La Femme en vert de Arnaldur Indridason
( Graforþögn)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 45 avis)
Cote pondérée : (151ème position).
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Comme une ombre attachée, l’enfance…
Ce nouveau roman de Arnaldur Indridason m’a confirmé mon addiction à cet auteur. Dans la trace de ses mots, je ne peux changer de route. Je le suis pas à pas y compris dans les tempêtes et dans les ombres. Et c’est lui qui ne nous lâche pas la main, l’âme.
C’est un polar mais c’est accessoire. Tous ceux qui sont intéressés par les lectures sur la reconstruction de la mémoire individuelle et collective trouveront leur compte dans ce roman. C’est avant tout un tissage d’histoires d’enfants en souffrance. Des enfants qu’on n’a pas voulu, des enfants qu’on a perdu, des enfants qu’on a battu, des enfants qui n’ont pas grandi…
Bien sûr, il y a un corps. Et un mystère à élucider à propos de ce corps.
Mais c’est surtout dans les mémoires des uns et des autres qu’on va chercher ceux qui ont été perdus. Les enfants et leurs parents. Des parents qui ont été des enfants et qui continuent l’histoire de la douleur, comme si c’était impossible de faire autrement.
L’inspecteur Erlendur a cette double identité de père et d’enfant. Et en quête de l’identité de ce corps perdu et retrouvé, il veut restituer une mémoire, celle de son pays, celle de l’histoire et celle des gens, et par-dessus tout, la sienne de mémoire. Une mémoire d’enfant blessée. Les fils se mêlent et se démêlent avec l’adresse du conteur. Nous reprisons la déchirure du temps…. Et c’est difficile. Nous faisons fausse route dans les mémoires … Mais le lecteur est piégé. Tant les personnages s’attachent à nos pas. Nous marchons dans leurs ombres.
C’est le deuxième roman de Arnaldur Indridason qui nous parvient et j’attends avec impatience les autres qui nous sont promis dans les temps qui viennent.
Les éditions
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La femme en vert [Texte imprimé] Arnaldur Indriđason traduit de l'islandais par Éric Boury
de Indridason, Arnaldur Boury, Éric (Traducteur)
Métailié / Bibliothèque nordique (Paris. 2001).
ISBN : 9782864245667 ; 13,98 € ; 02/02/2006 ; 298 p. ; Broché -
La femme en vert [Texte imprimé], roman Arnaldur Indriđason traduit de l'islandais par Éric Boury
de Indridason, Arnaldur Boury, Éric (Traducteur)
Points / Points (Paris)
ISBN : 9782757803172 ; 7,50 € ; 11/01/2007 ; 346 p. ; Pocket Book
Les livres liés
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Enquête policière de qualité
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 20 mai 2021
L' affaire est menée avec minutie, les différentes étapes pour l' élucider sont passionnantes à suivre.
Il ne faut pas s'attendre à un thriller en mode "page turner", il s'agit plutôt d'un roman policier dont l'intérêt réside dans sa crédibilité et la manière dont sont menées les recherches.
Les relations compliquées et conflictuelles d'Erlendur, surtout avec sa fille, sont aussi intéressantes à suivre que l'enquête elle-même.
Son profil évolue intelligemment et j'ai hâte d'en savoir plus.
4ème opus du Commissaire Erlendur Sveinsson
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 15 octobre 2020
Limites ? Oui, mais ténacité et intelligence ne sont pas de vains mots et il finit donc par résoudre les affaires auxquelles il est confronté. Notamment celle-ci donc, celle d’un squelette retrouvé dans une banlieue de Reykjavik, un squelette qui ne date pas d’hier puisqu’il aurait été enterré là soixante ans auparavant. Ou comment mener une enquête qui date, en cherchant et interroger des témoins qui ont tous dans les quatre-vingt ans et plus.
