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"Je ne sais pas si Joseph Ponthus est un futur grand écrivain. Je ne sais pas non plus s’il sera capable de se renouveler." disait Killing dans sa critique en 2019... La triste réponse est tombée, Joseph Ponthus sera l'homme d'un seul livre (mais quel livre !) puisqu'il a été emporté le 24 février par le cancer à seulement 42 ans.
Ah mince, je ne le savais pas. Effectivement, son coup d'essai fut un coup de maître. Il aura connu le succès critique et commercial avant de tirer sa révérence. Sa mort m'attriste.
Cette nouvelle me touche car j'avais beaucoup entendu parler de cet auteur (je crois que je l'avais même écouté dans une émission de France Culture peut-être) et de ce roman, que je n'avais pas encore mis dans ma pal, mais je vais le faire tout de suite !
Oui, c'est triste.
Mais Joseph Ponthus touche son éternité avec ce roman.
Vraiment je conseille a tous ce livre. Dans un style si particulier dénué de ponctuation, sur un rythme lancinant presque aussi désagréable que ce qui est décrit, l'auteur nous fait vivre sa dure et pénible vie de travailleur intérimaire en usine (et on pourrait presque conjecturer que c'est en bonne partie à cause de ça qu'il est mort si jeune...)
Un livre coup de poing qui pourrait bien devenir un classique.
Mais Joseph Ponthus touche son éternité avec ce roman.
Vraiment je conseille a tous ce livre. Dans un style si particulier dénué de ponctuation, sur un rythme lancinant presque aussi désagréable que ce qui est décrit, l'auteur nous fait vivre sa dure et pénible vie de travailleur intérimaire en usine (et on pourrait presque conjecturer que c'est en bonne partie à cause de ça qu'il est mort si jeune...)
Un livre coup de poing qui pourrait bien devenir un classique.
Merci d'avoir ouvert ce fil Patman car - en effet - cet auteur ne le sera que d'un livre mais quelle livre !
En règle général, je n'aime pas les manifestes anti-capitalistes souvent primaires et non argumentés, bourrés d'idéologie.
Mais là, nous sommes en face d'un intello avec les mains dans le cambouis (et pas n'importe lequel) qui met à bas toutes les belles idées sur le monde ouvrier.
Ses références littéraires sont savoureuses.
J'ai noté "Journal d'un manoeuvre " de Tierry Metz (non encore critiqué sur CL) que je m'apprête à acheter.
En règle général, je n'aime pas les manifestes anti-capitalistes souvent primaires et non argumentés, bourrés d'idéologie.
Mais là, nous sommes en face d'un intello avec les mains dans le cambouis (et pas n'importe lequel) qui met à bas toutes les belles idées sur le monde ouvrier.
Ses références littéraires sont savoureuses.
J'ai noté "Journal d'un manoeuvre " de Tierry Metz (non encore critiqué sur CL) que je m'apprête à acheter.
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