Trajet de train ce matin, j'en ai profité pour lire les chapitres 1 et 2 : tout un univers, toute une époque. Des choses qui font sourire, d'autres qui font grincer des dents, du rocambolesque... Ça se lit en trombe !
J'ai un exemplaire si je peux me glisser parmi vous...
Je finis le chapitre un pour l'instant avis mitigé, j'ai hâte de voir ce vas donner la suite.
Je finis le chapitre un pour l'instant avis mitigé, j'ai hâte de voir ce vas donner la suite.
Glisse-toi, Spirit, glisse-toi ...
Pour ma part, terminé mais je ne vais commenter pour l'instant que le chapitre 3 "Correspondance", le bien nommé.
Comme Saule l'a déjà fait remarquer, David Lodge passe par un procédé épistolaire pour faire avancer l'histoire et nous en dire davantage sur l'histoire antérieure de chaque couple. Ce sont donc lettres de Hilary à Philip et de Philip à Hilary pour le couple anglais et de Désirée à Morris puis de Morris à Désirée pour le couple américain.
Il est aisé ainsi pour David Lodge de peaufiner les aspects psychologiques de chaque personnage à l'aide de l'historique qu'il reconstruit. Et ça reste toujours autant truffé d'humour et d'ironie ...
A la fin du chapitre on a une bonne idée de la manière dont tout cela va évoluer même si David Lodge s'avèrera capable de dépasser nos prévisions ou nos espérances !
Bon le chapitre 4 "Lectures" ne faisant que 14 pages, on va lui tordre le cou :
En fat David Lodge poursuit sur un procédé similaire. Il ne s'agit plus de lettres que s'échangent les protagonistes mais d'articles de journaux, américains ("Plotinus Gazette", "Euphoric Times") ou anglais ("Rummidge Monrning Post", "Rummidge Evening Mail"), voire de petites annonces. On en apprend plus sur le mouvement étudiant qui secoue Euphoric State, et on comprend qu'à Rummidge, également, il se passe, ou vont se passer, des choses. David Lodge se fat même plaisir avec des apartés complètement dingos, comme celui qui clôt le chapitre 4 :
"Un bloc de glace de trente centimètres de côté et de couleur verte a défoncé le toit d'une maison dans le quartier sud de Rummidge hier soir, endommageant une chambre au dernier étage. La chambre était vide ; personne n'a été blessé.
On avait d'abord pensé qu'il s'agissait d'un grêlon démesuré, mais les scientifiques appelés sur les lieux pour examiner ce bloc de glace ont vite conclu que c'était en fait de l'urine gelée. On pense que le bloc a été largué de façon illégale par un avion volant en haute altitude.
Le propriétaire de la maison, le Dr Brendan O'Shea, a dit ce matin : "Je suis absolument sidéré. Je ne sais même pas si je suis assuré pour ce genre de choses. Certains pourraient dire que c'est une manifestation de Dieu.""
Du David Lodge dans le texte, ou comment préparer la suite avec un aparté foldingue !
Pour ma part, terminé mais je ne vais commenter pour l'instant que le chapitre 3 "Correspondance", le bien nommé.
Comme Saule l'a déjà fait remarquer, David Lodge passe par un procédé épistolaire pour faire avancer l'histoire et nous en dire davantage sur l'histoire antérieure de chaque couple. Ce sont donc lettres de Hilary à Philip et de Philip à Hilary pour le couple anglais et de Désirée à Morris puis de Morris à Désirée pour le couple américain.
Il est aisé ainsi pour David Lodge de peaufiner les aspects psychologiques de chaque personnage à l'aide de l'historique qu'il reconstruit. Et ça reste toujours autant truffé d'humour et d'ironie ...
A la fin du chapitre on a une bonne idée de la manière dont tout cela va évoluer même si David Lodge s'avèrera capable de dépasser nos prévisions ou nos espérances !
Bon le chapitre 4 "Lectures" ne faisant que 14 pages, on va lui tordre le cou :
En fat David Lodge poursuit sur un procédé similaire. Il ne s'agit plus de lettres que s'échangent les protagonistes mais d'articles de journaux, américains ("Plotinus Gazette", "Euphoric Times") ou anglais ("Rummidge Monrning Post", "Rummidge Evening Mail"), voire de petites annonces. On en apprend plus sur le mouvement étudiant qui secoue Euphoric State, et on comprend qu'à Rummidge, également, il se passe, ou vont se passer, des choses. David Lodge se fat même plaisir avec des apartés complètement dingos, comme celui qui clôt le chapitre 4 :
"Un bloc de glace de trente centimètres de côté et de couleur verte a défoncé le toit d'une maison dans le quartier sud de Rummidge hier soir, endommageant une chambre au dernier étage. La chambre était vide ; personne n'a été blessé.
