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Merci pour ce livre, je l'avais dans le collimateur depuis pas mal de temps;
Puisque tu veux élargir tes lectures sur le sujet voici une petite liste :
-John Loftus, "Why I became an atheist",
-William Lobdell, "Losing my religion"
Dans un état d'esprit identique au livre de Baker. Le premier par un ancien pasteur, le second un ancien "born again".
-Charles Darwin, "Autobiographie".
Un chapitre y est dédié a sa perte de foi. Pas besoin de se passionner pour l'évolution pour y trouver un intéret. Son "coming out" est dur, mais d'une grande sensibilité.
-Daniel Everett, "Le monde ignoré des indiens Pirahas".
90 % du livre n'a rien a voir avec la religion et pourtant... L'auteur est un linguiste qui étudia le langage de ces indiens d'Amazonie (sujet principal). Mais il fut aussi un missionnaire qui tenta de les convertir au christianisme. Non seulement il échoua mais il finit, a leur contact, par rejeter sa foi et devenir athée. Ici aussi on parle d'un seul chapitre dans tout un bouquin mais, humainement, il s'agit d'une ouverture et d'un parcours fascinant.
-Ayaan Hirsi Ali, "Ma vie rebelle".
Parcours connu et militante importante, sa "conversion" est vraiment émouvante.
-Ibn Warraq, "Pourquoi je ne suis pas musulman".
Un apostat de l'Islam argumentant contre le Coran. Un pavé, assez dur a assimiler mais une bonne défense de l'athéisme contre l'Islam.
Il doit surement en exister beaucoup plus ! En particulier des témoignages d'anciens membres de cultes, sectes ou communautés religieuses. Si quelqu'un a des références je suis preneur aussi ;-)
Puisque tu veux élargir tes lectures sur le sujet voici une petite liste :
-John Loftus, "Why I became an atheist",
-William Lobdell, "Losing my religion"
Dans un état d'esprit identique au livre de Baker. Le premier par un ancien pasteur, le second un ancien "born again".
-Charles Darwin, "Autobiographie".
Un chapitre y est dédié a sa perte de foi. Pas besoin de se passionner pour l'évolution pour y trouver un intéret. Son "coming out" est dur, mais d'une grande sensibilité.
-Daniel Everett, "Le monde ignoré des indiens Pirahas".
90 % du livre n'a rien a voir avec la religion et pourtant... L'auteur est un linguiste qui étudia le langage de ces indiens d'Amazonie (sujet principal). Mais il fut aussi un missionnaire qui tenta de les convertir au christianisme. Non seulement il échoua mais il finit, a leur contact, par rejeter sa foi et devenir athée. Ici aussi on parle d'un seul chapitre dans tout un bouquin mais, humainement, il s'agit d'une ouverture et d'un parcours fascinant.
-Ayaan Hirsi Ali, "Ma vie rebelle".
Parcours connu et militante importante, sa "conversion" est vraiment émouvante.
-Ibn Warraq, "Pourquoi je ne suis pas musulman".
Un apostat de l'Islam argumentant contre le Coran. Un pavé, assez dur a assimiler mais une bonne défense de l'athéisme contre l'Islam.
Il doit surement en exister beaucoup plus ! En particulier des témoignages d'anciens membres de cultes, sectes ou communautés religieuses. Si quelqu'un a des références je suis preneur aussi ;-)
Merci Oboruni pour ces pistes bien motivantes !
Il y a celui-ci, incontournable, parce que Jean MESLIER est le premier penseur de l'athéisme. Son influence fut considérable.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/27569
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/27569
La difficulté, de nos jours, consiste à trouver les écrits authentiques de Meslier non dénaturés par Voltaire, qui trouvait le bonhomme excessif...
Personnellement, je ne me rappelle que d’un seul livre de quelqu’un qui a perdu la foi pour se lancer dans l’athéisme combattant. Et encore, son athéisme n’était pas combattant.
Il s’agissait de « l’Herbe à brûler » de Joseph Conrad.
Joseph Conrad avait été séminariste et était diplômé de la faculté de Théologie à l’université de Louvain (Belgique) ; puis il avait été ordonné prêtre aux environs des années soixante.
