La Dame en blanc de W. Wilkie Collins

La Dame en blanc de W. Wilkie Collins
( The woman in white)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Policiers et thrillers

Critiqué par Antinea, le 3 avril 2006 (anefera@laposte.net, Inscrite le 27 août 2005, 45 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (402ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 13 287  (depuis Novembre 2007)

Un mystère distillé au goutte à goutte

1849, près de Londres. Walter Hartright, jeune professeur de dessin, s'apprête à quitter sa famille pour Limmeridge House, la maison de son nouvel employeur, Mr Fairlie. Il a pour tâche d'enseigner l'art aux deux jeunes femmes de la maison, Laura Fairlie, la nièce du maître des lieux, et Marian Halcombe, demi-soeur et aînée de Laura. Sur le chemin qui le conduit à Londres, la nuit précédent son départ pour Limmeridge, Walter rencontre une mystérieuse femme toute vêtue de blanc qui lui demande de l'accompagner jusqu'à la capitale. Sa présence sur cette route déserte est étonnante, et de plus, la jeune femme semble très agitée. Après un bout de chemin, et par une étrange coïncidence, elle lui parle de Limmeridge et de feu Mrs Fairlie, la mère des deux jeunes filles du domaine, qui a été si bonne pour elle quand elle était enfant. Aux abords de Londres, Walter confie la jeune femme à un fiacre. L'histoire de la Dame en blanc vient de se nouer irrémédiablement avec celle de Walter Hartright.
A son arrivée à Limmeridge House, Walter se lie tout de suite d'amitié avec Marian, jeune femme intelligente et courageuse. Ce sont d'autres sentiments qu'il nourrit bien vite pour sa soeur, sentiments partagés en secret. Car Laura est fiancée à Sir Percival Glyde et Mr Fairlie, éternel malade des nerfs vivant retranché dans sa chambre, tient à ce que le mariage ait lieu afin de ne pas nuire à sa tranquillité et de respecter les voeux du père de Laura. Mais une lettre anonyme, adressée à la promise, met en garde celle-ci contre l'intégrité de son futur époux. Walter fait part à Marian de sa rencontre avec la mystérieuse Dame en blanc. Persuadés tous deux que l'auteur de la lettre ne peut être que cette femme, ils mènent leur enquête et découvre qu'elle se nomme Anne Catherick et qu'elle s'est échappée d'un asile où Sir Percival Glyde l'avait faite interner. La moralité de Sir Percival, vite mise hors de tout soupçon, le mariage a lieu. Laura se fait un devoir d'accepter cette union sans amour ; Walter quitte l'Angleterre pour oublier sa peine.
Après un voyage de six mois en Europe, Laura, devenue Lady Glyde, et son mari, viennent s'installer dans la propriété de ce dernier, Blackwater park. Marian est invitée à vivre avec eux. Les accompagnent le Comte et la Comtesse Fosco, un couple étrange, amis de Sir Percival. Laura déteste le Comte et Marian se rend compte de la dangerosité de cet homme, manipulateur et d'une grande influence sur Percival. La vie à Blackwater devient vite un enfer. Percival se révèle un homme détestable et violent envers sa femme dont il convoite la fortune. Dans ce climat d'intimidations et de menaces, Marian sait que Fosco tire les ficelles. Et l'apparition de la Dame en blanc n'est pas pour améliorer les choses ...
Ce livre est enivrant. "La Dame en blanc" veut nous faire passer une nuit blanche. L'histoire est racontée par différents protagonistes, témoignant chacun à leur tour des évènements auxquels ils ont assisté. Le rythme est donc toujours soutenu puisque chacun ne s'attache qu'aux faits. Peu à peu, on découvre les mystères et le secret qui entourent Anne Catherick et qui entraînent avec eux Glyde, Fosco et, bien malgré eux, Walter, Laura et Marian. Le Comte, personnage énigmatique, est effrayant de perversité. L'ambiance malfaisante de Blackwater park, nourrie de mensonges et d'espionnage n'est pas sans rappeler les tensions si bien décrites dans "Rebecca" ou encore "La cousine Rachel" par Daphné du Maurier. Mystère, imposture, secrets de famille, crime, amour et angoisse sont les recettes de ce formidable roman de Williams Wilkie Collins qui, en quatrième de couverture, est qualifié, à très juste titre, de "Hitchkcock de la littérature".

