Tout d'abord bienvenue, Tush, on est très honoré d'avoir un docteur es lettre de la open university of Israël sur notre site !
J'ai mis à la fin de votre critique un lien vers la version longue, en format PDF (comme discuté par mail).
Je n'avais pas du tout interprété le livre Suite Française comme vous, et je n'aurais jamais imaginé que Némirovski pourrait être perçue come antisémite en Israël. Voila qui demande réflexion ! C'est un auteur que j'aime beaucoup, et elle me semblait au contraire d'une grande humanité et tolérance. Mais votre avis est interpellant.
J'ai mis à la fin de votre critique un lien vers la version longue, en format PDF (comme discuté par mail).
Je n'avais pas du tout interprété le livre Suite Française comme vous, et je n'aurais jamais imaginé que Némirovski pourrait être perçue come antisémite en Israël. Voila qui demande réflexion ! C'est un auteur que j'aime beaucoup, et elle me semblait au contraire d'une grande humanité et tolérance. Mais votre avis est interpellant.
La lecture de Tush est une lecture inattendue et tout à fait inédite de ce chef-d'œuvre.
Il m'avait semblé que l'auteur racontait sans préjugés des événements vécus, à travers ses personnages. Un peu à la manière de Tolstoï dans La Guerre et la Paix.
Tush en fait une lecture absolument différente et le fait qu'on puisse en faire une lecture si différente prouve en quelque sorte qu'il s'agit d'un très grand livre.
Mais on finira par se demander s'il est encore possible de parler de cette période avec sérénité.
Il m'avait semblé que l'auteur racontait sans préjugés des événements vécus, à travers ses personnages. Un peu à la manière de Tolstoï dans La Guerre et la Paix.
Tush en fait une lecture absolument différente et le fait qu'on puisse en faire une lecture si différente prouve en quelque sorte qu'il s'agit d'un très grand livre.
Mais on finira par se demander s'il est encore possible de parler de cette période avec sérénité.
Je trouve cette critique totalement injustifiée. Apparemment, selon son auteur, on ne peut décrire les Allemands de cette période que comme des monstres sanguinaires. Que dirait-il des Bienveillantes ?
Comme l'a montré Hannah Arendt, dans Eichmann à Jérusalem, on peut être un petit fonctionnaire zélé, sans charisme et mettre en oeuvre la solution finale.
Le monde ne se divisent pas, comme dans un Western, entre les bons d'un côté et les méchants de l'autre.
Comme l'a montré Hannah Arendt, dans Eichmann à Jérusalem, on peut être un petit fonctionnaire zélé, sans charisme et mettre en oeuvre la solution finale.
Le monde ne se divisent pas, comme dans un Western, entre les bons d'un côté et les méchants de l'autre.
il faut quitter cette habitude de toujours chercher qui pourrait etre antisémite, qui pourrait etre raciste, ect...
c'est une sorte de chasse aux sorcieres assez désagréables.ça vire à l'obsession pour certains.
il suffit de lire une des 2 bios de Némirovsky pour savoir qu'elle etait d'un millieu tres tres riche, son pere etait président de l'association des banquiers russes. Ils ne vivaient pas du tout avec la communauté juive ni en France, ni en Russie et elle n'etait pas juive de religion.
il me semble interessant de comparer Irene Némirovsky avec une de ses contemporaine Simone Weil. Toutes les deux sont issues de familles juives et aucune ne pratiquent le judaisme.
En revanche, Némirovsky est plutot de droite alors que Weil est clairement de gauche, syndicaliste et militante.
la conversion au christianisme de Weil est un autre sujet, tout à fait interressant, qui la rapproche d'une autre intellectuelle et philosophe juive de son époque, Edith Stein.
Apres,on peut tout simplifier, et rejeter Némirovski parcequ'elle fait dire au narateur , dans 'suite française' que les soldats allemands sont beaux. je ne crois pas que la germanophilie engage l'antisémitisme !
si il y a un roman où les juifs sont tournés en ridicule c'est dans 'David Golder' qui reste néanmoins un chef d'oeuvre et Némirovsky, un excellent ecrivain.
