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Forums  :  Musique & Cinéma  :  Chanson du jour

Tistou 26/05/2007 @ 15:33:22
Retour à l'hotel de Miossec
dans "A prendre"

Mieux vaut préférer la rage
Que la politesse les faux-semblants
On sait au moins qu'un jour s'il faut tourner la page
On aura fait preuve de tempérament
On aura au moins fait trembler les barreaux de la cage
On aura pas vécu tout doucement
Certains couples deviennent parfois si sages
Qu'on se demande si ils ont un jour existé vraiment
Ils ont tellement fait et refait le ménage
Qu'on n'y voit désormais plus que du blanc
Leurs paroles passées repassées au repassage
Pas un défaut de chez eux ne sort vivant
Car rien ne peut rester comme ça dans les nuages
C'est la terre qui nous attire assurément
De toute façon on ne craint pas l'atterrissage
On sait que le scratch est prévu et même imminent
Pour avoir de nouveau du coeur à l'ouvrage
Pour croire encore à des sentiments
Qui prennent si rapidement de l'âge
Qu'on ne les reconnaît plus au bout d'un moment
Il nous faut rester le plus sauvages
Rester anthropophages le plus longtemps
Ne pas perdre le goût des carnages
Ne pas perdre le goût du sang
C'est ce qui fait que pour l'instant rien n'est flasque
Ni ton ventre ni ton rire à pleine dents
Quand j'emmerde à cent mètres tout l'entourage
Et que tu me ramènes à l'hôtel si tendrement
Car rien ne peut rester comme ça dans les nuages
C'est la terre qui nous attire assurément
De toute façon on ne craint pas l'atterrissage
On sait que le scratch est prévu et même imminent
Car rien ne peut rester comme ça dans les nuages
C'est la terre qui nous attire assurément
Et à part faire un enfant sage
Que peut-on faire de plus remuant


Je me surprends à devenir définitivement enragé de Miossec, à connaître ses chansons sur le bout des doigts à force d'écoute. Ce gars-là n'a pas la reconnaissance qu'il mérite. La "Comédie humaine" made in fin XXème-début XXIème, c'est lui !
Et cette façon de chanter qui peut apparaître comme de la déclamation, su slam avant l'heure, c'est vraiment de la chanson. Allez le voir sur scène, tiens !

Rachel 30/05/2007 @ 09:59:02
I need love, love
ooh, ease my mind
And I need to find time
someone to call mine;

My mama said
You can't hurry love
No, you'll just have to wait
She said love don't come easy
But it's a game of give and take
You can't hurry love
No, you'll just have to wait
Just trust in a good time
No matter how long it takes

How many heartaches must I stand
Before I find the love to let me live again
Right now the only thing that keeps me hanging on
when I feel my strength, ooh, it's almost gone

I remember mama said
You can't hurry love
No you'll just have to wait
She said love don't come easy
It's a game of give and take
How long must I wait
How muck more must I take
Before loneliness
Will cause my heart, heart to break?

No, I cant bear to live my life alone
I grow impatient for a love to call my own
But when I feel that I, I can't go on
Well these precious words keep me hanging on

I remember mama said
You can't hurry love
No, you'll just have to wait
She said love don't come easy
Well, it's a game of give and take
You can't hurry love
No, you'll just have to wait
Just trust in a good time
No matter how long it takes, now break!

Now love, love don't come easy
But I keep on waiting
Anticipating for that soft voice
To talk to me at night
For some tender arms
hold me tight
I keep waiting
Ooh, till that day
But it ain't easy (Love don't come easy)
No, you know it ain't easy

My mama said
You can't hurry love
No, you'll just have to wait
She said love don't come easy
It's a game of give and take...

phil collins.you can't hurry love

Tistou 01/06/2007 @ 23:09:24
Sweet Amanite Phalloïde Queen d’Hubert-Félix Thiéfaine
Dans “Météo für Nada”

Pilote aux yeux de gélatine
Dans ce vieux satellite-usine,
Manufacture de recyclage
Des mélancolies hors d'usage,
Ô sweet amanite phalloïde queen.