On avait d'abord pensé qu'il s'agissait d'un grêlon démesuré, mais les scientifiques appelés sur les lieux pour examiner ce bloc de glace ont vite conclu que c'était en fait de l'urine gelée. On pense que le bloc a été largué de façon illégale par un avion volant en haute altitude.
Le propriétaire de la maison, le Dr Brendan O'Shea, a dit ce matin : "Je suis absolument sidéré. Je ne sais même pas si je suis assuré pour ce genre de choses. Certains pourraient dire que c'est une manifestation de Dieu.""
Du David Lodge dans le texte, ou comment préparer la suite avec un aparté foldingue !
J'ai terminé aussi, j'avoue que j'ai lu les derniers chapitres d'une traite tellement ça m'amusait et j'étais curieux de voir comment ca allait se terminer (et c'était ma troisième lecture
Il y a beaucoup d'ironie, de l'humour assez fin meme si l'auteur maitrise aussi le burlesque, comme la scène décrite par Tistou ou alors la scène dans le monte-charge (le paternoster) avec Morris et le directeur de l'université, c'est tordant.
Ce que j'aime bien aussi c'est que l'auteur ne décrit que très peu ses personnages, ce qui nous permet de les approprier et de se les construire. Parfois une mention anatomique, comme la main velue de Morris ou les yeux verts de Désirée. Les personnages sont attachants malgré leur faiblesse.
Je suis bien content d'avoir acheté la trilogie. Meme si je crois que le premier était le meilleur des trois j'ai un bon souvenir des autres.
Il y a beaucoup d'ironie, de l'humour assez fin meme si l'auteur maitrise aussi le burlesque, comme la scène décrite par Tistou ou alors la scène dans le monte-charge (le paternoster) avec Morris et le directeur de l'université, c'est tordant.
Ce que j'aime bien aussi c'est que l'auteur ne décrit que très peu ses personnages, ce qui nous permet de les approprier et de se les construire. Parfois une mention anatomique, comme la main velue de Morris ou les yeux verts de Désirée. Les personnages sont attachants malgré leur faiblesse.
Je suis bien content d'avoir acheté la trilogie. Meme si je crois que le premier était le meilleur des trois j'ai un bon souvenir des autres.
Début du chapitre 5,
J’ai aimé cette idée de diversifier la forme en passant par un chapitre épistolaire, puis un autre de publications journalistiques.
Je ne m’attendais pas à ce que les aventures des 2 personnages se croisent, mais Lodge réussit à les lier ensemble via leurs familles respectives, ce qui est assez futé!
J’ai aimé cette idée de diversifier la forme en passant par un chapitre épistolaire, puis un autre de publications journalistiques.
Je ne m’attendais pas à ce que les aventures des 2 personnages se croisent, mais Lodge réussit à les lier ensemble via leurs familles respectives, ce qui est assez futé!
Fini le livre, effectivement assez dur à lâcher. De tous les chapitres, j'ai préféré le 3, les lettres permettant de faire exister les "femmes de". C'est le moment du livre où elles ont le plus littéralement 'voix au chapitre' !
Je l'ai fini aussi.
Dans mon édition (Rivages poche de 2025), il y a une introduction de David Lodge de 2010, expliquant le contexte de l'écriture du livre. Le lire en français fait peut-être perdre quelque chose : "savourer les différences entre deux variations d'anglais en les faisant parfois enter en conflit"
Dans mon édition (Rivages poche de 2025), il y a une introduction de David Lodge de 2010, expliquant le contexte de l'écriture du livre. Le lire en français fait peut-être perdre quelque chose : "savourer les différences entre deux variations d'anglais en les faisant parfois enter en conflit"
J'ai cette impression aussi que l'on perd certaines choses dans la traduction. Il y'a des expressions british qui perdent une grande partie de leur sens en français.
Malgré tout, il reste un certain sarcasme et l'ironie des situations.
Malgré tout, il reste un certain sarcasme et l'ironie des situations.
Oui je trouve qu'on sent de l'humour français dans cet humour anglais :-) Je suis malheureusement assez nulle en anglais (malgré toutes mes années d'école, il est vrai d'une autre époque...) et j'aurais bien aimer pouvoir ressentir les différences entre les deux pays , qui doivent apporter beaucoup dans cet humour...