Enfin,par respect pour la mémoire de cette femme qui a connu le martyre des camps de la mort, ces soupçons sont particulièrement insupportables. Je suis le premier à rire de tout, il ya quand meme une limite à ne pas franchir.
un livre-interview de Denise Epstein (fillle d'Irene) vient de paraitre aux editions Denoël.
c'est une sorte de chasse aux sorcieres assez désagréables.ça vire à l'obsession pour certains.
il suffit de lire une des 2 bios de Némirovsky pour savoir qu'elle etait d'un millieu tres tres riche, son pere etait président de l'association des banquiers russes. Ils ne vivaient pas du tout avec la communauté juive ni en France, ni en Russie et elle n'etait pas juive de religion.
il me semble interessant de comparer Irene Némirovsky avec une de ses contemporaine Simone Weil. Toutes les deux sont issues de familles juives et aucune ne pratiquent le judaisme.
En revanche, Némirovsky est plutot de droite alors que Weil est clairement de gauche, syndicaliste et militante.
la conversion au christianisme de Weil est un autre sujet, tout à fait interressant, qui la rapproche d'une autre intellectuelle et philosophe juive de son époque, Edith Stein.
Apres,on peut tout simplifier, et rejeter Némirovski parcequ'elle fait dire au narateur , dans 'suite française' que les soldats allemands sont beaux. je ne crois pas que la germanophilie engage l'antisémitisme !
si il y a un roman où les juifs sont tournés en ridicule c'est dans 'David Golder' qui reste néanmoins un chef d'oeuvre et Némirovsky, un excellent ecrivain.
Enfin,par respect pour la mémoire de cette femme qui a connu le martyre des camps de la mort, ces soupçons sont particulièrement insupportables. Je suis le premier à rire de tout, il ya quand meme une limite à ne pas franchir.
un livre-interview de Denise Epstein (fillle d'Irene) vient de paraitre aux editions Denoël.
Autre élément, Némirovsky parle de cette époque comme on en parlait en 1941. La libération des camps de concentration et la fin de la guerre ont complètement changé les mentalités et la vision du monde.
Je crois en plus que Irène Némirovsky a autant souffert des français que des allemands. Ce sont les autorités françaises qui livraient les juifs au allemand. Si ils avaient refusé de le faire, les déportations auraient été très compliquées, et quelqu'un comme Némirovsky aurait échappé aux mailles du filet.
Ceci dit je trouve intéressant d'avoir le point de vue d'une israëlienne. "Suite Française" est le seul roman de Némirovsky qui est traduit en Hébreux, m'a-t-elle dit. J'aurais plus tendance à voir de l'antisémitisme dans David Goldberg que dans Suite Française, mais en effet à cette époque le sentiment antisémite était certainement généralisé.
Ceci dit je trouve intéressant d'avoir le point de vue d'une israëlienne. "Suite Française" est le seul roman de Némirovsky qui est traduit en Hébreux, m'a-t-elle dit. J'aurais plus tendance à voir de l'antisémitisme dans David Goldberg que dans Suite Française, mais en effet à cette époque le sentiment antisémite était certainement généralisé.
Mon analyse de 3 pages, qui comporte de nombreux exemples, porte sur DOLCE uniquement. Je n'ai pas mis l'accent sur le fait qu'elle ait ete antisemite, d'ailleurs il n'y a pas de juifs dans ce recit.
Quant a son antisemitisme, ce n'est pas moi qui le dis....c'est elle-meme qui l'avoue dans ses entretiens. Voir a ce propos:
1) Alan Astro: "Two best-selling french jewish women's novel from 1929"; Symposium 52 (4); winter 1999: pp. 241-254
2) Gille Elisabeth: "Le mirador: memeoires revees. Paris, Presses dde la Renaissance, 1992
3) Auscher Janine:"Nos interviews: Irene Nemirovsky [sic]": L'univers israelite 90.44 (5 July 1935): pp. 669-670.