Je suis le captain "M'acchab"
Aux ordures d'une beauté-nabab
Prima belladona made in
Moloch-city destroy-machine,
Ô sweet amanite phalloïde queen.

Amour-amok et paradise
Quand elle fumivore ses "king-size"
Dans son antichambre d'azur
Avant la séance de torture,
Ô sweet amanite phalloïde queen.

Je suis le rebelle éclaté
Au service de Sa Majesté,
La reine aux désirs écarlates
Des galaxies d'amour-pirate,
Ô sweet amanite phalloïde queen.

Météo für Nada, faut le trouver ça, non ? Moi qui aime mélanger les langues, j'aime Météo für Nada. En plus c'est un super disque.

Tistou 04/06/2007 @ 23:07:26
Minha Selva de Bernard Lavilliers
Dans “Champs du possible”

Des pas au couchant se glissent
Dans la poussière du soleil.
Des patios aux dalles lisses,
Des hamacs sans sommeil.
L'eau transparente qu'on rêve
Et qui jamais n'apparaît.
Vient la valse des regrets.

Noir labyrinthe des jungles
Où le chasseur disparaît,
Egorgé près de son flingue
Par le tigre qu'il voulait.
La chaleur et puis la fièvre
Et l'attente du passeur,
Voyageur.

Minha selva, minha selva.

Etre à l'aube des échecs
Seul avec des jivaros,
Sans un mot, avec des chefs
Venus du Mato Grosso.
C'est la selva qui t'enseigne
La solitude des rois,
La solitude.

Dans l'abstraction végétale,
La forêt prend des allures
Formidables de cathédrales
Dressés dans le clair-obscur.
Le temps n'est pas un chantage,
Il ne prouve pas le vécu.

Minha selva, minha selva.

Qui peut vivre ici, des hommes
Qui n'ont jamais connu de loi.
Je parle de la loi des hommes
Dont la nature ne veut pas,
Qui connaissent comme personne
Tout ce que vous ne saurez pas,
La selva

Minha selva, minha selva.

Bernard Lavilliers qui m’énervait à ses débuts ; “il parle trop” pensai-je ! Et pourtant que ses premiers albums étaient bons, pas démodés encore … Minha Selva est en outre servie par de superbes mélodie et orchestration “brésiliantes”. Elle touche à l’écoute.

Tistou 18/06/2007 @ 21:07:41
Hell nep Avenue de Francis Cabrel
Dans “Hors-saison”

Comme j'arrivais la tête en vrac
Entre ma guitare et mon sac
J'entends, malheureux ne bougez plus
Ne bougez plus
Le prochain pas que vous allez faire
Peut vous mener droit en enfer
Personne ne vous a prévenu
Vous êtes sur Hell nep Avenue

Boulevard des papiers qui s'envolent
Le vent y descend droit du pôle
Ça fait des chansons de travers, de travers
Chanteurs aux épaules tombantes
Pris dans les fougères grimpantes
Encore une averse de plus
Sur Hell nep Avenue

Quelques mesures de silence
À l'heure où l'autobus s'avance
Aucune fille n'en descend, et le blues reprend
On peut voir se creuser les rides
De ceux qui attendent dans le vide
Il n'y a pas de ciel par-dessus
La Hell nep Avenue

Personne ne vous a prévenu
À cette heure-ci elle viendra plus
Il n'y a pas de ciel par-dessus
La Hell nep Avenue

Avenue du blues, boulevard de personne
On y a vu trainer Robert Johnson
Jusqu'au matin grattant la misère, la misère
Il reste un carré de pelouse
Où quelques silhouettes jalouses
Viennent pour fleurir la statue
Vous êtes sur Hell nep Avenue

Tendresse pendue aux pupitres
Rue des fenêtres sans vitres
Combien d'amoureux étendus, étendus
On y a tous chanté une fois
Une fois et puis t'oublies plus
La hell nep Avenue...