Quand on a vécu aux mêmes moments que ces évènements c'est particulièrement intéressant de connaître ce qui se passait outre atlantique. Philip l'anglais est amusant et la façon dont il se "décoince" est très drôle. J'avoue que pour moi aussi les lettres, très astutieuses ,approfondissent les personnages féminins avec un humour plus subtil. Je comprends qu'on puisse relire ce livre qui est truffé de détails...
Quand on a vécu aux mêmes moments que ces évènements c'est particulièrement intéressant de connaître ce qui se passait outre atlantique. Philip l'anglais est amusant et la façon dont il se "décoince" est très drôle. J'avoue que pour moi aussi les lettres, très astutieuses ,approfondissent les personnages féminins avec un humour plus subtil. Je comprends qu'on puisse relire ce livre qui est truffé de détails...
Chapitre 5 "Permutations"
David Lodge pousse finalement la plaisanterie très loin et parvient à nous surprendre ; jamais on n'aurait pensé arriver à ces extrémités ... David Lodge est joueur ...
et Chapitre 6 "Dénouement"
Sous forme de dialogue mode théâtre, encore un nouveau mode de narration pour ce roman décidément atypique. Et comme on pouvait s'y attendre tout finit par une fin "ouverte", une fin qui appartient au lecteur. C'est à lui de se construire sa fin.
Un ouvrage très plaisant au bilan, du genre à être dévoré. Du genre aussi à vous donner envie de repartir avec David Lodge ...
David Lodge pousse finalement la plaisanterie très loin et parvient à nous surprendre ; jamais on n'aurait pensé arriver à ces extrémités ... David Lodge est joueur ...
et Chapitre 6 "Dénouement"
Sous forme de dialogue mode théâtre, encore un nouveau mode de narration pour ce roman décidément atypique. Et comme on pouvait s'y attendre tout finit par une fin "ouverte", une fin qui appartient au lecteur. C'est à lui de se construire sa fin.
Un ouvrage très plaisant au bilan, du genre à être dévoré. Du genre aussi à vous donner envie de repartir avec David Lodge ...
Terminé également!
Sympathique, mais je crois que j’aime mieux Joseph Connolly malgré qu’il soit moins bien coté.
Je m’attendais à beaucoup plus de satire du milieu universitaire et de références littéraires (outre Jane Austen). L’essentiel est consacré aux péripéties conjugales des deux couples. Peut être dans les suites, on passe plus de temps dans les murs des collèges anglais.
Sympathique, mais je crois que j’aime mieux Joseph Connolly malgré qu’il soit moins bien coté.
Je m’attendais à beaucoup plus de satire du milieu universitaire et de références littéraires (outre Jane Austen). L’essentiel est consacré aux péripéties conjugales des deux couples. Peut être dans les suites, on passe plus de temps dans les murs des collèges anglais.
J'ai aussi terminé. Atypique oui, amusant mais un peu trop centré aussi à mon goût sur les problèmes de couples et la symétrie interchangeable fait un peu téléguidé même si elle est drôle. Par contre les années 70 sont bien vues avec leurs libertés sexuelles et autres sous la plume acerbe de Lodge qui ne ménage pas les hommes jusqu'à les ridiculiser. Les femmes ont un rôle plus intéressant mais parallèle au problème universitaire et avec un petit sourire en coin envers les hommes ...La fin théâtrale est surprenante et évidemment très "visible" .Mais j'avoue que si l'humour m'emporte par son côté sarcastique ce qui permet de passer un bon moment, son rythme tombe un peu dans la longueur du roman en se confinant dans les relations plutôt ordinaires entre les couples.
Du coup je croyais poursuivre avec les livres suivants mais je n'en suis pas sûre finalement...
Mais je ne regrette pas cette lecture originale...
Du coup je croyais poursuivre avec les livres suivants mais je n'en suis pas sûre finalement...
Mais je ne regrette pas cette lecture originale...
J'ai un exemplaire si je peux me glisser parmi vous...
Je finis le chapitre un pour l'instant avis mitigé, j'ai hâte de voir ce vas donner la suite.
Et finalement, Spirit, holster mis à part (!, ça doit être fini ça ?), tu as poursuivi la lecture de Lodge ?
Bonjour tout le monde,
[Désolée, je suis complètement à la traîne ! La fièvre jardinière du printemps , entre autres intérêts, m'a détournée de la lecture et de CL ces temps ci. Ce livre, que j'avais néanmoins commencé il y a un mois (chapitres 1 et 2) n'a probablement pas su me captiver assez non plus...Je m'y recolle donc à partir d'aujourd'hui.]
CHAPITRE 1
Impression mitigée.
