Cette critique (JEFOPERA) est un condensé des poncifs qui ont toujours collé aux basques du ministre-écrivain, drogué, mythomane, bluffeur, au style haletant et ampoulé, à la limite incompréhensible qui avait un rapport charnel avec l'Histoire-Passion.
C'est encore la critique à l'emporte-pièce d'un livre non lu (mea culpa !) prétexte à la destitution d'un homme (Ludmilla où sont passés tes ciseaux...??!), car la caricature du discours du Pantheon sur Jean Moulin, qui est certainement un des chef d'oeuvre de l'art oratoire, est une insulte à la mémoire de cette armée des ombres que furent les résistants...!
Et puis Malraux c'est aussi celui qui disait :
« On appelle aujourd’hui révolutionnaire un protestataire qui se regarde protester… »
Autre phrase par exemple : « Constater la bêtise de la gauche n’est pas une raison pour trouver la droite intelligente. »
Ou bien d’autres choses d’absolument prémonitoires : « On ne parle plus que de sexe, nous somme amputés des sentiments. »
Cet homme, malgré ses défauts, était un visionnaire...loin des JEFOPERADOTAGES !
C'est encore la critique à l'emporte-pièce d'un livre non lu (mea culpa !) prétexte à la destitution d'un homme (Ludmilla où sont passés tes ciseaux...??!), car la caricature du discours du Pantheon sur Jean Moulin, qui est certainement un des chef d'oeuvre de l'art oratoire, est une insulte à la mémoire de cette armée des ombres que furent les résistants...!
Et puis Malraux c'est aussi celui qui disait :
« On appelle aujourd’hui révolutionnaire un protestataire qui se regarde protester… »
Autre phrase par exemple : « Constater la bêtise de la gauche n’est pas une raison pour trouver la droite intelligente. »
Ou bien d’autres choses d’absolument prémonitoires : « On ne parle plus que de sexe, nous somme amputés des sentiments. »
Cet homme, malgré ses défauts, était un visionnaire...loin des JEFOPERADOTAGES !
D'accord avec Zampano: ceux qui n'ont pas réussi à lire un livre doivent éviter de le critiquer et devraient en conclure non pas, comme c'est trop souvent le cas, que le livre est mauvais mais que ce sont eux qui ne sont peut-être pas à la hauteur d'une grande œuvre...
C'est vrai que la critique-éclair de Jefopera tend à confondre l'homme et l'œuvre. Mais j'ai bien peur que cette confusion ne soit aussi à l'origine de la réputation littéraire de Malraux. A sa manière, je trouve le titre de la critique de Jules assez choquant aussi - pour la littérature française du XXe siècle.
En attendant, Gavalda écrit dans un style plus-que-scolaire, et tout le monde trouve ça génial. Si ses idées générales sont porteuses de quelque chose, elle les noie dans des détails infinitésimaux, qui renforce l'impression de lourde quotidienneté.
Gavalda, Personne ne trouve ça génial, je pense, même les amateurs ; tout le monde sait bien qu'il ne s'agit que d'un succès populaire.
Chez Malraux, la page d'Histoire sert de caution littéraire. Entendons-nous bien : c'est la réception qui est faite à l'œuvre qui me gêne. Je n'aurais rien contre l'œuvre de Malraux si sa réputation n'était pas si exagérée.
Chez Malraux, la page d'Histoire sert de caution littéraire. Entendons-nous bien : c'est la réception qui est faite à l'œuvre qui me gêne. Je n'aurais rien contre l'œuvre de Malraux si sa réputation n'était pas si exagérée.
Héhéhé, la subjectivité de Jefopera semble assez proche de la mienne en ce qui concerne ce bouquin.
Ainsi que celle de Feint d'ailleurs (mais moi j'ai réussi à terminer le bouquin et j'en ai fait une critique éclair reprenant grosso modo les mêmes "arguments" que lui).
C'est toujours marrant un petit affrontement de subjectivités, d'ailleurs en parlant de ça je vais aller voir où ça en est dans le sujet sur la philo que j'ai lancé maintenant que j'ai un peu de temps. :o)
Ainsi que celle de Feint d'ailleurs (mais moi j'ai réussi à terminer le bouquin et j'en ai fait une critique éclair reprenant grosso modo les mêmes "arguments" que lui).
C'est toujours marrant un petit affrontement de subjectivités, d'ailleurs en parlant de ça je vais aller voir où ça en est dans le sujet sur la philo que j'ai lancé maintenant que j'ai un peu de temps. :o)
Il faut être prudent : on se gausse d'un auteur, et cent ans plus tard ce même auteur deviendra peut-être célèbre. Une époque n'est pas toujours capable de jauger le talent d'écrivains de son époque : parfois le recul manque.
Tout ça pour dire que dans le siècle suivant, Gavalda sera peut-être au programme du bac littéraire :-)
Tout ça pour dire que dans le siècle suivant, Gavalda sera peut-être au programme du bac littéraire :-)
Je suis convaincu qu'on a une perception encore assez faussée de la littérature du XXe siècle et qu'il faudra quelques décennies supplémentaires pour qu'on commence à y voir un peu plus clair (même si je ne crois guère au triomphe futur de Gavalda...).
Il faut être prudent : on se gausse d'un auteur, et cent ans plus tard ce même auteur deviendra peut-être célèbre. Une époque n'est pas toujours capable de jauger le talent d'écrivains de son époque : parfois le recul manque.
Tout ça pour dire que dans le siècle suivant, Gavalda sera peut-être au programme du bac littéraire :-)
Ouille ... pour les bacheliers, s'ils doivent se taper des classiques de ce type, ils vont vachement se marrer !
