Aria
avatar 14/03/2010 @ 23:20:31
Aria, la grippe est une maladie et le cancer aussi. Oui, la névrose est une maladie mentale, moins grave, je te le concède que la psychose.

Oui, oui, bien sûr !
Mais je déteste le mot de "maladie mentale". Après, on parle de "malades mentaux", ce qui est épouvantable et puis de "fous", ce qui me révulse.

Et c'est le langage des journalistes et des réalisateurs de documentaires tous les jours. En ce moment, les documentaires sur la présupposée "folie" sont fréquents et ce mot me fait horreur.

Je crois bien faire partie des névrosées. Me voilà "malade mentale" ! Quelle fin de journée pour moi, très cher Rat ! ;o)

Je me demande plutôt qui n'est pas névrosé dans ce monde de fous !

Débézed

avatar 15/03/2010 @ 00:38:46
Aria, la grippe est une maladie et le cancer aussi. Oui, la névrose est une maladie mentale, moins grave, je te le concède que la psychose.

Oui, oui, bien sûr !
Mais je déteste le mot de "maladie mentale". Après, on parle de "malades mentaux", ce qui est épouvantable et puis de "fous", ce qui me révulse.

Et c'est le langage des journalistes et des réalisateurs de documentaires tous les jours. En ce moment, les documentaires sur la présupposée "folie" sont fréquents et ce mot me fait horreur.

Je crois bien faire partie des névrosées. Me voilà "malade mentale" ! Quelle fin de journée pour moi, très cher Rat ! ;o)

Je me demande plutôt qui n'est pas névrosé dans ce monde de fous !


Mais non juste une petite défaillance en sorotine (pas sûr du nom de cette hormone !)

Le rat des champs
avatar 15/03/2010 @ 07:19:49
Sérotonine?

Oburoni
avatar 15/03/2010 @ 10:23:48
« Personne n'a jamais fournit la preuve de l'existence de l'esprit »
(dixit Oburoni)

Ça me parait très faible comme argument.
Personne n’a jamais fourni la preuve de la non existence de l’esprit.


On a jamais prouvé l'inexistence de "la théiere de Russell" non plus, cela ne veut pas dire qu'elle existe. ;-)

Le fait est que la matiere seule suffit a expliquer ce qui se passe dans notre cerveau ( de nos émotions aux maladies mentales etc... ). Aussi loin que l'esprit est une notion inutile on ne doit donc pas y avoir recours -c'est le principe du rasoir d'Occam : les spiritualistes, dualistes et autres s'enfoncent en faisant des spéculations qui n'ont rien de scientifiques ( observables, vérifiables ).


Pour moi la conscience du bien et du mal, la compassion, l’émotion, l’amour, le sens de la beauté, le sens de la justice, etc… ce qu’on appelle l’esprit, ou l’âme, ce sont des valeurs immatérielles et exclusivement humaines.
C’est ce qui fait que l’homme n’est pas – ou plus – un animal.


C'est faux ( et, ici aussi, une erreur popularisé par Descartes ).

Les animaux SONT capables d'émotions, de bien et de mal, de compassion, de sens de la beauté, de justice etc...
Ils ont juste une maniere différente de les exprimer parce qu'ils ont des consciences qui fonctionnent de maniere différentes de la notre ( parce que leurs cerveaux ont évolué de maniere différente ).

Mais on retombe sur le meme probleme : religieux, vous voulez absolument faire de l'homme une particularité, une exception qui serait au-dessus de tout le reste ( anthropomorphisme ). Nous sommes irréconciliable sur ce point :-)

Cela dit si tu ne vois pas l'intéret de réduire l'homme a de la simple matiere, je ne vois pas l'intéret non plus de s'acharner a vouloir l'élever a ce qu'il n'est pas.

Oburoni
avatar 15/03/2010 @ 10:30:53
« Personne n'a jamais fournit la preuve de l'existence de l'esprit »
(dixit Oburoni)

Ça me parait très faible comme argument.
Personne n’a jamais fourni la preuve de la non existence de l’esprit.