Quant a son antisemitisme, ce n'est pas moi qui le dis....c'est elle-meme qui l'avoue dans ses entretiens. Voir a ce propos:
1) Alan Astro: "Two best-selling french jewish women's novel from 1929"; Symposium 52 (4); winter 1999: pp. 241-254
2) Gille Elisabeth: "Le mirador: memeoires revees. Paris, Presses dde la Renaissance, 1992
3) Auscher Janine:"Nos interviews: Irene Nemirovsky [sic]": L'univers israelite 90.44 (5 July 1935): pp. 669-670.
Dans cette affaire je suis assez de l'avis de Prince Jean. Bien sûr Némirovski est Juive, et ne le cache pas, mais je pense aussi que dans "David Golder" elle ne les épargne vraiment pas !...
Mais est-ce de l'antisémitisme pour autant ? Je suis belge mais cela ne m'empêche pas de pouvoir les critiquer aussi. Est-ce qu'une critique de certains traits chez certaines personnes entraîne automatiquement d'être anti tout un peuple ? Il y a de tout partout.
Et aussi du bon chez David Golder...
Ajoutons à cela le simple aspect social. Némirovski vient d'un milieu des plus aisés d'un raffinement et d'une culture importante. David Golder s'est fait tout seul à partir de rien.
Chaque peuple a ses diversités et donc ses caractères typés. Tous les français seraient-ils des Rastignac et son auteur un antifrançais ?
Mais est-ce de l'antisémitisme pour autant ? Je suis belge mais cela ne m'empêche pas de pouvoir les critiquer aussi. Est-ce qu'une critique de certains traits chez certaines personnes entraîne automatiquement d'être anti tout un peuple ? Il y a de tout partout.
Et aussi du bon chez David Golder...
Ajoutons à cela le simple aspect social. Némirovski vient d'un milieu des plus aisés d'un raffinement et d'une culture importante. David Golder s'est fait tout seul à partir de rien.
Chaque peuple a ses diversités et donc ses caractères typés. Tous les français seraient-ils des Rastignac et son auteur un antifrançais ?
Etty Hillesum disait ceci à propos de "nous les Juifs" :
« Nous sommes déjà bien assez ennemis les uns des autres. (...) Chez les nôtres aussi il y a des bourreaux et des méchantes gens»
Je ne sais pas si ça éclaire le sujet...
Elle ajoutait encore dans son journal de 1943 :
«Nous les Juifs, nous nous rassemblons dans la haine d'un ennemi commun et quand la haine aura fait de nous des bêtes féroces, il sera trop tard...» Prémonitoire ?
(Tapez pas, hein, c'est Etty Hillesum qui l'a dit, c'est pas moi) ;-))
« Nous sommes déjà bien assez ennemis les uns des autres. (...) Chez les nôtres aussi il y a des bourreaux et des méchantes gens»
Je ne sais pas si ça éclaire le sujet...
Elle ajoutait encore dans son journal de 1943 :
«Nous les Juifs, nous nous rassemblons dans la haine d'un ennemi commun et quand la haine aura fait de nous des bêtes féroces, il sera trop tard...» Prémonitoire ?
(Tapez pas, hein, c'est Etty Hillesum qui l'a dit, c'est pas moi) ;-))
Autre élément, Némirovsky parle de cette époque comme on en parlait en 1941. La libération des camps de concentration et la fin de la guerre ont complètement changé les mentalités et la vision du monde.
Il est indéniable que le sentiment général en Europe dans les années 1930 - 1940 était à l'antisémitisme. J'ai lu un livre de Graham Greene, l'Orient express, écrit dans les années 1930. Il met en scène un personnage juif, riche marchand qui voyage dans l'Orient Express, et on voit très bien dans le livre qu'il est constamment discriminé sur base de sa race. Je pense que Greene dénonce un sentiment qui était tout à fait répandu. Par contre Hergé a pu être taxé d'antisémitisme, à juste titre probablement.
Dans "David Golder", elle ne ménage certes pas les juifs mais ce n'est jamais en tant que juifs mais seulement en tant que classe sociale gâtée par le fric. Ce n'est en aucune façon une atteinte à l'encontre de la judéité ni du judaïsme !