Combien d'amoureux étendus
Tellement, tellement de silhouettes perdues
Encore une averse de plus sur la Hell nep Avenue
Personne ne vous a prévenu
À cette heure-ci elle viendra plus
Il n'y a pas de ciel par-dessus la Hell nep Avenue...

Belle chanson sur un tempo de blues bien traînant. Bel exemple d'adéquation sujet/mélodie.

Tistou 25/06/2007 @ 22:44:06
Dans mon aéroplane blindé, de Jacques Higelin
dans "Champagne pour tout le monde"

que les amateurs de prodiges
la fleur du meeting aérien
tout le gratin de la voltige
gardent leurs casques à la main

je vais sur l'heure exécuter
malgrè ma sainte horreur du vide
quelques figures intrépides
dans mon aéroplane blindé

suis-je distrait?
Moniteur, s'il vous plait
à quoi peut bien servir un manche à balai
qu'est ce que j'ai dit
qui vous fait cet effet?
Le fait que je m'éffraie d'affronter

dans la cabine de pilotage
tous ces cadrans tous ces leviers
qui semblent narguer mon courage
juste au moment de démarrer

(c'est parti)
mon dieu quel furieux décollage
(planquez tout fou dangereux)
dans un rouleau de barbelé
(n'en jetez plus c'est assez)
pendu au train d'attérissage
(j'en suis toute retournée)
quelques curieux décapités
(quel carnage mes aïeux)
malgré ce sérieux handicap
(oh mon glorieux coucou)
on va s'taper un ptit rase motte
(on s'amuse comme des fous)
bilan 300 kilo de carottes
(épluchées d'un seul coup)
mon co-pilote à une attaque
(sauve qui peut lachez tout)
il a gerbé tout son ragout
sur les genoux d'un sapeur pompier
dont on s'demande bien ce qu'il fout hein
dans mon aéroplane blindé
allez sortez sortez ou alors sifflez

dans mon aéroplane blindé
un déluge providentiel
fait que de belles éffarouchées
cherchent refuge sous me ailes

attention les gamines pour le vol du bourdon
va y avoir du frisson dans l'échine
à fond les gaz on attaque un looping
juste à la sortie du grand canyon
hostie d'calice j'ai comme la sensation
d'être un chewing-gum au fond d'un lance pierre
manekin piss, v'là qu'on repart en arrière
z'ont du monter l'hélice à l'envers

dans mon aéroplane blindé
y a qu'à moi qu'c'est trucs là arrivent
jamais vu ça même au ciné
c'est l'over dose de la dérive
v'là qu'le moteur a des hoquets

une merveille de technique
pour les chandelles et les piqués
surtout pas de cris hystériques
(grosse brute)
j'avais prévu en cas de chute
quelques coupons de toile de jute
pour me servir de parachute
qu'est ce qu'elles ont toutes à ricaner?
ah oui la terre se rapproche
à la vitesse d'un grand V
prêt pour la dernière taloche

sous sa fragile sépulture
de toile et tole éventrée

git un héro de l'aventure
dans son aéroplane blindé


hé monsieur déssine moi une chèvre
hé monsieur déssine moi une chèvre

tu vois pas que j'suis occupé, non
Pourquoi faire?
hein!
Ben pour mon mouton tiens !

C'est dans "Champagne pour tout le monde" qu'Higelin nous a servi ce cocktail déjanté, croisement de la BD, de la Littérature et de l'imaginaire émerveillé. Quelqu'un d'à part, sans aucun doute.