Mais, la vie d’un enquêteur ne se résumant pas aux affaires sur lesquelles il enquête – et pas seulement en Islande ! – Erlendur a des choses à régler avec ses enfants, Eva et son frère. Grands ces enfants et surtout plutôt inconnus pour lui puisqu’il ne les a pas élevés. Eva, sa fille, le vit mal – elle vit mal de manière générale d’ailleurs – et fait payer par ses attitudes cet abandon à son Commissaire de père. Présentement elle est enceinte et mal en point, tellement mal qu’elle est carrément dans le coma. Disons que dans cet épisode Eva est ce qu’on pourrait appeler un (gros) caillou dans la chaussure d’Erlendur, qui parasite un peu ses facultés d’enquêteur.
Pas suffisamment pour l’empêcher de résoudre le mystère, Dieu merci, et pour permettre ce faisant à Arnaldur Indridason de mettre la lumière sur des situations de maltraitances d’enfants et de femme, dans l’Islande profonde en l’occurrence ici.
Je n’en dirais pas plus sur l’enquête elle-même, toute empreinte de délicatesse et de finesse comme toujours chez Arnaldur Indridason. Cet épisode est particulièrement réussi.
La violence conjugale dans toute son horreur
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 23 janvier 2019
Le commissaire fétiche Erlendur qui se coltine une foule de problèmes personnels qui vont de son enfance jusqu’aux relations houleuses avec ses propres enfants et son ex femme mène l’enquête.
On se doute dès le début, du moins lorsqu’on nous présente cette famille avec à la tête un homme violent, paranoïaque et pervers que les ossements risquent de provenir de là.. Ce que cette femme subit est monstrueux et à la limite du soutenable. Apparemment, à cette époque, les années 40, une femme battue n’avait aucun recours et devait souffrir en silence. Elle est mère de 3 enfants, une fille née d’une première union qui est devenue handicapée vers l’âge de 3 ans, suite à une maladie non soignée, et deux fils qu’elle a eu avec ce monstre violent. Tous deux, à l’origine sont déjà des enfants n’ayant pas connus leurs parents et placés dans des foyers d’accueil. Voilà qui ne va pas arranger leur destin lorsqu’ils seront eux-mêmes parents..
On reste en haleine tout au long de l’intrigue, même si pour moi, il y a des longueurs. L’histoire parallèle de la vie personnelle de l’enquêteur, doté d’une fille droguée et d’un fils bizarre n’a que peu d’intérêt. Les démêlés avec son ex femme et cette haine qui les étreint encore après 20 ans d’ignorance réciproque semble peu crédible.
Par contre, la violence conjugale dans la famille sur laquelle l’enquête est menée est insoutenable. Cette femme a tout tenté pour se soustraire à son agresseur, elle s’est même enfuie deux fois avec ses trois gamins sous le bras, mais à chaque fois, il les a retrouvés. Ce qui m’a un peu gêné, ce sont les longs mois / années où le mari reste calme, puis ce déchainement de violence sans aucune raison, un peu comme s’il était bipolaire.
Les quelques pages de la fin m’ont parues aussi un peu décevantes, comme si l’auteur voulait encore en rajouter une couche ou compliquer un peu plus l’histoire qui se suffisait déjà à elle-même.
L'homme sauvage
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 4 novembre 2018
Drame familial
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 28 décembre 2015
Le début de ce deuxième opus avec le commissaire Erlendur ne m’annonçait rien de bon. En effet, comme souvent dans les histoires policières qui ne me passionnent pas, l’enquête porte sur un crime qui a eu lieu il y a de nombreuses années. Les protagonistes, la victime et le ou les coupables ne sont plus de ce monde au moment des investigations. La recherche de la vérité perd ainsi de sa saveur et de son suspense car la résolution de l’affaire ne changera rien.
J’ai donc continué l’aventure sans vraiment trop y croire. Finalement je me suis rendu compte que l’enquête proprement dite n’avait pas vraiment d’intérêt mais que c’était l’histoire de cette famille qui représentait le cœur de ce roman. Et alors, j’ai accroché au déroulement des évènements. J’ai été pris dans le quotidien et dans le destin de cette femme martyrisée. L’angoisse est montée crescendo et je n’ai pas relâché mon attention jusqu’à la dernière page. Ce retour dans le passé fut sombre, cruel parfois joyeux mais surtout humainement douloureux. J’ai été pris au piège de ce huis clos oppressant, démuni comme un témoin impuissant devant la tragédie qui se déroulait sous mes yeux.