Il faut aussi cesser de voir de l'antisémitisme partout, ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec des juifs ou l'Etat d'Israël sur un problème particulier qu'on devient antisémiste !
Respecter les juifs c'est aussi pouvoir les critiquer quand on estime qu'ils sont responsables d'actes inconvenants !
Il faut aussi cesser de voir de l'antisémitisme partout, ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord avec des juifs ou l'Etat d'Israël sur un problème particulier qu'on devient antisémiste !
Respecter les juifs c'est aussi pouvoir les critiquer quand on estime qu'ils sont responsables d'actes inconvenants !
Débézed, je pense que la situation dans les années 1930-40 et la situation actuelle est complètement différente. A notre époque je pense pouvoir dire que le sentiment antisémite a complètement disparu et est remplacé par un sentiment pro-juif.
Il y a, il est vrai, une prise de conscience. Mais, hélas, l'antisémitisme, dès qu'on lâche la bride, réapparaît très rapidement.
Saule parle de l'antisémitisme en le situant dans les années 30/40. Tout d'abord je voudrais dire qu'il régnait en France depuis bien longtemps, comme ailleurs, mais qu'il y a été fortement exacerbé par l'affaire Dreyfus. L'antisémitisme était cependant tout à fait courant un peu partout.
L'antisémitisme des années 30/40 provient, lui, de l'important afflux de réfugiés juifs en provenance d'Allemagne et cela en Belgique, en Angleterre, en France et aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs cet afflux qui poussera certains pays à tenter de le freiner au détriment de cette population qui était littéralement menacée.
Il convient d'ailleurs de noter qu'en France par exemple le comportement des français a été très différent suivant que l'on touchait à une population juive installée depuis longtemps ou récemment. Ce sont ces derniers qui les dérangeaint surtout et qu'ils tenteront très peu de protéger.
Dire que l'antisémitisme aurait presque disparu me semble se voiler la face ! Et il faut bien avouer qu'il pourrait provenir de certaines pratiques de l'état d'Israël, comme d'installer de nouvelles colonies là où il n'aurait plus le droit de le faire.
Mais soyons honnètes: qui est dérangé par des membres de la communauté juive quand ils s'assimilent, qu'ils conservent leur religion et leurs coutumes ou pas ? Quasiment personne ! Par contre ceux qui affichent leur volonté de ne pas s'assimiler, de rester une entité tout à fait à part, ils nous dérangent un peu. Tout comme les musulmans affichant la même volonté.
Afficher sa volonté de différence d'une façon très forte et constante donne à l'autre la sensation d'être rejeté chez lui. Une forme de racisme à contre sens en quelque sorte.
Un soir j'ai suivi un long débat entre deux rabins, un de Bruxelles et un d'Anvers, un professeur de l'université de Tel Aviv, le philosophe français Glucksman et quelques membres civils de la communauté.
Les rabins et membres de la communauté revenaient avec la Shoa. Gluksman a prit la parole et a dit que toute sa famille avait été décimée. Cependant, il estimait que l'on ne pouvait pas vivre en fonction de cela. Bien sûr cela avait existé mais il refusait d'orienter son comportement en fonction de cela.
Un des deux rabins insista sur ce qu'il estimait être le plus grand danger encourru par les juifs: trop de femmes ou d'hommes épousaient des non juifs ou des non juives. Cela allait faire des enfants qui ne seraient plus élevés comme la tradition juive le souhaitait. C'était un énorme danger.
Là, Glucksman a piqué un véritable coup de colère !
Le sens de son intervention a alors été le suivant: que souhaite ce rabin ? D'un côté il se plaint d'un certain comportement des indigènes, mais de l'autre côté il refuse l'intégration ! Que veut-il à la fin ?!...
Et nous allons à nouveau revenir au problème religieux mais avec le professeur de l'université de Tel Aviv qui a dit que ceux qui provoquent les problèmes, le plus souvent, sont les orthodoxes, par leur attitude. Ce problème, disait-il, est très cuisant en Israël également. Un réel conflit, disait-il, pourrait éclater dans cet état entre eux et les autres. Et cela d'autant plus qu'ils bénéficient d'un statut tout à fait différent des autres. Par exemple ils sont dispensés de service militaires mais sont les premiers à refuser des positions modérées !
