Oui, quel dommage que de voir aussi peu de critiques éclair sur les grands livres de Giono !
C'est mieux écrit que du Coelho, et de bien loin !, et combien plus intéressant et plus profond !...
Bien sûr, on ne fait plus de marketing sur un tel auteur. Il faut aller le chercher comme la truffe cachée qui ne se donne pas au simple promeneur.
Surtout lisez Le Coelho si cela vous fait plaisir mais, de grâce, n'oublions pas des auteurs comme celui-ci qui ont tant à nous apporter !
Nous sommes les dépositaires de la mémoire du monde. Ce n'est pas une raison, bien sûr, pour ne pas lire ce qui sort de nouveau, mais c'en est une valable pour ne pas oublier les merveilles des anciens.
Pas question ici de faire un quelconque élitisme vu que beaucoup de ces livres sont tout aussi agréables et faciles à lire que d'autres !
C'est mieux écrit que du Coelho, et de bien loin !, et combien plus intéressant et plus profond !...
Bien sûr, on ne fait plus de marketing sur un tel auteur. Il faut aller le chercher comme la truffe cachée qui ne se donne pas au simple promeneur.
Surtout lisez Le Coelho si cela vous fait plaisir mais, de grâce, n'oublions pas des auteurs comme celui-ci qui ont tant à nous apporter !
Nous sommes les dépositaires de la mémoire du monde. Ce n'est pas une raison, bien sûr, pour ne pas lire ce qui sort de nouveau, mais c'en est une valable pour ne pas oublier les merveilles des anciens.
Pas question ici de faire un quelconque élitisme vu que beaucoup de ces livres sont tout aussi agréables et faciles à lire que d'autres !
je suis d'accord avec toi Jules même si je reconnais n'avoir lu que "Le hussard sur le toit". Je l'avais d'ailleurs dévoré en deux ou trois jours.
Mais je l'ai lu alors que j'avais 15 ans et j'avoue ne pas me sentir assez à l'aise pour faire une critique éclair après autant de temps (et de livres lus entre temps ... ).
Le peu de critiques éclair n'expriment donc pas nécessairement que ces livres sont oubliés. Et puis si je commençais à critiquer tous les livres que j'ai lu avant mon arrivée sur le site, on assissterait à une nouvelle avalanche de critiques ;-).
Mais ceci dit, ton intervention me donne l'envie de lire d'autres ouvrages de Jean Giono.
Mais je l'ai lu alors que j'avais 15 ans et j'avoue ne pas me sentir assez à l'aise pour faire une critique éclair après autant de temps (et de livres lus entre temps ... ).
Le peu de critiques éclair n'expriment donc pas nécessairement que ces livres sont oubliés. Et puis si je commençais à critiquer tous les livres que j'ai lu avant mon arrivée sur le site, on assissterait à une nouvelle avalanche de critiques ;-).
Mais ceci dit, ton intervention me donne l'envie de lire d'autres ouvrages de Jean Giono.
Merci pour cet avis !
Tu sais, cela me rend parfois un peu triste de voir certaines merveilles croupir au fond du site, comme abandonnées de tous et de toutes... Tu as raison quant aux critiques éclair, mais j'aurais presque envie de dire que trois lignes me suffiraient. Un petit salut au passage sur les bons auteurs et les bons livres. Histoire de les faire se sentir encore un peu vivants... Et puis, c'est aussi un moyen de les faire réapparaître, de les rappeler à l'esprit des autres et qui sait...
Tu sais, cela me rend parfois un peu triste de voir certaines merveilles croupir au fond du site, comme abandonnées de tous et de toutes... Tu as raison quant aux critiques éclair, mais j'aurais presque envie de dire que trois lignes me suffiraient. Un petit salut au passage sur les bons auteurs et les bons livres. Histoire de les faire se sentir encore un peu vivants... Et puis, c'est aussi un moyen de les faire réapparaître, de les rappeler à l'esprit des autres et qui sait...
Et reste certain, Jules, que tous pleurons avec toi, quand tu lis, ou te lamentes. Giono, c'est bien, Kerouac, c'est mieux.
Je suis tout à fait d'accord sur la qualité de Giono.je m'étais plongé il y a quelques années dans le cycle du hussard,et l'été dernier,j'ai lu Colline,Un de Baumugnes et Regain,le Giono "première manière "plus baigné par la nature avec ses joies et ses peines.