On a jamais prouvé l'inexistence de "la théiere de Russell" non plus, cela ne veut pas dire qu'elle existe. ;-)

Le fait est que la matiere seule suffit a expliquer ce qui se passe dans notre cerveau ( de nos émotions aux maladies mentales etc... ). Aussi loin que l'esprit est une notion inutile on ne doit donc pas y avoir recours -c'est le principe du rasoir d'Occam : les spiritualistes, dualistes et autres s'enfoncent en faisant des spéculations qui n'ont rien de scientifiques ( observables, vérifiables ).


Pour moi la conscience du bien et du mal, la compassion, l’émotion, l’amour, le sens de la beauté, le sens de la justice, etc… ce qu’on appelle l’esprit, ou l’âme, ce sont des valeurs immatérielles et exclusivement humaines.
C’est ce qui fait que l’homme n’est pas – ou plus – un animal.


C'est faux ( et, ici aussi, une erreur popularisé par Descartes ).

Les animaux SONT capables d'émotions, de bien et de mal, de compassion, de sens de la beauté, de justice etc...
Ils ont juste une maniere différente de les exprimer parce qu'ils ont des consciences qui fonctionnent de maniere différentes de la notre ( parce que leurs cerveaux ont évolué de maniere différente ).

Mais on retombe sur le meme probleme : religieux, vous voulez absolument faire de l'homme une particularité, une exception qui serait au-dessus de tout le reste ( anthropomorphisme ). Nous sommes irréconciliable sur ce point :-)

Cela dit si tu ne vois pas l'intéret de réduire l'homme a de la simple matiere, je ne vois pas l'intéret non plus de s'acharner a vouloir l'élever a ce qu'il n'est pas.



ANTHROPOCENTRISME, pardon !!! et pas anthropomorphisme comme je l'écris plus haut !!

Feint

avatar 15/03/2010 @ 10:52:22
C’est ce qui fait que l’homme n’est pas – ou plus – un animal.

Petite provoc étymologique. L'homme n'est plus un animal. Animal : en latin, être vivant, être animé. De "anima", l'âme. Si l'homme n'est plus un animal, alors l'homme n'a plus d'âme. Misère !
Bien sûr, me dira-t-on, le sens d'animal n'est plus le même en français. Il a été perverti.
(Au fond, la seule chose que je n'aime pas dans le discours religieux, c'est le manque d'humilité - anthropocentriste - sous-jacent. Et ce que j'aime dans les sciences, c'est qu'elles tentent de ramener l'homme à ses justes proportions. C'est une école d'humilité.)

Pendragon
avatar 15/03/2010 @ 11:36:33
Voilà un livre que je mets de ce pas dans ma liste… et voilà une conversation que je me dois de rejoindre !

Laissez-moi tout d’abord illustrer vos propos par un résumé d’une nouvelle de S-F que j’ai lu, oh, il y a bien 4 ou 5 lustres : la Terre a développé son réseau de communication a un point extrême, les ordinateurs, l’électricité, le téléphone, … tout est relié à tout. Il y a des connexions dans tous les sens, la communication se passe de façon instantanée, l’information voyage à la vitesse de la pensée. Et un beau jour, une « voix » s’élève sur la Terre, une pensée émerge… Dieu ? Pas du tout, ou alors un « Deus ex Machina » ! En effet, le réseau créé avait atteint un seuil critique, un seuil suffisant pour créer, pour reproduire l’équivalent connectique d’un cerveau. Toutes ces connexions électriques avaient créés une âme, un esprit, appelez-le comme vous voulez…

La fin de l’histoire importe peu, c’est l’idée sous-jacente qui est intéressante car cette nouvelle date des années 50, soit, il y a 60 ans ! Et elle semble correspondre à la critique d’Oburoni !

Si je puis me permettre de donner également mon avis sur ce « mystère » qu’est le cerveau, je dirais que je me range du côté des « physiques » plutôt que du côté des « spirituels ». En effet, je pense que le cerveau est une magnifique machine nervée, pleine de physique et de chimie, notre « éducation » et nos expériences ayant créées des automatismes de pensées et de réactions physico-chimiques. Selon notre vécu, ce sera telle ou telle enzyme qui sera créée et qui déclenchera telle ou telle réaction, toujours selon notre vécu, nous aurons tel ou tel « réflexe » physique qui découlera de tel ou tel impulsion électrique, etc, etc, etc, …

