Bien loin d’ici, par Jean-Louis Murat, poème de Baudelaire mis en musique par Léo Ferré
Dans “Charles et Léo”
C'est ici la case sacrée
Où cette fille très parée,
Tranquille et toujours préparée,
D'une main éventant ses seins,
Et son coude dans les coussins,
Ecoute pleurer les bassins ;
C'est la chambre de Dorothée.
- La brise et l'eau chantent au loin
Leur chanson de sanglots heurtée
Pour bercer cette enfant gâtée.
Du haut en bas, avec grand soin,
Sa peau délicate est frottée
D'huile odorante et de benjoin.
- Des fleurs se pâment dans un coin.
Il ne faut s'étonner de rien et Jean-Louis Murat est coutumier du fait. Il avait déja créé des albums constituant une mise en musique de poètes : Mme Deshoulières, de Béranger, ...
Là c'est un CD uniquement composé de poèmes de Baudelaire que Léo Ferré avait mis en musique, et apparemment jamais enregistré. Murat n'ayant peur de rien les chante et a sorti ce CD fin 2007. C'est très beau, la production musicale est très sobre. Là à nouveau une chanteuse vient "aider" ou faire les choeurs à l'occasion, surprise, c'est Morgane Imbeaud, la partie féminine du duo Cocoon. C'est beau, et pour les amateurs de belles poésies c'est réussi.
Jean-Louis Murat, en train de sortir un nouveau CD, Tristan, explique qu'il a composé les chansons alors qu'il enregistrait "Charles & Léo", et que, amour des belles phrases aidant, les alexandrins ne sont pas loin.
Dans “Charles et Léo”
C'est ici la case sacrée
Où cette fille très parée,
Tranquille et toujours préparée,
D'une main éventant ses seins,
Et son coude dans les coussins,
Ecoute pleurer les bassins ;
C'est la chambre de Dorothée.
- La brise et l'eau chantent au loin
Leur chanson de sanglots heurtée
Pour bercer cette enfant gâtée.
Du haut en bas, avec grand soin,
Sa peau délicate est frottée
D'huile odorante et de benjoin.
- Des fleurs se pâment dans un coin.
Il ne faut s'étonner de rien et Jean-Louis Murat est coutumier du fait. Il avait déja créé des albums constituant une mise en musique de poètes : Mme Deshoulières, de Béranger, ...
Là c'est un CD uniquement composé de poèmes de Baudelaire que Léo Ferré avait mis en musique, et apparemment jamais enregistré. Murat n'ayant peur de rien les chante et a sorti ce CD fin 2007. C'est très beau, la production musicale est très sobre. Là à nouveau une chanteuse vient "aider" ou faire les choeurs à l'occasion, surprise, c'est Morgane Imbeaud, la partie féminine du duo Cocoon. C'est beau, et pour les amateurs de belles poésies c'est réussi.
Jean-Louis Murat, en train de sortir un nouveau CD, Tristan, explique qu'il a composé les chansons alors qu'il enregistrait "Charles & Léo", et que, amour des belles phrases aidant, les alexandrins ne sont pas loin.
Beauté du diable, de Romain Humeau
dans "L'éternité de l'instant"
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
Tu n'peux rien promettre
Tu n'peux rien jurer
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à souffrir
Pas recommandable
Beauté du Diable
Et même
En te sachant trop gueule d'ange
Pour la vertu
Tu n'en restes pas moins désirable
Beauté du Diable
Beauté
Beauté du Diable
Ton portrait tout craché
Des fleurs par la f'nêtre
Des vipères en bouquet
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à en souffrir
Mouvants tes sables
Beauté du Diable
Et même
En restant terre à terre
Et que cette même Terre tourne mal
A sentir ton fiel s'insinuer
dans les moindres brêches
d'un coeur fragile
Tu n'en restes pas moins désirable
Beauté du Diable
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
Tu n'peux rien promettre
Tu n'peux rien jurer
Et nous
Clochards célestes
On croyait encore en la beauté du geste
Mais tu la mets cartable
Beauté du Diable
Ton soleil aveugle et inonde
comme coule la misère
dans les rivières du Monde
C'est bien toi trait pour trait
Des fleurs par la f'nêtre
Des Dollars en bouquet
Le nerf de ta guerre
C'est juste
C'est juste
Posséder
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
L'amour par la f'nêtre
De la haine en bouquet
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à en souffrir
Insoutenable
Beauté du Diable
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
Tu n'peux rien promettre
Tu n'peux rien jurer
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à souffrir
Pas moins désirable
Beauté du Diable
Thème inépuisable que cette beauté du diable. Eh bien là, ce thème est en musique et c'est R. Humeau (de Eiffel) qui nous le chante. Plutôt rythmé !
