Baigneuse nue sur un rocher de Armel Job
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Un bon suspense
Un livre dont l'histoire se déroule dans une petit village des Ardennes belges.
Où les mentalités sont aussi étroites que le village lui même.
La beauté de la fille du charcutier bouleverse pas mal d’hommes dans le village, mais surtout la découverte d'un tableau où elle pose nue pour un célèbre peintre liégeois. C'est à ce moment que Libert, fou amoureux, se met à la recherche du tableau de sa dulcinée et découvre le cadavre du peintre.
J'ai passé un très agréable moment, l'intrigue est bien ficelée et nous tient en haleine jusqu’à la fin.
Les éditions
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Baigneuse nue sur un rocher [Texte imprimé], roman Armel Job
de Job, Armel
R. Laffont
ISBN : 9782221094334 ; 16,17 € ; 01/02/2001 ; 280 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (6)
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Merci
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 29 août 2018
Rocafrène petit village des Ardennes belges, 1957 les rancœurs de la guerre se sont juste un peu diluées.
L'âme des gens est encore emplie des secrets, des non-dits et des rancunes.
Le sang ardennais est particulier, le cœur doit battre un peu plus fort pour qu'il circule dans les artères.
La jolie Thérèse est la fille du charcutier. Elle est si jolie que le peintre José Cohen (qui était venu se réfugier pendant l'occupation et qui s'est spécialisé dans les paysages) lui propose de lui faire le portrait en y déclinant tout son art.
Mais voilà, les artistes ont toujours les mots qu'il faut, le compliment juste qui fait rougir les joues et notre peintre parvient à convaincre la belle charcutière à poser nue pour une toile qu'il lui promet confidentielle.
Mais tout se dérègle...
L'auteur en est ici à son second roman. Son style s'affine. Il parvient à conjuguer avec brio les termes locaux avec un vocabulaire bien ajusté. Des passages savoureux donnent à l'ensemble une allure gaie qui tolère le grave comme un rhume.
Il serait triste de clore ce billet sans citer une jolie citation :
"La vie est faite d'une succession de jours et d'heures identiques dont l'indifférence est crevée ça et là par quelques éblouissements. Ces moments sont rarement ceux que l'on prépare. Ils surviennent sans cause, par l'effet de la grâce, cette ironie divine. Comme ces mélodies nous restent à l'oreille, ils accompagnent ensuite nos jours et en atténuent la lâcheté."
Qui donc peut écrire de telles phrases ? Il se nomme Armel Job et je lui dis merci !
Du tout tout bon Armel Job
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 14 juin 2017
La toute fin provoquera peut-être - sans doute ! -, tout comme chez bibi, un éclat de rire tonitruant. Mais surtout, ne vous précipitez pas sur la dernière page avant d’avoir lu les 287 précédentes qui valent, comme on dit, le déplacement …
Un tout-tout bon roman du tout-tout bon Armel Job !
Extraits :
- On croirait que Teddy a passé toutes ces années à fouiller le bric-à-brac de l’existence pour en extraire les raretés. Par exemple, il ne lit pas de romans, mais des poèmes ; il ne fait pas du sport mais du yoga ; il ne va jamais au cinéma mais à l’opéra.
- Le mariage est un champ d’orties, comme on dit.
- Il paraît qu’une simple bulle d’air dans une artère est bien capable de nous envoyer ad patres, sans laisser la moindre trace.
- Aujourd’hui en chair, demain en bière, comme on dit !
- Femme et almanach ne valent que pour un an, comme on dit !
- Qui a la chance, son coq pondrait, comme on dit !
- La vie est faite d’une multitude de jours et d’heures identiques dont l’indifférence est crevée çà et là par quelques éblouissements. Ces moments sont rarement ceux que l’on prépare.
Mauvaise réputation
Critique de Play007 (, Inscrit le 18 novembre 2013, 27 ans) - 18 novembre 2013
Le vocabulaire de cet auteur et son rythme sont assez spéciaux. Armel Job écrit avec un style difficilement compréhensible et dont les lecteurs se passeraient volontiers. Ses descriptions sont de très longues phrases qui auraient pu être résumées en quelques lignes au lieu de plusieurs pages. L'auteur emploie un vocabulaire soutenu qui porte aisément à confusion.
Le titre et la couverture de ce livre ont été cependant bien choisis. "Baigneuse nue sur un rocher" représente très bien l'intrigue qui est le sujet principal autour duquel tout le récit se déroule. Les 120 première pages que j'ai lues, n'étaient qu'une sorte d'introduction à l'histoire, que j'ai trouvée assez ennuyante.
Message de la modération : Probable lecture / critique imposée pour exercice scolaire
la femme à sa vraie place
Critique de Clausewitz (, Inscrit le 11 décembre 2008, 90 ans) - 11 décembre 2008
Superbe découverte
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 9 octobre 2008
Ce roman m'a furieusement fait penser au rapport de Brodeck de Claudel, même atmosphère, mais au final j'ai préféré celui de Armel Job parce qu'il me parle plus en plantant le sujet dans un village des Ardennes.
Baigneuse nue sur un rocher
Critique de Pibemuc (Sterrebeek, Inscrit le 17 novembre 2001, 81 ans) - 17 novembre 2001
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