Je suis convaincu qu'on a une perception encore assez faussée de la littérature du XXe siècle et qu'il faudra quelques décennies supplémentaires pour qu'on commence à y voir un peu plus clair (même si je ne crois guère au triomphe futur de Gavalda...).
Tout à fait d'accord, nos enfants y verront certainement plus clair, même si certains auteurs méritants passent à côté de l'éternité !
Ce que vous dites me fait assez peur : ce serait, à mon sens, le signe d'un déclin culturel. A ce moment, il faudrait parler d'Amélie Nothomb, qui se vautre dans le glauque, mais qui écrit déjà mieux. Sanctifier à ce stade Anna Gavalda serait la consécration du non-style, alors que l'enseignement secondaire est sensé apprendre aux élèves à écrire. Il y a, pour moi, quelque chose de voisin de la contradiction. Qui plus est, elle a déjà un grand succès public. Elle aura ainsi marqué son passage.
Après, j'abonde évidemment dans le sens du manque de recul sur la littérature du XXème siècle. C'est ce que disent Lagarde et Michard, qui, dans leur volume qui y est consacré, se concentrent sur les écrits d'avant-guerre.
Après, j'abonde évidemment dans le sens du manque de recul sur la littérature du XXème siècle. C'est ce que disent Lagarde et Michard, qui, dans leur volume qui y est consacré, se concentrent sur les écrits d'avant-guerre.
Par ailleurs, je ne me moque pas d'Anna Gavalda. Je la respecte évidemment, en tant que personne. Je ne fait qu'affirmer que ses écrits ne me plaisent pas, avant tout pour ce qui me semble relever, à tort ou à raison, pour un manque de style.
C'était juste une blague de Saule, Ven. Il n'y a aucun risque que Gavalda passe à l'éternité. En revanche il y a un risque à terme, selon moi, que l'œuvre de Malraux soit juste considérée comme le témoignage d'une époque et pas du tout comme de la grande littérature - mais je ne suis pas prophète. De même, il y a probablement des auteurs morts il y a vingt, trente, cinquante ans, dont on parle à peine ou pas du tout aujourd'hui et dont on finira par parler, à la condition (optimiste) qu'il y ait encore suffisamment de personnes pour s'intéresser à la littérature.
Ouh la la !!!
Jamais je n'aurais pensé déclencher un tel tonnerre, après tout un coup de gueule sur le Net, c'est tellement banal... Mais visiblement, et finalement, cela ne m'étonne pas tant, je me suis attaqué à du lourd, du très très lourd, du lourdaud, du balourd, du lourdingue....
Monsieur Jules, vos arguments sont de bas étage : vous ne trouvez visiblement à opposer à ma critique, sans nul doute excessive dans le ton mais néanmoins sincère, que de dérisoires accusations à l'emporte pièce, qui ne reposent bien évidemment sur rien car vous ne me connaissez pas. Sachez simplement que Diderot, avec qui j'ai passé une année magnifique à la Sorbonne est mon dieu, Voltaire mon héros et Stendhal mon amour de toujours.
Je vous recommande vivement la lecture de ces trois auteurs et aussi celle de Montaigne, pour laver vos yeux et votre esprit de la mélasse de qui vous savez.
Jamais je n'aurais pensé déclencher un tel tonnerre, après tout un coup de gueule sur le Net, c'est tellement banal... Mais visiblement, et finalement, cela ne m'étonne pas tant, je me suis attaqué à du lourd, du très très lourd, du lourdaud, du balourd, du lourdingue....
Monsieur Jules, vos arguments sont de bas étage : vous ne trouvez visiblement à opposer à ma critique, sans nul doute excessive dans le ton mais néanmoins sincère, que de dérisoires accusations à l'emporte pièce, qui ne reposent bien évidemment sur rien car vous ne me connaissez pas. Sachez simplement que Diderot, avec qui j'ai passé une année magnifique à la Sorbonne est mon dieu, Voltaire mon héros et Stendhal mon amour de toujours.
Je vous recommande vivement la lecture de ces trois auteurs et aussi celle de Montaigne, pour laver vos yeux et votre esprit de la mélasse de qui vous savez.
Pourvu que ça reste une blague...
Je parlais de Gavalda au programme du bac.
Ça s’envenime !
...pour laver vos yeux et votre esprit de la mélasse de qui vous savez.
;-((
Ouh la la !!!Ah !? Faudrait-il accepter quelque chose parce que ce quelque chose est fréquent et banal ?
Jamais je n'aurais pensé déclencher un tel tonnerre, après tout un coup de gueule sur le Net, c'est tellement banal...
Mais visiblement, et finalement, cela ne m'étonne pas tant, je me suis attaqué à du lourd, du très très lourd, du lourdaud, du balourd, du lourdingue....Par curiosité j'ai comparé votre critique et celle de Jules.
Monsieur Jules, vos arguments sont de bas étage : vous ne trouvez visiblement à opposer à ma critique, sans nul doute excessive dans le ton mais néanmoins sincère, que de dérisoires accusations à l'emporte pièce, qui ne reposent bien évidemment sur rien car vous ne me connaissez pas.
Désolé, mais il n'y a pas photo : vous dites que les arguments de Jules sont de bas étage, mais où sont les vôtres ? Je n'en vois pas.
Jefopera parle des arguments de Jules dans le message initial de ce fil - sur lequel il a en effet dérapé, ce qui est pardonnable en cette saison.
arguments de Jules dans le message initial de ce fil
???
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