dans "L'éternité de l'instant"
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
Tu n'peux rien promettre
Tu n'peux rien jurer
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à souffrir
Pas recommandable
Beauté du Diable
Et même
En te sachant trop gueule d'ange
Pour la vertu
Tu n'en restes pas moins désirable
Beauté du Diable
Beauté
Beauté du Diable
Ton portrait tout craché
Des fleurs par la f'nêtre
Des vipères en bouquet
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à en souffrir
Mouvants tes sables
Beauté du Diable
Et même
En restant terre à terre
Et que cette même Terre tourne mal
A sentir ton fiel s'insinuer
dans les moindres brêches
d'un coeur fragile
Tu n'en restes pas moins désirable
Beauté du Diable
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
Tu n'peux rien promettre
Tu n'peux rien jurer
Et nous
Clochards célestes
On croyait encore en la beauté du geste
Mais tu la mets cartable
Beauté du Diable
Ton soleil aveugle et inonde
comme coule la misère
dans les rivières du Monde
C'est bien toi trait pour trait
Des fleurs par la f'nêtre
Des Dollars en bouquet
Le nerf de ta guerre
C'est juste
C'est juste
Posséder
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
L'amour par la f'nêtre
De la haine en bouquet
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à en souffrir
Insoutenable
Beauté du Diable
Beauté
Beauté du Diable
C'est bien toi tout craché
Tu n'peux rien promettre
Tu n'peux rien jurer
Malin
Malin plaisir
Que l'on prend à souffrir
Pas moins désirable
Beauté du Diable
Thème inépuisable que cette beauté du diable. Eh bien là, ce thème est en musique et c'est R. Humeau (de Eiffel) qui nous le chante. Plutôt rythmé !
A une mendiante rousse, par Jean Louis Murat, poésie de Baudelaire mise en musique par Léo Ferré
Dans “Charles et Léo”
Blanche fille aux cheveux roux,
Dont la robe par ses trous
Laisse voir la pauvreté
Et la beauté,
Pour moi, poète chétif,
Ton jeune corps maladif,
Plein de taches de rousseur,
A sa douceur.
Tu portes plus galamment
Qu'une reine de roman
Ses cothurnes de velours
Tes sabots lourds.
Au lieu d'un haillon trop court,
Qu'un superbe habit de cour
Traîne à plis bruyants et longs
Sur tes talons ;
En place de bas troués,
Que pour les yeux des roués
Sur ta jambe un poignard d'or
Reluise encor ;
Que des noeuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins, radieux
Comme des yeux ;
Que pour te déshabiller
Tes bras se fassent prier
Et chassent à coups mutins
Les doigts lutins,
Perles de la plus belle eau,
Sonnets de maître Belleau
Par tes galants mis aux fers
Sans cesse offerts,
Valetaille de rimeurs
Te dédiant leurs primeurs
Et contemplant ton soulier
Sous l'escalier,
Maint page épris du hasard,
Maint seigneur et maint Ronsard
Épieraient pour le déduit
Ton frais réduit !
Tu compterais dans tes lits
Plus de baisers que de lis
Et rangerais sous tes lois
Plus d'un Valois !
- Cependant tu vas gueusant
Quelque vieux débris gisant
Au seuil de quelque Véfour
De carrefour ;
Tu vas lorgnant en dessous
Des bijoux de vingt-neuf sous
Dont je ne puis, oh ! pardon !
Te faire don.