Tistou 05/07/2007 @ 00:14:25
Le critérium, de Miossec
dans "Baiser"

J'aimerais tant m'échapper du peloton
Aspirer quelques secondes d'éternité
Je m'en remplirais plein les poumons
Et dans ton corps les soufflerais
Mais je n'ai jamais connu la gloire
N'étant qu'un vulgaire passeur de bidons
Qu'on voit passer l'été sur les boulevards
Noyé dans une meute bleue jaune marron
Tu verras qu'un jour, là tu peux me croire
Je saurai enfin m'imposer
Ma position est celle du bon smicard
Qui souffre l'automne, l'hiver, l'été
Juste bon à resserrer les écarts
Pour finir dans la voiture balai
A cent bornes de la ligne de départ
Et encore plus de celle d'arrivée
Mais le pire c'est de sentir tous ces regards
Qui vous disent, ah c'est encore raté
La saison prochaine et pas plus tard
Ce sera mon tour de raccrocher
Remporter le critérium
C'est pas rien crois-moi
Mais t'embrasser sur le podium
Là c'est tout pour moi
Je voudrais que tu vois comme
J'en chie pour toi
Pour trois fleurs sur le podium
Ah ça j'en bave crois-moi

A lire comme ça on en vient à douter que ça puisse constituer une chanson. Et pourtant !! Du Miossec pur jus dont je suis de plus en plus intoxiqué, dans "Baiser".

Tistou 05/07/2007 @ 00:32:05
Dispersés de Eiffel
dans "Tandoori"

Je me tapis
Sous des volants
Je me dérobe
Et laisse des mystères
T’as vu ?
Joliment songe
Au bien séant
Tout est seyant
Nos nez s’allongent
L’hallu
Armées d’élites
Amours bâclés
Tout se délite
C’est que le monde aime
Etre émotionné

J’avais laissé des miettes
Pour mieux me retrouver
Mais petit, faut pas pousser
Des grenades explosent dans nos assiettes
A sept lieux, au débotté
Dispersé
J’étais trop dispersé
Dispersé
Dis, puis je encore me rassembler ?

Ça nous fait quoi
Grand tout de rien
D’être aussi pauvres
En nuits bleutées
Dauphins ?
Mourir pourrir
Banalités
Qu’un poumon, qu’un saphir
Soit condamné
A s’user
Et peut on croire
Aux fracassants
Soleils des histoires
D’antan
Où se soulèvent les enfants ?

J’étais parti en miettes
Pour mieux me retrouver
Mais petit, faut pas pousser
Des grenades explosent dans nos assiettes
A sept lieux, au débotté
Dispersés
On est trop dispersés
Dispersés
Trop dispersés
Dispersés
Dis, peut-on encore se rassembler ?


Une chanson dans la veine "apaisée", plus tendance acoustique qu'électro, que je dédie à C.L., enfin sa conclusion !

Tistou 27/07/2007 @ 14:37:16
Ma part d'ombre de Eiffel
dans "Tandoori"

Elle chiale tout bas
Et c’est elle qui te dira
Le mal secret
Par les singes,les nuques rongées

Elle connaît le lointain
Les fronts se plissent mais ne disent rien
Elle flotte dans les éthers
Voile noir sur sa crinière
Tout ce qui d’elle fait mystère

Ma part d’ombre
C’est un autre moi ça ne t’appartient pas
Ma part d’ombre
Ce sont des maux qui ne se prononcent pas
Ma part d’ombre
C’est hors de moi je ne me reconnais pas
Je peux courir je peux frémir et retentir je peux mourir
Ma part d’ombre reste muette
Comme la ...

C’est le silence des Dimanches
Un Hussard fait la ronde
Des connes en robes blanches
Sourdent à ma faconde

Elle connaît le lointain
Et si je l’aime je lui crache à la figure
Il n’y a qu’elle qui puisse
Irriguer mes nervures
Il n’y a qu’elle qui sache me donner une allure

Ma part d’ombre
C’est un autre moi ça ne t’appartient pas
Ma part d’ombre
Ce sont des maux qui ne se prononcent pas
Ma part d’ombre
Les mots passants du Horla juste à côté de moi
Je peux courir je peux frémir et retentir je peux mourir
Ma part d’ombre reste muette
Comme la ...

Elle connaît le lointain
Et si je l’aime je lui crache à la figure
Il n’y a qu’elle qui puisse
Irriguer mes nervures
Il n’y a qu’elle qui sache ...