C’était un garçon sincère mais naïf. Il avait demandé à être envoyé en Amérique Latine où il avait découvert la vie. Son livre raconte son parcours et est très émouvant en même temps que plein d’esprit et de réflexions intéressantes sur la religion dans le monde.
On ne peut pas dire qu’il était devenu athée convaincu. Il avait perdu la foi au contact de la misère ambiante et s’était lancé dans le combat communiste révolutionnaire.
Par contre, je connais beaucoup plus de livre de personnages qui ont suivi le chemin inverse.
Des athées, ou plus souvent des indifférents, qui ont « sombré » dans le christianisme.
Beaucoup, beaucoup de saints ont suivi ce parcours.
Et puis, il y a les mystiques qui, en quelque sorte, ont été « obligés » de croire en Dieu.
Comme Ethy Hillesum, par exemple. Ce sont des cas tout à fait surprenants :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2682
Il s’agissait de « l’Herbe à brûler » de Joseph Conrad.
Joseph Conrad avait été séminariste et était diplômé de la faculté de Théologie à l’université de Louvain (Belgique) ; puis il avait été ordonné prêtre aux environs des années soixante.
C’était un garçon sincère mais naïf. Il avait demandé à être envoyé en Amérique Latine où il avait découvert la vie. Son livre raconte son parcours et est très émouvant en même temps que plein d’esprit et de réflexions intéressantes sur la religion dans le monde.
On ne peut pas dire qu’il était devenu athée convaincu. Il avait perdu la foi au contact de la misère ambiante et s’était lancé dans le combat communiste révolutionnaire.
Par contre, je connais beaucoup plus de livre de personnages qui ont suivi le chemin inverse.
Des athées, ou plus souvent des indifférents, qui ont « sombré » dans le christianisme.
Beaucoup, beaucoup de saints ont suivi ce parcours.
Et puis, il y a les mystiques qui, en quelque sorte, ont été « obligés » de croire en Dieu.
Comme Ethy Hillesum, par exemple. Ce sont des cas tout à fait surprenants :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2682
La difficulté, de nos jours, consiste à trouver les écrits authentiques de Meslier non dénaturés par Voltaire, qui trouvait le bonhomme excessif...
Tout à fait. Il y a ce condensé très honnêtement réalisé : http://amazon.fr/Meslier-r%C3%A9volutionnaire-Intr…
Je lis dans ta critique du dictionnaire philosophique de Voltaire que celui-ci était un grand contempteur des jésuites. Pourtant à l'époque de Voltaire je ne suis pas sur que les attaques étaient justifiées. L'ordre a été dissous, puis interdit d'enseignement ) plusieurs reprises,.. mais je crois qu'il y avait beaucoup de politique. Le petit pamphlet de Voltaire contre la religion (critiqué par Sakhti) ne m'avait pas convaincu non plus (excessif, donc insignifiant).
Je lis la biographie des jésuites par Lacouture (le tome 2, qui est aussi excellent que le premier), en prenant mon temps tellement le sujet est vaste, et je suis dans le chapitre se rapportant au 19ème siècle: c'est un euphémisme de dire que ce n'est pas tendre pour l'église catholique et les jésuites: complètement réactionnaire, opposé au progrès, à la démocratie (c'est un concile appelé par Pie IX qui a établit l'infaillibilité papale),.. je dois dire que ce genre de lecture peut me faire perdre la foi... dans l'église (ce qui n'est pas même chose que la foi en Jésus).
Je lis la biographie des jésuites par Lacouture (le tome 2, qui est aussi excellent que le premier), en prenant mon temps tellement le sujet est vaste, et je suis dans le chapitre se rapportant au 19ème siècle: c'est un euphémisme de dire que ce n'est pas tendre pour l'église catholique et les jésuites: complètement réactionnaire, opposé au progrès, à la démocratie (c'est un concile appelé par Pie IX qui a établit l'infaillibilité papale),.. je dois dire que ce genre de lecture peut me faire perdre la foi... dans l'église (ce qui n'est pas même chose que la foi en Jésus).