Arnaldur Indridason a réussi cette fois-ci à me toucher. Pour moi, cet épisode n’est pas à classer dans le rayon des polars mais dans le rayon des drames familiaux. Comme « Betty », un autre livre de l’auteur que j’avais déjà apprécié, il me semble que je le préfère dans l’exercice du roman noir. Cependant, je lirai tout de même la suite des aventures d’Erlendur pour lui laisser la possibilité de confirmer la bonne impression que m’a laissée sa « fille en vert ».
Vieux cadavre et soucis au présent
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 8 mars 2014
On sent le personnage principal complexe, lesté d’un lourd passé, qui n’arrive pas à se déprendre de plusieurs sentiments de culpabilité dont certains remontent à son enfance. Le caractère des comparses est aussi traité par petites touches qui nous permettent d’en apprendre plus sur les comportements en général, expliquent les réactions et rendent vivantes les situations.
Un os humain est découvert par un enfant dans un chantier de maisons en constructions de la banlieue de Reykjavik. Il daterait d’une cinquantaine d’année selon l’estimation de l’archéologue qui prend la direction des fouilles à la place de l’équipe de la police scientifique pour préserver les preuves. Pour découvrir l’identité de l’individu, le commissaire Erlandir, flanqué de ses adjoints Sigurdur Oli, le gentleman, et Elinborg, la pragmatique, se met à rechercher des éléments sur cette époque où les anglais puis les américains tenaient une base à proximité. Parallèlement, il recherche sa fille enceinte et droguée qui l’a appelé à l’aide sans lui dire où elle était. L’histoire ancienne met en scène une femme battue et explique les ressorts psychologiques qui font qu’elle reste avec son mari.
IF-0314-4180
Déclinaison islandaise de la misère humaine
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 11 janvier 2014
Mais à travers ses livres, Arnaldur Indridason nous présente l'Islande sous un jour bien plus sombre, nous donnant à voir que la nature humaine n'y est pas forcément plus pure qu'ailleurs.
Dans cet ouvrage-ci, on constate que les femmes et encore plus les enfants - et donc finalement toute la société islandaise - ont connu des périodes bien pénibles.
Cette enquête ayant pour point de départ la découverte d'ossements sur les hauteurs de Reykjavik, remontera jusqu'à une période difficile entre toutes, celle de la deuxième guerre mondiale.
Mais à quoi bon aller fouiller dans un passé aussi lointain, s'acharner à essayer de démêler les fils d'une affaire dont sans doute plus aucun protagoniste n'est encore vivant ? Ce n'est pas l'avis du commissaire Erlendur, lui-même en proie à un gâchis familial dont il se sent au moins en partie responsable et dont il vit les conséquences dans le présent et au quotidien.
Et si ce jusqu'au boutisme dans la recherche de la vérité d'alors lui servait à exorciser ses démons d'aujourd'hui ?
Une lecture que je recommande, dont la grande force selon moi est la psychologie fouillée des personnages.
Redondant
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 20 août 2013
Le récit de celle-ci est constamment entrecoupé de retours en arrière décrivant la misérable vie d'une famille ayant vécu à l'époque dans les parages. Du coup, les éléments de découverte par les enquêteurs sont en quelque sorte désamorcés par ce que l'on apprend par l'autre partie du récit. S'y ajoutent des tranches de vie actuelles du commissaire et de ses adjoints. Tout ceci est à mon sens assez mal ficelé et j'y ai vite perdu tout intérêt.
Excellent, émouvant et poignant
Critique de Haas Nigen (France, Inscrit le 11 août 2013, 32 ans) - 11 août 2013
Indridason signe encore une fois un magnifique livre, à la fois sombre et émouvant.