Un problème bien compliqué mais qui, à mon avis, ne concerne pas que les juifs mais bien ceux qui viennent chez nous tout en refusant nos valeurs de base. Là me semble être le vrai soucis !
L'antisémitisme des années 30/40 provient, lui, de l'important afflux de réfugiés juifs en provenance d'Allemagne et cela en Belgique, en Angleterre, en France et aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs cet afflux qui poussera certains pays à tenter de le freiner au détriment de cette population qui était littéralement menacée.
Il convient d'ailleurs de noter qu'en France par exemple le comportement des français a été très différent suivant que l'on touchait à une population juive installée depuis longtemps ou récemment. Ce sont ces derniers qui les dérangeaint surtout et qu'ils tenteront très peu de protéger.
Dire que l'antisémitisme aurait presque disparu me semble se voiler la face ! Et il faut bien avouer qu'il pourrait provenir de certaines pratiques de l'état d'Israël, comme d'installer de nouvelles colonies là où il n'aurait plus le droit de le faire.
Mais soyons honnètes: qui est dérangé par des membres de la communauté juive quand ils s'assimilent, qu'ils conservent leur religion et leurs coutumes ou pas ? Quasiment personne ! Par contre ceux qui affichent leur volonté de ne pas s'assimiler, de rester une entité tout à fait à part, ils nous dérangent un peu. Tout comme les musulmans affichant la même volonté.
Afficher sa volonté de différence d'une façon très forte et constante donne à l'autre la sensation d'être rejeté chez lui. Une forme de racisme à contre sens en quelque sorte.
Un soir j'ai suivi un long débat entre deux rabins, un de Bruxelles et un d'Anvers, un professeur de l'université de Tel Aviv, le philosophe français Glucksman et quelques membres civils de la communauté.
Les rabins et membres de la communauté revenaient avec la Shoa. Gluksman a prit la parole et a dit que toute sa famille avait été décimée. Cependant, il estimait que l'on ne pouvait pas vivre en fonction de cela. Bien sûr cela avait existé mais il refusait d'orienter son comportement en fonction de cela.
Un des deux rabins insista sur ce qu'il estimait être le plus grand danger encourru par les juifs: trop de femmes ou d'hommes épousaient des non juifs ou des non juives. Cela allait faire des enfants qui ne seraient plus élevés comme la tradition juive le souhaitait. C'était un énorme danger.
Là, Glucksman a piqué un véritable coup de colère !
Le sens de son intervention a alors été le suivant: que souhaite ce rabin ? D'un côté il se plaint d'un certain comportement des indigènes, mais de l'autre côté il refuse l'intégration ! Que veut-il à la fin ?!...
Et nous allons à nouveau revenir au problème religieux mais avec le professeur de l'université de Tel Aviv qui a dit que ceux qui provoquent les problèmes, le plus souvent, sont les orthodoxes, par leur attitude. Ce problème, disait-il, est très cuisant en Israël également. Un réel conflit, disait-il, pourrait éclater dans cet état entre eux et les autres. Et cela d'autant plus qu'ils bénéficient d'un statut tout à fait différent des autres. Par exemple ils sont dispensés de service militaires mais sont les premiers à refuser des positions modérées !
Un problème bien compliqué mais qui, à mon avis, ne concerne pas que les juifs mais bien ceux qui viennent chez nous tout en refusant nos valeurs de base. Là me semble être le vrai soucis !
Je comprends ce que tu veux dire Saule mais je pense qu'on doit vivre avec la Shoah mais pas pour la Shoah et surtout pas de la Shoah. La Shoah ne peut pas être une excuse pour des faits à venir !
Et l'antisémitisme existe depuis la nuit des temps, il suffit de relire le livre de Marek Halter, "La mémoire d'Abraham" pour s'en convaincre et qu'il n'est, hélas, pas à la veille de disparaître comme tous les sectarismes d'ailleurs.