Va donc ! sans autre ornement,
Parfum, perles, diamant,
Que ta maigre nudité,
Ô ma beauté !
Texte baudelairien très muratien. Toujours dans Charles &
Leo
Dans “Charles et Léo”
Blanche fille aux cheveux roux,
Dont la robe par ses trous
Laisse voir la pauvreté
Et la beauté,
Pour moi, poète chétif,
Ton jeune corps maladif,
Plein de taches de rousseur,
A sa douceur.
Tu portes plus galamment
Qu'une reine de roman
Ses cothurnes de velours
Tes sabots lourds.
Au lieu d'un haillon trop court,
Qu'un superbe habit de cour
Traîne à plis bruyants et longs
Sur tes talons ;
En place de bas troués,
Que pour les yeux des roués
Sur ta jambe un poignard d'or
Reluise encor ;
Que des noeuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins, radieux
Comme des yeux ;
Que pour te déshabiller
Tes bras se fassent prier
Et chassent à coups mutins
Les doigts lutins,
Perles de la plus belle eau,
Sonnets de maître Belleau
Par tes galants mis aux fers
Sans cesse offerts,
Valetaille de rimeurs
Te dédiant leurs primeurs
Et contemplant ton soulier
Sous l'escalier,
Maint page épris du hasard,
Maint seigneur et maint Ronsard
Épieraient pour le déduit
Ton frais réduit !
Tu compterais dans tes lits
Plus de baisers que de lis
Et rangerais sous tes lois
Plus d'un Valois !
- Cependant tu vas gueusant
Quelque vieux débris gisant
Au seuil de quelque Véfour
De carrefour ;
Tu vas lorgnant en dessous
Des bijoux de vingt-neuf sous
Dont je ne puis, oh ! pardon !
Te faire don.
Va donc ! sans autre ornement,
Parfum, perles, diamant,
Que ta maigre nudité,
Ô ma beauté !
Texte baudelairien très muratien. Toujours dans Charles &
Leo
Affaire rimbaud de Hubert-félix thiéfaine
une chanson chargée de poésie rimbaldienne,de références et de frissons:
La jambe de Rimbaud,
De retour à Marseille
Comme un affreux cargo
Chargé d'étrons vermeils,
Dérive en immondices
À travers les égouts.
La beauté fut assise
Un soir sur ce genou.
Horreur Harar Arthur,
Et tu l'as injuriée.
Horreur Harar Arthur
Tu l'as trouvée amère... la beauté ?
Une saison en enfer
Foudroie l'Abyssinie.
Ô sorcière, ô misère,
Ô haine, ô guerre, voici
Le temps des assassins
Que tu sponsorisas
En livrant tous ces flingues
Au royaume de Choa.
Horreur Harar Arthur,
Ô Bentley, ô châteaux,
Horreur Harar Arthur,
Quelle âme, Arthur est... sans défaut ?
Les poètes aujourd'hui
Ont la farce plus tranquille
Quand ils chantent au profit
Des derniers Danâkil.
Juste une affaire d'honneur
Mouillée de quelques larmes
C'est quand même un des leurs
Qui fournissait les armes.
Horreur Harar Arthur,
T'es vraiment d'outre-tombe.
Horreur Harar Arthur
Et pas de commission.
Horreur Harar Arthur
Et pas de cresson bleu
Horreur Harar Arthur
Où la lumière pleut.
une chanson chargée de poésie rimbaldienne,de références et de frissons:
La jambe de Rimbaud,
De retour à Marseille
Comme un affreux cargo
Chargé d'étrons vermeils,
Dérive en immondices
À travers les égouts.
La beauté fut assise
Un soir sur ce genou.
Horreur Harar Arthur,
Et tu l'as injuriée.
Horreur Harar Arthur
Tu l'as trouvée amère... la beauté ?
Une saison en enfer
Foudroie l'Abyssinie.
Ô sorcière, ô misère,
Ô haine, ô guerre, voici
Le temps des assassins
Que tu sponsorisas
En livrant tous ces flingues
Au royaume de Choa.
Horreur Harar Arthur,
Ô Bentley, ô châteaux,
Horreur Harar Arthur,
Quelle âme, Arthur est... sans défaut ?