La femme en vert
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 15 février 2013
Ce n'est pas un thriller
Critique de Batman38 (, Inscrit le 14 octobre 2012, 34 ans) - 15 octobre 2012
Erlendur parvient à voyager dans le temps avec une histoire familiale qui nous oppresse et qui nous fait peur...
Je le recommande pour tout le monde mais ce dernier vous marquera et vous n'en ressortirez pas indemne...
Erlendur le taciturne
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 30 juin 2012
Émouvant
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 5 juin 2012
J'ai été aussi émue par , encore , par la relation entre Erlendur et sa fille Eva . J'espère qu'un jour Erlendur se trouvera et se pardonnera et qu'Eva comprendre que malgré tout , son père est un homme bien . On sent que tous les deux tentent de 'guérir' l'autre . Une relation père/fille torturée et intéressante .
Très bonne deuxième enquête , difficile de lâcher les dernières pages
de mieux en mieux
Critique de Mumlalaxixi (, Inscrite le 11 septembre 2011, 45 ans) - 25 février 2012
le femme en vert
Critique de Mamounette (, Inscrite le 16 décembre 2011, 63 ans) - 16 décembre 2011
Excellent !
Critique de Dgpg (Paris, Inscrit le 29 août 2004, 51 ans) - 1 décembre 2011
très intéressant
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 22 juillet 2011
Les mots sonnent juste, les histoires s'entrecroisent avec aisance et simplicité.
On est à la fois triste, énervé, séduit.
L'intrigue policière est effectivement en retrait mais cela donne plus d'importance aux histoires parallèles.
Un agréable moment de lecture.
Pour les lectrices de Elle
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 11 avril 2011
« La femme en vert » a obtenu tout un tas de prix lit-on en première de couverture (dont le ô combien convoité prix des lectrices de Elle). Pourtant, l’enquête, insipide, n’avance pas. Erlendur, énième stéréotype du flic fragile (divorcé, une fille droguée), est aussi réveillé que Jean Richard dans le commissaire Maigret. L’écriture est fade, les personnages sans relief. Aucune description de l’Islande, ses couleurs et sa lumière si particulières. Le roman pourrait se dérouler ailleurs n’importe où dans le monde. Seuls les noms (imprononçables) sont typiquement islandais. Il n’y a pas de suspense et la fin est tristement prévisible.
Le sujet abordé, la violence conjugale, et le manque d’épaisseur littéraire ont dû séduire les lectrices de Elle.
Possédée
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 3 janvier 2011
Glauque,sombre ? Certainement,mais c'est surtout poignant,juste,livré sans pathos,avec une grande simplicité et une très belle écriture. Les personnages sont attachants,complexes,et on suit leur histoire avec une boule dans le ventre et le souffle de plus en plus court. Et il y a aussi Erlendur,l'enquêteur, qui se débat avec ses problèmes personnels et tente d'apprivoiser ses démons...et l'Islande,presque un personnage à part entière dans ce roman qui offre à qui le souhaite de très belles reflexions sur la violence,la mémoire,la résilience,l'identité,l'enfance.Oui,tout ça.Un roman qu'on n'oublie pas.
mi figue mi....groseille
Critique de Sincou (, Inscrit le 24 avril 2010, 43 ans) - 26 décembre 2010
On ne peut rester insensible sur le sujet. Des scènes dures et des personnages meurtris nous apportent des émotions intenses. Une alternance passé/présent amenant un suspence constant.
Pourtant, je n'ai pas été entièrement emballé. En cause, la partie policière. Une enquête trop mollement menée qui plombe l'ensemble. Des flics sans profondeur. Certains aspects et détails de leur vie nous sont livrés mais n'ont aucun lien avec l'histoire. Enfin, un dénouement attendu et sans relief.
Remarquable
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 13 octobre 2010
Une révélation.
Critique de ANGELINA (, Inscrite le 24 mars 2009, 55 ans) - 7 mai 2010
Encore un bijou sous la plume d'Arnaldur Indridason
Critique de Pierregarden (, Inscrit le 21 mars 2010, 52 ans) - 7 avril 2010
Sur les hauteurs de Reykjavík, dans les nouveaux quartiers en construction, une famille trouve par hasard un squelette (dont on évalue l'âge à plus de 50 ans).