Elle connaît
Elle connaît le lointain
Ma part d’ombre
C’est un autre moi ça ne t’appartient pas
Je peux courir je peux frémir et retentir je peux mourir
Ma part d’ombre reste
Muette


Ils l'ont chanté au Festival Jacques Brel de St Pierre de Chartreuse samedi dernier, sous chapiteau, sous la pluie. Ils étaient en première partie de "Fils de Teupuh".
(fils de Teupuh ! vous imaginez ça, vous ? !)

Mallollo

avatar 28/07/2007 @ 13:04:01
KAPADNOMS - LES SONNEURS DE RÊVES
http://jamendo.com/fr/album/…


Merci à toi le violoniste
Qui ce matin s’était perdu
Au coin de la gare d’Austerlitz
3 coups de crin,J’ai entendu
J’ai cru l’affaire impossible
J’étais d’une humeur irascible
Lorsque tes notes m’ont croisé

Merci à toi le trompettiste
Qui ce matin,M’a apporté
Sur un beau plateau fantaisiste
L’envie de rien, juste de danser
J’étais un bon Parisien
Lassé d’être un citadin
Lorsque tes notes m’ont touché

Merci à toi l’percussioniste,
D’avoir rythmé mon quotidien,
Merci à toi l’spécialiste de gommer c’qui sert à rien,
J’ai le sourire le matin,
Envie de vivre l’épicurien,
3 notes de zic & j’me sens bien

Merci à l’accordéoniste,
De faire valser mon vague à l’âme,
trop de pensées réalistes,
tapissent mon cœur de macadam,
j’étais maussade comme Paname,
il faisait bien froid dans cette rame,
lorsque tes notes m’ont chauffé ;

merci à toi le guitariste,
d’avoir gratté au fond de moi,
l’envie d’être un pacifiste,
un révolté,un pariât,
j’ai plus envie qu’on m’confonde,
avec tous ces gens qui se fondent,
dans un de ces mondes où l’on ne rie pas ;

merci à vous tous les artistes ,
du comédien au graffitiste,
merci à vous les oniristes,
qui sonnent la fin de ces jours tristes,
le bonheur s’écrit en quatrains,
où sous les notes des musiciens,
sonnent les rêves du genre humain…

Tistou 03/09/2007 @ 22:35:40
"Final" de Mademoiselle K
dans "Ca me vexe".

Même quand je ferme les yeux, je vois les gens,
et j'imagine vos vies où vous étiez là juste avant,
Pourquoi vous êtes venus ici ?
Pourquoi vous êtes restés ?
C'est que ça vous a plu ?
Est ce que ça vous a plu ?
Est-ce que vous reviendrez ?
Est-ce que tu reviendras ?

A lire ainsi on peut se demander ... (qu'est-ce qui lui prend au Tistou ? L'automne ne lui réussit pas ...). C'est vrai, comme ça, ça n'est pas impressionnant.
Maintenant écoutez-le. C'est pas franchement technique, virtuose, mais c'est d'une sincérité, d'un engagement ... Même à l'écoute du CD ça transparait. Je vous passerais d'autres textes plus ... élaborés. Mais cette chanson est une de celles qui me touche le plus. Placée en fin du CD (comme son nom l'indique), on l'imagine bien la jouer en dernier rappel, pour conclure.
Cela dit, je vous préviens, il m'a fallu écouter longtemps le CD afin d'être mordu. La voix ... n'est pas totalement ... Les guitares ... assez brutes ... Mais le ton, l'engagement, la sincérité, c'est réellement touchant. Quand je pense que je l'ai loupée en juillet qu'elle passait à Aix Les Bains !

Tistou 21/10/2007 @ 15:54:59
Ca me vexe, de Mademoiselle K
dans "Ca me vexe".

Personne t'aimes ah ouai?
J'me disais bien
Personne t'aimes ah ouai?
J'me disais bien

On m'appelle pas, on m'invite pas dans les soirée
Oh atchi atchi ouacha
Je dois pas sentir comme il faudrait
L'argent et le succès
Et ça me vexe
Ca me vexe X3
Ah ah ah ah ah ah!...

