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Ce grand historien nous a quitté à 90 ans, hier 1er avril, et ce n'était pas un poisson... Il est de ceux qui m'ont fait aimé me Moyen-Age et je ne peux que saluer sa mémoire avec une certaine tendresse et une admiration profonde.
Les intellectuels au Moyen Age, Le Seuil, 1957
La civilisation de l'Occident médiéval, Arthaud, 1964
Pour un autre Moyen Age: temps, travail et culture en Occident, Gallimard, 1977
La Naissance du purgatoire, Gallimard, 1981
L'imaginaire médiéval, Gallimard, 1985
Histoire et Mémoire, Galllimard, 1988
La vieille Europe et la nôtre, Le Seuil, 1994
Saint Louis, Gallimard, 1996
L'Europe est-elle née au Moyen Age, Le Seuil, 2004
À La recherche du temps sacré, Jacques de Voragine et la Légende dorée, Paris, Perrin, coll. Pour l'histoire, 2011
Saint François d'Assise, Gallimard, 2013
Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches? Seuil, 2014
Les intellectuels au Moyen Age, Le Seuil, 1957
La civilisation de l'Occident médiéval, Arthaud, 1964
Pour un autre Moyen Age: temps, travail et culture en Occident, Gallimard, 1977
La Naissance du purgatoire, Gallimard, 1981
L'imaginaire médiéval, Gallimard, 1985
Histoire et Mémoire, Galllimard, 1988
La vieille Europe et la nôtre, Le Seuil, 1994
Saint Louis, Gallimard, 1996
L'Europe est-elle née au Moyen Age, Le Seuil, 2004
À La recherche du temps sacré, Jacques de Voragine et la Légende dorée, Paris, Perrin, coll. Pour l'histoire, 2011
Saint François d'Assise, Gallimard, 2013
Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches? Seuil, 2014
Je suis justement en train lire sur le Moyen Age, c'est une passion, je vais sûrement le lire.
Portrait dans Libération en 2003, par Antoine de Baecque :
L'ogre historien est un peu fatigué. Par l'âge (il va fêter ses 80 ans) et par une mauvaise chute qui, l'été durant, l'a tenu alité avec un bassin en capilotade à l'hôpital de Quimperlé. Mais ni par les honneurs (colloques, hommages, doctor honoris causa le célèbrent comme l'un des «plus grands historiens vivants»), ni par le travail : Jacques Le Goff achève la préface du second volume que lui consacre, en janvier, Gallimard et sa collection «Quarto», Héros du Moyen Age, le Saint et le Roi, près de 2 000 pages qui reprennent une part de l'oeuvre du médiéviste.
Le Goff reçoit au milieu des livres qui encombrent son bureau, sa tête ronde apparaissant entre deux piles au hasard d'un emportement ou d'un rire. Auparavant, Hanka, sa femme depuis plus de quarante ans, Polonaise à la longue silhouette, avait introduit dans l'appartement modeste d'un immeuble banal proche du canal de la Villette. «J'ai rencontré Hanka en Pologne à la fin des années 50, la soeur d'une collègue, elle était médecin, elle m'impressionnait par sa vaillance, c'était ma femme de marbre. Je l'ai épousée à Varsovie en 1962. Elle me faisait penser autant à mon père qu'à ma mère...»
Le père était enseignant à Toulon, droit, honnête, dévoué à sa tâche, et grand bouffeur de curés. La mère, au contraire, était une catholique fervente, mais de gauche et sociale. Compromis au sommet, le jeune Jacques fait son catéchisme mais sera rouge : «Un rouge chrétien, j'ai vécu le Front populaire, à 12 ans, avec enthousiasme.» Ce que le jeune homme apprend surtout, c'est la tolérance, «le vrai sens de mon éducation». L'éducation scolaire, elle, suit son cours avec un passage bienfaiteur de Toulon («je n'aime pas cette ville, qui était raciste et le reste») et à Marseille («que j'ai tout de suite adorée, métisse, frémissante de vie»).