Meurtre, suicide, accident, ... ?
L'enquête est confiée au commissaire Erlendur et son équipe (Sigurdur Oli et Elinborg). Leurs investigations les conduisent plus d'un demi-siècle en arrière et les font pénétrer dans l'intimité familiale d'un certain Benjamin qui vivait sur les lieux de la découverte du cadavre.
Parallèlement, Indridason fait habilement entrer le lecteur dans la vie du policier (Erlendur) : on découvre que 20 ans auparavant, il a quitté son épouse et abandonné ses deux enfants ... Ce passé le rattrape lorsque sa fille est retrouvée enceinte, droguée et quasi mourante dans un buisson de la capitale islandaise.
Erlendur fouille dans le passé du cadavre et doit assumer en même temps les décisions personnelles de son propre passé.
L'auteur de la Femme en Vert connait bien Reykjavík, l'histoire de l'Islande et les faits divers de son pays ( il a été journaliste au Morgunbladid, le plus lu des quotidiens islandais).
indri.....dason!
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
Génie et médiocrité
Critique de Oguz77 (, Inscrit le 24 novembre 2009, 47 ans) - 1 février 2010
Un grand roman policier
Critique de Senoufo (, Inscrit le 9 janvier 2009, 66 ans) - 10 novembre 2009
C'est le meilleur des livres d'Indridason, à découvrir donc, même si dans l'ordre chronologique c'est le deuxième à lire.
A découvrir
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 15 septembre 2009
Erlendur, commissaire humain, seul, avec ses problèmes familiaux, un homme des plus ordinaire.
L'auteur dénonce dans ce livre, les violences conjugales avec ses séquelles physiques et morales, les secrets de famille.
L'intrigue est bien menée, captivante.
l'écriture d'Arnaldur Indridason me plaît beaucoup, vraiment beaucoup.
Un réalisme qui glace le lecteur
Critique de Zorrewind (, Inscrit le 7 août 2009, 57 ans) - 7 août 2009
Sympa
Critique de Bishop (, Inscrite le 13 avril 2005, 53 ans) - 3 juin 2009
Indridason... comment fais-tu ?
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 19 mai 2009
"la femme en vert" m'a mis sur le c**... littéralement !
Je ne saurais dire pourquoi cette femme, ces enfants, leur histoire m'a tant retournée (ça n'évoque rien dans mon histoire personnelle) mais le constat est là : j'avais le ventre serré, j'étais en colère, j'étais triste.
Rien que pour m'avoir fait ressentir de si fortes émotions de lecture : Merci Arnaldur Indridason.
Si vous aimez les polars, jetez-vous sur les romans de cet auteur les yeux fermés. et retenez votre souffle
Découvrir un auteur et un pays...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 4 février 2009
Et quelle découverte! Dans le cas de ce brillant auteur comme d'autres qui se démarquent dans ce genre , le polar n'est effectivement qu'accessoire.
L'écriture est magnifique et le développement de l'histoire des plus original, captivant et passionnant.
Ce roman est rude, poignant, parfois sombre et glauque, mais auréolé tantôt de l'ombre ou de la lumière unique de cette capitale septentrionale dont j'ignorais tout jusqu'à maintenant.
Très dur
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 26 décembre 2008
Il est prodigieux, cet Indridason. L’énigme nous plonge dans une famille terrible, avec un père qui maintient sa femme et ses enfants dans la peur de la prochaine colère qui le verra frapper encore et encore sa femme, une mère qui tente tout pour protéger ses enfants, une fille aînée, handicapée, qui subit humiliations et brimades, un fils qui est arrivé à un niveau de saturation tel que l’explosion qui le libérera de toute cette tension risque bien de faire des dégâts collatéraux et un autre fils, qui réagira différemment... Une violence inouïe se dégage de ce livre, certains passages ont même été à la limite du tolérable pour moi, alors que l’écriture d’Indridason reste sobre.
