Alautis 30/12/2014 @ 20:59:09
Chaque année des milliers de familles se retrouvent confrontés au placement abusif de leurs enfants sans danger ni maltraitance, juste sur des risques potentiels ou suspicions, déclenché sur de simple dénonciations calomnieuses. Ce climat hostile a généré ses dernières années un doute sur les réels motivations du service de la protection de l’enfance.

Cela met en danger tous ces enfants en pertes de repères et met inutilement en souffrance des familles, cela coûte chaque année des milliards, comme nous le fait remarqué la cour des comptes.

Seul a peine 20% des placements effectués c’est avéré de la maltraitance, mais on maintient malgré tout, les autres enfants placés souvent dans des conditions psychologiques déplorables, qui est apparenté a de la maltraitance « institutionnelle ».

En France 150 000 enfants placés plus de la moitié inutilement, 14 ans que l’on parle des jeunes SDF issu de l’ASE ! Pourquoi rien ne change ? Que deviennent ils ? Quel repère ont ils ? retourne t ils vers leur parents ? Qui les aides à se reconstruire détruit par des années de placement ? L’institution confrontée à des situations souvent difficiles (jeunes en rupture familiale totale…) offre-t-elle des solutions pertinentes et adaptées ? NON !

Cela concerne les 75000 enfants qui n’auraient pas du être placés et qui à leur sortie du système ASE, se retrouve sans aide ni appuis psychologique, coupé du lien avec ses parents, avec un grand manque de repère affectif, bousillé par de longue années de placement, et sans réponse à ses questions. COMMENT VONT ILS SE CONSTRUIRE ?

Fotso

avatar 31/12/2014 @ 17:49:16
Merci Alautis de mentionner cette question.

La France est un pays où les droits de l’enfant et de l’individu sont protégés par la loi plus que dans beaucoup d’autres endroits du monde. La patrie des Droits de l’Homme, participante active de l’élaboration de La Déclaration des Droits de l’Enfant de Genève en 1924, comporte pourtant des failles immenses.

Grandir au sein d'une famille, fût-elle "non-idéale" (c'est quoi les critères de l'idéal, déjà ?) est mieux que dans une structure déshumanisée.

La machine des États est aveugle et lorsqu’elle ouvre les oreilles, c’est pour mieux se transformer en ogre acéphale.

En résumé : quel gâchis !

DE GOUGE
avatar 05/01/2015 @ 23:41:31
Et pourtant ! Chaque placement d'enfant est un échec pour tout travailleur social qui se respecte !
Les services de Prévention-Protection de l'enfance possèdent une panoplie d'outils à activer avant de devoir passer au pire : le placement d'un enfant.
Ce placement est parfois, trop souvent, nécessaire hélas, c'est une vraie réalité, une protection incontournable pour la survie de mômes que leur quotidien met en danger immédiat. Et c'est une réalité que je connais bien, et pas par les livres .....!
Plus de la moitié des 150 000 enfants placés le seraient à tort ? Je demande confirmation sur des bases solides ....
Attention, un placement d'enfant relève avant tout d'une décision judiciaire et non du bon vouloir d'une "Protection de l'enfance" abusive. Il n'est pas rare que la Justice décide d'un placement contre l'avis de l' Aide sociale à l'Enfance ou, et c'est surtout à ce niveau, que les demandes sont évaluées, du Service Social de Secteur.
Après, c'est facile de hurler avec les loups !
Chaque situation d'enfant est une histoire à part entière. Les numéros d'appel "SOS enfants en danger" sont engorgés d'appel du voisin, de la belle-mère, du beau-frère qui signalent leur disputailleries et heureusement, ne font suite à aucun placement mais qui font très mal aux familles dénoncées...

Un enfant dont on décide le placement, c'est ensuite : pas assez de lieux d'accueil adaptés, pas assez de travailleurs sociaux pouvant faire un accompagnement de qualité auprès de l'enfant et auprès de sa famille pour un retour auprès des siens.
S'il vous plait, pas de jugement à l'emporte pièce !
Et puis, pas d'angélisme non plus. Le "Social" doit aussi gérer des enfants-adolescents qui relèvent de la psychiatrie et non de l'Aide Sociale et d'enfants qui ont atteint un tel niveau de violence (psycho-sociologie ? psycho- abandonnisme ? enfants méconnus et donc révélés trop tard ?) pour lesquels la prise en charge n'est pas adaptée et se révèle un cauchemar au quotidien pour ceux dont le métier -et l'envie- deviennent la gestion de l'ingérable.



La machine des États est aveugle et lorsqu’elle ouvre les oreilles, c’est pour mieux se transformer en ogre acéphale.

Ce n'est pas l'état, c'est le département. Ce n'est pas un ogre, mais des Travailleurs sociaux, lesquels essaient de faire au mieux avec des outils non-adaptés et une humanité mise à mal .....

Martell
avatar 06/01/2015 @ 10:00:21
L'État devrait ne s'occuper que des enfants victimes de violences physiques évidentes. Sinon, aussi bien prendre en charge tous les parents dysfonctionnels et faire exploser davantage le budget de la sécu.

Un moule unique et idéal pour toutes les familles est devenu illusoire depuis quelques décennies déjà. Si on rajoute en plus toutes les sortes de traditions exotiques à quoi ça sert ?

OK, ça fait travailler beaucoup de gens, mais qui les payent ?

Cafeine

avatar 06/01/2015 @ 11:37:36
L'État devrait ne s'occuper que des enfants victimes de violences physiques évidentes.


Si seulement elles étaient les seules à faire des dégâts !

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