Je lis dans ta critique du dictionnaire philosophique de Voltaire que celui-ci était un grand contempteur des jésuites.
Il y a eu de tout temps un contentieux politique entre les écrivains français et les jésuites : gallicans contre ultramontains, en plus de quelques inimitiés personnelles à l'égard de tel ou tel membre de la SJ. La monarchie ne s'y est d'ailleurs pas trompée, trouvant là des alliés "contre nature" mais bien utiles.
Je lis la biographie des jésuites par Lacouture (le tome 2, qui est aussi excellent que le premier), en prenant mon temps tellement le sujet est vaste, et je suis dans le chapitre se rapportant au 19ème siècle: c'est un euphémisme de dire que ce n'est pas tendre pour l'église catholique et les jésuites: complètement réactionnaire, opposé au progrès, à la démocratie (c'est un concile appelé par Pie IX qui a établit l'infaillibilité papale),.. je dois dire que ce genre de lecture peut me faire perdre la foi... dans l'église (ce qui n'est pas même chose que la foi en Jésus).
Pie IX a commis une sorte de prononciamiento avec cette histoire d'infaillibilité en matière de dogme : le même genre de manoeuvre utilisée par n'importe quel dictateur au XXe siècle !
Je te laisse décider de ta relation avec ton église... mais le contentieux me semble remonter à la conversion de Constantin, ça risque d'occuper tes lectures un bout de temps. ;-)
je connais beaucoup plus de livre de personnages qui ont suivi le chemin inverse.
Des athées, ou plus souvent des indifférents, qui ont « sombré » dans le christianisme.
Cela m'intéresse aussi ;-)
Une petite liste a nous offrir ?
Personnellement -et a ma grande honte- je ne vois pas... A.N Wilson, l'auteur d'une bonne biographie sur le Jésus historique ("Jesus"); mais sa pensée en pendule -croyant puis athée maintenant redevenu croyant- ne me semble pas trop "valable" (un parcours qui vous transforme radicalement, en profondeur et non une sorte de "lubie"...).
Comme Ethy Hillesum, par exemple. Ce sont des cas tout à fait surprenants :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2682
Et hop ! Dans ma LAL ;-)
SJB, ne s'agissait-il pas de Conrad Detrez, plutôt ?
J'ai lu ce livre, il y a bien longtemps. J'avais beaucoup aimé ce personnage, naïf comme tu le dis mais j'avais aussi trouvé ce livre violent dans ce qu'il charriait, en tout cas pour celle que j'étais à l'époque. J'ai retenu son nom car il habitait pas très loin de chez moi, dans la vallée du Geer...
J'ai lu ce livre, il y a bien longtemps. J'avais beaucoup aimé ce personnage, naïf comme tu le dis mais j'avais aussi trouvé ce livre violent dans ce qu'il charriait, en tout cas pour celle que j'étais à l'époque. J'ai retenu son nom car il habitait pas très loin de chez moi, dans la vallée du Geer...
Connais-tu la vallée du Geer, SJB, Roclenge, Bassenge, la tour d'Eben-Ezer qui se dresse menaçante par temps de brouillard, au détour de la route et que Hubert Grooteclaes a si bien photographiée ? Lorsque je vais de chez moi à Maastricht, je passe par cette belle vallée et devant la petite maison où Conrad Detrez habitait avec sa mère.
Maria-Rosa
Je connais un peu la vallée du Geer parce que une de mes sœurs a habité là-bas quand elle était jeune mariée ; elle habitait à Boirs et j’y allais en vélo par des petites routes qui passaient par Hermée , Heure-le-Romain, Houtain-Saint-Siméon… parfois on allait en promenade à un moulin à eau sur le Geer et on a été une fois à la fameuse tour d’Eben-Ezer. Mais ça remonte à très longtemps, bien plus d’un demi siècle !
