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Quand on voit ce qui arrive à ce pauvre village gaulois maltraité par Uderzo, on se dit qu'Hergé a eu probablement raison de demander à ce que sa série Tintin ne soit pas prolongée au delà de sa mort... Pourtant je ne pensais pas cela il y a quelques années... J'aurais aimé un prolongement... Mais pas une catastrophe comme celle que connait Astérix. Ah non !
Tout à fait d'accord avec Shelton ! c'est lamentable !
Je comprends et partage tout à fait votre point de vue à tous deux. Cependant, ces suites représentent tout de même l'intérêt d'exister et, de présenter nos héros préférés sous un jour nouveau ou complémentaire. A défaut de grives, on mange bien des merles !
Ayant vu un reportage sur Albert Uderzo dans "Envoyé spécial", je peux vous annoncer qu'il a décidé que la série s'arrêterait avec sa mort. Il refuse qu'un étranger reprenne le flambeau.
Ayant vu un reportage sur Albert Uderzo dans "Envoyé spécial", je peux vous annoncer qu'il a décidé que la série s'arrêterait avec sa mort. Il refuse qu'un étranger reprenne le flambeau.
Mouais ! enfin de toute façon, le suivant aurait beaucoup de mal à faire pire ...
Je me pose une question :
pourquoi le nom de Goscinny apparaît-il sur la couverture du dernier Astérix ?
Je trouve que c'est une atteinte au talent du défunt scénariste.
pourquoi le nom de Goscinny apparaît-il sur la couverture du dernier Astérix ?
Je trouve que c'est une atteinte au talent du défunt scénariste.
J'achève à l'instant la lecture du dernier Asterix et tout ce qu'on peut en dire c'est que l'album me tombe des mains. Goscinny a eu le bon goût de s'arrêter de vivre avant de décliner, je demanderais juste à Uderzo de s'arrêter de faire des Asterix. C'est triste d'en arriver là.
Je me pose une question :
pourquoi le nom de Goscinny apparaît-il sur la couverture du dernier Astérix ?
Je trouve que c'est une atteinte au talent du défunt scénariste.
C'est toujours ainsi quand on prend un personnage créé par un autre... Or Goscinny est un co-créateur, son nom reste même après la mort...
Ayant vu un reportage sur Albert Uderzo dans "Envoyé spécial", je peux vous annoncer qu'il a décidé que la série s'arrêterait avec sa mort. Il refuse qu'un étranger reprenne le flambeau.
Qu'Uderzo refuse que quelqu'un reprenne son personnage, je peux le comprendre. Mais alors pourquoi ne pas arrêter complètement la série ?
Il doit pourtant bien se rendre compte que ce que les derniers albums qu'il a fait sont médiocres, et à chaque fois pires.
Qu'est-ce qui le pousse à continuer s'il n'est pas capable de faire mieux ? Quelqu'un aurait-il une réponse à cette question ?
Il doit pourtant bien se rendre compte que ce que les derniers albums qu'il a fait sont médiocres, et à chaque fois pires.
Excusez-moi, je recommence cette phrase sans les fautes : "Il doit pourtant se rendre compte que les derniers albums qu'il a réalisés sont médiocres, et chaque fois pires."
C'est déjà mieux comme ça !
Qu'Uderzo refuse que quelqu'un reprenne son personnage, je peux le comprendre. Mais alors pourquoi ne pas arrêter complètement la série ?
Qu'est-ce qui le pousse à continuer s'il n'est pas capable de faire mieux ? Quelqu'un aurait-il une réponse à cette question ?
Qu'est-ce qui le pousse à continuer ? Le chiffre des ventes ? Non, c'est déjà une bonne réponse...
En effet, il n'y a qu'à faire une petite visite sur le site d'Amazon pour constater que le livre est en deuxième place sur la liste des meilleurs vendeurs.
;-)
;-)
Qu'Uderzo refuse que quelqu'un reprenne son personnage, je peux le comprendre. Mais alors pourquoi ne pas arrêter complètement la série ?
Qu'est-ce qui le pousse à continuer s'il n'est pas capable de faire mieux ? Quelqu'un aurait-il une réponse à cette question ?
Qu'est-ce qui le pousse à continuer ? Le chiffre des ventes ? Non, c'est déjà une bonne réponse...
Bien sûr, mais je suis une grande ingénue. Je n'arrive pas à concevoir que l'on puisse être assez cynique pour saborder l'oeuvre de toute une vie simplement pour une histoire de sous.
Surtout quand on en a déjà gagné énormément.
Ma naïveté me perdra t'elle ?
