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Forums  :  Forum des livres  :  La Dame en blanc  :  Collins

1971
avatar 01/04/2013 @ 14:21:15
C'est un auteur que je vais découvrir dans peu de temps puisque je l'ai téléchargé sur mon kindle, ses titres sont gratuits sur Amazon.
J'ai fait un tas de découverte avec ces livres gratuits, découvertes que je n'aurais jamais faites si je devais acheter le livre, là on ne prend pas de risques.

Antinea
avatar 01/04/2013 @ 17:49:02
Je file lire ta critique ! Je te conseille "Basil" (très prenant !) et "Seule contre la loi" (très bien il paraît, mais pas encore lu) du même auteur.

1971
avatar 01/04/2013 @ 19:45:55
Ok je verrai çà.

Débézed

avatar 02/04/2013 @ 00:10:15
J'ai lu "Secret absolu", ce n'est plutôt pas mal.

Echo
avatar 04/05/2013 @ 14:33:08
Dans un registre un peu différent: " Une belle canaille". C'est rocambolesque à souhait et cela nous entraîne dan son sillage avec plaisir. Je me suis bien amusé.

Pierrequiroule

avatar 05/07/2013 @ 21:06:13
Les deux meilleurs à mon avis sont "Pierre de Lune" et "La dame en blanc", mais tous les romans de Collins sont super. Il a écrit aussi des nouvelles très intéressantes.

Monocle
avatar 11/12/2024 @ 10:58:36
Relu 10 ans plus tard car mon tiède commentaire me déplaisait.
En seconde lecture ai trouvé ce livre éblouissant
Voici ma critique

LA DAME EN BLANC de William Wilkie Collins "éditeur E. Jung-Treuttel 1861 - traduit de l'anglais 1860" 560,- pages


La Femme en blanc ou La Dame en blanc (The Woman in White) est un roman britannique de William Wilkie Collins, publié en 1860. Il est traduit en français l'année suivante, et constitue le premier roman-feuilleton publié par le nouveau journal Le Temps, du 25 avril au 21 août 1861.
Peut-être un des premiers "polars" et il m'a furieusement fait penser au chef d'œuvre de Robert Goolrick… APRES L'INCENDIE, écrit un siècle et demi plus tard !

WW Collie a choisi de développer son thème à voix multiple. Techniquement habile mais plus difficile à suivre par le lecteur. Il est vrai qu'à l'époque de ces publications, avant l'édition originale, la presse publiait des épisodes lu et relu en famille et avec le voisinage. Chacun y allait de son commentaire. De vrais débats de ciné club avant même les frères Lumière puisque la première projection collective gratuite de films photographiques sur grand écran eut lieu le 22 mars 1895.

L'histoire
Walter Hartright, un jeune professeur en art, vient en aide à une belle et mystérieuse femme toute de blanc vêtue. Il apprend peu après qu'il s'agit d'une folle échappée d'un asile.
Le jour suivant, il se rend à Limmeridge House dans le Cumberland où il se voit offrir un emploi de peintre artistique. Il doit se conformer aux ordres du patriarche du manoir M. Fairlie ! Une homme original qui vit dans sa chambre loin du bruit et des tracas. Il commande à notre peintre la réfection de plusieurs dessins et gravures ainsi que l'apprentissage des arts à ses deux pupilles.
Or, parmi ses nouveaux élèves, la jeune Laura Fairlie, d'une grande beauté ressemble fort à la femme en blanc qu'il a secourue... ! Mais il a aussi Marian Halcombe, sa demi sœur. Moins jolie mais d'un grande clairvoyance.
Les chasseurs de dot rodent, comme les renards la nuit près des poulaillers.
La femme a cette époque remettait sa fortune au bon vouloir de son mari et maître… et c'est là que les choses se compliquent.
Et Pourtant Lady Fairlie échange ses vœux avec Sir Percival pour plaire à son oncle. Elle tente de reculer la date du mariage mais une parole est sacrée.
Mais voilà l’union ne tient pas ses promesses Percival s'avère être un personnage grossier et intéressé d'ailleurs Lady Laura devenue Mistress Percival ne se faisait aucune illusion. Elle souffre de plus en plus de ce couple contre nature.
Nous lirons donc un roman avec de multiples narrateurs, que dis-je ?... de multiples écrivains car il s'agit de notes écrites et transposées. Un exercice inédit pour l'époque et que je n'ai jamais à une si grande échelle retrouvé en littérature.
Une structure narrative inhabituelle, proche du roman épistolaire. Les différentes parties du livre ont des narrateurs distincts, chacun doté d’une voix propre.
WW Collie est bien un avant-gardiste. J'en avais douté dans ses premières œuvres lues mais LA DAME EN BLANC est vraiment l'apothéose de son art.
Toutefois lire ce texte relève de l'exploit. Moi qui avale un roman en trois jours (et un manuscrit par jour) je suis resté bloqué ici trois semaine autant que pour lire cette horreur de Benjamin Littel (avis tout personnel), un Goncourt qui m'avait anéanti.
Ici il s'agit d'une œuvre monumentale. J'ose la comparer avec les tous grands, Magnifique !



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