Quant au commissaire Erlendur, cette nouvelle enquête policière n’est pas la seule chose qui le tracasse. Sa fille, Eva Lind, est aux soins intensifs. La drogue qui l’a conduite au point où la mort immédiate était plus qu’une vague idée, cette drogue a également compliqué les relations entre le père et la fille qui ne se voient que rarement.
Bref, un excellent polar, des personnages complexes, une ambiance pesante, un enquêteur attachant. On en redemande…
Vert brisé
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 26 décembre 2008
Le roman est structuré en 3 points d'intérêt : l'enquête des ossements, la relation père-fille d'Erlendur, et le passé d'une famille, dont la femme martyrisée par son mari, nous plonge au fil des pages dans une détresse profonde. C'est de cette structure qu'Indridason tient son suspens, on est sans cesse à la quête de cette vérité, qui nous éclabousse à la fin.
L'histoire est en béton armé, est maitrisée de bout en bout, et d'une noirceur à toute épreuve. Le style très sobre ajoute sans doute à ce sentiment de bloc inamovible dans la structure du bouquin. A titre personnel, je ne suis pas toujours client de cette sobriété propre au style nordique, mais elle sert tellement le propos ici...
Bravo, la femme en vert surclasse largement, de mon point de vue, la cité des jarres qui m'avait laissé sur ma faim.
Bien, mais sombre!
Critique de Matt033 (, Inscrit le 25 mai 2005, 47 ans) - 22 décembre 2008
L'histoire est très écrite et bien menée dans ce décorum venteux et froid qu'est l'Islande.
On n'en ressort pas totalement indemne.
Intéressant, donc.
Epoustouflant polar islandais.
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 27 novembre 2008
Un très bon livre à découvrir absolument...
Prix Gold Dagger / des lectrices Elle policier / Clé de verre
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 16 octobre 2007
Du grand roman noir.
Un tout nouveau style de polar
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 14 août 2007
En revanche, je me suis un peu plus ennuyée pendant la partie "enquête".
Je dois quand même reconnaître que l'intrigue est menée de bout en bout et qu'à tout moment toutes nos théories tombent à l'eau !
Je trouve qu'il s'agit d'un tout nouveau style de polar prometteur, même si je n'ai pas été aussi emballée que vous tous (j'attends de lire La cité des jarres pour me faire une opinion plus approfondie). Par contre, la fin est quelque peu décevante. On attendait de savoir comment Erlendur allait recoller les morceaux avec sa fille. Comment leur relation va-t-elle évoluer? Dommage, on n'en sait pas plus !
Quelle claque !
Critique de Jeanmarc3247 (Vinalmont, Inscrit le 16 mars 2006, 60 ans) - 8 août 2007
Peut-être parce qu'ici l'enquête semble n'être qu'un prétexte, ce n'est pas vraiment pas le plus important: elle avance d'ailleurs très lentement. Cette énigme basée sur la violence conjugale renvoie le commissaire Erlendur à un drame de sa propre enfance (la mort de son frère) et à sa responsabilité dans le triste état de sa fille (elle est junkie).
Des secrets de famille sont mis au jour, ils vont permettre de dénouer non seulement l'enquête, mais aussi la relation difficile entre Erlendur et sa fille. Indridason rend bien l'atmosphère lourde due à ces secrets de famille: ça me fait penser à du Simenon...
Côté suspense, tout le génie d'Indridason consiste à aiguiller le lecteur vers des pistes qui sont aussitôt démenties ou qui ouvrent sur de nouvelles pistes... C'est sûr, il sait jouer avec nos nerfs !
A quand la parution de "La voix" au format poche ?
Encore un excellent polar islandais d'Indridason où il est question de violence familiale
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
Voici sa deuxième traduction de l'islandais : un polar, un roman plutôt, rude et sombre (il y est beaucoup question de violence familiale) comme les paysages d'Islande.
Une histoire oppressante qui fait resurgir les fantômes du passé des uns et des autres. Et La femme en vert, confirme qu'Indridason est bien digne du meilleur Henning Mankell (celui des débuts).