J'ai pris ma tenue de combat
Avec ça vous ne ferez pas le poids
Mais quand même un peu cher
Pour un truc qui laisse dans la galère

Et j'ai changé plein de fois de messagerie!
Mais personne m'a encore dit oui!
On t'appellera, t'inquiète pas
Ouai ouai c'est ça
J'dois pas sentir comme il faudrait
L'argent et le succès

Refrain

J'veux qu'on me laisse, qu'on m'enlève les tripes
J'voudrais signer des autographes
Qu'on m'adore même quand j'me les garde

J'ai changé plein de fois de messagerie
Pourquoi personne me dit oui
On t'appellera
Bla bla bla bla
Si ça nous plait
Ouai ouai c'est ça!

Je dois pas sentir comme il faudrait
La monnaie et le succès

Et ça me vexe ...

On m'appelle pas, on m'invite pas
Dans les soirées
Oh atchi atchi ouacha
On m'appelle pas, on m'invite pas
Dans les soirées
Ouai ba tant pis pour toi

Le titre qui est passé à la radio. Susceptible la mademoiselle semble-t-il ! "Ca me vexe" est un très beau titre où le sens du rythme et du timing de le demoiselle sont évidents. Ah, ce départ de la guitare sur ce titre !

Veneziano
avatar 21/10/2007 @ 22:02:40
Abba
Super trouper

"Abba gold [#6]"



Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue
Like I always do
'Cause somewhere in the crowd there's you

I was sick and tired of everything
When I called you last night from Glasgow
All I do is eat and sleep and sing
Wishing every show was the last show
(Wishing every show was the last show)
So imagine I was glad to hear you're coming
(Glad to hear you're coming)
Suddenly I feel all right
(And suddenly it's gonna be)
And it's gonna be so different
When I'm on the stage tonight

Tonight the
Super Trouper lights are gonna find me
Shining like the sun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Smiling, having fun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Feeling like a number one

Tonight the
Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue
(Sup-p-per Troup-p-per)
Like I always do
(Sup-p-per Troup-p-per)
'Cause somewhere in the crowd there's you

Facing twenty thousand of your friends
How can anyone be so lonely
Part of a success that never ends
Still I'm thinking about you only
(Still I'm thinking about you only)
There are moments when I think I'm going crazy
(Think I'm going crazy)
But it's gonna be alright
(You'll soon be changing everything)
Everything will be so different
When I'm on the stage tonight

Tonight the
Super Trouper lights are gonna find me
Shining like the sun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Smiling, having fun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Feeling like a number one

Tonight the
Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue
(Sup-p-per Troup-p-per)
Like I always do
(Sup-p-per Troup-p-per)
'Cause somewhere in the crowd there's you

So I'll be there when you arrive
The sight of you will prove to me I'm still alive
And when you take me in your arms
And hold me tight
I know it's gonna mean so much tonight

Tonight the
Super Trouper lights are gonna find me
Shining like the sun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Smiling, having fun
(Sup-p-per Troup-p-per)
Feeling like a number one

Tonight the
Super Trouper beams are gonna blind me
But I won't feel blue
(Sup-p-per Troup-p-per)
Like I always do
(Sup-p-per Troup-p-per)
'Cause somewhere in the crowd there's you

(repeat and fade)

Tistou 30/10/2007 @ 22:14:41
Le mouton de Panurge de Georges Brassens
dans "Supplique pour être enterré à la plage de Sète".