Ne me faites cependant pas dire ce que je n’ai pas dit, à savoir que nous ne sommes dès lors que des robots réagissant à des stimuli. Non, nous ne sommes pas des robots en ce sens que tout un chacun réagit d’une manière qui lui est propre, nous restons des individus à part entière, avec une vie différente et donc des réactions différentes qui sont bien réelles, même si elles ne sont pas le résultat d’une pensée ou d’une conscience, mais bien le résultat d’une réaction physico-chimique donnée. Ainsi si j’aime ou je n’aime pas quelqu’un, ce n’est pas ma conscience qui me parle, c’est simplement mon cerveau qui réagit face à toute une série de stimuli et qui donne sa réponse, qui est une réponse d’amour ou de haine. Nulle conscience ou âme ou psyché, ou ce que vous voulez là dedans ! Encore une fois, cela ne « robotise » en rien l’individu puisque l’amour (ou la haine) entre deux individus est tout aussi réel (voire plus en fait) que s’il avait été le produit d’une « âme » extérieure ! Cet amour correspond bien plus à notre intégrité physique au travers d’une réaction chimique qu’au travers de n’importe quoi en fait.

Et de fait, je pense, qu’il en est de même pour tout type de « sentiment », depuis la sensitivité à l’écologie jusqu’à nos goûts littéraires ! Tout n’est qu’un produit d’une évolution et une adaptation de notre cerveau qui a développé telle ou telle réaction physico-chimique et en a délaissé d’autres.

Il n’y a donc pas de « siège » particulier à quoi que ce soit, il y a une machine qui fonctionne et chaque partie de la machine est destinée a créé tel enzyme ou telle impulsion nerveuse. En cas d’accident cérébral, le cerveau endommagé (selon la gravité) va s’adapter et forcer de nouvelles parties à créer enzymes ou impulsions en fonction de ses besoins, dans le but de maintenir son intégrité. Et si ce n’est pas possible, il s’adaptera une fois de plus pour maintenir l’individu dans l’environnement qui lui convient le mieux.

Ceci étant dit, mon interrogation est plutôt orientée vers le contrôle de nos réactions : est-ce que le fait de manger des olives régulièrement (en variant la quantité), va me faire aimer celles-ci ? Vais-je réussir à influencer mon cerveau jusqu’à ce que le message envoyé par mes papilles gustatives soit interprété de manière positive plutôt que négative ? Ou encore, puis-je supprimer la « douleur » de la piqûre du médecin en expliquant gentiment au cerveau que je suis bien content de recevoir un message d’alerte (la douleur n’étant rien d’autre qu’un message d’alerte nerveux) mais que je suis au courant et que c’est pour mon bien ! Alors, tu ranges ton message en poche et tu arrêtes de t’alerter pour rien !?

… personnellement, je crois qu’il y a moyen !

P.

Pendragon
avatar 15/03/2010 @ 11:44:22
... sorry pour les fautes d'orthographes ! Je m'entraîne à résister à la piqûre aux yeux... ^^

P.

Saule

avatar 15/03/2010 @ 11:54:02
Je comprends l'argument des matérialistes comme celui des spiritualistes. Je pense qu'on est dans le domaine de la pure spéculation, sauf que les spiritualistes ont des milliers d'années de réflexion et de philosophie derrière eux tandis que les matérialistes jouent aux apprentis-sorcier mais ne savent pour l'instant rien (mon opinion, ne pas frapper :-).

Cependant, personne n'a répondu à ma question. Que la conscience soit générée par un super ordinateur (Obunori) ou par une alchimie complexe d'enzime, à quoi ça nous avance ? On doit répondre aux questions que notre conscience nous pose de toute manière

- Mettons qu'on veut répondre à la question de la peine de mort : est-ce qu'il y a une formule chimique qui peut répondre à la question ?

- Mettons qu'on voudrait déterminer le niveau d'impôt des bas salaires, qu'est-ce qu'on fait ? Quelle autorités peut nous guider ? Bill gates (le spécialiste de la programmation) ? Un prix Noble de chimie ? Un Philosophe ? Un guide religieux ?

