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Je viens de relire ce livre et j’ai regretté de ne pas avoir mis d’extrait dans ma critique. Voilà, le tort est réparé. Que pensez-vous de cet extrait?
Le capitaine Leroux semblait les attendre, l’épaule appuyée contre un mur près de l’accueil. Quand il vit Mary et Fortin, il ricana:
-Tiens, le couple de l’année!
Pour une fois son chapeau n’était pas rejeté en arrière, il l’avait même tiré sur son front, ce qui n’empêcha pas Mary Lester de s’apercevoir qu’il avait un superbe coquard sur l’œil gauche et que son nez rond avait doublé de volume et pris la teinte d’une aubergine pas mûre.
-Salut Frankenstein, dit Mary.
Et, se tournant vers Fortin, elle ajouta:
-Je croyais que Sarkozy avait demandé de soigner l’accueil dans les commissariats!
-Fais ta maligne!dit Leroux en la tutoyant pour la première fois avec un sourire mauvais. A propos d’accueil, il y a quelqu’un qui t’attend là-haut.
On eût dit que Fortin n’existait pas.
-Peut-être voulez-vous parler du commissaire principal Graissac, capitaine, dit Mary.
-Peut-être, oui.
-Eh bien on y va, mon vieux, on y va!
-J’suis pas ton vieux!grinça Leroux au passage.
-Grâce à Dieu!répondit-elle.
A quatre pas, on sentait encore son haleine de putois.
C’est pas possible, dit Mary, il doit se brosser les dents au roquefort! Pas étonnant qu’il obtienne des aveux, s’il parle à ses clients sous le nez… J’avouerais avoir volé la tour Eiffel si Leroux m’interrogeait, sûr que je ne tiendrais pas cinq minutes!
Le capitaine Leroux semblait les attendre, l’épaule appuyée contre un mur près de l’accueil. Quand il vit Mary et Fortin, il ricana:
-Tiens, le couple de l’année!
Pour une fois son chapeau n’était pas rejeté en arrière, il l’avait même tiré sur son front, ce qui n’empêcha pas Mary Lester de s’apercevoir qu’il avait un superbe coquard sur l’œil gauche et que son nez rond avait doublé de volume et pris la teinte d’une aubergine pas mûre.
-Salut Frankenstein, dit Mary.
Et, se tournant vers Fortin, elle ajouta:
-Je croyais que Sarkozy avait demandé de soigner l’accueil dans les commissariats!
-Fais ta maligne!dit Leroux en la tutoyant pour la première fois avec un sourire mauvais. A propos d’accueil, il y a quelqu’un qui t’attend là-haut.
On eût dit que Fortin n’existait pas.
-Peut-être voulez-vous parler du commissaire principal Graissac, capitaine, dit Mary.
-Peut-être, oui.
-Eh bien on y va, mon vieux, on y va!
-J’suis pas ton vieux!grinça Leroux au passage.
-Grâce à Dieu!répondit-elle.
A quatre pas, on sentait encore son haleine de putois.
C’est pas possible, dit Mary, il doit se brosser les dents au roquefort! Pas étonnant qu’il obtienne des aveux, s’il parle à ses clients sous le nez… J’avouerais avoir volé la tour Eiffel si Leroux m’interrogeait, sûr que je ne tiendrais pas cinq minutes!
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