En ce qui concerne Kerouac(voir la réponse de Kitchee),je dois avouer à ma grande honte que je n'ai lu qu'un recueil de poésies de lui,mais je compte bien réparer cette lacune.
En ce qui concerne Kerouac(voir la réponse de Kitchee),je dois avouer à ma grande honte que je n'ai lu qu'un recueil de poésies de lui,mais je compte bien réparer cette lacune.
C'est vrai que Kerouak c'est du bon, et le pire, c'est que chez lui, tout est à lire (recueil de Haiku y compris). Mais alors si Kerouak, c'est bon, que dire de Richard Brautigan?
Mais non, les vieilles merveilles ne croupissent pas au fond de votre site que j;ai découvert il y a quelques semaines seulement . Je « butine » les critiques et les forums selon mes goûts et mes lectures en ont d;ailleurs déjà été influencées, par ex : » l;iris de Suse » de Giono que vous m;avez donné envie de lire ! c'est un plaisir de lire les avis d;autres lecteurs, de se découvrir des affinites littéraires, d&;ailleurs, je me suis trouvé un « JULES » sur ce site. En effet, nos goûts sont proches avec Giono et Zola mais aussi les auteurs américains tels que, parmi les meilleurs, Hemingway, Steinbeck, Faulkner, Scott Fitzgerald Irving. A ceux-là, viendront sans doute s’ajouter ceux que vous m’avez suggére comme H MacCoy pour « un linceul… » et Toni Morrison agréés par Jules (je suis en train de lire « l’œil le plus bleu »). Par contre, votre éloquence et votre culture me paralysent et me retiennent d’écrire mes propres critiques, j’ai peur de ne pas être à la hauteur, de n’avoir rien à apporter qui n’ait déjà été dit . Plus tard, peut-être . En attendant, je vous lis avec plaisir et ma liste de lecture est rallongée à chacune de mes visites sur ce site. ; -)
Qq mots de plus pour dire que j’ai adoré « L’œuvre au noir », mon seul Yourcenar ,- il y a trop longtemps pour que je puisse en parler en détail, mais je garde le souvenir d’une écriture ciselée, fine comme de la dentelle, et d’une incroyable érudition.
Ann.
Qq mots de plus pour dire que j’ai adoré « L’œuvre au noir », mon seul Yourcenar ,- il y a trop longtemps pour que je puisse en parler en détail, mais je garde le souvenir d’une écriture ciselée, fine comme de la dentelle, et d’une incroyable érudition.
Ann.
Je viens seulement de prendre connaissance de tous ces avis.
J'avoue qu'un sentiment de bonheur me gagne ! Oui, je suis convaincu du fait qu'un tel site restera comme une mémoire d'écrivains abandonnés alors qu'ils méritaient bien plus.
A chaque lecteur qui me dit avoir aimé un livre qualifié de "Classique" je suis heureux.
Bien sûr notre époque a aussi ses bons écrivains mais le passé me semble souvent bien plus riche et plus profond.
J'avoue qu'un sentiment de bonheur me gagne ! Oui, je suis convaincu du fait qu'un tel site restera comme une mémoire d'écrivains abandonnés alors qu'ils méritaient bien plus.
A chaque lecteur qui me dit avoir aimé un livre qualifié de "Classique" je suis heureux.
Bien sûr notre époque a aussi ses bons écrivains mais le passé me semble souvent bien plus riche et plus profond.
Bien d'accord sur Giono (même si, à mes yeux, son chef d'œuvre reste Un roi sans divertissement).
Le problème de la littérature contemporaine, ce n'est pas le niveau des auteurs, c'est la politique éditoriale des maisons d'édition et de beaucoup de journaux. C'est aussi le manque de curiosité des lecteurs qui s'obstinent à rester mal informés : si on trouve indigente les œuvres d'Angot, Beigbeder, Jardin, Bobin, Laurens et Gavalda, eh bien il faut lire autre chose - et comparer ce qui est comparable.
Le problème de la littérature contemporaine, ce n'est pas le niveau des auteurs, c'est la politique éditoriale des maisons d'édition et de beaucoup de journaux. C'est aussi le manque de curiosité des lecteurs qui s'obstinent à rester mal informés : si on trouve indigente les œuvres d'Angot, Beigbeder, Jardin, Bobin, Laurens et Gavalda, eh bien il faut lire autre chose - et comparer ce qui est comparable.
