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J'ai entendu parlé ce matin à la radio du philosophe Jacques Dufresne, qui a abordé, à l'instar d'Ellul, le rôle du "technocrate" dans "la mort de l'homme". On retrouve ainsi me semble-t-il des points de convergence avec la pensée de Jacques Ellul exposée dans Métamorphose du bourgeois:
Le technocrate perpétue l'aliénation. Au lieu de régner par la terreur il règne par l'ignorance, et tout conspire avec lui pour étouffer l'information qui aiderait l"homme à se libérer: des moyens d'éducation qui se gardent d'éduquer, des moyens d'information qui se garde d'informer.
Jacques Dufresne (1966), cité par Michel Onfray (Contre-histoire de la Philosophie).
Dans cette configuration Dufresne comme Jacques Ellul semble constater une dégradation du langage et du vocabulaire, ce qui fait que l'homme ne peut plus dire qu'il est aliéné, ni comment. Dufresne constate également une dissolution de l'homme dans la société qui pense, compte, imagine pour les individus. En conséquence, conclue Michel Onfray, l'esprit critique a disparu sous l'effet de la servitude volontaire, et c'est la technocratie qui entretient cette servitude volontaire. Ce technocrate est au service du capital et de la production, et de rien d'autre. Les individus renoncent donc à être des sujets.
Le technocrate perpétue l'aliénation. Au lieu de régner par la terreur il règne par l'ignorance, et tout conspire avec lui pour étouffer l'information qui aiderait l"homme à se libérer: des moyens d'éducation qui se gardent d'éduquer, des moyens d'information qui se garde d'informer.
Jacques Dufresne (1966), cité par Michel Onfray (Contre-histoire de la Philosophie).
Dans cette configuration Dufresne comme Jacques Ellul semble constater une dégradation du langage et du vocabulaire, ce qui fait que l'homme ne peut plus dire qu'il est aliéné, ni comment. Dufresne constate également une dissolution de l'homme dans la société qui pense, compte, imagine pour les individus. En conséquence, conclue Michel Onfray, l'esprit critique a disparu sous l'effet de la servitude volontaire, et c'est la technocratie qui entretient cette servitude volontaire. Ce technocrate est au service du capital et de la production, et de rien d'autre. Les individus renoncent donc à être des sujets.
Tout à fait. Karl Kraus ("Troisiéme nuit de Walpurgis", ou articles de "Die Fackel"), comme Broch (Les somnambules), (ou Brice Parain) ont illustré ce phénomène déjà il y a plus de cent ans. La dégradation du langage et des moeurs accompagne celle de toute la culture et de la compréhension du monde. Viktor Klemperer en a constaté la mise en oeuvre volontaire, violente et structurée dans la LTI (langue du toisième Reich).
Dans cette configuration Dufresne comme Jacques Ellul semble constater une dégradation du langage et du vocabulaire, ce qui fait que l'homme ne peut plus dire qu'il est aliéné, ni comment. Dufresne constate également une dissolution de l'homme dans la société qui pense, compte, imagine pour les individus. En conséquence, conclue Michel Onfray, l'esprit critique a disparu sous l'effet de la servitude volontaire, et c'est la technocratie qui entretient cette servitude volontaire. Ce technocrate est au service du capital et de la production, et de rien d'autre. Les individus renoncent donc à être des sujets.
Le capital a besoin d'imbéciles consentants et consommateurs. Ce qu'Hitler a réalisé grossièrement sous la menace des mitrailleuses se fait de nos jours en douce par les media. ergo : télé, magazines, cinéma nombriliste, documenteurs, ziziques débiles, France-Intox et autres >>> à la poubelle. Lisez, c'est tout.
Merci Radetsky pour toutes ces références ! Tous ces auteurs m'étaient tout à fait inconnus !
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