Les poètes aujourd'hui
Ont la farce plus tranquille
Quand ils chantent au profit
Des derniers Danâkil.
Juste une affaire d'honneur
Mouillée de quelques larmes
C'est quand même un des leurs
Qui fournissait les armes.
Horreur Harar Arthur,
T'es vraiment d'outre-tombe.
Horreur Harar Arthur
Et pas de commission.
Horreur Harar Arthur
Et pas de cresson bleu
Horreur Harar Arthur
Où la lumière pleut.
et un petit lien pour l'écouter joué par un garçon qui se débrouille pas mal:
http://fr.youtube.com/watch?v=WTHshO9itd0
http://fr.youtube.com/watch?v=WTHshO9itd0
et un petit lien pour l'écouter joué par un garçon qui se débrouille pas mal:
http://fr.youtube.com/watch?v=WTHshO9itd0
Hubert Félix, il était dans la même fac que moi en même temps moi mais je ne l'ai pas connu mon, frangin le voyais par l'intermédiaire d'un pote commun !
Aujourd'hui petit clin d'oeil aux québecois du site avec un superbe morceau chargé d'émotion des Cowboys Fringants, "Plus rien":
D'abbord le clip: http://fr.youtube.com/watch?v=r2D8jOzG7NM
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces gens-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au fond l'intelligence qu'on nous avait donné
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné
Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité...
D'abbord le clip: http://fr.youtube.com/watch?v=r2D8jOzG7NM
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver
En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venaient s'abreuver chevreuils et orignaux
Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l'on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants
Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leurs fins
Pour s'enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l'air ambiant et tari les rivières
Mais au bout de cent ans des gens se sont levés
Et les ont avertis qu'il fallait tout stopper
Mais ils n'ont pas compris cette sage prophétie
Ces gens-là ne parlaient qu'en termes de profits
C'est des années plus tard qu'ils ont vu le non-sens
Dans la panique ont déclaré l'état d'urgence
Quand tous les océans ont englouti les îles
Et que les inondations ont frappé les grandes villes
Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse
Les gens ont dû se battre contre les pandémies
Décimés par millions par d'atroces maladies
Puis les autres sont morts par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à c'qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre
Au fond l'intelligence qu'on nous avait donné
N'aura été qu'un beau cadeau empoisonné
Car il ne reste que quelques minutes à la vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Je ne peux plus marcher, j'ai peine à respirer
Adieu l'humanité...
Adieu l'humanité...
Débézed je suis un grand fan de HFT,c'est un artiste que j'admire car il a réussi à percer sans aucune couverture médiatique,àtraverser les décennies et à toucher plusieurs générations avec des textes d'une poésie exacerbée !
Aujourd'hui un petit peu d'énervement avec Tagada Jones un groupe français qui déménage avec par ailleurs des paroles engagées et vindicatives
Manipulé : http://fr.youtube.com/watch?v=Jac3lp9e8eM
L'information est tombée,
Panique sur les écrans de contrôle
Tout le monde s'affole
Qui va tout gérer, qui va présenter,
Qui va diffuser le premier
Scoop à la télé, l'info est plombée,
Qui a censuré la vérité
Guerre des nerfs
Obnubilé, l'œil rivé, l'esprit focalisé
Sans réaction ni même d'intuition
Empaffé, il digère à fond l'information
Eh! Eh! il se lève de son canapé
Eh! sans une critique
Le public a la trique, nique !
Il jouit de la vie,
Victime complice de l'acte terroriste.
Guerre des nerfs, la caméra s'empare
D'une part de pouvoir
Guerre des nerfs, les images s'enlisent
Dans cette situation de crise.
Un sourire se glisse
sur un visage que pas un trait ne crispe
pendant que les lueurs
De son écran couleur éclairent son dos
des visions d'horreur
des reflets de la peur.
Non! non! l'esprit critique
Doit prendre position.
Non, crions non! à de telles démissions.
Il est si facile de se laisser faire,
De se laisser faire,
Quand on préfère se taire.