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Retors et moderne

8 étoiles

Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 27 mars 2021

Mariage obligé, manœuvres inavouables sur fond de querelle d’héritage dans la bonne société anglaise du XIXème. A priori un cadre classique. Sauf que William Collins en fait le cadre d’un formidable thriller, avec de sombres et retorses machinations autour de la mystérieuse Anne Catherick. W Collins m’a surpris à la fin de la deuxième partie : grosse claque, car il y a des événements que je n’attendrais pas d’un roman du XIXème. Autre trait de modernité : les points de vue narratifs qui alternent tels des dépositions dans une enquête policière. Dommage que la fin du roman se dénoue avec des deus ex machina un peu artificiels, pas à la hauteur de l’imagination dont l’auteur avait fait montre dans les premières parties du roman. Sans doute ses machiavéliques héros étaient-ils devenus plus forts que lui !
Mais ça reste un excellent bouquin pour tout lecteur prêt à faire un tout petit effort avec la langue et la mentalité de l’Angleterre victorienne sur des centaines de pages.

Excellent!

9 étoiles

Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 23 janvier 2018

Walter Hartright, jeune professeur de dessin plutôt modeste, est embauché pour enseigner le dessin à deux jeunes filles dans une propriété isolée du reste du monde, Limmeridge House. En route pour son futur lieu de travail, il fait une rencontre de nuit étrange : une femme toute de blanc vêtue lui tient des propos assez incompréhensibles mais qui retiennent son attention, puisqu'ils évoquent Limmeridge House. Lui paraissant sympathique et un peu perdue, il la raccompagne à Londres, avant d'apprendre un peu plus tard que cette femme fragile s'était échappé d'un asile.
A Limmeridge House, la vie de Walter parait bien douce : il est accueilli comme un hôte dans cette belle propriété, le maitre du domaine, souffreteux, passe son temps seul dans sa chambre, et il s'entend fort bien avec ses deux élèves, demi-sœurs, la belle Miss Laura Fairlie et l'intelligente et énergique Miss Marian Halcombe. Miss Fairlie, qui ressemble étrangement, en plus jolie, à la fameuse dame en blanc, ne laisse pas indifférent le jeune professeur, et elle-même est assez attiré par ce dernier. Mais outre les différences de statut social, Miss Fairlie est promise à un autre homme. Ses fiançailles approchant, elle reçoit une lettre anonyme la mettant en garde contre son futur mari. Walter et Miss Halcombe enquêtent au village, et entendent rapidement des rumeurs à propos d'un fantôme qui hanterait le cimetière, un fantôme vêtu tout de blanc.

Mon club de lecture m'aura amené cette année encore à faire de très belles découvertes. Sans lui, je n'aurais probablement jamais exhumé des années passées ce très sympathique ouvrage. Quel délice de se plonger dans ces pages à l'élégante écriture et au suspense angoissant ! Ancêtre du thriller, histoire d'amour, peinture de mœurs de l'Angleterre du 19ème siècle, La dame en blanc est un peu de tout cela. Au travers de la reconstitution chronologique, à la manière de celles dont se servent les forces de police, des faits déroulés autour de Miss Fairlie, W. Wilkie Collins fait la part belle au mystère, aux secrets de famille, aux anciennes propriétés pleines de pièces et recoins... Cette reconstitution fait intervenir différents témoins (Hartright et Halcombe, bien sur, mais aussi un avocat, une gouvernante...) et s'appuie sur différents supports (journaux intimes, procès verbaux...). L'alternance des points de vue rythme naturellement le récit et amène le lecteur à revenir sur ce qu'il a appris pour lui donner un nouveau sens quand de nouveaux évènement corroborent ou contredisent les évènements et suppositions précédents.
Après un démarrage assez "fleur bleue", le temps de planter le décor et les personnages fort réussis d'ailleurs (une mention spéciale à Miss Halcombe, qui détonne dans la paysage de la société anglaise d'époque, et à l'oncle hypocondriaque égocentré !!), le suspense et la tension psychologique s'installent et ne lâchent plus le lecteur tout au long de la lecture.
J'avoue avoir deviné assez vite une grande partie du fin mot de l'intrigue, et puis l'histoire d'amour est un peu trop fleur bleue (ah, si seulement Walter avait délaissé de beaux yeux bleus au profit de la beauté intérieure de Marianne), le deus ex-machina final est peut-être un chouïa tiré par les cheveux, mais franchement, le plaisir est là : le plaisir d'une vraie bonne histoire, maitrisée de bout en bout par la main de maitre de W. Wilkie Collins, et racontée merveilleusement bien... La Femme en blanc mérite bien sa 28e place au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps établie par la Crime Writers' Association en 1990. Et moi, j'en redemande !!

Le meilleur roman policier de langue anglaise.

9 étoiles

Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 23 octobre 2015

"Le meilleur roman policier de langue anglaise", c'est ce qu'aurait dit T.S. Eliot et qui est fièrement annoncé sur un bandeau rouge dans mon édition Libretto.