Saint Jean-Baptiste 15/03/2010 @ 12:04:28


(Au fond, la seule chose que je n'aime pas dans le discours religieux, c'est le manque d'humilité - anthropocentriste - sous-jacent. Et ce que j'aime dans les sciences, c'est qu'elles tentent de ramener l'homme à ses justes proportions. C'est une école d'humilité.)

Ben oui, la science, une école d’humilité ! C’est bien dans l’air du temps.
« Nous sommes poussière, disait l’ecclésiaste (bien avant la science) et nous retournerons en poussière » Nous aurions peut-être dû l’écouter…
Mais quand l’humilité tourne en perpétuelle culpabilité, non personnellement je ne suis plus d’accord.
L’homme est capable de bêtise et d’horreur. Parfois les meilleurs demandent pardon. Mais après tournons la page.
J’ai vu l’Acropole d’Athènes, la cathédrale de Chartres, pour le moment j’écoute du Chopin…
et j’aime bien cette idée que l’homme a été crée à l’image et à la ressemblance de Dieu.
Mais je me suis peut-être laissé manipuler… Je vais écouter ce que dit la science (et Oruboni) et puis je reverrai peut-être mes positions.
;-))

Saint Jean-Baptiste 15/03/2010 @ 12:31:01
J’apprécie beaucoup l’analyse que fait Pendragon – pour une fois j’ai tout compris. ;-))
Il y a juste qu’il parle d’une âme « extérieure ».
C’était la manière des premiers théologiens d’expliquer les choses : un corps matériel et une âme immatérielle, immortelle et extérieure au corps. Parce que la théologie s’est d’abord adressée à un monde de culture grecque et que c’était la manière dont les Grecs concevaient les choses. En fait, l’idée d’un corps mortel et d’une âme extérieure au corps, immortelle (?), vient de Platon.

Aujourd’hui nous savons, grâce à la science, que la matérialité et la spiritualité du corps humain ne font qu’un.
Ça parait de vaines subtilités mais en fait, ça change tout.

Pour le reste, je partage entièrement le point de vue de Saule : que la conscience du bien et du mal, le remord, les sentiments, soient le fait de réactions chimiques ou d’une spiritualité quelconque, qu’est-ce que ça change ?

Pendragon
avatar 15/03/2010 @ 13:46:38
Ah mais on est bien d’accord les amis, que la conscience du bien et du mal, le remord, les sentiments, soient le fait de réactions chimiques ou d’une spiritualité quelconque, ne change absolument rien à rien ! Il y a juste la question de l’existence de « quelque chose » en dehors de la chimie/physique ou non… et ce « quelque chose », qu’il soit ou non rattaché au corps est considéré par les « spiritualistes » comme un « souffle divin » et, éventuellement, c’est là qu’il peut (ou pas) y avoir anicroche.

Quant à la question de Saule sur la peine de mort : la réponse (que je donne, donc pas forcément la Vérité Absolue) est la suivante : si on parvient à découper le cerveau avec une précision suffisante, on peut, face à n’importe quelle question (ex. : êtes-vous pour ou contre la peine de mort ?), voir ce qui se passe, voir les enzymes, les impulsions, les contacts, les protéines, les machins et les trucs qui se forment et qui permettent à la réponse de sortir (oui ou non ou ça dépend) et donc on aura une explication extrêmement scientifique sur la création de la réponse… mais cela ne nous donnera encore aucune indication sur la genèse ou plus précisément sur le pourquoi de la création de tel enzyme ou telle connexion, puisque ceci fait partie de l’historique de l’individu.

Encore une fois, nous avons tous un cerveau « identique » dans sa matière mais « différent » dans son fonctionnement. La vue du vide peut provoquer un blocage neuro-moteur chez l’un (à cause de telle ou telle création chimique) ou une poussée d’adrénaline chez l’autre (à cause de la création d’une autre particule chimique). C’est la raison pour laquelle même si un jour nous pourrons découper tous les sentiments en pures réactions, cela ne nous servira à rien car on ne saura pas encore pour autant le « pourquoi » de la création unetelle plutôt que telle autre…

Par contre, et ceci est un autre débat (quoi que), si on sait que telle particule et telle impulsion électrique à tel endroit induit telle réaction, je crains que nous ne soyons d’ici peu capable de la reproduire et donc de provoquer la réaction que l’on veut chez qui l’on veut…

Saule

avatar 15/03/2010 @ 18:04:02
Admettons que tu as raison, et que tout nos sentiments, notre conscience, notre notion du bien et du mal,.. soit le résultat d'une alchimie complexe qui se passe dans notre corps et/ou dans notre cerveau.