Non! non! au monopole des émissions,
Non! Non! à cette manipulation.
Non! manipulé.
Voir ça de près
Y voir de plus près
J'aimerais voir ça de plus près.
Manipulé : http://fr.youtube.com/watch?v=Jac3lp9e8eM
L'information est tombée,
Panique sur les écrans de contrôle
Tout le monde s'affole
Qui va tout gérer, qui va présenter,
Qui va diffuser le premier
Scoop à la télé, l'info est plombée,
Qui a censuré la vérité
Guerre des nerfs
Obnubilé, l'œil rivé, l'esprit focalisé
Sans réaction ni même d'intuition
Empaffé, il digère à fond l'information
Eh! Eh! il se lève de son canapé
Eh! sans une critique
Le public a la trique, nique !
Il jouit de la vie,
Victime complice de l'acte terroriste.
Guerre des nerfs, la caméra s'empare
D'une part de pouvoir
Guerre des nerfs, les images s'enlisent
Dans cette situation de crise.
Un sourire se glisse
sur un visage que pas un trait ne crispe
pendant que les lueurs
De son écran couleur éclairent son dos
des visions d'horreur
des reflets de la peur.
Non! non! l'esprit critique
Doit prendre position.
Non, crions non! à de telles démissions.
Il est si facile de se laisser faire,
De se laisser faire,
Quand on préfère se taire.
Non! non! au monopole des émissions,
Non! Non! à cette manipulation.
Non! manipulé.
Voir ça de près
Y voir de plus près
J'aimerais voir ça de plus près.
Débézed je suis un grand fan de HFT,c'est un artiste que j'admire car il a réussi à percer sans aucune couverture médiatique,àtraverser les décennies et à toucher plusieurs générations avec des textes d'une poésie exacerbée !
C'est un personnage assez spécial qui a fuit les médias pendant longtemps mais qui semble un peu plus accessible maintenant. Il a bénéficié d'un formidable bouche à oreille chez les anciens soixante huitards et vendu des piles de disques sans aucune pub.
"La fille du coupeurs de joints" est maintenant un classique.
C'est un gars de Dole comme Pasteur !
Tiens, je pensais que c'était Christophe qui avait commis ce super tube, en fait non, c'est Jean Francois Michael (total inconnu pour moi). Mais bon ça fait toujours du bien à entendre !
http://youtube.com/watch/…
http://youtube.com/watch/…
Débézed, il est vrai que depuis quelques années Thiéfaine est plus accessible autant en temps que personnage que dans ses chansons,celà n'enlève rien à sa furieuse envie d'indépendance qui frappe là ou on ne l'attend pas . Comme avec son dernier album en duo avec Paul Personne!! Un vrai régale...
une chanson de Pigalle menée par le formidable Hadji-lazaro
"La patate ". C'est une chanson qui met de bonne humeur quasi automatiquement. En cas de dépression je conseille de l'écouter une bonne dizaine de fois,dans le cas d'une dépression grave elle existe aussi en suppositoire :-)))
http://fr.youtube.com/watch?v=jh1YhCu4mAo
"La patate ". C'est une chanson qui met de bonne humeur quasi automatiquement. En cas de dépression je conseille de l'écouter une bonne dizaine de fois,dans le cas d'une dépression grave elle existe aussi en suppositoire :-)))
http://fr.youtube.com/watch?v=jh1YhCu4mAo
Cent ans de plus de Francis Cabrel
Dans “Hors-saison”
Cent ans dans la peau de l'esclave
Et juste après cent ans de plus
Chercher des miettes sous les tables
Avant que les blancs ne marchent dessus
Dormir sur des paquets de planches
Chanter seulement le dimanche
Tu vois la femme noire
Dans le rôle de la bonne
Avec tout à côté
Tout tordu son bonhomme
Après ça faut pas que tu t'étonnes
C'est Eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin' Wolf et Blind Lemon
Bien rouge le sang de l'Afrique
Sur la jolie fleur du coton
La toute nouvelle Amérique
La belle démocratie "Welcome"
Bateaux déportant les villages
Au bout de l'immense voyage
Gravé dans la mémoire
Pour des années-lumière
Chaque larme d'ivoire
Chaque collier de fer
Après ça faut pas que tu t'étonnes
C'est Eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin' Wolf et Blind Lemon
Toujours plaire aux marchands de fantômes
Elle qu'on achète et lui que l'on donne
Naître avec la peine maximum
Toujours vivant dans ce que nous sommes
Peuple interdit du reste des hommes
Cherchant le bleu de l'ancien royaume
Eux qui ont fait faut pas que ça t'étonne
Son House et Charlie Patton
Blind Blake et Willie Dixon
Ma Rainey et Robert Johnson
Howlin' Wolf et Blind Lemon...
