Cosmétique de l'ennemi de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Le fructueux filon d'Amélie Nothomb
Tout a commencé dans un aéroport. Et tout y a pris fin, 140 pages plus loin.
Pour son dixième roman, Amélie Nothomb nous sert encore une fois le minimum syndical sous forme d'un dialogue ininterrompu entre un voyageur attendant son avion en retard et l'opportun de service, en la personne de Textor Texel. L'homme est hollandais. C'est sa seule définition. Et tout au long de l'histoire, il va enquiquiner ce brave Jérôme Angust, qui ne fait rien d'autre que de lire tranquillement son livre dans l'attente de son vol retardé pour Barcelone.
Une fois encore le scénario est simple, la trame sans fil et on attend du génie d'Amélie Nothomb cet éclair bienfaisant qui nous fera tressaillir à la lecture de ce roman. Le problème, c'est que l'essoufflement nous prend bien vite et qu'on en sort comme on en est entré : en restant sur sa faim. Oh bien sûr, quelques ravissements littéraires parviennent à nous arracher quelques tremblements de stupeur. Je citerai pêle-mêle ce "Dieu n'existe pas, je l'ai insulté" ou bien encore le néologisant "sphingeries", issu sans doute du croisement entre un sphynx femelle et un gorille sorti de la brume. Malheureusement, on est hors contexte. Amélie Nothomb a-t-elle voulu nous épater avec ses talents de dialoguiste ? Si c'est le cas, l'épate n'est pas al dente, tant il est vrai qu'elle laisse en bouche un goût de déjà-lu. Quelques répliques plutôt faiblardes, une intrigue linéaire qui débouche sur un cul-de-sac, mais une langue (rendons à Nothomb ce qui lui appartient) qui conserve quand même cette vivacité "old-fashioned" faite d'humour rhétorique ("j'eusse préféré que ce ne fût pas un viol" - "un viol au subjonctif imparfait, c'est encore pire") et d'érudition pince-sans-rire.
Au total, ça nous donne une heure et demie de lecture, comme d'habitude; des personnages abracadabrantesques, comme d'habitude; une intrigue plate, comme d'habitude; et un futur best-seller, comme d'habitude. Si la sortie anticipée de ce dixième roman préfigure une rentrée littéraire bien terne, replongeons vite dans les bons vieux classiques. A moins que l'éditeur n'ait voulu faire passer sans flonflons ni trompettes le "sabotage littéreux" de notre fierté belge expatriée.
Tiens, voilà que je néologise, moi aussi...
Les éditions
-
Cosmétique de l'ennemi [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel
ISBN : 9782226126573 ; 12,20 € ; 22/08/2001 ; 139 p. ; Broché -
Cosmétique de l'ennemi [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253155034 ; 5,70 € ; 15/05/2003 ; 120 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (63)
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Un incontournable d'Amélie !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 5 novembre 2017
Un des romans, le plus Hitchcockien et le plus machiavélique d’Amélie Nothomb. Un incontournable !
Extraits :
* - Vous croyez toujours que Dieu existe, alors ?
- Oui, puisque je ne cesse de l’insulter.
* - Oui, les boules Quies : la plus belle invention de l’homme.
* - Max Stiner. L’Unique et sa propriété, ça vous dit quelque chose ?
- Non.
- Ca ne m’étonne pas. C’est le théoricien de l’égoïsme. L’autre n’existe que pour mon plaisir.
- Magnifique. Les gens qui pensent comme ça, il faut les enfermer.
- « La vraie morale se moque de la morale . « Ca, c’est de Pascal. Vive le jansénisme !
* - La vie !
- Je connais. C’est surfait.
- Comment expliquez-vous que tant de gens y tiennent ?
- Ce sont des gens qui ont, dans ce monde, des amis et des amours. Je n’en ai pas.
* - La cosmétique, ignare, est la science de l’ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde. Ce n’est pas ma faute si les esthéticiennes ont récupéré ce mot admirable.
sans doute l'un des 3 meilleurs de notre amie Amélie
Critique de Kinette (, Inscrite le 30 mars 2013, 40 ans) - 30 mars 2013
Un livre moderne, actuel, drôle qui renvoie tout homme à ses actes et à son inconscient....
A lire absolument
On ne peut pas le lâcher!
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 18 octobre 2012
Bon livre qu'on a de la peine à poser lorsqu'on l'a ouvert. On veut savoir la fin... . Court mais bien fait!
Ma première fois
Critique de Nicolas75 (Paris, Inscrite le 19 août 2012, 32 ans) - 23 août 2012
Je vois qu'ici les avis sont très partagés.