En lisant ce roman j'ai retrouvé mes sensations de jeune lecteur, à l'adolescence, lorsque je pouvais dévorer un livre en retenant mon souffle jusqu'au dénouement. C'est ce genre de livre dans lequel on s'immerge et qui nous tient en haleine : cela tient à son intrigue habile et la construction très efficace, et puis l'ambiance victorienne et des personnages nobles et d'autres inquiétants, du suspense et des grands sentiments. Un livre qui nous fait oublier tout le reste, qu'on abandonne avec regret et qu'on se réjouit de reprendre dès qu'on le peut.

Agréable moment.

8 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 23 octobre 2015

William Wilkie Collins a écrit avec cette dame en blanc un petit bijou.
Même si 150 ans plus tard, on y découvre quelques naïvetés (désolé si cela peut paraître hautain de tenir de tels propos) la joie de lire reste intacte et on se plonge avec délice dans cette ambiance toute victorienne.

Grand classique de l'époque victorienne...

10 étoiles

Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 13 mai 2015

Ce roman de Collins publié en 1860, est considéré comme un des premiers et encore aujourd'hui, comme le plus grand thriller littéraire.

La rencontre au coeur de la nuit de Walter Hartright avec la mystérieuse dame en blanc entraîne celui-ci dans un maelström de crime, d'empoisonnement, d'enlèvement et d'intrigue internationale.

Deux personnages exceptionnels, considérés d'ailleurs comme deux des plus illustres personnages de toute la fiction littéraire de l'époque victorienne, dominent ce récit: Marion Halcombe, sombre, masculine, pourtant irrésistiblement fascinante, et le Comte Fosco, le sinistre et flamboyant "Napoléon du crime".

Un chef-d'oeuvre d'ingéniosité, la Dame en blanc établit de nouveaux critères de suspense et d'enthousiasme et atteint ainsi des records de ventes dépassant même ceux de Dickens, le grand ami et mentor de Collins.

Une lecture des plus heureuse pour une passionnée des auteurs de cette époque glorieuse de la littérature.

N.B. Lu en version originale anglaise.

Sombre affaire pour la dame blanche

10 étoiles

Critique de Pierrequiroule (Paris, Inscrite le 13 avril 2006, 43 ans) - 24 juillet 2013

Tout commence par une nuit de pleine lune, lorsque Walter Hartright, jeune professeur de dessin, croise sur la route de Londres une apparition fantomatique. Une femme vêtue de blanc surgie de nulle part, lui demande son chemin vers la ville, puis elle disparaît dans un cabriolet après avoir supplié Walter de garder le secret. Peu après, le jeune homme découvre que cette dame s'est échappée d'un asile d'aliénés.

Coïncidence étrange, la femme en blanc a parlé du Cumberland et c'est justement dans cette région que Walter se prépare à rejoindre ses nouvelles élèves. Il a été engagé par Frederic Fairlie, propriétaire de Limerick House, pour enseigner l'aquarelle aux nièces de celui-ci. C'est alors que naît une histoire d'amour impossible. Notre modeste professeur de dessin s'éprend de son élève, Laura Fairlie, belle et riche héritière, qui de plus est fiancée! Il se lie aussi d'amitié avec la demi-soeur de Laura, Marion Halcombe, jeune femme un peu trop indépendante pour l'époque mais dotée d'immenses qualités de cœur. Apprenant que la femme qu'il aime est promise à Sir Percival Glyde, un baronnet d'âge mûr, Walter quitte Limerick House, la mort dans l'âme. Et dans son désespoir, il ne tarde pas à pas à s'embarquer pour un voyage périlleux en Amérique centrale.

Entre temps, une lettre anonyme a mis en garde Miss Fairlie: elle ne doit surtout pas épouser son fiancé, car celui-ci dissimule un terrible secret et fera le malheur de sa femme. Mais qui a écrit cet avertissement effrayant? Les enfants du village affirment avoir vu une silhouette toute blanche errer près de la tombe de feue Mrs Fairlie, la mère de Laura et de Marion.

La suite de l'histoire est un angoissant thriller en même temps qu'une véritable enquête. Quel est le secret inavouable de Sir Percival? Et Pourquoi le Comte Fosco, cet Italien aux manières doucereuses, exerce-t-il une telle influence sur lui? La dame en blanc possède peut-être quelques renseignements, mais où a-t-elle disparu? Enfermées, menacées et trompées, Laura Fairlie et Marion Halcombe vivront des moments terrifiants dans la demeure de Sir Percival. Comme souvent dans son oeuvre, Wilkie Collins prend ici un parti féministe en dénonçant les maltraitances conjugales et les abus de pouvoir du mari. L'intrigue qui se noue ainsi est extrêmement complexe et difficile à résumer en quelques mots. On peut en tout cas affirmer, sans déflorer l'histoire, que le suspense y est omniprésent, qu'on va de rebondissement en rebondissement et que les deux méchants n'en finissent pas de se rendre haïssables. La violence et la fourberie de Sir Percival ne sont rien comparées au caractère machiavélique de Fosco. Ce personnage est probablement l'un des plus marquants de l'œuvre de Collins. Amateur d'oiseaux et de souris blanches - qu'il traite "comme des enfants baptisés"-, passionné de musique, de gilets clinquants et de pâtisseries, le Comte est à première vue un innocent gentleman quelque peu excentrique. Mais en réalité c'est un scélérat gras! Cela ne manque pas de choquer les lecteurs de l'époque, car l'embonpoint est alors associé à une certaine bienveillance!