L'humour anglais est bien là - qui est sans doute le point fort de ce livre - dans ses diverses composantes:
- ironie de l'absurde (concevoir des répliques de la tour de Pise ramenées à la verticale),
- ton sarcastique et autodérision ( le climat anglais, la vision dévalorisée de Rummidge, des moyens des universitaires anglais...)
-situations gaguesques (Zapp découvrant qu'il est le seul homme dans un avion ne transportant que des candidates à l'avortement).
Une liberté dans l'expression qui n'hésite pas à flirter avec une certaine familiarité grivoise (p 70), comme dans la vie, s'avère plutôt sympathique.
On trouve des remarques intéressantes sur la comparaison des deux systèmes universitaires. Sont-elles toujours d'actualité plus d'un demi-siècle plus tard ?
Néanmoins un peu interpelée (défavorablement) par une remarque : "toutes les femmes meurent d'envie de se faire sauter par un dieu, c'est la source de toute religion ".
Les deux personnages ne paraissent guère attachants , en particulier Zapp et les motivations sous-jacentes plutôt mesquines de son oeuvre universitaire.
J'avoue ne pas trop avoir saisi son propos lorsqu'il fustige l'illusion de réalisme concernant l'oeuvre d'Austen (p 80-81).
[Désolée, je suis complètement à la traîne ! La fièvre jardinière du printemps , entre autres intérêts, m'a détournée de la lecture et de CL ces temps ci. Ce livre, que j'avais néanmoins commencé il y a un mois (chapitres 1 et 2) n'a probablement pas su me captiver assez non plus...Je m'y recolle donc à partir d'aujourd'hui.]
CHAPITRE 1
Impression mitigée.
L'humour anglais est bien là - qui est sans doute le point fort de ce livre - dans ses diverses composantes:
- ironie de l'absurde (concevoir des répliques de la tour de Pise ramenées à la verticale),
- ton sarcastique et autodérision ( le climat anglais, la vision dévalorisée de Rummidge, des moyens des universitaires anglais...)
-situations gaguesques (Zapp découvrant qu'il est le seul homme dans un avion ne transportant que des candidates à l'avortement).
Une liberté dans l'expression qui n'hésite pas à flirter avec une certaine familiarité grivoise (p 70), comme dans la vie, s'avère plutôt sympathique.
On trouve des remarques intéressantes sur la comparaison des deux systèmes universitaires. Sont-elles toujours d'actualité plus d'un demi-siècle plus tard ?
Néanmoins un peu interpelée (défavorablement) par une remarque : "toutes les femmes meurent d'envie de se faire sauter par un dieu, c'est la source de toute religion ".
Les deux personnages ne paraissent guère attachants , en particulier Zapp et les motivations sous-jacentes plutôt mesquines de son oeuvre universitaire.
J'avoue ne pas trop avoir saisi son propos lorsqu'il fustige l'illusion de réalisme concernant l'oeuvre d'Austen (p 80-81).
CHAPITRE 2
Certaines scènes voulant jouer sur le comique de situation m'ont paru un peu faciles ( la scène du cigare); ceci dit , il est vrai que cela passe beaucoup mieux en visuel.
J'ai trouvé un peu pénible le rythme parfois trop rapide à mon goût de l'alternance entre les situations des deux personnages.
De plus, l'auteur n'a de cesse de souligner le parallélisme et la concomitance de leurs expériences: procédé qui me paraît un peu forcé et artificiel et dont je ne vois pas la nécessité.
Le choix de mettre en parallèle une université américaine prestigieuse dans un cadre idyllique et une université anglaise médiocre dans un trou des Midlands aboutit forcément à la caricature et ne permet pas une comparaison valable des deux systèmes semblant indiquer que ce n'est pas vraiment le propos du livre.
Par contre dans le passage avec Bernadette, j'ai apprécié la manière dont l'auteur se moque de la fausseté des apparences.
De même son humour vache lorsque qu'il nous peint un Swallow de niveau d'un prof de lettres d'université ne connaissant rien à la création romanesque.
Certaines scènes voulant jouer sur le comique de situation m'ont paru un peu faciles ( la scène du cigare); ceci dit , il est vrai que cela passe beaucoup mieux en visuel.
J'ai trouvé un peu pénible le rythme parfois trop rapide à mon goût de l'alternance entre les situations des deux personnages.
De plus, l'auteur n'a de cesse de souligner le parallélisme et la concomitance de leurs expériences: procédé qui me paraît un peu forcé et artificiel et dont je ne vois pas la nécessité.