Alors, le jour ou on parviendrait à reproduire cette alchimie dans une éprouvette de laboratoire (ou que Bill gates y parviendrait dans un "super computer"), on serait en fait capable de créer un "ciborg" (orthographe incertaine), une sorte de "sur-homme" (puisqu'on pourrait améliorer l'alchimie, ou "tuner" le programme).

Mais est-ce qu'on veut faire ça ? Ne serait-ce pas une régression ? Tout progrès n'est pas souhaitable ! Sans compter que ça me semble tout simplement le vieux mythe de Frankenstein, ou des alchimistes qui revient à la mode.

Je pense que le travail des philosophes qui travaillent sur ce qu'il convient d'appeler l'esprit (pas au sens religieux) est beaucoup plus intéressant et colle beaucoup mieux à la réalité.

Saint Jean-Baptiste 15/03/2010 @ 19:16:56


Par contre, et ceci est un autre débat (quoi que), si on sait que telle particule et telle impulsion électrique à tel endroit induit telle réaction, je crains que nous ne soyons d’ici peu capable de la reproduire et donc de provoquer la réaction que l’on veut chez qui l’on veut…

Ce que tu dis là est une réalité et c’est effrayant !
Le cerveau est la science du XXIème siècle. Jusqu’ici on enquêtait d’une manière empirique mais maintenant, avec l’ordinateur on va de découvertes en découvertes.
Déjà les techniques d’hypnotisme sont affolantes : avec des moyens très simples on peut faire faire à peu près ce qu’on veut à n’importe qui – même à son insu.
Et ces techniques se perfectionnent de jour en jour.
On n’ose imaginer ce qu’un dictateur pourrait faire de ces procédés ; les résultats seraient terrifiants.

Saule

avatar 15/03/2010 @ 19:28:50
Faudrait demander au Rat, mais j'ai plutôt l'impression que les sciences cognitives n'en sont nulle part. C'est le genre de science ou plus on apprend moins on en sait. Il y a quelques scientifiques qui font des effet d'annonce, pour la pub, mais ils ne savent pas beaucoup plus que toi ou moi :-)

Le rat des champs
avatar 15/03/2010 @ 20:12:32
Exact, Saule. Le débat entre dualisme et unité de la matière et de l'esprit n'est pas prêt d'être tranché, et Eccles quoi qu'en disent certains n'est pas dépassé. Les dogmes scientifiques ne valent pas mieux que les dogmes religieux.

Béatrice
avatar 15/03/2010 @ 20:29:23

Alors, le jour où on parviendrait à reproduire cette alchimie dans une éprouvette de laboratoire [...] on serait en fait capable de créer un "ciborg"


Oui, c’est ça.
Nous les humains nous sommes peut-être à notre tour les ciborgs d’une autre espece intelligente.

Voir la fin de la nouvelle « Les ruines circulaires » de Borges :
« Avec soulagement, avec humiliation, avec terreur, il comprit que lui aussi était une apparence, qu’un autre était en train de le rêver. »

Débézed

avatar 15/03/2010 @ 20:44:27
Sérotonine?


Plutôt, je ne me souviens plus très bien du nom scientifique de cette substance qui régule la sérénité !

Débézed

avatar 15/03/2010 @ 21:57:36
Les dogmes scientifiques ne valent pas mieux que les dogmes religieux.


Ca c'est bien vrai !

Oburoni
avatar 15/03/2010 @ 23:08:14

Je pense que le travail des philosophes qui travaillent sur ce qu'il convient d'appeler l'esprit (pas au sens religieux) est beaucoup plus intéressant et colle beaucoup mieux à la réalité.


Mais Dennett EST un philosophe.

Le fait est qu'il est un philosophe a l'Américaine : il ne se pose pas les fesses dans un café parisien pour divaguer ( ouh qu'il est méchant Oburoni !... ), il ose aller confronter ses idées avec des travaux venant d'autres disciplines que la sienne -en l'occurence les sciences cognitives.

Début Précédente Page 2 de 5 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier