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J’entends beaucoup de personnes s’exprimer sur Laurent Wauquiez. Je comprends bien que ses derniers propos puissent émouvoir, interroger, révolter, amuser… Mais si on peut – dans un pays comme le nôtre, l’expression politique est libre et heureusement – dire ce que l’on ressent en écoutant de telles divagations ou accusations, je souhaiterais que certains analystes aillent plus loin…
En écoutant certains propos de Laurent Wauquiez rapportés de façon partielle, je me pose de nombreuses questions. Qui est cet homme ? Que recherche-t-il ? Quel est son objectif politique ? Le mouvement Les Républicains est-il un parti de droite ? Qu’est-ce que la droite aujourd’hui ? Quelle différence entre Les Républicains et le Front National ? Comment ces mouvances se rattachent-elles à notre histoire politique ?
Oui, je sais cela fait beaucoup de questions et peu de réponses mais que voulez-vous, le citoyen que je suis aime s’interroger même s’il ne se reconnait pas dans Les républicains. Il faut connaitre ses ennemis comme ses amis, peut-être mieux diraient certains avec probablement raison…
Comme à chaque fois dans de telles situations, j’ai tendance à aller dans ma bibliothèque, à chercher des ouvrages qui pourraient apporter des embryons de réponses, des méthodologies d’approche du sujet, voire dans certains cas des solutions à mes problèmes…
Depuis ce matin, j’ai sorti Les droites en France de René Rémond et j’ai constaté que Wauquiez n’avait plus rien à voir avec les droites telles qu’analysées par le grand penseur politique. En effet, je n’arrive pas à classer Wauquiez ni dans les Légitimistes, ni dans l’Orléanisme, ni dans le Bonapartisme. On peut discuter longuement de savoir si ces catégories sont encore d’actualité mais très vite on mesure bien qu’elles ne sont pas adaptées à Wauquiez et aux Républicains…
Pour autant, faut-il aller plus loin et classer ce mouvement et son leader actuel dans les partis nationalistes, antisémites et fascistes ? Je reprends là la classification ébauchée par Michel Winock dans ses différents ouvrages sur la droite française, livres ressortis de leur poussière dès ce matin…
J’avoue que certains points semblent coïncider mais avouons que ce n’est pas le portrait total. Certes, Laurent Wauquiez a des aspects de son discours proches du nationalisme mais il semble éviter les propos banalement antisémites ou fascistes. Si on suit Zeev Sternhell, admirable auteur d’une trilogie d’exception, La France, entre nationalisme et fascisme, on comprend bien que Laurent Wauquiez peut basculer à tout moment dans cette extrême-droite nationaliste et antisémite mais qu’il n’y est pas encore…
Finalement, le classement qui semble s’approcher le plus des Républicains menés par Laurent Wauquiez c’est le populisme. Certes, il est de droite, il le revendique et l’assume… mais il dit surtout ce qu’une partie des Français souhaitent entendre. Pas tous les Français, bien sûr, mais ceux dont il souhaite obtenir le vote… D’ailleurs, on pouvait voir hier que 50% des lecteurs du Figaro approuvaient les propos de Laurent Wauquiez…
Laurent Wauquiez, comme Donald Trump, ne dérape pas contrairement à ce que croient trop de membres des analystes politiques, ils sont dans des stratégies populistes, ils disent à leurs électeurs potentiels ce qu’ils veulent entendre… et ça fonctionne !
Alors, si on ne partage pas ce vent politique aux relents nauséabonds, il faut contrer ces propos autrement qu’avec de petits cris animaliers… Il faut contrer sur le fond, se battre avec des arguments solides, réussir les politiques que l’on mène, ne pas oublier des pans entiers de notre population en les sacrifiant sur l’autel du mondialisme et de la rentabilité économique… Voilà pourquoi les livres peuvent nous accompagner, nous aider, nous éclairer…
En écoutant certains propos de Laurent Wauquiez rapportés de façon partielle, je me pose de nombreuses questions. Qui est cet homme ? Que recherche-t-il ? Quel est son objectif politique ? Le mouvement Les Républicains est-il un parti de droite ? Qu’est-ce que la droite aujourd’hui ? Quelle différence entre Les Républicains et le Front National ? Comment ces mouvances se rattachent-elles à notre histoire politique ?
Oui, je sais cela fait beaucoup de questions et peu de réponses mais que voulez-vous, le citoyen que je suis aime s’interroger même s’il ne se reconnait pas dans Les républicains. Il faut connaitre ses ennemis comme ses amis, peut-être mieux diraient certains avec probablement raison…
Comme à chaque fois dans de telles situations, j’ai tendance à aller dans ma bibliothèque, à chercher des ouvrages qui pourraient apporter des embryons de réponses, des méthodologies d’approche du sujet, voire dans certains cas des solutions à mes problèmes…
Depuis ce matin, j’ai sorti Les droites en France de René Rémond et j’ai constaté que Wauquiez n’avait plus rien à voir avec les droites telles qu’analysées par le grand penseur politique. En effet, je n’arrive pas à classer Wauquiez ni dans les Légitimistes, ni dans l’Orléanisme, ni dans le Bonapartisme. On peut discuter longuement de savoir si ces catégories sont encore d’actualité mais très vite on mesure bien qu’elles ne sont pas adaptées à Wauquiez et aux Républicains…
Pour autant, faut-il aller plus loin et classer ce mouvement et son leader actuel dans les partis nationalistes, antisémites et fascistes ? Je reprends là la classification ébauchée par Michel Winock dans ses différents ouvrages sur la droite française, livres ressortis de leur poussière dès ce matin…
J’avoue que certains points semblent coïncider mais avouons que ce n’est pas le portrait total. Certes, Laurent Wauquiez a des aspects de son discours proches du nationalisme mais il semble éviter les propos banalement antisémites ou fascistes. Si on suit Zeev Sternhell, admirable auteur d’une trilogie d’exception, La France, entre nationalisme et fascisme, on comprend bien que Laurent Wauquiez peut basculer à tout moment dans cette extrême-droite nationaliste et antisémite mais qu’il n’y est pas encore…
Finalement, le classement qui semble s’approcher le plus des Républicains menés par Laurent Wauquiez c’est le populisme. Certes, il est de droite, il le revendique et l’assume… mais il dit surtout ce qu’une partie des Français souhaitent entendre. Pas tous les Français, bien sûr, mais ceux dont il souhaite obtenir le vote… D’ailleurs, on pouvait voir hier que 50% des lecteurs du Figaro approuvaient les propos de Laurent Wauquiez…
Laurent Wauquiez, comme Donald Trump, ne dérape pas contrairement à ce que croient trop de membres des analystes politiques, ils sont dans des stratégies populistes, ils disent à leurs électeurs potentiels ce qu’ils veulent entendre… et ça fonctionne !
Alors, si on ne partage pas ce vent politique aux relents nauséabonds, il faut contrer ces propos autrement qu’avec de petits cris animaliers… Il faut contrer sur le fond, se battre avec des arguments solides, réussir les politiques que l’on mène, ne pas oublier des pans entiers de notre population en les sacrifiant sur l’autel du mondialisme et de la rentabilité économique… Voilà pourquoi les livres peuvent nous accompagner, nous aider, nous éclairer…
Laurent Wauquiez qui peut basculer dans le fascisme ou l'anti-sémitisme. Lui, major de sa promo à l'ENA.
Merci pour ce moment de rigolade.
C'est surtout un opportuniste qui occupe une niche laissée libre, coincé comme un bon toutou entre le FN et LREM.
Il ne fera rien, ne sera pas suivi car il n'est pas sincère. C'est une girouette politique, comme il y en au d'autres, voyez Juppé, le plus brillant d'entre nous.
C'est terminé la politique à la papa. D'ailleurs ils ont tous dégagé.
Un jour nous aurons un Trump en France. Pas une Trumpette si vous voyez ce que je veux dire.
D'ailleurs c'est ce qu'est en partie Macron. Il ne vient pas de la politique classique, faisait du biz avec les banques qui l'ont placé là pour faire le boulot. Détruire ce qu'il reste de la France, puis viendra le Trump français.
Je pense que c'est Macron qui a allumé le contre-feu Wauquiez, pour avoir un adversaire dans les médias, vu qu'à gauche il n'y a personne de sérieux et que MLP ne s'est pas relevée de son calamiteux débat. En vue des Européennes il faut un adversaire à Macron, c'est là que tocard Wauquiez sort du chapeau pour livrer le combat ,dans lequel, c'est déjà écrit, il se couchera au deuxième round.
Ce n'est que mon avis. Et comme disait le Grand Jacques, tout ça fera pschittt !
Merci pour ce moment de rigolade.
C'est surtout un opportuniste qui occupe une niche laissée libre, coincé comme un bon toutou entre le FN et LREM.
Il ne fera rien, ne sera pas suivi car il n'est pas sincère. C'est une girouette politique, comme il y en au d'autres, voyez Juppé, le plus brillant d'entre nous.
C'est terminé la politique à la papa. D'ailleurs ils ont tous dégagé.
Un jour nous aurons un Trump en France. Pas une Trumpette si vous voyez ce que je veux dire.
D'ailleurs c'est ce qu'est en partie Macron. Il ne vient pas de la politique classique, faisait du biz avec les banques qui l'ont placé là pour faire le boulot. Détruire ce qu'il reste de la France, puis viendra le Trump français.
Je pense que c'est Macron qui a allumé le contre-feu Wauquiez, pour avoir un adversaire dans les médias, vu qu'à gauche il n'y a personne de sérieux et que MLP ne s'est pas relevée de son calamiteux débat. En vue des Européennes il faut un adversaire à Macron, c'est là que tocard Wauquiez sort du chapeau pour livrer le combat ,dans lequel, c'est déjà écrit, il se couchera au deuxième round.
Ce n'est que mon avis. Et comme disait le Grand Jacques, tout ça fera pschittt !
à l'image des moutons décérébrés toujours plus nombreux !
Pas mieux qu'Hexagone...
Wauquiez représente l'opportunisme le plus banal et il me semble que la politique en France est devenu un vaste théâtre avec des rebondissements qui paraissent dans la presse pour faire monter la mayonnaise. Je n'a
En vérité il n'y a plus de politique, du moins pas portée par les partis politique traditionnels qui sont dans les faits tous alignés sur les mêmes positions: mondialisation et libéralisme. Wauquiez, à ce titre poursuit la même politique que ces prédécesseurs, une dose de populisme de façade en plus car ses communicants on compris qu'on pouvait facilement tromper l'électeur gogo avec quelques discours, quelques fuites biens orchestrées.
Le vrai débat intéressant est porté par des organisations moins institutionnalisées et la révolte populaire viendra naturellement quand l'effondrement sera tout a fait consommé; mais la solution ne sera pas issue du système électoral.
Wauquiez représente l'opportunisme le plus banal et il me semble que la politique en France est devenu un vaste théâtre avec des rebondissements qui paraissent dans la presse pour faire monter la mayonnaise. Je n'a
En vérité il n'y a plus de politique, du moins pas portée par les partis politique traditionnels qui sont dans les faits tous alignés sur les mêmes positions: mondialisation et libéralisme. Wauquiez, à ce titre poursuit la même politique que ces prédécesseurs, une dose de populisme de façade en plus car ses communicants on compris qu'on pouvait facilement tromper l'électeur gogo avec quelques discours, quelques fuites biens orchestrées.
Le vrai débat intéressant est porté par des organisations moins institutionnalisées et la révolte populaire viendra naturellement quand l'effondrement sera tout a fait consommé; mais la solution ne sera pas issue du système électoral.
Il semblerait que la défense du camp de Laurent Wauquiez soit simple… D’habitude, sur les plateaux télé, on ment sans réserve. Pour une fois, il fallait parler vrai à ces étudiants lyonnais… mais il ne fallait pas que ce soit public !
Donc, je récapitule : d’habitude on ment et quand on dit la vérité il ne faut pas que ça se sache ! Ou alors, là c’était pour rigoler et d’habitude on est sérieux… Ou, comme on ment à chaque fois, finalement ce n’est pas grave…
Cela me fait penser à Marie-France Garaud qui disait de Jacques Chirac : il ment tellement que l’on ne peut même pas croire au contraire de ce qu’il dit !
Quant aux citoyens, comment voulez-vous qu’ils retrouvent un peu de confiance dans les le discours des hommes politiques ?
Tout cela me laisse songeur…
Donc, je récapitule : d’habitude on ment et quand on dit la vérité il ne faut pas que ça se sache ! Ou alors, là c’était pour rigoler et d’habitude on est sérieux… Ou, comme on ment à chaque fois, finalement ce n’est pas grave…
Cela me fait penser à Marie-France Garaud qui disait de Jacques Chirac : il ment tellement que l’on ne peut même pas croire au contraire de ce qu’il dit !
Quant aux citoyens, comment voulez-vous qu’ils retrouvent un peu de confiance dans les le discours des hommes politiques ?
Tout cela me laisse songeur…
Je suis tout à fait d'accord avec l'analyse montrant le basculement de Laurent Wauquiez vers le populisme. Le but en est simple, ramener les électeurs égarés au FN, ... en reprenant les éléments de langage de ce parti. Et il assume tout à fait l'idée de perdre les modérés parmi sa famille politique et ses alliés, comme Alain Juppé, ou même Valérie Pécresse, qui a pu se montrer conservatrice sur certains sujets de société mais qui comprend qu'il faut bien rassembler son camp.
Je crois que Laurent Wauquiez cherche désespérément à reconstituer « la droite de papa ».
Comme Mélanchon essaye de reconstituer une gauche qui n’existe plus.
Il faut trouver autre chose.
Ce qui divise l’opinion aujourd’hui, ce sont les questions d’émigration, la poussée de l’Islam en Occident, la sécurité, la délocalisation des entreprises, l’Europe et la mondialisation…
Les valeurs de droite n’ont plus cours et l’idéal de la gauche n’existe plus.
A droite on ne sait plus quelles valeurs défendre et à gauche on se contente de revendiquer « moins travailler, gagner plus » et défendre les « droits acquis ».
Il faut autre chose pour mobiliser les électeurs.
Je crois que le FN doit son succès à ce qu’il est le seul parti à dire qu’il y a un problème qui va occuper tout le siècle et qu’on n’ose même plus nommer : l’immigration et la poussée de l’Islam en Occident.
Je crois que, en France comme en Belgique, les partis traditionnels préfèrent se fermer les yeux en imaginant qu’en laissant pourrir un problème il va s’arranger tout seul.
Comme Mélanchon essaye de reconstituer une gauche qui n’existe plus.
Il faut trouver autre chose.
Ce qui divise l’opinion aujourd’hui, ce sont les questions d’émigration, la poussée de l’Islam en Occident, la sécurité, la délocalisation des entreprises, l’Europe et la mondialisation…
Les valeurs de droite n’ont plus cours et l’idéal de la gauche n’existe plus.
A droite on ne sait plus quelles valeurs défendre et à gauche on se contente de revendiquer « moins travailler, gagner plus » et défendre les « droits acquis ».
Il faut autre chose pour mobiliser les électeurs.
Je crois que le FN doit son succès à ce qu’il est le seul parti à dire qu’il y a un problème qui va occuper tout le siècle et qu’on n’ose même plus nommer : l’immigration et la poussée de l’Islam en Occident.
Je crois que, en France comme en Belgique, les partis traditionnels préfèrent se fermer les yeux en imaginant qu’en laissant pourrir un problème il va s’arranger tout seul.
Ce n'est pas l'Islam qui pose problème, mais le(s) radicalisme(s) religieux.
Et l'adhésion intégrale de la gauche radicale à la cause palestinienne n'est pas sans complication non plus. Si Israël présente ses excès, notamment via les colonies, cet Etat mérite également d'exister, sur toute la Palestine sans doute pas. Aussi la Shoah a-t-elle eu lieu en Europe.
Quant à LR, avec Wauquiez, il semble bien que la question de sécurité et d'immigration soient à l'ordre du jour.
Si ce sont bien des questions à aborder, autant éviter de ne pas en apporter des réponses clivantes, de surcroît si elles proviennent d'opposants traditionnels.
Et l'adhésion intégrale de la gauche radicale à la cause palestinienne n'est pas sans complication non plus. Si Israël présente ses excès, notamment via les colonies, cet Etat mérite également d'exister, sur toute la Palestine sans doute pas. Aussi la Shoah a-t-elle eu lieu en Europe.
Quant à LR, avec Wauquiez, il semble bien que la question de sécurité et d'immigration soient à l'ordre du jour.
Si ce sont bien des questions à aborder, autant éviter de ne pas en apporter des réponses clivantes, de surcroît si elles proviennent d'opposants traditionnels.
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