Son House et Charlie Patton
Jolie chanson réussie de Francis Cabrel. Bien dans l'esprit bluesy.
Dans “Hors-saison”
Cent ans dans la peau de l'esclave
Et juste après cent ans de plus
Chercher des miettes sous les tables
Avant que les blancs ne marchent dessus
Dormir sur des paquets de planches
Chanter seulement le dimanche
Tu vois la femme noire
Dans le rôle de la bonne
Avec tout à côté
Tout tordu son bonhomme
Après ça faut pas que tu t'étonnes
C'est Eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin' Wolf et Blind Lemon
Bien rouge le sang de l'Afrique
Sur la jolie fleur du coton
La toute nouvelle Amérique
La belle démocratie "Welcome"
Bateaux déportant les villages
Au bout de l'immense voyage
Gravé dans la mémoire
Pour des années-lumière
Chaque larme d'ivoire
Chaque collier de fer
Après ça faut pas que tu t'étonnes
C'est Eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin' Wolf et Blind Lemon
Toujours plaire aux marchands de fantômes
Elle qu'on achète et lui que l'on donne
Naître avec la peine maximum
Toujours vivant dans ce que nous sommes
Peuple interdit du reste des hommes
Cherchant le bleu de l'ancien royaume
Eux qui ont fait faut pas que ça t'étonne
Son House et Charlie Patton
Blind Blake et Willie Dixon
Ma Rainey et Robert Johnson
Howlin' Wolf et Blind Lemon...
Son House et Charlie Patton
Jolie chanson réussie de Francis Cabrel. Bien dans l'esprit bluesy.
Un million de lézard, de Aston Villa
dans "De jour comme de nuit"
"rapportes moi d'où tu iras
tout ce que tu vois sur nous
des signes d'intelligence rare
d'où sortent ces nuages trop lourd
j'ai toujours du faire la route
des chemins qui en savent long
sur notre époque trouble
sans jamais poser de question
comme c'est con!
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
rapportes moi d'où tu iras
un truc qui fait battre nos coeurs
allez vas donc voir sur mars
si l'existance est mieux ailleurs
ici le bonheur tourne à vide
de prieres en télévision
dans quel cas où se cache-t-il
c'est pr nos filles et nos garçons
la mission
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
rapportes moi d'où tu iras
de prieres en télévision
des signes d'intelligence rares
c'est pour nos filles et nos garçons
j'ai toujours du faire la route
des chemins qui en savent long
sur notre époque trouble
sans jamais poser de question
comme c'est con!
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
Les paroles déposées ainsi ... bof ! C'est l'ensemble, paroles/musique/interprétation qui en fait le sel. Ils doivent valoir le coup d'être vus, Aston Villa.
dans "De jour comme de nuit"
"rapportes moi d'où tu iras
tout ce que tu vois sur nous
des signes d'intelligence rare
d'où sortent ces nuages trop lourd
j'ai toujours du faire la route
des chemins qui en savent long
sur notre époque trouble
sans jamais poser de question
comme c'est con!
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
rapportes moi d'où tu iras
un truc qui fait battre nos coeurs
allez vas donc voir sur mars
si l'existance est mieux ailleurs
ici le bonheur tourne à vide
de prieres en télévision
dans quel cas où se cache-t-il
c'est pr nos filles et nos garçons
la mission
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
rapportes moi d'où tu iras
de prieres en télévision
des signes d'intelligence rares
c'est pour nos filles et nos garçons
j'ai toujours du faire la route
des chemins qui en savent long
sur notre époque trouble
sans jamais poser de question
comme c'est con!