Elle n'a pas encor de plumes
La flèch' qui doit percer son flanc
Et dans son cœur rien ne s'allume
Quand elle cède à ses galants
Elle se rit bien des gondoles
Des fleurs bleues, des galants discours
Des Vénus de la vieille école
Cell's qui font l'amour par amour

N'allez pas croire davantage
Que le démon brûle son corps
Il s'arrête au premier étage
Son septième ciel, et encor
Elle n'est jamais langoureuse
Passée par le pont des soupirs
Et voit comm' des bêtes curieuses
Cell's qui font l'amour par plaisir

Croyez pas qu'elle soit à vendre
Quand on l'a mise sur le dos
On n'est pas tenu de se fendre
D'un somptueux petit cadeau
Avant d'aller en bacchanale
Ell' présente pas un devis
Ell' n'a rien de ces bell's vénales
Cell's qui font l'amour par profit

Mais alors, pourquoi cède-t-elle
Sans cœur, sans lucre, sans plaisir
Si l'amour vaut pas la chandelle
Pourquoi le joue-t-elle à loisir
Si quiconque peut, sans ambages
L'aider à dégrafer sa rob'
C'est parc' qu'ell' veut être à la page
Que c'est la mode et qu'elle est snob

Mais changent coutumes et filles
Un jour, peut-être, en son sein nu
Va se planter pour tout' la vie
Une petite flèch' perdue
On n'verra plus qu'elle en gondole
Elle ira jouer, à son tour
Les Vénus de la vieille école
Cell's qui font l'amour par amour


C'était quand même le roi, non ? A réécouter on ne s'en lasse pas.

Veneziano
avatar 25/11/2007 @ 19:09:49
Roch Voisine
Darlin'

Paroles: Roch Voisine, R. Ciciola, Y. Decary 1990
© 1990 Disque BMG



Sur ta photo un peu blême
Je nous voyais en tandem
Ta main Darlin'
Dans la mienne
Sous tes allures un peu mondaines
Et tes manières à l'ancienne
Qui sait Darlin'
Qui tu aimes

{Refrain:}
Darlin'
Dans ta ville américaine
Darlin'
Tu m'as mis en quarantaine
Darlin'
Et quand tu m'entraînes
Je ne suis Darlin'
Plus le même

T'auras tout fait pour me plaire
Tu fais monter les enchères
Dis-moi Darlin,
Où ça nous mène
Pourquoi tant de mise en scène
Et pourquoi jouer les sirènes
Tu sais Darlin'
C'est pas la peine

{Refrain}

Je pensais bien tout savoir sur
L'amour et ses rengaines
Et je me croyais tellement sûr de moi
Mais ces yeux-là que tu promènes
Sur moi comme des gestes obscènes
Tu le vois bien
Darlin' que tu me gênes.

Sur ta photo un peu blême
Je nous voyais en tandem
Ta main Darlin'
Dans la mienne
Sous tes allures un peu mondaines
Et tes manières à l'ancienne
Qui sait Darlin'
Qui tu aimes
Qui sait Darlin'
Si tu m'aimes
Qui sait Darlin'
Qui tu aimes...

Tistou 15/01/2008 @ 23:02:10
Pour la peau de Dominique A
Dans Auguri

Comme tu as su attendre
Comme tu lui as parlé
Et comme elle resistait
Elle voulait se défendre
Et c’était presque beau
De vous voir, presque beau
Ta patience infinie
Ses «non», «oui», «pas ici».
Un jour ça s’est passé
Elle voulait dans ta chambre
Et tout a bien été
Et tout était très tendre;
Mais après, comme toujours,
Ca t’as rendu tout choses
Elle s’est lavé vite fait;
Tu savais bien comme c’est mais

Qu’est ce que tu ne ferais pas pour la peau ?

Ton sang chauffe d’un coup
Tu le sens cavaler
Te porter n’importe où
Te faire faire un peu tout, sans frein;
Là, tu es dans un lit
Où ton sang t’a mené
Et la fille est jolie
Et après, vous parlez
Et tu dis «j’ai quelqu’un»;
Tu dors sous d’autres draps
Depuis lontemps déjà,
C’est pourquoi tu es là
Avec ton sang qui dort
Sous tes mains, sous ta peau;
Ton sang paisible enfin
Paisible, lui au moins

Qu’est ce que tu ne ferais pas pour la peau ?

Que dire d'un texte de Dominique A sinon qu'il est beau ? Forcément beau. Et que dire de la musique ? Qu'elle est belle ! Et l'interprétation ... ? Dominique A : un must !