Intriguée jusqu'à la fin
Critique de Bumba (, Inscrite le 10 décembre 2011, 33 ans) - 10 décembre 2011
Il y a intrigue, assassinat, amour, haine et un peu (seulement un peu) de folie...
Je ne peux pas arrêter lire...
Je le recommande vraiment.
Pourquoi pas ?
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 21 août 2009
Je ne peux pas le comparer à d'autres du même auteur car c'est le seul que je connaisse. L'idée est vraiment sympa, le style génial car on ne se rend même pas compte qu'on est en train de lire mais certains passages sont un peu longs, on tourne en rond et on ne voit pas où tout cela nous mène. Compte tenu de la facilité avec laquelle on peut le lire, je ne peux que conseiller de vous faire une opinion perso. Le moment à passer sur ce livre est loin d'être désagréable!
Mystérieux
Critique de Lullabycure (, Inscrit le 22 juillet 2009, 33 ans) - 22 juillet 2009
Ce livre reste très intéressant car tout au long du livre, le lecteur se pose plein de questions et donne au livre un aspect mystérieux qui nous envoûte au point de ne pas pouvoir lâcher la lecture en cours de route.
Très bon livre pour commencer la saga "Amélie Nothomb".
Quelque peu... étrange...
Critique de Law (Marseille, Inscrite le 17 janvier 2009, 31 ans) - 13 avril 2009
Une question nous vient à l'esprit après sa lecture: Sommes nous vraiment notre pire ennemi?
étonnant
Critique de Fanettepouet (agde, Inscrite le 4 février 2009, 32 ans) - 4 février 2009
J'ai été surpris
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 11 décembre 2008
Ennuyeux
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 30 août 2008
Un des meilleurs
Critique de Malinska (Liège, Inscrite le 6 décembre 2005, 35 ans) - 13 août 2008
C'est un de ceux qui ne laisse pas indifférent, qu'a écrit cette chère Amélie Nothomb.
Bon, j'ai lu une bonne dizaine des livres que cette auteur a écrit, et celui ci est une vraie perle.
C'est une très belle histoire, et très complète.
La dose de mystère laissée à la fin (sur la vérité ou non de l'histoire qui est contée dans ce bouquin) laisse une curiosité, une petite boule dans le ventre (et on se dit... "Est-ce vrai ou non?" - "Est-ce possible?")
La schizophrénie, je ne pensais pas que Melle Nothomb pourrait aussi bien la dévoiler...
Roman à deux faces
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 23 juillet 2008
Dans la grande échelle des romans d’Amélie Nothomb, je classerais celui-ci au milieu… Il n’est pas trop abstrait ou théâtral (ce que je n’aime pas), mais tout de même assez loin des «bonnes» histoires d’Amélie, toujours ponctuées de réflexions et de citations qui font rire et réfléchir.
C'est tout?
Critique de Worthless (Bonsecours, Inscrit le 15 décembre 2007, 35 ans) - 25 décembre 2007
J'ai apprécié d'une part cette atmosphère assez malsaine qui règne tout au long du récit, et d'autre part la réflexion sur la question "qui suis-je?", est-ce vraiment moi? Suis-je capable de ça? Bref, Amélie Nothomb analyse la culpabilité et les moyens que l'homme à trouvé pour la vaincre. J'ai aussi relevé quelques répliques savoureuses. Il y a un parallèle intéressant à faire avec le film Fight Club.
En revanche, 110 pages, c'est peu, très peu. Je pense que sur ce thème il y avait de quoi développer un peu plus le dialogue, la psychologie. Mais si j'ai bien compris, les romans de 100 pages sont une marque de fabrique pour Amélie Nothomb.
Bref, bien que de nombreuses personnes m'avaient déconseillé Amélie Nothomb, je m'atendais à pire, ce livre n'est pas fade et le dialogue atteint parfois une forte intensité.
Ca occupe, 2 heures...
Un livre où on peut apprendre sur soi
Critique de Red-hair (, Inscrite le 7 avril 2007, 34 ans) - 29 juillet 2007
J'ai trouvé ce livre passionnant, il m'a tenue éveillée jusqu'à 2h du matin alors que mes yeux se fermaient et que je connaissais la fin.
Mais rien d'étonnant pour moi, les dialogues de Miss Nothomb me font ressentir la lecture au plus profond de moi.
Il est vrai que la présentation rappelle beaucoup "Hygiène de l'assassin" point de vue du dialogue, mais l'histoire est différente, ainsi que le but. Dans Cosmétique de l'ennemi, Amélie Nothomb nous parle de tous les êtres humains, de la part de schizophrénie en nous qui nous permet de nous protéger mais qui ne fait pas de nous un Dr Jekyll / Mr Hide, pour moi Hygiène de l'assassin traite plus de la lecture...
Pour finir je conseille à tous ce livre !
Histoire d'un déni....
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 21 décembre 2006
Encore une fois Nothomb met son talent à contribution pour aborder le terme du déni et de la culpabilité sous-jacente; l'idée même de cet étonnant personnage qu'est Texel est géniale car il met en mots, clairs, l'idée du moi chère à Freud.
Nothomb m'a encore étonnée par la richesse de son écriture et de son style mais plus encore ici par l'idée singulière de ce personnage dont je ne révèlerai rien pour ne pas fausser l'intérêt du roman. Assurément l'un des meilleurs romans de Nothomb à mes yeux même si je regrette néanmoins qu'il soit aussi court; quel thème! Elle aurait vraiment pu approfondir et donner encore une autre dimension à l'ouvrage.
Des critiques en retard ;-)
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 7 août 2006
L'avion est en retard. Alors que Jérôme attend en lisant un livre, un homme vient lui parler. Qui est cet importun qui le dérange? Jérôme tente de le faire déguerpir mais en vain. Le casse-pieds a déjà commencé à lui raconter « son » histoire....
Ce livre est agréable à lire et se lit très vite. Une chouette petite histoire, un peu bizarre et étonnante comme Amélie sait les faire. L'histoire est présentée comme un dialogue entre ces deux personnes (comme bien souvent dans ses romans); on y retrouve son ton et son style. Un bon moment de lecture et je le conseille.
Métaphysique du glauque à plein tube
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 25 juillet 2006
Globalement, cela part d'une bonne idée psychologique... qui reste à exploiter. On en reste au sordide, d'autant plus sale qu'il est gratuit. Au début, j'ai passé un assez bon moment, comme dans Hygiène de l'assassin : on s'est tous fait aborder par un sale con qui vous colle aux basques, qu'on arrive à semer au prix d'une bonne raison ou d'un mensonge. C'est ce qui m'a attiré et qui justifie la note.
"Marketing du suspense " : les deux parties sont très distinctes, la première étant faite pour mieux cacher la deuxième, au prix d'un changement radical, pas toujours des plus heureux, qui peut donner l'impression de se faire avoir.
Déroutant
Critique de Franaud (, Inscrite le 23 mars 2004, 49 ans) - 21 juillet 2006
Le début m'a amusée ( le culot de l'importun, l'ironie de l'importuné), puis la suite un peu ennuyée (l'acharnement de Textor à être tué et surtout celui de Jérôme Angust à ne pas le faire me dépassaient), mais le retournement de situation ("je suis toi") m'a interpellée et a relancé mon intérêt.
Un bon moment en somme.
Cosmétique de l'Ennemi
Critique de Euphrasie (, Inscrite le 19 juillet 2006, 36 ans) - 21 juillet 2006
Blablabla…
Critique de Sibylline (Normandie, Inscrite le 31 mai 2004, 74 ans) - 7 janvier 2006
Certains livres d’Amélie Nothomb sont entièrement, ou presque basés sur un dialogue, qui se veut toujours brillant. Ce sont ses livres que je n’aime pas. Il y a parfois, comme ici, un scénario qui permet d’’ «avaler» le truc, jusqu’à un certain point. D’autant qu’un livre d’Amélie ne dure jamais bien longtemps, on peut prendre patience. Mais tout de même… Quelle mauvaise idée ces dialogues oiseux et humainement invraisemblables ! Et les noms des personnages ! C’est un concours ?
Ici, comme je le disais donc, je trouve que quelques bonnes idées dans l’histoire empêchent le bouquin d’être absolument insupportable, mais les ficelles restent quand même un peu grosses, et lourdes. Ca tient plus du câble que du fil de soie, ou alors, c’est du fil blanc.
J’ai été le plus souvent agacée par les échanges de vue scabreux, invraisemblables, voire ridicules (comme au moment de la mort de la femme) que l’on tente d’excuser ensuite en se disant qu’ils n’ont pas vraiment eu lieu. N’empêche que l’on a bien ressenti l’exaspération que l’on avait à les lire et que l’arrière goût désagréable reste quelle que soit la tentative de justification que l’on puisse avoir après coup.
Conclusion : Une lecture qui ne m’a pas pris beaucoup de temps mais ne m’a pas non plus donné beaucoup de plaisir.
"Une corruption intérieure"
Critique de Laudine (, Inscrite le 24 octobre 2005, 45 ans) - 4 janvier 2006
un bon sujet
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 1 novembre 2005
Dialogue intérieur...
