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Vous ne vous êtes jamais demandé qui sont les personnes assis autour de vous lorsque vous sirotez un verre dans un bar ?
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi votre destin croisait le leur ce jour là, discrètement, secrètement ?
Dites ?
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi votre destin croisait le leur ce jour là, discrètement, secrètement ?
Dites ?
Il faut avouer que je n'ai jamais beaucoup réfléchi à la question. Et pourtant, les bars, je connais. Mais comme ce sont toujours les mêmes qu'on voit et qu'on va au bar, pas pour le bar, mais pour ceux qui y sont accoudés, on ne se pose guère de questions.
Mais je sais qu'en entrant seul dans un café que je ne connais pas - en Belgique, on préfère parler de "café", de "taverne", ou d'"estaminet" (le mot est joli), voire de "kaberdouch" (le mot l'est moins) - j'éprouve toujours un grand sentiment de solitude. C'est très bizarre...
Mais je sais qu'en entrant seul dans un café que je ne connais pas - en Belgique, on préfère parler de "café", de "taverne", ou d'"estaminet" (le mot est joli), voire de "kaberdouch" (le mot l'est moins) - j'éprouve toujours un grand sentiment de solitude. C'est très bizarre...
Si, Capra, ça m'arrive aussi souvent de me demander qui sont ces gens assis là, quelle est leur histoire, ce qui les amène précisément...
Mais pas tant dans un bar, où la clientèle est déjà présélectionnée par rapport au bar mais plutôt dans un caberdouch (un café) où la clientèle est toujours très mélangée.
(moi j'écris caberdouch et pas kaberdouch, je ne suis pas Bruxellois, moi !). ;-)
Quand j'entre seul dans un café j'ai toujours l'impression que tout le monde me dévisage :
- "qui c'est celui-là ?" surtout dans les petites villes où les gens se connaissent.
Et quand je m'installe, je prends toujours un journal pour donner le change...
Et toi, Capra, sans vouloir te commander, tu devrais remplir ta fiche, qu'on se reconnaisse, si un jour on se rencontrait au café...
;-)
Mais pas tant dans un bar, où la clientèle est déjà présélectionnée par rapport au bar mais plutôt dans un caberdouch (un café) où la clientèle est toujours très mélangée.
(moi j'écris caberdouch et pas kaberdouch, je ne suis pas Bruxellois, moi !). ;-)
Quand j'entre seul dans un café j'ai toujours l'impression que tout le monde me dévisage :
- "qui c'est celui-là ?" surtout dans les petites villes où les gens se connaissent.
Et quand je m'installe, je prends toujours un journal pour donner le change...
Et toi, Capra, sans vouloir te commander, tu devrais remplir ta fiche, qu'on se reconnaisse, si un jour on se rencontrait au café...
;-)
Je ne sais rien sur ce roman mais il m'évoque une chanson de Jamait - Yves Jamait - dont j'adore les paroles que je vous livre :
Le bar de l'Univers
Sur le comptoir de l'univers une Vénus crépusculaire
Boit du lait-rhum un peu amer en attendant son Jupiter
Dans sa parure d'oripeau ainsi à l'aise comme dans sa turne
Une fumée bleue de Neptune sortant de sa bouche en anneaux
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
J'avance, la démarche peu sûre les yeux me sortant des orbites
Je dis à la belle qui m'évite : tu me fais grimper le mercure
Je suis au bord du big-bang je frôle déjà le désastre
Laisse-moi goûter à ta langue ou tu vas voir mourir un astre
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Elle me répond d'une voix lactée tire pas des plans sur la comète
Je ne voudrais pas te vexer mais on n'est pas d'la même planète
Et puis me repousse du talon et je sombre dans un trou noir
Au milieu d'une constellation d'étoiles sur des litres de pinard
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Ooooooooooooooooooooooooooh !!!
Ohooooooooho !!!
En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume
Sorti du bar de l'Univers je me sentais con...
En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume
Sorti du bar de l'Univers je me sentais con comme la lune
De verres en verres, au bar
De l'Univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
De verres en verres, au bar
De l'Univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Allez, vas-y, roule !
C'est ma tournée !
Oh la vache, qu'est-ce que j'tiens...
Le bar de l'Univers
Sur le comptoir de l'univers une Vénus crépusculaire
Boit du lait-rhum un peu amer en attendant son Jupiter
Dans sa parure d'oripeau ainsi à l'aise comme dans sa turne
Une fumée bleue de Neptune sortant de sa bouche en anneaux
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
J'avance, la démarche peu sûre les yeux me sortant des orbites
Je dis à la belle qui m'évite : tu me fais grimper le mercure
Je suis au bord du big-bang je frôle déjà le désastre
Laisse-moi goûter à ta langue ou tu vas voir mourir un astre
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Elle me répond d'une voix lactée tire pas des plans sur la comète
Je ne voudrais pas te vexer mais on n'est pas d'la même planète
Et puis me repousse du talon et je sombre dans un trou noir
Au milieu d'une constellation d'étoiles sur des litres de pinard
De verres en verres, au bar
De l'univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Ooooooooooooooooooooooooooh !!!
Ohooooooooho !!!
En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume
Sorti du bar de l'Univers je me sentais con...
En fusée, j'ai rendu mes verres de bière de mars sur le bitume
Sorti du bar de l'Univers je me sentais con comme la lune
De verres en verres, au bar
De l'Univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
De verres en verres, au bar
De l'Univers, je pars
De bière en bière, j'ai plus
Les pieds sur terre
Allez, vas-y, roule !
C'est ma tournée !
Oh la vache, qu'est-ce que j'tiens...
Ahhh ! les Venus crépusculaires...
C'est épatant, Mrs Jones, cette chanson !
C'est épatant, Mrs Jones, cette chanson !
C'est curieux un sentiment de solitude dans un endroit public. Le bruit des autre isole peut-être...
C'est vrai qu'on se sent dévisagé dans un café. Mais ça ne dure jamais longtemps. L'adoption est rapide dans ces lieux, c'est l'avantage : tu consommes, tu es des nôtres... :-)
C'est Jamait qui a peint la couverture du livre... il doit y avoir un rapport.
C'est curieux un sentiment de solitude dans un endroit public. Le bruit des autre isole peut-être...
Ca dépend du lieu public. Dans un restaurant, les gens sont en couples ou avec des amis, si tu es seul tu parais bizarre et de fait tu vas souffrir de la solitude à cause du regard des autres. Par contre dans un McDo, un fast-food, un relais d'autoroute, la plupart des gens sont seuls et donc c'est normal de l'être. Du coup il n'y a pas de sentiment de solitude, au contraire le fait d'être seul avec d'autres gens qui sont seuls aussi crée un sentiment de fraternité, on est seul sans l'être en même temps et il y a une atmosphère particulière assez chaleureuse.
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