Feint, je trouve indigentes les oeuvres des auteurs que tu cites (sauf Bobin car je ne le connais pas) mais il est vrai que sans les conseils que toi et quelques autres nous donnent, il est difficile de trouver qui lire.
Il est évident que la littérature française est peu mise en valeur par les médias.
Mais les classiques, comme Giono, sont peu connus des jeunes parce que les programmes de l'éducation nationale deviennent de moins en moins exigeants, il me semble.
Tant qu'on voudra donner le bac à 80% minimum des élèves qui se présentent, rien ne changera.
Je sais, je suis élitiste en disant ça, mais à quoi sert un bac totalement dévalorisé ?
Enfin, ce qui me semble plus grave, tant qu'on décidera que l'élite doit se recruter chez les matheux, on écartera les bons éléments de la littérature, à l'exception des cerveaux "surdimensionnés", capables d'avaler toutes les matières et de lire à côté.
Il est évident que la littérature française est peu mise en valeur par les médias.
Mais les classiques, comme Giono, sont peu connus des jeunes parce que les programmes de l'éducation nationale deviennent de moins en moins exigeants, il me semble.
Tant qu'on voudra donner le bac à 80% minimum des élèves qui se présentent, rien ne changera.
Je sais, je suis élitiste en disant ça, mais à quoi sert un bac totalement dévalorisé ?
Enfin, ce qui me semble plus grave, tant qu'on décidera que l'élite doit se recruter chez les matheux, on écartera les bons éléments de la littérature, à l'exception des cerveaux "surdimensionnés", capables d'avaler toutes les matières et de lire à côté.
Aria, tu vas faire rougir KInbote !
Quand même, Giono fait précisément partie des auteurs qui sont régulièrement étudiés au lycée et même au collège. On étudie d'ailleurs toujours les "classiques", ce sont juste les élèves qui ont plus de mal à les lire.
Pendant très longtemps, Jules, je ne connaissais de Giono que : Un de Baumugnes, Colline et Regain et puis un jour j'ai découvert Le Hussard sur le toit et là, j'ai eu l'impression que ce n'était pas la même personne qui l'avait écrit, j'ai été séduite par le talent de Giono, par cette écriture riche et dense et par cette si belle histoire.
En sais-tu un peu plus sur Giono car vraiment il me semble qu'il a eu ce qui m'apparaît comme "deux périodes" dans sa vie d'écrivain ? Cela m'avait beaucoup intriguée à l'époque.
En sais-tu un peu plus sur Giono car vraiment il me semble qu'il a eu ce qui m'apparaît comme "deux périodes" dans sa vie d'écrivain ? Cela m'avait beaucoup intriguée à l'époque.
Le séjour en prison de Giono à la Libération - soupçonné abusivement de collaboration - a certainement marqué une rupture dans son œuvre. Les textes d'après guerre, notamment Un roi sans divertissement et Noé qui suivent immédiatement cet épisode sombre juste avant le Hussard sur le toit, sont à mes yeux les plus forts - et souvent aussi les plus noirs.
Killis m'avait chaudement recommandé de lire Giono, car elle savait mon goût pour la nature. J'ai lu Colline et les grands chemins. Je n'ai pas du tout aimé Colline, pas trop "Les grands chemins" non plus.
De Christian Bobin, j'ai beaucoup aimé "La dame en blanc". C'est un auteur un peu mystique, je crois qu'il est dans un autre registre que les auteurs cités par Feint.
De Christian Bobin, j'ai beaucoup aimé "La dame en blanc". C'est un auteur un peu mystique, je crois qu'il est dans un autre registre que les auteurs cités par Feint.
Je te conseillerais d'abord Le Hussard sur le toit, puis Un roi sans divertissement - encore plus fort à mes yeux mais aussi plus déroutant.
Pour les contemporains, j'ai tenté un échantillonnage très varié : il n'y a pas grand-chose de commun entre eux, à part leur réputation surfaite. Bobin, à chaque fois que je l'ouvre, j'ai l'impression d'y voir une affectation de simplicité émaillée de lieux communs poétiques, une espèce de recette simpliste assez nauséabonde pour remuer les sentiments à peu de frais ; ça m'empêche d'aller plus loin. Dans le genre mystique si c'en est un, j'ai une grande admiration pour Claude Louis-Combet - mais pour le coup ça n'a rien à voir.
