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Effectivement, si j'ai bien aimé les deux premières aventures de Parris et Moon (La Rivière des âmes perdues et Le canyon des ombres), je reconnais que l'approche spirituelle, que l'auteur introduit constamment dans les deux histoires, est discutable. Cependant je crois qu'il faut se garder de prendre au premier degré ces considérations pseudo spirituelles et ne retenir que les intrigues (qui somme toute tiennent la route quand même).
Et même si ce n'est pas du grand polar, cela a le mérite d'apporter quelques moment de dépaysement et peut être (je dis bien peut être !!!) que cela donnera envie aux lecteurs de Doss de lire d'autre œuvre (polar ou autre chose) concernant les indiens. Mais il est bien évident que mon avis est prononcé alors même que je ne connais pas l'œuvre de Hillerman (dont tu es une ardente fan ;)).
D'ailleurs la lecture de l'avant dernier Doss paru aux éditions 10/18 "Les ossements du chaman", je l'ai trouvé particulièrement décevant, un peu pour les raisons que tu évoques dans ta critique éclair (voir ma critique sur CL _ les trois étoiles que j'ai mis ne sont certainement pas à la hauteur de ma déception, mais ces fichus étoiles sont, pour moi, toujours un problème dés qu'il faut mettre une note. Aujourd'Hui je ne mettrais que 1,5 ou 2 seulement ). Ce qui ne m'a pas empêché d'acheter le tout dernier "La danse de la soif" (je ne l'ai pas encore lu).
Il y a deux jours j'ai acheté "Le peuple des ténèbres" dans lequel apparaît pour la première fois le héros de Hillerman, Jim Chee. Comme quoi tous les chemins sacrés mènent à la lumière ;)
Et pour finir, le fait qu'un auteur se serve de matériaux qui lui sont étrangers pour écrire un roman, même si à priori je suis d'accord avec toi (on en a déjà discuté ensemble), cela est vrai aussi pour beaucoup d'auteurs qui se lancent dans le récit de tel ou tel histoire qui se déroulent à des époques ou en des lieux qu'ils ne connaissent qu'à travers les récits des autres ou de documentations diverses. Ce qui rend un livre bien écrit dans ces conditions là, c'est l'application de l'auteur aussi bien dans ces recherches que dans sa volonté de transmettre les saveurs et les couleurs locales pour que le récit soir crédible. Mais bon je comprends aisement tes récriminations, surtout que cela touche le domaine de la perception que l'on a du monde indigéne.
Et même si ce n'est pas du grand polar, cela a le mérite d'apporter quelques moment de dépaysement et peut être (je dis bien peut être !!!) que cela donnera envie aux lecteurs de Doss de lire d'autre œuvre (polar ou autre chose) concernant les indiens. Mais il est bien évident que mon avis est prononcé alors même que je ne connais pas l'œuvre de Hillerman (dont tu es une ardente fan ;)).
D'ailleurs la lecture de l'avant dernier Doss paru aux éditions 10/18 "Les ossements du chaman", je l'ai trouvé particulièrement décevant, un peu pour les raisons que tu évoques dans ta critique éclair (voir ma critique sur CL _ les trois étoiles que j'ai mis ne sont certainement pas à la hauteur de ma déception, mais ces fichus étoiles sont, pour moi, toujours un problème dés qu'il faut mettre une note. Aujourd'Hui je ne mettrais que 1,5 ou 2 seulement ). Ce qui ne m'a pas empêché d'acheter le tout dernier "La danse de la soif" (je ne l'ai pas encore lu).
Il y a deux jours j'ai acheté "Le peuple des ténèbres" dans lequel apparaît pour la première fois le héros de Hillerman, Jim Chee. Comme quoi tous les chemins sacrés mènent à la lumière ;)
Et pour finir, le fait qu'un auteur se serve de matériaux qui lui sont étrangers pour écrire un roman, même si à priori je suis d'accord avec toi (on en a déjà discuté ensemble), cela est vrai aussi pour beaucoup d'auteurs qui se lancent dans le récit de tel ou tel histoire qui se déroulent à des époques ou en des lieux qu'ils ne connaissent qu'à travers les récits des autres ou de documentations diverses. Ce qui rend un livre bien écrit dans ces conditions là, c'est l'application de l'auteur aussi bien dans ces recherches que dans sa volonté de transmettre les saveurs et les couleurs locales pour que le récit soir crédible. Mais bon je comprends aisement tes récriminations, surtout que cela touche le domaine de la perception que l'on a du monde indigéne.