En tous les cas, ce qu'on peut en conclure, c'est que c'est à Uderzo que le ciel lui ai tombé sur la tête !!!!!!!!!! Pas à ce pauvre Astérix qui a rien demandé !
Ce qui est agréable, rassurant, c'est que le public, pas si bête, n'a pas marché dans la combine... Le dernier Astérix est un échec commercial, quelle joie... Et si le grand public, comme on dit, était plus fin que ce que l'on croyait... Plus averti... Plus... habitué à CL, quoi !
Ce qui est agréable, rassurant, c'est que le public, pas si bête, n'a pas marché dans la combine... Le dernier Astérix est un échec commercial, quelle joie... Et si le grand public, comme on dit, était plus fin que ce que l'on croyait... Plus averti... Plus... habitué à CL, quoi !
Ce qui démontre une fois encore que le marketing n'est pas une science exacte.
Celà dit, c'est rare quand les séries se révèlent intéressantes de bout en bout. Souvent on est séduit par le premier livre, peut-être la nouveauté! Et puis les suivants ne sont pas toujours à la hauteur du premier...ou de l'attente et du plaisir qu'on en espère.
Trois exemples pour moi démontrent aussi le contraire: "Les semailles et les moissons" d'Henri Troyat que j'ai lu il y a plus de 40 ans et qui restent dans mon souvenir un très bon moment de lecture (il est vrai que j'ai lu les quatre tomes les uns à la suite des autres), "Le quatuor d'Alexandrie" de Lawrence Durell, un pur chef d'oeuvre et tout récemment le dyptique de Jonathan Coe "Bienvenue au club" et "Le cercle fermé", un régal.
Conclusion: il n'y a pas de recette qui marche à tous les coups et c'est tant mieux!!
Ce qui est agréable, rassurant, c'est que le public, pas si bête, n'a pas marché dans la combine... Le dernier Astérix est un échec commercial, quelle joie... Et si le grand public, comme on dit, était plus fin que ce que l'on croyait... Plus averti... Plus... habitué à CL, quoi !
Tout de même 1 million d'exemplaires vendus!...
Ce qui, d'après "Le Monde", place ASTERIX 33 parmi les 3 meilleures ventes...
Toujours influencé par les médias/pub, le grand public...
Dommage.
D'accord, le sujet a visiblement porté sur le dernier astérix issu des presses.
Il me semble qu'on pouvait l'élargir à la littérature et notamment au policier, à la science-fiction et à la fantasy.
Si on veut bien me suivre sur ce terrain, j'avancerai que les suites sont au-delà du plaisir de se replonger dans un style d'écriture, d'histoire ou de n'importe qu'on apprécie, une occasion de retrouver des personnages qu'on a déjà aimé, d'en découvrir de nouvelles facettes, de les voir dans d'autres situations, d'autres contextes. Ne vous arrive-t-il jamais en refermant un livre de vous demander ce qu'il arrive ensuite et, d'imaginer comment évoluent les personnages (voir sur la qualité du personnage littéraire L'envol d'Icare de Queneau)?
Donc a priori, les suites sont les bienvenues.
Pour autant, l'auteur doit-il être à la hauteur de sa création et lui permettre d'évoluer, de s'étoffer et non de s'étioler dans une schématisation et une redite incessante.
Pour en revenir à la bande dessinée Schulz a durant près de cinquante ans fait vivre les peanuts avec une maestria des plus juissive et si ses personnages n'ont pas grandis en taille, il a eu le talent et la grace de ne pas en faire des marionnettes vides de toute pensée ou de tout sentiment.
Il me semble qu'on pouvait l'élargir à la littérature et notamment au policier, à la science-fiction et à la fantasy.
Si on veut bien me suivre sur ce terrain, j'avancerai que les suites sont au-delà du plaisir de se replonger dans un style d'écriture, d'histoire ou de n'importe qu'on apprécie, une occasion de retrouver des personnages qu'on a déjà aimé, d'en découvrir de nouvelles facettes, de les voir dans d'autres situations, d'autres contextes. Ne vous arrive-t-il jamais en refermant un livre de vous demander ce qu'il arrive ensuite et, d'imaginer comment évoluent les personnages (voir sur la qualité du personnage littéraire L'envol d'Icare de Queneau)?
Donc a priori, les suites sont les bienvenues.
Pour autant, l'auteur doit-il être à la hauteur de sa création et lui permettre d'évoluer, de s'étoffer et non de s'étioler dans une schématisation et une redite incessante.
Pour en revenir à la bande dessinée Schulz a durant près de cinquante ans fait vivre les peanuts avec une maestria des plus juissive et si ses personnages n'ont pas grandis en taille, il a eu le talent et la grace de ne pas en faire des marionnettes vides de toute pensée ou de tout sentiment.
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