Pour les contemporains, j'ai tenté un échantillonnage très varié : il n'y a pas grand-chose de commun entre eux, à part leur réputation surfaite. Bobin, à chaque fois que je l'ouvre, j'ai l'impression d'y voir une affectation de simplicité émaillée de lieux communs poétiques, une espèce de recette simpliste assez nauséabonde pour remuer les sentiments à peu de frais ; ça m'empêche d'aller plus loin. Dans le genre mystique si c'en est un, j'ai une grande admiration pour Claude Louis-Combet - mais pour le coup ça n'a rien à voir.
Je ne suis pas convaincue du tout du tout qu'aborder un maximum de classiques au lycée soit le meilleur moyen à employer pour qu'on les aime et les lise, et surtout, qu'on continue à plus long terme à les lire et à les apprécier.
La majorité de ceux qui détestent "Emma Bovary" l'ont étudié au lycée.
J'ai adoré ce livre (parce que je l'ai lu, de moi-même, à 30 ans? ); Inversement j'ai étudié "En attendant Godot" en 1ère, ce fut un grand moment de souffrance, et de Beckett et de l'absurde, je n'ai plus jamais voulu entendre parler....( et c'est sans doute une grosse erreur..mais voilà, fini, blocage,basta, adieu, ras le bol...).
Ma prof de français (et malheureusement je me la suis coltinée deux ou trois ans) était une vieille mégère acariâtre, et si je n'avais pas eu un goût très prononcé pour la littérature, il est fort à parier qu'elle m'en aurait dégoûtée définitivement.
Ce ne sont pas les programmes qu'il faut changer, mais la façon dont on aborde la littérature, et la façon dont on recrute les enseignants (la mégère était un puits de science littéraire, rien à redire là dessus....).
Pour en revenir au sujet initial, je n'ai encore pas lu Jean Giono, mais ne l'ayant pas étudié au lycée, c'est avec grande joie que je le ferai prochainement, et le note immédiatement dans mes futures lectures!
La majorité de ceux qui détestent "Emma Bovary" l'ont étudié au lycée.
J'ai adoré ce livre (parce que je l'ai lu, de moi-même, à 30 ans? ); Inversement j'ai étudié "En attendant Godot" en 1ère, ce fut un grand moment de souffrance, et de Beckett et de l'absurde, je n'ai plus jamais voulu entendre parler....( et c'est sans doute une grosse erreur..mais voilà, fini, blocage,basta, adieu, ras le bol...).
Ma prof de français (et malheureusement je me la suis coltinée deux ou trois ans) était une vieille mégère acariâtre, et si je n'avais pas eu un goût très prononcé pour la littérature, il est fort à parier qu'elle m'en aurait dégoûtée définitivement.
Ce ne sont pas les programmes qu'il faut changer, mais la façon dont on aborde la littérature, et la façon dont on recrute les enseignants (la mégère était un puits de science littéraire, rien à redire là dessus....).
Pour en revenir au sujet initial, je n'ai encore pas lu Jean Giono, mais ne l'ayant pas étudié au lycée, c'est avec grande joie que je le ferai prochainement, et le note immédiatement dans mes futures lectures!
Encore un qui a détesté "Bel ami"...parce que cette lecture lui a été imposée....
Bien d'accord sur Giono (même si, à mes yeux, son chef d'œuvre reste Un roi sans divertissement).
Le problème de la littérature contemporaine, ce n'est pas le niveau des auteurs, c'est la politique éditoriale des maisons d'édition et de beaucoup de journaux. C'est aussi le manque de curiosité des lecteurs qui s'obstinent à rester mal informés : si on trouve indigente les œuvres d'Angot, Beigbeder, Jardin, Bobin, Laurens et Gavalda, eh bien il faut lire autre chose - et comparer ce qui est comparable.
Je n'ai encore lu aucun de ces auteurs et comme tu sembles me donner raison, j'en resterai peut-être là, au moins pour l'instant ! Par contre j'ai lu quelques Giono mais apparemment, d'après ce que tu dis, pas les meilleurs. Le dernier "Hortense ou l'eau vive" fait tout de même un peu littérature de terroir.
Globalement, je suis passé à côté d'à peu près tous les classiques qu'on a voulu me faire lire à l'école mais comme mes études secondaires ont été plus que légères, je ne suis pas un exemple représentatif. Je ne lisais même pas les ouvrages étudiés !
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