Qu'on se rassure, il y aura un happy end grâce au retour de Walter et à l'intrépidité de Miss Halcombe, mais les nerfs du lecteur seront mis à rude épreuve plus d'une fois!

Ce roman est un tournant dans l'œuvre de Collins: il y développe pour la première fois un récit sous forme de témoignages, ce qui donne de l'authenticité à la narration et un caractère très vivant aux personnages. Dans la préface à l'édition française il explique que cette méthode lui est venue à l'esprit après avoir assisté à un procès. Comme plus tard dans "La pierre de lune", l'intrigue est ici relatée par plusieurs narrateurs - une bonne dizaine! - dont certains s'expriment plus longuement que les autres. En présentant à tour de rôle leurs points de vue, tous laissent transparaître leurs traits de caractère et leurs manies. La nonchalance toute égoïste de Frederic Fairlie, le ton de vanité satisfaite adopté par Fosco, le dévouement de Marion Halcombe et les confessions teintées de romantisme de Walter, tout cela créé une prodigieuse variété dans le cours du récit!

Cette œuvre a rencontré un si vif succès lors de sa parution en feuilleton, que de nombreux lecteurs ont écrit à Collins pour le supplier d'épargner la vie de ses héroïnes alors qu'une crise du roman les menaçait. D'autres, persuadés que le personnage de Miss Halcombe s'inspirait d'une personne vivante, sont allés jusqu'à la demander en mariage à Collins par lettres! Des paris ont même été lancés en Angleterre et en Amérique concernant le secret de Sir Percival! Un tel engouement est à mon avis justifié, et il est vrai que ce chef d'œuvre n'a pas pris une ride. En dire davantage serait gâcher le suspense. A vous de partir sur les traces de la dame en blanc, si vous en avez le courage.

A ne pas rater

10 étoiles

Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 31 mars 2013

Je ne connaissais pas cet auteur, mais je l'ai découvert avec plaisir. "La dame en blanc" est un policier palpitant, j'ai eu du mal à m'en détacher avant la fin. On s'attache au personnage de Laura, on découvre aussi la vie en Angleterre au XIXème siècle. Bref, on passe un excellent moment.

Voyagez sans regret dans les prémices du roman policier !

10 étoiles

Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 22 mai 2011

Suite à ma lecture des hauts de Hurlevents, je continue à lire les romans britanniques de la fin du XX ième siècle. En effet, j'adore leurs tournures, les intrigues, leurs personnages forts et La Femme en blanc ou La Dame en blanc (The Woman in White) qui est un roman publié en 1860 fait partie naturellement de ma sélection. Bien que son auteur ait quitté l'école à 17 ans, il est indéniable aujourd'hui que Wilkie est des plus talentueux écrivains britanniques.
Ce roman est un des premiers romans que l'on définirait comme l'un des premiers romans policiers. Malgré sa jeunesse, il reste impeccablement monté, on se prend au jeu, on veut savoir, on devine, et ... on ne peut pas être déçu !
Le résumé d'Antinea est très bien fait ; et je ne reviens pas sur ce qu'elle a déjà très bien résumé. Je ne peux que corroborer ses propos : des personnages très différents les uns des autres: attendrissants, mystérieux, abjects, criminels, sincères, fidèles ... L'histoire ne vous décevra pas , prenez ce livre entre les mains, vous ne devriez le poser qu'à la dernière page.

Une dame en blanc, qui peut vous faire passer une nuit blanche.

8 étoiles

Critique de Nana31 (toulouse, Inscrite le 29 janvier 2006, 55 ans) - 9 mars 2007

Ce roman révèle une sorte de Hitchcock de la littérature avec suspense, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes.
Une intrique palpitante où des gentlemans irréprochables épouseront de tendres jeunes filles dans l'espoir de les déposséder de leur fortune et peut-être... de les assassiner.
Wilkie Collins fut l'ami de Charles Dickens avec qui il écrivit certains livres et firent voir en lui l'inventeur du roman criminel.

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  Collins 7 1971 11 décembre 2024 @ 10:58

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