Pauvre James Doss, c'est vrai que j'ai été sévère avec lui ;-)
J'avoue également que mon jugement n'était pas entièrement objectif. D'abord parce que je lui préfère en effet Tony Hillerman, et au niveau des enquêtes, et au niveau de l'écriture. (Au fait, je viens d'acheter "le premier aigle" dont le sujet écologique m'a attirée. Tu savais qu'il avait écrit un livre de souvenirs ?) De plus, il a eu en quelque sorte la bénédiction des Navajos, preuve qu'il n'a pas écrit de bêtises sur eux (j'ai d'ailleurs longtemps cru qu'il était Navajo lui-même :-))
Voilà donc pourquoi, je suggérais plutôt Hillerman à la fin de ma critique. Si des lecteurs ont envie de polars indiens, autant aller chez lui...
Enfin, j'ai encore en mémoire une interview de Sherman Alexie sur l'utilisation des Indiens et de leur spiritualité dans les romans "blancs" qui m'a beaucoup donné à réfléchir, et qui a fatalement orienté mon jugement sur Doss. Il me semble bien que nous en avions également parlé. C'est vrai que depuis, je suis un peu réticente avec ce genre de lecture.
C'est Olivier Delavault qui disait, il y a quelques temps, qu'il s'efforçait de publier aux éditions du Rocher uniquement des ouvrages ou romans "sérieux", c'est à dire respectueux de la nation indienne. Soit écrits par de vrais spécialistes, soit par des auteurs amérindiens. Je m'efforce donc de lire selon ces mêmes critères.
Sinon, le lecteur ignorant des us et coutumes amérindiens risque d'avoir une vision faussée de ces populations, trop folklorique ou trop idéaliste. Dans ces conditions seulement et pas au strict sens littéraire, je pense que qu'on peut aisément se passer de la lecture des romans de Doss.
Cela tempère-t-il mon avis un peu abrupt ? ;-)
J'avoue également que mon jugement n'était pas entièrement objectif. D'abord parce que je lui préfère en effet Tony Hillerman, et au niveau des enquêtes, et au niveau de l'écriture. (Au fait, je viens d'acheter "le premier aigle" dont le sujet écologique m'a attirée. Tu savais qu'il avait écrit un livre de souvenirs ?) De plus, il a eu en quelque sorte la bénédiction des Navajos, preuve qu'il n'a pas écrit de bêtises sur eux (j'ai d'ailleurs longtemps cru qu'il était Navajo lui-même :-))
Voilà donc pourquoi, je suggérais plutôt Hillerman à la fin de ma critique. Si des lecteurs ont envie de polars indiens, autant aller chez lui...
Enfin, j'ai encore en mémoire une interview de Sherman Alexie sur l'utilisation des Indiens et de leur spiritualité dans les romans "blancs" qui m'a beaucoup donné à réfléchir, et qui a fatalement orienté mon jugement sur Doss. Il me semble bien que nous en avions également parlé. C'est vrai que depuis, je suis un peu réticente avec ce genre de lecture.
C'est Olivier Delavault qui disait, il y a quelques temps, qu'il s'efforçait de publier aux éditions du Rocher uniquement des ouvrages ou romans "sérieux", c'est à dire respectueux de la nation indienne. Soit écrits par de vrais spécialistes, soit par des auteurs amérindiens. Je m'efforce donc de lire selon ces mêmes critères.
Sinon, le lecteur ignorant des us et coutumes amérindiens risque d'avoir une vision faussée de ces populations, trop folklorique ou trop idéaliste. Dans ces conditions seulement et pas au strict sens littéraire, je pense que qu'on peut aisément se passer de la lecture des romans de Doss.
Cela tempère-t-il mon avis un peu abrupt ? ;-)
Oui c'est beaucoup mieux dit comme ça ....;-)
Mais sur le fond je suis d'accord avec toi. Il ne faudrait pas que certains romans provoquent une distorsion de la perception du monde indien, et de tout autre monde d'ailleurs.
Mais sur le fond je suis d'accord avec toi. Il ne faudrait pas que certains romans provoquent une distorsion de la perception du monde indien, et de tout autre monde d'ailleurs.
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