Le Petit Sauvage de Alexandre Jardin
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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la vraie vie
Alexandre Jardin nous signe une oeuvre vraiment originale et absolument adorable . Ce livre se caractérise par sa facilité de lecture en même temps que la gravité de son contenu . Sur base de pensée magique, Alexandre Eifel remet son statut de grande personne en question et renie cet état qu'il appelle l'adultie, sorte de maladie où a disparu, ce qu'il appelle la radioactivité.
c'est une belle réflexion qui débat sur fond de syndrome de Peter Pan de la néantisation de l'adulte vidé de sa substance d'enfant où seraient perdus imagination, rêve, poésie et joie authentique .
Cet adulte retourné dans l'enfance de son passé exprime aussi sa toute puissance envers Manon qu'il désire comme une vraie Clochette, d'un grand amour qui va de soi .
Je conseille vivement la lecture de ce livre pour sa fraicheur, son authenticité mais aussi sa leçon à méditer :
OSONS SA VIE, ne devenons pas des "obligés"
Les éditions
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Le petit sauvage [Texte imprimé] Alexandre Jardin [ill. par François Place]
de Jardin, Alexandre Place, François (Illustrateur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070389582 ; 6,90 € ; 31/08/2003 ; 251 p. ; poche
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Les critiques éclairs (5)
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Histoire surprenante et attachante
Critique de LeaPrepaOrtho (Paris, Inscrite le 22 février 2015, 28 ans) - 13 septembre 2015
A creuser? Ou pas...
Critique de Mallollo (, Inscrite le 16 janvier 2006, 42 ans) - 5 mai 2009
J'aime bien le thème du retour à l'enfance, de l'anti-routine à mettre en place, mais... c'est fou ce que ça peut devenir lourd quand c'est poussé à l'extrême (comme beaucoup d'autres choses, d'ailleurs). Le début du livre est très bien - j'ai aimé la mise en place de l'histoire, les retrouvailles avec le perroquet, la maison familiale et les copains d'enfance. Et puis puis patatras, il doit reconquérir sa Manon de toujours et je trouve que Jardin s'enlise dans le n'importe quoi.
Dommage, parce que la fin est écrite de façon intéressante - graphiquement, j'entends - et j'aurais aimé être tenue par la main de ce petit garçon qui tient par la main l'adulte qu'il ne veut plus être, jusqu'au bout, continuer à ressentir ce mélange de nostalgie et de toute-puissance. En fait, j'ai surtout ressenti l'ennui dans les derniers chapitres, alors que ça avait si bien commencé...
pour passer le temps.
Critique de Azilha (, Inscrite le 21 décembre 2008, 45 ans) - 24 décembre 2008
Alexandre Jardin nous conte dans ce livre la vie routinière d'un couple qui cherche à "améliorer" l'ordinaire. Oui, bon, d'accord...
J'avais lu peu avant, un autre livre de A. Jardin, "le Zèbre", guère plus imaginatif...
Chacun ses goûts de lecture comme on dit, pourtant Alexandre Jardin parle bien.
Moyen
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 23 décembre 2008
Où comment faire renaître l'enfant qui dort en nous
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 23 mars 2007
Je ne comprends pas l’attrait si impérieux que l’auteur trouve dans l’enfance, ce retour radical à un comportement irresponsable, sans crainte de faire mal aux autres. Il rejette toute forme de compromis et me fait penser à ces personnes qui, ayant atteint un âge que l’on peut supposer être au milieu de leur vie, parlent de se retrouver soi-même et ne vivent plus que pour eux-mêmes sans faire mine de voir les dégâts qu’ils causent autour d’eux. Comme cet Alexandre qui jette littéralement sa femme sans autre forme de procès, sans explication aucune, comme un objet usé, sans essayer de lui expliquer ce qui lui arrive, qui il est réellement, ce à quoi il aspire. Cela me révolte et m’empêche d’adhérer au personnage. Je n’ai pas été une enfant qui aimait faire des bêtises ; cela m’attire donc d’autant moins aujourd’hui. Par contre, j’apprécie les vertus de l’honnêteté et de la franchise contre le vide de paroles de remplissage inutiles.
Ce livre en rappelle d’autres d’Alexandre Jardin avec ce thème récurrent de la libération de la routine, des carcans sociaux, cette tendance à la douce folie anticonformiste à tous crins, cette nostalgie de l’enfance. Dans certains passages, il me rappelle également « Le parfum » de Patrick Süskind où il est fait référence à tant d’odeurs indéfinissables. Ici, il est question d’un parfum de l’enfance, de celui de l’être aimé, etc., car Alexandre voulait devenir nez et il a perdu l’odorat, qu’il retrouve en fin de vie et c’est d’ailleurs le dernier sens qu’il lui restera lorsque tous les autres s’en seront allés.
Le livre en lui-même reflète l’ambiance dans sa forme : l’écriture se diversifie au fil des pages, les polices changent, les lignes se font vagues, courbes, etc., les pages se voient parsemées de dessins, qui viennent renforcer les idées. C'est original, inattendu et rafraîchissant.
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