Babsid
avatar 16/01/2008 @ 14:42:37
The sound of silence: une superbe chanson de Simon et Garfunkel.

Hello, darkness my old friend
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence.

In restless dreams i walked alone
Narrow streets of cobblestone,
'Neath the halo of a street lamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence.

And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
And no one dared
Disturb the sound of silence.

"Fools," said I, "You do not know
Silence like a cancer grows.
Hear my words that I might teach you,
Take my arms that I might reach you."
But my words like silent raindrops fell,
And echoed
In the wells of silence

And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out a warning,
In the words that it was forming.
And the signs said the words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls.
And whisper'd in the sounds of silence.

Saule

avatar 16/01/2008 @ 15:17:18
Un grand classique. Pour les paroles et la musique, il faut aussi écouter "I am a Rock", je dois avoir posté le texte sur ce fuseau. Et pour le rythme il faut aussi écouter Cecilia.

En fait la musique de S & G parait gentille mais les paroles sont souvent assez tristes

Babsid
avatar 17/01/2008 @ 08:08:30
c'est vrai leur musique apporte beaucoup de douceur mais aussi de la tristesse.

Tistou 17/01/2008 @ 10:24:17
L'horizon de Dominique A
dans L'horizon

Nous n’irons pas plus loin», te dit le capitaine
Trop d’obstacles aujourd’hui pour gagner l’horizon
Des baleines épuisées gémissent sur la grève
Leur sang couvre des bouches comme autant d’hameçons

Comme autant de collines occultant l’horizon
De crêtes insensibles à l’adagio des plaines
« Je suis vraiment navré », te dit le capitaine
Et tu sens qu’il dit vrai et qu’il a le cœur bon.

Dès lors la bouche vermeille d’une femme au harpon
Qui entre dans tes murs et saigne les baleines
Te fait des mois durant dédaigner l’horizon
Et lorsque tu le croises snober le capitaine.

Quand tu rentres chez toi, tu te dis qu’il fait bon
Le mensonge est partout infiltré dans tes veines
Tant tu aimes goûter au sang de la baleine
Qui déborde des lèvres de la femme au harpon.

Mais un jour sur ta manche tire le capitaine
Les yeux exorbités, il te dit : « Repartons ».
Il est temps de sortir du sommeil des reines
Car nul ne vous attend autant que l’horizon.

C’est Lob Nor qui t’espère, l’Inlandsis qui t’appelle
La Sierra Nevada qui la nuit crie ton nom
Et c’est la Grande Bleue qui rehausse le ciel
Chacun d’eux te réclame et t’offre l’horizon

Mais celui-ci t’échappe, stoppé dans son élan
Par des sommets hargneux, des vallées encaissées,
Des villes au cœur de pierre aux formes insensées
Vois, la barbe te pousse et ton pas se fait lent.

Et tu entends au loin les plaintes des baleines
Qui avant de finir sur la grève ont sans doute
Connu cet horizon dont seul le capitaine
Espère encore pour deux que tu croises la route.

Mais un jour au silence qui monte aux alentours
Comme tes yeux se décollent, tu sais qu’on t’a laissé
Seul avec ton vieux rêve dont l’ombre est un vautour
Qui dessous tes haillons sent la chair s’assécher

Et comme en de lents cercles, il va pour t’entreprendre
Le décor s’aplanit, les courbes se défont
Tout se dégage, oui, sans doute las de t’attendre
C’est lui qui vient à toi ; il est là : l’horizon.

C'est le morceau qui ouvre le CD et il est mémorable. Rien qu'à lire les paroles j'en fredonne la mélodie. Dominique A n'est pas un guitar-hero, même s'il ne donne pas sa part aux chiens ! Plutôt un sacré mélodiste et un bon rythmicien.
Saule et Babsid parlaient de mélancolie à propos de Simon & Garfunkel, Dominique A question mélancolie c'est pas mal non plus.
"L'horizon" est un sacré album du bonhomme.

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