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jugez plutot : voici ce que dit le magazine Le Point daté du 13 mai ;-)
"Mitch Albom, 44 ans, est un journaliste sportif qui vit dans le Michigan, lit John Grisham et avoue donner foi aux superstitions. Peu connu en France, il est un auteur à succès dont les livres s'arrachent depuis quatre ans dans son pays. « Les cinq personnes que j'ai rencontrées là-haut » est son huitième livre, et le premier traduit en France. Ce roman a conquis plus de 5 millions de lecteurs outre-Atlantique et fait un carton en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne. Eddie, le héros de cette fable destinée à nous révéler le sens de notre vie, est inspiré de l'oncle de Mitch Albom, « un type vraiment bien qui a toujours trouvé qu'il comptait peu » (sic). « Ça m'a inspiré l'histoire d'un homme qui croit que sa vie n'a aucune importance, mais qui comprend, arrivé au paradis, qu'elle en a eu beaucoup », explique l'auteur. Dégoulinant de bons sentiments et de philosophie à deux sous, ce conte qui se lit sans effort se veut porteur de messages forts et positifs. Du vrai Paulo Coelho made in USA"
"Mitch Albom, 44 ans, est un journaliste sportif qui vit dans le Michigan, lit John Grisham et avoue donner foi aux superstitions. Peu connu en France, il est un auteur à succès dont les livres s'arrachent depuis quatre ans dans son pays. « Les cinq personnes que j'ai rencontrées là-haut » est son huitième livre, et le premier traduit en France. Ce roman a conquis plus de 5 millions de lecteurs outre-Atlantique et fait un carton en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne. Eddie, le héros de cette fable destinée à nous révéler le sens de notre vie, est inspiré de l'oncle de Mitch Albom, « un type vraiment bien qui a toujours trouvé qu'il comptait peu » (sic). « Ça m'a inspiré l'histoire d'un homme qui croit que sa vie n'a aucune importance, mais qui comprend, arrivé au paradis, qu'elle en a eu beaucoup », explique l'auteur. Dégoulinant de bons sentiments et de philosophie à deux sous, ce conte qui se lit sans effort se veut porteur de messages forts et positifs. Du vrai Paulo Coelho made in USA"
Comment faire du "best seller" aux US sans faire du facile ou de l'action à tout crin ? Le contraire tiendrait du miracle ! Et comme nous suivons l'Amérique... Ce n'est pas pour rien que la plupart de leurs grands écrivains ont plus de succès en Europe que chez eux. Tout au moins en proportion.
Comme c'est curieux, ce que dit cet article cité par Folfaerie... J'ai lu un autre bouquin de Mitch Albom, bien antérieur au dernier dont il est question, et je l'ai lu en français...
Je remarque que je n'en ai fait aucune critique, je vais essayer de fouiller ma mémoire et de vous pondre quelque chose de cohérent. En gros, oui, c'est style Coelho, vide, gnan-gnan...
Je remarque que je n'en ai fait aucune critique, je vais essayer de fouiller ma mémoire et de vous pondre quelque chose de cohérent. En gros, oui, c'est style Coelho, vide, gnan-gnan...
A ce qu'il paraît ce livre aurait été en tête des ventes aux USA pendant des mois... J'ai beau savoir que les Américains passent plus de temps devant la télévision que devant un livre, ça m'étonne quand même. Donc Eddie, un vieil ouvrier d'entretien d'un parc d'attraction meurt, et il rencontre 5 personnes qui vont l'éclairer sur sa vie. Le capitaine qui l'accompagnait au Vietnam, une petite fille qui y a été brûlée vive, sa femme, celle qui a donné son nom au parc d'attraction, et... zut, j'ai oublié la cinquième. Il ne faudra pas beaucoup de temps pour que j'oublie tout le reste. Franchement, pas de quoi réfléchir sur notre destinée, ou sur la vie en général.
Oui, ça fait un peu penser à du Coelho, mais en moins bien, en plus fade. Typique de la culture américaine? Peut-être.
Oui, ça fait un peu penser à du Coelho, mais en moins bien, en plus fade. Typique de la culture américaine? Peut-être.
bah, best-seller us ou best-seller français (style marc levy), c'est du pareil au même - ce sont les maisons d'édition qui font du marketing.
Pour ce qui est de l'auteur de ce "Five people you meet in heaven", il n'a pas dû chercher trop loin pour trouver la trame de l'histoire : il lui a suffit, je suppose, de voir ou revoir le film de Frank Capra avec James Stewart "It's a Wonderful life".
Pour ce qui est de l'auteur de ce "Five people you meet in heaven", il n'a pas dû chercher trop loin pour trouver la trame de l'histoire : il lui a suffit, je suppose, de voir ou revoir le film de Frank Capra avec James Stewart "It's a Wonderful life".
A ce qu'il paraît ce livre aurait été en tête des ventes aux USA pendant des mois... J'ai beau savoir que les Américains passent plus de temps devant la télévision que devant un livre, ça m'étonne quand même. Donc Eddie, un vieil ouvrier d'entretien d'un parc d'attraction meurt, et il rencontre 5 personnes qui vont l'éclairer sur sa vie. Le capitaine qui l'accompagnait au Vietnam, une petite fille qui y a été brûlée vive, sa femme, celle qui a donné son nom au parc d'attraction, et... zut, j'ai oublié la cinquième. Il ne faudra pas beaucoup de temps pour que j'oublie tout le reste. Franchement, pas de quoi réfléchir sur notre destinée, ou sur la vie en général.
Oui, ça fait un peu penser à du Coelho, mais en moins bien, en plus fade. Typique de la culture américaine? Peut-être.
Il est dans la liste des meilleures ventes au Canada depuis plusieurs mois (selon les listes publiées par The Globe and Mail, un des principaux quotidiens canadiens)... Mais on trouve aussi parmi les meilleures ventes les nouvelles parutions en "paperback" d'Anna Karénine" et du "Coeur est un chasseur solitaire" de Carson McCullers, alors il ne faut peut-être pas désespérer de l'esprit critique des lecteurs nord-américains...
Hé bien, hé bien ... Moi qui l'avais trouvé original ... J'aimerais bien savoir sur quoi vous vous basez pour le trouver vide ...
De Coelho made in USA ? Je n'ai jamais lu de Coelho. Peut-etre pourriez vous m'en indiquer un, pour me donner une petite idée ?
De Coelho made in USA ? Je n'ai jamais lu de Coelho. Peut-etre pourriez vous m'en indiquer un, pour me donner une petite idée ?
Le plus connu, l'Alchimiste
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1171
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/1171
C'est pauvre et artificiel. Les personnages rencontrés là-haut donnent des leçons de philosophie à deux balles. Et puis la résignation prônée m'est insupportable. On pourrait résumer ça ainsi : "Tu es un paumé, tu travailles pour une croûte de pain, tu fais un boulot abrutissant, mais rassure-toi, tu es indipensable au fonctionnement de l'univers."
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