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
pour un millard de raisons
un million de lézard
Les paroles déposées ainsi ... bof ! C'est l'ensemble, paroles/musique/interprétation qui en fait le sel. Ils doivent valoir le coup d'être vus, Aston Villa.
La mélancolie, de Miossec
dans "L'étreinte"
La mélancolie
Qui vient qui coule
Qui vous enfonce tout doucement
Qui vous enroule
Qui vous blottit
Qui vous protège des ouragans
La mélancolie qui vient qui cogne
A la porte si souvent
Que l’on s’y abandonne
Que l’on se roule même dedans
La mélancolie
De nos meilleures années
Nos compagnes nos conneries
Ne doivent pas un jour s’oublier
Nos mélancolies
Se mélangent mon ange
S’emmêlent
Dans nos vies de petits blancs
Dans tous ces souvenirs d’école
Et de tout le tremblement
La mélancolie
Comme une anomalie
Qui démolit tout doucement
Qui vous demande qui vous explique
Qu’on n’est plus des enfants
La mélancolie
Qui coule de source
Qui colle au corps
Et qui vous crée des putains d’emmerdements
La mélancolie c’est communiste
Tout le monde y a droit de temps en temps
La mélancolie n’est pas capitaliste
C’est même gratuit pour les perdants
La mélancolie c’est pacifiste
On ne lui rentre jamais dedans
La mélancolie oh tu sais ça existe
Elle se prend même avec des gants
La mélancolie c’est pour les syndicalistes
Il faut juste sa carte de permanent
Réécoutée récemment. Dans l'état d'esprit adéquat c'est ravageur, c'est la plus belle chanson du monde !
dans "L'étreinte"
La mélancolie
Qui vient qui coule
Qui vous enfonce tout doucement
Qui vous enroule
Qui vous blottit
Qui vous protège des ouragans
La mélancolie qui vient qui cogne
A la porte si souvent
Que l’on s’y abandonne
Que l’on se roule même dedans
La mélancolie
De nos meilleures années
Nos compagnes nos conneries
Ne doivent pas un jour s’oublier
Nos mélancolies
Se mélangent mon ange
S’emmêlent
Dans nos vies de petits blancs
Dans tous ces souvenirs d’école
Et de tout le tremblement
La mélancolie
Comme une anomalie
Qui démolit tout doucement
Qui vous demande qui vous explique
Qu’on n’est plus des enfants
La mélancolie
Qui coule de source
Qui colle au corps
Et qui vous crée des putains d’emmerdements
La mélancolie c’est communiste
Tout le monde y a droit de temps en temps
La mélancolie n’est pas capitaliste
C’est même gratuit pour les perdants
La mélancolie c’est pacifiste
On ne lui rentre jamais dedans
La mélancolie oh tu sais ça existe
Elle se prend même avec des gants
La mélancolie c’est pour les syndicalistes
Il faut juste sa carte de permanent
Réécoutée récemment. Dans l'état d'esprit adéquat c'est ravageur, c'est la plus belle chanson du monde !