Et l'antisémitisme existe depuis la nuit des temps, il suffit de relire le livre de Marek Halter, "La mémoire d'Abraham" pour s'en convaincre et qu'il n'est, hélas, pas à la veille de disparaître comme tous les sectarismes d'ailleurs.
Etty Hillesum disait ceci à propos de "nous les Juifs" :On peut effectivement se demander, quand on voit comment sont traités la Palestine et les Palestiniens.. :o((
« Nous sommes déjà bien assez ennemis les uns des autres. (...) Chez les nôtres aussi il y a des bourreaux et des méchantes gens»
Je ne sais pas si ça éclaire le sujet...
Elle ajoutait encore dans son journal de 1943 :
«Nous les Juifs, nous nous rassemblons dans la haine d'un ennemi commun et quand la haine aura fait de nous des bêtes féroces, il sera trop tard...» Prémonitoire ?
À toutes fins utiles, rappelons qu'Etty Hillesum était juive...
Je précise : "On peut effectivement se demander, quand on voit comment les Israéliens traitent la Palestine et les Palestiniens."
@ Jules + Débézed : merci pour les explications. Personnellement je suis attiré par la culture juive. J'aime bien leur relation au passé et leur sens du sacré.
A notre époque les juifs sont à la pointe du progrès, d'un point de vue technologique (en informatique), ce sont les meilleurs. Je suppose qu'ils ont des bonnes unif., et puis leur survie en dépend, ça doit les pousser à l'excellence. En comparaison, les pays arabes voisins c'est le moyen-âge. Et pourtant la civilisation arabe était très raffinée à une époque. C'est à n'y rien comprendre.
En outre, il me semble qu'il n'y a pas de problèmes d'intégration avec les juifs, d'abord parce les juifs n'ont pas de raison de venir chez nous puisqu'ils sont plus riches ! Ils sont très peu a émigrer je suppose.
J'espère que Tosch continuera à critiquer des auteurs juifs.
A notre époque les juifs sont à la pointe du progrès, d'un point de vue technologique (en informatique), ce sont les meilleurs. Je suppose qu'ils ont des bonnes unif., et puis leur survie en dépend, ça doit les pousser à l'excellence. En comparaison, les pays arabes voisins c'est le moyen-âge. Et pourtant la civilisation arabe était très raffinée à une époque. C'est à n'y rien comprendre.
En outre, il me semble qu'il n'y a pas de problèmes d'intégration avec les juifs, d'abord parce les juifs n'ont pas de raison de venir chez nous puisqu'ils sont plus riches ! Ils sont très peu a émigrer je suppose.
J'espère que Tosch continuera à critiquer des auteurs juifs.
@ Jules + Débézed : merci pour les explications. Personnellement je suis attiré par la culture juive. J'aime bien leur relation au passé et leur sens du sacré.
A notre époque les juifs sont à la pointe du progrès, d'un point de vue technologique (en informatique), ce sont les meilleurs. Je suppose qu'ils ont des bonnes unif., et puis leur survie en dépend, ça doit les pousser à l'excellence. En comparaison, les pays arabes voisins c'est le moyen-âge. Et pourtant la civilisation arabe était très raffinée à une époque. C'est à n'y rien comprendre.
En outre, il me semble qu'il n'y a pas de problèmes d'intégration avec les juifs, d'abord parce les juifs n'ont pas de raison de venir chez nous puisqu'ils sont plus riches ! Ils sont très peu a émigrer je suppose.
J'espère que Tosch continuera à critiquer des auteurs juifs.
Saule, il me semble que tu méconnais la situation économique d'Israel qui est tres difficile.
si il y a une apparente modernité en Israel c'est grâce à l'argent américain et non grâce à une économie florissante.
prétendre que les juifs sont plus doués que d'autres peuples me parait difficilement justifiable (pourquoi en informatique ???).
enfin, parler de Vichy comme le grand responsable de la déportation des juifs français me semble etre une lecture de l'histoire contestable.
90% des juifs belges ont ete déportés alors que plus de 80% des juifs français ont pu etre sauvés grâce à la solidarité française.
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