Le choix de mettre en parallèle une université américaine prestigieuse dans un cadre idyllique et une université anglaise médiocre dans un trou des Midlands aboutit forcément à la caricature et ne permet pas une comparaison valable des deux systèmes semblant indiquer que ce n'est pas vraiment le propos du livre.
Par contre dans le passage avec Bernadette, j'ai apprécié la manière dont l'auteur se moque de la fausseté des apparences.
De même son humour vache lorsque qu'il nous peint un Swallow de niveau d'un prof de lettres d'université ne connaissant rien à la création romanesque.
CHAPITRE 3
Bof,bof...
Très mauvais signe: j'ai lu ce chapitre très vite, fait tout à fait inhabituel dans ma manière d'appréhender un texte en général et qui signifie que je n'ai trouvé d'intérêt ni au contenu ni à la forme.
Le fond: tracas domestiques, petites histoires de couple cliché, superficialité...
On est souvent au ras des pâquerettes (est-ce une manière de montrer le niveau très commun des protagonistes dès lors qu'ils sont saisis hors du contexte de leurs travaux universitaires ?)
La forme: ce qui me frappe , c'est le registre de langue parfois vulgaire utilisé qui ne se démarque pas du registre familier courant alors qu'on est passé dans le genre épistolaire.
Je veux dire par exemple que je n'aurais pas idée d'utiliser le mot "chiottes" dans une lettre . Serait-ce un problème de traduction ?
Bof,bof...
Très mauvais signe: j'ai lu ce chapitre très vite, fait tout à fait inhabituel dans ma manière d'appréhender un texte en général et qui signifie que je n'ai trouvé d'intérêt ni au contenu ni à la forme.
Le fond: tracas domestiques, petites histoires de couple cliché, superficialité...
On est souvent au ras des pâquerettes (est-ce une manière de montrer le niveau très commun des protagonistes dès lors qu'ils sont saisis hors du contexte de leurs travaux universitaires ?)
La forme: ce qui me frappe , c'est le registre de langue parfois vulgaire utilisé qui ne se démarque pas du registre familier courant alors qu'on est passé dans le genre épistolaire.
Je veux dire par exemple que je n'aurais pas idée d'utiliser le mot "chiottes" dans une lettre . Serait-ce un problème de traduction ?
Le fond: tracas domestiques, petites histoires de couple cliché, superficialité...
On est souvent au ras des pâquerettes (est-ce une manière de montrer le niveau très commun des protagonistes dès lors qu'ils sont saisis hors du contexte de leurs travaux universitaires ?)
Je pense en fait qu'il peut s'agir de cela...pour moi Lodge a une forme de mépris envers ces universitaires car il les ridiculise en faisant ressortir une sorte de flagornerie de leur part du fait qu'ils se pensent supérieurs alors qu'ils sont bien ordinaires...
Pour les femmes c'est bien différent car leurs situations sont parallèles à l'université et encore cantonnées aux tâches familiales . Mais ce qui est amusant je trouve c'est le fait que ces "grands" universitaires sont très dépendants de ces femmes et perdus quand elles les abandonnent. Ça correspond à cette "liberation" des années 70 qui commence...(et qui fait très dépassée par rapport aux temps actuels :-)
Mais j'ai trouvé que , dans le style, le procédé des lettres était astucieux pour bien faire ressortir les positions des femmes, en second plan , dans ce milieu universitaire soi-disant "élevé" ...Il est clair que ces deux protagonistes ne leur accordaient peu de considération jusqu'à ce que ces dames se rebellent-:)
Et pour la vulgarité je suis également d'accord. Je pense que la traduction doit jouer forcément. De là à penser que l'humour purement anglais serait moins vulgaire ... Je suis incapable de le dire...
Les deux personnages ne paraissent guère attachants , en particulier Zapp et les motivations sous-jacentes plutôt mesquines de son oeuvre universitaire.
D'accord. Au final, j'ai trouvé les épouses beaucoup plus attachantes. Et je te rejoins sur plusieurs points aussi.
En fait, tout au long, je me suis dit qu'il aurait été mieux que ce soit du théâtre en raison du ton souvent burlesque. (D'ailleurs Lodge a écrit quelques pièces).
J'ai un exemplaire si je peux me glisser parmi vous...
Je finis le chapitre un pour l'instant avis mitigé, j'ai hâte de voir ce vas donner la suite.
Et finalement, Spirit, holster mis à part (!, ça doit être fini ça ?), tu as poursuivi la lecture de Lodge ?
Bein en fait je suis hermétique au livre, ça dois venir de moi car vous l'apprécier tous. Peut être que ce n'est pas le moment pour moi de le lire. J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur là, désolé.
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