D'ailleurs c'est sans doute un signe, l'inspecteur Erlendur d'A. Indridason et le Wallander de H. Mankell partage tous les deux un divorce ainsi que des relations difficiles et conflictuelles avec leur propre fille !
[...] - J'avais juste envie de te voir, interrompit-elle. J'avais juste une putain d'envie de voir de quoi tu avais l'air.
- Et alors, j'ai l'air de quoi ? demanda-t-il.
Elle le fixa du regard.
- D'un pauvre type, répondit-elle.
- Bon alors, nous ne sommes pas très différents l'un de l'autre, rétorqua-t-il.
Elle le dévisagea un bon moment et il eut l'impression qu'elle souriait.
Superbe !
Critique de Ediane (Yvelines, Inscrite le 5 juin 2006, 53 ans) - 22 avril 2007
Les romans de Arnaldur Indridason sont très bien écrits, bon, il n'est en qu'à son 2ème roman, mais il n'y a rien à redire, vivement la parution en français des prochains romans de Arnaldur !
Bonne lecture à tous !
Extra, sauf les huit dernières lignes!
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 25 février 2007
Il y a ici une intrigue à démêler (la découverte d'ossements humains datant d'un demi-siècle) et une belle exploration psychologique de chaque personnage, habilement menée par un procédé d'écriture en écho. Deux récits se chevauchent, se croisent et finissent par se rejoindre. Lorsque j'ai lu le résumé du livre en librairie, je me demandais si ça n'allait pas trop ressembler à "Wonderland Avenue" de Connelly (des os, des décennies écoulées, des maltraitances...), mais non, pas du tout. Indridason possède un style bien particulier qui le différencie des autres.
Une lecture très plaisante, à l'exception toutefois des dernières lignes. Ce happy end me paraît superflu, voire décalé et en trop, je m'en serais bien passée, il n'apporte rien. L'auteur avait déjà fait pareil avec "La cité des jarres", il fallait clore sur une note d'espoir. Idem ici, dommage. Mais cela ne retire rien à la qualité de ce livre que je recommande chaudement.
Mon meilleur livre 2006
Critique de Raf177 (, Inscrit le 18 août 2006, 50 ans) - 18 août 2006
à découvrir sans hésiter !
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 13 juillet 2006
Dans la banlieue de Reykjavik, lors d’une fête d’anniversaire, un bébé mâchouille… un os humain ! Tout près, un squelette enseveli qu’on déterre. Qui peut bien être enterré là, et depuis quand ? Le commissaire Erlendur va mener l’enquête, avec ses fidèles acolytes, Elinborg et Sigurdur Oli. Ici, pas de tralala ni de police scientifique, mais au contraire tout va lentement, l’analyse du squelette est confiée à un archéologue. Ce n’est pas le plus important de l’enquête.
Comme surgi de nulle part, l’histoire d’une famille ayant vécu là nous est racontée, dans ses détails sordides, le père de famille étant un homme violent, battant et harcelant femme et enfants. Bien sûr il y a un lien entre cette famille et l’affaire de squelette déterré, qui va se dénouer peu à peu. Souvenirs du passé, reconstitution d’une vie de famille se mêlent à des éléments de l’enfance et du présent d’Erlendur (sa fille est dans le coma ; junkie, elle l’a appelé à l’aide au début de son enquête, mais il n’a pu la retrouver à temps), c’est un désenchevêtrement de la mémoire qui nous est offert avec un grand talent. Et je peux dire que l’auteur a joué avec mes nerfs sur toute la deuxième moitié du roman : à chaque fois que je pensais détenir une piste pour résoudre l’énigme, à chaque fois un nouvel indice venait contredire mon soupçon. Donc, un bien bon roman, sur le drame de l’enfance et de la violence conjugale.
Subjuguée!
Critique de Mary.nana (, Inscrite le 24 mars 2005, 75 ans) - 23 avril 2006
Moi aussi j'attends les prochaines traductions avec impatience!
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la femme en vert | 1 | Hercule | 13 mai 2006 @ 20:32 |