Allez hommage à la cancoillote de Thiéfaine,j'ai vu que certains en débattaient sur un autre sujet du forum,alors voilà le morceau:
http://fr.youtube.com/watch?v=1TwyHa5dnSU
(en live)
Les Bretons ont des chapeaux ronds
Les Parisiens ont le Panthéon
Les Occitans ont Fos-sur-Mer
Et les Lorrains Servan-Schreiber
Les Alsaciennes font des biscuits
Que l'on trouve aussi à Paris
A ces gens là on dit caca
Car ils n'ont pas ce que l'on a
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Quand ils viennent avec leurs bottes
On leur dit nenni ma foi
Mon gars tu prends le méton
Que tu verses dans le caquelon
Avec de l'ail, avec du beurre
Avec ton manche, avec ton coeur
Et faut touiller ça c'est sûr
Sinon ça devient de la confiture
La cancoillotte c'est tout un art
Il faut rien laisser au hasard
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Tout en pelotant la Charlotte
On la mange avec les doigts
Si avec Charlotte tu vas plus loin
Mets de la cancoillotte sur le traversin
Je te jure mon pote ce truc c'est dingue
Ca t'fout le vertige pour le bastringue
Mais va pas le dire aux étrangers
Sinon ils viendraient nous la piquer
Alors fini la cancoillotte
On ne la trouverait que dans les sex-shops
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour les François
Tout en pelotant la Charlotte
On la mange avec les doigts
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Quand ils viennent avec leurs bottes
On leur dit nenni ma foi
http://fr.youtube.com/watch?v=1TwyHa5dnSU
(en live)
Les Bretons ont des chapeaux ronds
Les Parisiens ont le Panthéon
Les Occitans ont Fos-sur-Mer
Et les Lorrains Servan-Schreiber
Les Alsaciennes font des biscuits
Que l'on trouve aussi à Paris
A ces gens là on dit caca
Car ils n'ont pas ce que l'on a
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Quand ils viennent avec leurs bottes
On leur dit nenni ma foi
Mon gars tu prends le méton
Que tu verses dans le caquelon
Avec de l'ail, avec du beurre
Avec ton manche, avec ton coeur
Et faut touiller ça c'est sûr
Sinon ça devient de la confiture
La cancoillotte c'est tout un art
Il faut rien laisser au hasard
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Tout en pelotant la Charlotte
On la mange avec les doigts
Si avec Charlotte tu vas plus loin
Mets de la cancoillotte sur le traversin
Je te jure mon pote ce truc c'est dingue
Ca t'fout le vertige pour le bastringue
Mais va pas le dire aux étrangers
Sinon ils viendraient nous la piquer
Alors fini la cancoillotte
On ne la trouverait que dans les sex-shops
La cancan cancoillotte
C'est un mets bien franc-comtois
Tout en dansant la gavotte
On se beurre la gueule à l'arbois
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour les François
Tout en pelotant la Charlotte
On la mange avec les doigts
La cancan cancoillotte
Ce n'est pas pour ces François
Quand ils viennent avec leurs bottes
On leur dit nenni ma foi
Après Dirlandaise, Tilman, c'est la fête à la Franche-Comté ! je viens de quitté le CA du Comité départemental du tourisme, dommage j'aurais pu faire part de vos sympathique promos !
Daho. L'inconstant
Bien sûr j'ai voulu partir, mais c'est toi que je voulais fuir, dans l'inconscience
La licence, le plaisir et les substituts de toi, plonger cent fois
Apaiser la crainte du vide, dans l'erreur, mon inaptitude au bonheur
Bien sûr, si j'ai fais le con, tu as mille fois raison, de perdre confiance
Mais je dompterai l'orgueil et braverai mes peurs,
et cette fièvre que l'on pardonne à la jeunesse
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Et ce que l'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Bien sûr, si j'ai fais le con, éternellement vagabond, en déroute
Je t'ai dans la tête et dans le sang, ailleurs, je ne cherchais que toi,
et dans les bras, délesté du poison du doute
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Réapprendre tout de toi
Dans ta lumière et dans tes pas
Je me fous de ce que l'on dira
Et ce qu'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi, tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Bien sûr j'ai voulu partir, mais c'est toi que je voulais fuir, dans l'inconscience
La licence, le plaisir et les substituts de toi, plonger cent fois
Apaiser la crainte du vide, dans l'erreur, mon inaptitude au bonheur
Bien sûr, si j'ai fais le con, tu as mille fois raison, de perdre confiance
Mais je dompterai l'orgueil et braverai mes peurs,
et cette fièvre que l'on pardonne à la jeunesse
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Et ce que l'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Bien sûr, si j'ai fais le con, éternellement vagabond, en déroute
Je t'ai dans la tête et dans le sang, ailleurs, je ne cherchais que toi,
et dans les bras, délesté du poison du doute
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Réapprendre tout de toi
Dans ta lumière et dans tes pas
Je me fous de ce que l'on dira
Et ce qu'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi, tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Tiens, une Rachel ! Ca faisait un bail !
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