Sinon, tu as raison, c’est bien Conrad Detrez mais je croyais qu’il habitait quelque part entre Dalhem et Julémont, à Mortroux ou à Saint-André ? Il parle dans un de ses livres d’une rivière qui déborde dans son jardin, je croyais que c’était la Berwinne ou le Boland ? mais ça devait être le Geer, alors. Si j’avais su j’aurais été lui rendre visite chez lui. J’ai prêté ses livres et on ne me les a jamais rendus…
Personnellement je ne l’ai pas connu mais nous étions contemporain ; il était en pension au Collège Saint Hadelin à Visé et nous avions des amis communs. J’ai lu tous ses livres, c’était une personnalité très attachante et j’ai toujours eu l’impression que je le connaissais.
C’est vrai qu’il y a des aspects un peu violents dans ses écrits mais il était tombé amoureux d’une Brésilienne qui l’avait entraîné dans le terrorisme actif, un peu, beaucoup, malgré lui…
L’enfer est pavé de bonnes intensions… Ça devait être un bon type mais il n’a pas eu de chance…
Je connais un peu la vallée du Geer parce que une de mes sœurs a habité là-bas quand elle était jeune mariée ; elle habitait à Boirs et j’y allais en vélo par des petites routes qui passaient par Hermée , Heure-le-Romain, Houtain-Saint-Siméon… parfois on allait en promenade à un moulin à eau sur le Geer et on a été une fois à la fameuse tour d’Eben-Ezer. Mais ça remonte à très longtemps, bien plus d’un demi siècle !
Sinon, tu as raison, c’est bien Conrad Detrez mais je croyais qu’il habitait quelque part entre Dalhem et Julémont, à Mortroux ou à Saint-André ? Il parle dans un de ses livres d’une rivière qui déborde dans son jardin, je croyais que c’était la Berwinne ou le Boland ? mais ça devait être le Geer, alors. Si j’avais su j’aurais été lui rendre visite chez lui. J’ai prêté ses livres et on ne me les a jamais rendus…
Personnellement je ne l’ai pas connu mais nous étions contemporain ; il était en pension au Collège Saint Hadelin à Visé et nous avions des amis communs. J’ai lu tous ses livres, c’était une personnalité très attachante et j’ai toujours eu l’impression que je le connaissais.
C’est vrai qu’il y a des aspects un peu violents dans ses écrits mais il était tombé amoureux d’une Brésilienne qui l’avait entraîné dans le terrorisme actif, un peu, beaucoup, malgré lui…
L’enfer est pavé de bonnes intensions… Ça devait être un bon type mais il n’a pas eu de chance…
Parfois, venant de Bruxelles, je passe dans la douce vallée du Gers. Après Tongres, je bifurque vers Malle (petit village connu pour ses chaussures ambiorix), puis je descends à Basenge, je longe le Gers. Ensuite je dois me farcir la côte d'Houtain Saint Siméon pour aller vers Haccourt, et quand on a 120 km dans les jambes c'est une sale montée ennuyante.
Mais si comme toi on veut aller à Maastricht, alors, en vélo, il faut absolument affronter l'Allambaye (cette cote était dans l'Amstel avant), pour arriver à Eben Emael. Cette terrible montée de l'Allambaye est dans mon imaginaire collectif (si je puis dire): j'en ai même une photo chez moi ! Il y a moyen de monter la Montage Saint Pierre, puis de descendre et rejoindre le canal et le suivre jusqu'à Maastricht. Mais si tu veux des tartes de Canne, alors il faut prendre la nationale.
C'est une région que j'aime beaucoup, j'avoue. Sais-tu que Bruyère, l'ancien champion cycliste, y habite ?
Mais si comme toi on veut aller à Maastricht, alors, en vélo, il faut absolument affronter l'Allambaye (cette cote était dans l'Amstel avant), pour arriver à Eben Emael. Cette terrible montée de l'Allambaye est dans mon imaginaire collectif (si je puis dire): j'en ai même une photo chez moi ! Il y a moyen de monter la Montage Saint Pierre, puis de descendre et rejoindre le canal et le suivre jusqu'à Maastricht. Mais si tu veux des tartes de Canne, alors il faut prendre la nationale.
C'est une région que j'aime beaucoup, j'avoue. Sais-tu que Bruyère, l'ancien champion cycliste, y habite ?
SJB et Saule, je suis soufflée que vous connaissiez ce coin... et ça me fait plaisir.
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