Après le bac à 18 ans, et le maquis de Haute-Provence («parce que j'ai immédiatement été hostile à Pétain, dès mai 1940»), c'est l'Ecole normale supérieure qui lui ouvre ses portes, à Paris, rue d'Ulm, en 1945. «J'y ai été heureux, comblé par la qualité des enseignants et des garçons côtoyés.» Paris, c'est aussi deux passions enfin assouvies : le cinéma («je dirigeais le ciné-club de l'ENS») et la musique, qui le conduit à fréquenter les Jeunesses musicales et les premiers concerts de Pierre Boulez. Mais la grande affaire reste l'histoire. La vocation est apparue tôt : la scène originelle se passe en quatrième, à 12 ans, avec la France au Moyen Age au programme. «J'ai très vite eu l'idée de "faire du Moyen Age"», confie Le Goff en reprenant le jargon du métier. L'«éveilleur», c'était Henri Michel, son prof d'histoire et futur grand résistant.
Médiéviste, mais aussi voyageur. Comme ces lettrés cosmopolites qui, d'université en monastère, parcouraient l'Europe du XIIe siècle. Prague, Oxford, Rome, autant de «bourses» dans l'après-guerre. Pour le trentenaire, ces voyages ont une autre vertu : ils complètent l'éducation politique en dégoûtant à jamais du communisme. «J'ai vu de mes yeux Gottwald, le chef du PC tchèque, en appeler à l'Union soviétique lors d'un discours à Prague. Dans le regard désespéré des étudiants, j'ai lu que le danger était là...» S'il n'avait pas été ainsi «vacciné de visu», Le Goff aurait pu devenir comme pas mal de ses jeunes collègues, Le Roy Ladurie ou Furet, chantres de l'avenir radieux du stalinisme. Le Goff abandonne aussi l'autre tradition politique marquante de l'après-guerre, le socialisme chrétien : à 30 ans, «d'un coup sec», le voilà agnostique et déçu de la SFIO. Il professe dès lors un désintérêt pour le militantisme, mis à part un court épisode au PSU, au début des années 60 : «Le pouvoir corrompt. Faire de la politique, c'est trahir plus ou moins ses idéaux.»
L'agrégation en poche (en 1950) et un poste d'assistant à la fac de Lille, le «goût de la recherche» devient l'unique obsession. Un de ses mentors, Maurice Lombart, parle de «ce jeune médiéviste qui sait toutes les langues» à Fernand Braudel, patron autocrate des Hautes Etudes et de la nouvelle histoire, qui le prend sous son aile. Là, bien calé, ça s'accélère : maître assistant puis directeur d'études (à 38 ans) aux Hautes Etudes, coresponsable, avec Marc Ferro et Emmanuel Le Roy Ladurie, des Annales, la revue de référence, Le Goff est le quadra qui monte chez les historiens. «Les Hautes Etudes furent un endroit exceptionnel : liberté des sujets, accueil grand ouvert des étudiants, enseignement lié à la recherche.» Dans ce cocon, le travail redouble et les livres pleuvent.
Ses «publications», comme il dit, Le Goff n'en est pas peu fier. «Je n'ai rien écrit que je n'ai eu envie d'écrire, même les commandes. C'est mon critère, l'envie d'histoire.» Tous ses ouvrages évoquent un Moyen Age aux antipodes des clichés («d'un côté l'obscurantisme lugubre, de l'autre le temps mièvre des troubadours»), parcouru de contradictions et de tensions, un «âge total» tenu entre «tradition très ancrée» et «forte capacité d'innovation», un Moyen Age qui, surtout, serait un «tremplin pour l'avenir». Et Le Goff a façonné une écriture pédagogique, simple, limpide, pleine d'images évocatrices. Georges Duby, l'ami rival, parcourait l'histoire médiévale en chevauchant le destrier de l'épopée. Le Goff la décrit avec l'ampleur et le calme de la synthèse. Devant l'un de ses livres, tout lecteur se sent intelligent et érudit.
Le Goff reconnaît trois mots pour dire son apport. «Civilisation», en version globale : «L'histoire du passé ne se comprend qu'en unissant par l'interprétation tous les éléments de la vie d'une société.»«Imaginaire», en cheval de bataille : «Je suis de la seconde génération des Annales, celle qui a utilisé une nouvelle clé, plus intérieure, susceptible de compléter l'approche sociale ou économique.»«Intellectuels», au pluriel, puisqu'il fut l'un des premiers à réintroduire ce terme pour désigner un domaine historiographique désormais en pleine effervescence.
Ainsi pourvu d'une œuvre, Jacques Le Goff s'est aussi imposé comme le numéro 1 des historiens français par son art de la stratégie. Directeur de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess) à la retraite de Braudel, en 1972, élu à la quasi-unanimité, il a assuré l'autonomie de l'établissement, tant financière qu'administrative, négociant serré avec le ministère de l'Education et les recteurs des universités, souvent hostiles, garantissant peu à peu à l'Ehess le pouvoir et le prestige du plus renommé des lieux de savoir hexagonaux. Son seul échec sera sa non-élection au Collège de France, «le vrai gratin», victime de rivalités et de combines bien françaises.
Jacques Le Goff a enseigné aux Hautes Etudes jusqu'en 1994, à 70 ans, avant de prendre sa retraite. «Après une fête mémorable, une fête d'ogre», dit l'un de ses collègues. Boulimique, l'historien l'est resté, achevant son Saint Louis (plus de 1 000 pages) en quelques mois, et lançant son dernier défi : une collection, «Faire l'Europe», publiant simultanément des livres d'histoire en allemand, anglais, espagnol, italien et français. Car, à la question «l'Europe est-elle née au Moyen Age ?», Jacques Le Goff n'apporte qu'une réponse, en forme de boîte à idées pour europhiles : «Oui, et c'est une bonne nouvelle.»
L'ogre historien est un peu fatigué. Par l'âge (il va fêter ses 80 ans) et par une mauvaise chute qui, l'été durant, l'a tenu alité avec un bassin en capilotade à l'hôpital de Quimperlé. Mais ni par les honneurs (colloques, hommages, doctor honoris causa le célèbrent comme l'un des «plus grands historiens vivants»), ni par le travail : Jacques Le Goff achève la préface du second volume que lui consacre, en janvier, Gallimard et sa collection «Quarto», Héros du Moyen Age, le Saint et le Roi, près de 2 000 pages qui reprennent une part de l'oeuvre du médiéviste.
Le Goff reçoit au milieu des livres qui encombrent son bureau, sa tête ronde apparaissant entre deux piles au hasard d'un emportement ou d'un rire. Auparavant, Hanka, sa femme depuis plus de quarante ans, Polonaise à la longue silhouette, avait introduit dans l'appartement modeste d'un immeuble banal proche du canal de la Villette. «J'ai rencontré Hanka en Pologne à la fin des années 50, la soeur d'une collègue, elle était médecin, elle m'impressionnait par sa vaillance, c'était ma femme de marbre. Je l'ai épousée à Varsovie en 1962. Elle me faisait penser autant à mon père qu'à ma mère...»
Le père était enseignant à Toulon, droit, honnête, dévoué à sa tâche, et grand bouffeur de curés. La mère, au contraire, était une catholique fervente, mais de gauche et sociale. Compromis au sommet, le jeune Jacques fait son catéchisme mais sera rouge : «Un rouge chrétien, j'ai vécu le Front populaire, à 12 ans, avec enthousiasme.» Ce que le jeune homme apprend surtout, c'est la tolérance, «le vrai sens de mon éducation». L'éducation scolaire, elle, suit son cours avec un passage bienfaiteur de Toulon («je n'aime pas cette ville, qui était raciste et le reste») et à Marseille («que j'ai tout de suite adorée, métisse, frémissante de vie»).
Après le bac à 18 ans, et le maquis de Haute-Provence («parce que j'ai immédiatement été hostile à Pétain, dès mai 1940»), c'est l'Ecole normale supérieure qui lui ouvre ses portes, à Paris, rue d'Ulm, en 1945. «J'y ai été heureux, comblé par la qualité des enseignants et des garçons côtoyés.» Paris, c'est aussi deux passions enfin assouvies : le cinéma («je dirigeais le ciné-club de l'ENS») et la musique, qui le conduit à fréquenter les Jeunesses musicales et les premiers concerts de Pierre Boulez. Mais la grande affaire reste l'histoire. La vocation est apparue tôt : la scène originelle se passe en quatrième, à 12 ans, avec la France au Moyen Age au programme. «J'ai très vite eu l'idée de "faire du Moyen Age"», confie Le Goff en reprenant le jargon du métier. L'«éveilleur», c'était Henri Michel, son prof d'histoire et futur grand résistant.
Médiéviste, mais aussi voyageur. Comme ces lettrés cosmopolites qui, d'université en monastère, parcouraient l'Europe du XIIe siècle. Prague, Oxford, Rome, autant de «bourses» dans l'après-guerre. Pour le trentenaire, ces voyages ont une autre vertu : ils complètent l'éducation politique en dégoûtant à jamais du communisme. «J'ai vu de mes yeux Gottwald, le chef du PC tchèque, en appeler à l'Union soviétique lors d'un discours à Prague. Dans le regard désespéré des étudiants, j'ai lu que le danger était là...» S'il n'avait pas été ainsi «vacciné de visu», Le Goff aurait pu devenir comme pas mal de ses jeunes collègues, Le Roy Ladurie ou Furet, chantres de l'avenir radieux du stalinisme. Le Goff abandonne aussi l'autre tradition politique marquante de l'après-guerre, le socialisme chrétien : à 30 ans, «d'un coup sec», le voilà agnostique et déçu de la SFIO. Il professe dès lors un désintérêt pour le militantisme, mis à part un court épisode au PSU, au début des années 60 : «Le pouvoir corrompt. Faire de la politique, c'est trahir plus ou moins ses idéaux.»
L'agrégation en poche (en 1950) et un poste d'assistant à la fac de Lille, le «goût de la recherche» devient l'unique obsession. Un de ses mentors, Maurice Lombart, parle de «ce jeune médiéviste qui sait toutes les langues» à Fernand Braudel, patron autocrate des Hautes Etudes et de la nouvelle histoire, qui le prend sous son aile. Là, bien calé, ça s'accélère : maître assistant puis directeur d'études (à 38 ans) aux Hautes Etudes, coresponsable, avec Marc Ferro et Emmanuel Le Roy Ladurie, des Annales, la revue de référence, Le Goff est le quadra qui monte chez les historiens. «Les Hautes Etudes furent un endroit exceptionnel : liberté des sujets, accueil grand ouvert des étudiants, enseignement lié à la recherche.» Dans ce cocon, le travail redouble et les livres pleuvent.
Ses «publications», comme il dit, Le Goff n'en est pas peu fier. «Je n'ai rien écrit que je n'ai eu envie d'écrire, même les commandes. C'est mon critère, l'envie d'histoire.» Tous ses ouvrages évoquent un Moyen Age aux antipodes des clichés («d'un côté l'obscurantisme lugubre, de l'autre le temps mièvre des troubadours»), parcouru de contradictions et de tensions, un «âge total» tenu entre «tradition très ancrée» et «forte capacité d'innovation», un Moyen Age qui, surtout, serait un «tremplin pour l'avenir». Et Le Goff a façonné une écriture pédagogique, simple, limpide, pleine d'images évocatrices. Georges Duby, l'ami rival, parcourait l'histoire médiévale en chevauchant le destrier de l'épopée. Le Goff la décrit avec l'ampleur et le calme de la synthèse. Devant l'un de ses livres, tout lecteur se sent intelligent et érudit.
Le Goff reconnaît trois mots pour dire son apport. «Civilisation», en version globale : «L'histoire du passé ne se comprend qu'en unissant par l'interprétation tous les éléments de la vie d'une société.»«Imaginaire», en cheval de bataille : «Je suis de la seconde génération des Annales, celle qui a utilisé une nouvelle clé, plus intérieure, susceptible de compléter l'approche sociale ou économique.»«Intellectuels», au pluriel, puisqu'il fut l'un des premiers à réintroduire ce terme pour désigner un domaine historiographique désormais en pleine effervescence.
Ainsi pourvu d'une œuvre, Jacques Le Goff s'est aussi imposé comme le numéro 1 des historiens français par son art de la stratégie. Directeur de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess) à la retraite de Braudel, en 1972, élu à la quasi-unanimité, il a assuré l'autonomie de l'établissement, tant financière qu'administrative, négociant serré avec le ministère de l'Education et les recteurs des universités, souvent hostiles, garantissant peu à peu à l'Ehess le pouvoir et le prestige du plus renommé des lieux de savoir hexagonaux. Son seul échec sera sa non-élection au Collège de France, «le vrai gratin», victime de rivalités et de combines bien françaises.
Jacques Le Goff a enseigné aux Hautes Etudes jusqu'en 1994, à 70 ans, avant de prendre sa retraite. «Après une fête mémorable, une fête d'ogre», dit l'un de ses collègues. Boulimique, l'historien l'est resté, achevant son Saint Louis (plus de 1 000 pages) en quelques mois, et lançant son dernier défi : une collection, «Faire l'Europe», publiant simultanément des livres d'histoire en allemand, anglais, espagnol, italien et français. Car, à la question «l'Europe est-elle née au Moyen Age ?», Jacques Le Goff n'apporte qu'une réponse, en forme de boîte à idées pour europhiles : «Oui, et c'est une bonne nouvelle.»
On l'écoutait toujours avec plaisir sur France-Culture où il savait valoriser les recherches d'historiens du Moyen-Age.
Intéressant reportage, très instructif, merci Shelton ! Jacques Le Goff était un tout grand historien du Moyen-Age, il a enrichit les connaissances du monde, sa vie fut bien remplie, paix à sa mémoire !
(Ça m'a rappelé que j'ai dans ma pile de LAL « Faut-il vraiment découper l'Histoire en tranches ». Je vais le remettre en bonne place).
(Ça m'a rappelé que j'ai dans ma pile de LAL « Faut-il vraiment découper l'Histoire en tranches ». Je vais le remettre en bonne place).
C'était notre maître à tous quand nous apprenions l'histoire à la fin des années 60 et au début des années 70. La fin d'une grande école Braudel, Duby, Le Goff qui était née avec Lucien Fèvre, Marc Bloch et consorts. Ils sont maintenant tous décédés, ils appartiennent à l'histoire dont ils ont réformé la perception et la compréhension.
Merci Shelton pour cet hommage, j'adore cette période. Misère, que de choses à lire !
Je suis justement en train lire sur le Moyen Age, c'est une passion, je vais sûrement le lire.
Bienvenue au club Nance !
Merci pour cette info. Quel livre conseillez-vous ? Ca pourrait faire l'object d'une lecture commune d'ailleurs.
Difficile de te répondre Saule avec certitude.
Le Saint Louis est un grand livre, mais c'est aussi un gros livre, trop gros pour certains, surtout s'il faut faire une lecture commune...
Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches? serait peut-être plus adapté à une telle lecture mais il dépasse largement la cadre du Moyen-Age...
Enfin, à titre personnel, j'aime beaucoup Les intellectuels au Moyen Age.
Le Saint Louis est un grand livre, mais c'est aussi un gros livre, trop gros pour certains, surtout s'il faut faire une lecture commune...
Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches? serait peut-être plus adapté à une telle lecture mais il dépasse largement la cadre du Moyen-Age...
Enfin, à titre personnel, j'aime beaucoup Les intellectuels au Moyen Age.
Un Long Moyen-Age est un bon début je pense, ce livre compile plusieurs articles parus dans des revues d'histoire.
J'ai son Saint Louis dans ma LAL depuis des années, c'est vraiment un énorme pavé...
J'ai son Saint Louis dans ma LAL depuis des années, c'est vraiment un énorme pavé...
Énorme pavé, certes, mais c'est tout simplement excellent !
Je viens de ressortir le Saint Louis et Les intellectuels... au moins pour y picorer quelques instants...
Je viens de relire l'introduction du Saint Louis, c'est essentiel pour comprendre ce qu'est l'Histoire, ce qu'est la mémoire, ce que devrait être une biographie...
Je viens de mettre ces trois livres dans ma LAL:
Héros et merveilles du Moyen Âge (celui qui m'intéresse le plus)
L'imaginaire médiéval
Un long Moyen Âge
Héros et merveilles du Moyen Âge (celui qui m'intéresse le plus)
L'imaginaire médiéval
Un long Moyen Âge
Je conseille La Civilisation de l’Occident médiéval à tous ceux qui veulent découvrir Jacques Le Goff, un modèle d'érudition et de clarté...
Je me demande qui va le remplacer aux lundis de l'histoire sur France Culture pour la "tranche" Moyen-Age...il va manquer, c'est certain.
Je me demande qui va le remplacer aux lundis de l'histoire sur France Culture pour la "tranche" Moyen-Age...il va manquer, c'est certain.
En fait, près avoir relu plusieurs chapitres de plusieurs ouvrages, je constate que ce Le Goff est réellement incontournable pour comprendre l'Histoire, le Moyen Age et l'Humanité, tout simplement...
Je suis justement en train de lire "La spiritualité du Moyen Age occidental, VIIIe-XIIIe siècle" d'André VAUCHEZ...
Je vais donc "compléter" ma lecture avec un livre de
Jacques Le GOFF...
Je vais donc "compléter" ma lecture avec un livre de
Jacques Le GOFF...
En attendant de s'attaquer à l'imposant "Saint-Louis", on peut toujours écouter cela:
http://franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-hist…
http://franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-hist…
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