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 20 juillet 2005
Bon le livre se lit en une heure, je trouve cela frustrant, mais la façon dont elle a pu me tenir en haleine tout le long de ce dialogue (car ce livre n'est qu'un dialogue gigantesque) mérite tous les éloges...
Le livre est est beaucoup plus profond qu'il n'y parait, la psychologie des (ou du...) personnage est assez élaborée, et le coup de théâtre laisse un bon souvenir...
pas mon préféré
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 3 juin 2005
Je ne dis pas qu'il n'est pas bien ni qu'il est , mais j'ai vu mieux !
Peut mieux faire!
Critique de Palorel (, Inscrit le 25 décembre 2004, 44 ans) - 26 mai 2005
Distrayant
Critique de Rcapdeco (Paris, Inscrit le 19 mai 2005, 46 ans) - 23 mai 2005
Qui est son ennemi?
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 13 décembre 2004
Même si c'est pas mon préféré, j'en raffolle!
Critique de Elseline (, Inscrite le 10 septembre 2004, 37 ans) - 18 octobre 2004
Mais c'est celui que je conseillerais pour commencer les Nothomb
L'oeuvre d'une habile dialoguiste
Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 10 août 2004
Pour des raisons techniques, l'avion que devait prendre Jérôme Angust ce 24 mars 1999 était retardé pour une durée indéterminée. C'est cet instant d'intense vulnérabilité que Textor Texel choisit pour fondre sur sa proie et lui imposer la torture, légale, d'une conversation non désirée. Jérôme Angust fut alors forcé de subir le récit ignoble et morbide de la vie du tortionnaire Texel qui lui permettrait à lui de se libérer de l'Ennemi…
Cosmétique de l'Ennemi est un dialogue, un dialogue jouissif entre un homme d'affaires médiocre et un oisif cruel et sadique, un dialogue quasi-théâtral pour un récit en un acte et avec deux personnages. Ce n'est pas pour rien qu'Amélie Nothomb nous avait prévenus dans Péplum qu'elle est avant tout dialoguiste. Cosmétique de l'Ennemi se veut un hommage au texte et à la parole ainsi que le souligne Textor lorsqu'il s'amuse à faire l'étymologie de son prénom. Cosmétique de l'ennemi est aussi une approche métaphysique et mystique de la psychologie humaine et de l'Inconscient : la cosmétique, science de l'ordre universel, met aux prises l'homme, abandonné par un Dieu impuissant, avec l'Ennemi de l'intérieur, cette partie du moi rejeté qui nous assouvit toutes ses envies, toutes nos envies, fut-ce par l'imagination et peut venir à l'improviste venir nous faire payer la note de nos mensonges avec nous - mêmes. Cette vision de la vie humaine est servie par un dialogue délectable, fait d'impolitesse, de cruauté et de malveillance
prise au piège
Critique de Fée-gnasse (, Inscrite le 16 avril 2004, 36 ans) - 6 août 2004
J'adore
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 8 juillet 2004
Mon premier Nothomb...ordinaire sans plomb!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 31 mai 2004
C'était la première fois que j'ouvrais un livre d'Amélie Nothomb, écrivaine qui m'a été vantée par les uns et démolie par les autres. Si elle est géniale, j'ai vachement l'impression d'avoir débuté au mauvais endroit. Après une première moitié prometteuse, voire enthousiasmante, on tombe dans le trop bizarre, juste pour être bizarre. La mise en face de la situation par Textor Texel et la petite morale sur la folie qui règne en chacun de nous... s'il vous plaît! Une idée sympa de nouvelle excentrique s'est vite changée en déception.
Les anglais ont une expression pour ce que je viens de lire. "Generic" ca ne se démarque en rien. M'enfin....je vais lui donner une autre chance.
A lire d'une traite!
Critique de Niddle (Le Raincy, Inscrit le 13 janvier 2004, 45 ans) - 15 mars 2004
Un livre d'Amélie de temps en temps...
Critique de La citadine (, Inscrite le 22 février 2004, 55 ans) - 23 février 2004
Un petit extrait que j’ai apprécié :
« C’est drôle, ce besoin qu’ont les gens d’accuser les autres d’avoir gâché leur existence. Alors qu’ils parviennent si bien eux-mêmes, sans l’aide de quiconque ! »
Mouaip.
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 30 janvier 2004
La culpabilité en face
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 27 janvier 2004
En bonne belge que je suis...
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 17 mars 2002
Bouillie pour chat ?
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 10 février 2002
Correct, sans plus
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 7 février 2002
Il ne restera probablement pas gravé dans ma mémoire, mais il m’a quand même fait passer un bon moment.
L'écriture est simple.
Le dialogue constant peut fatiguer, toutefois il convient au thème.
Pas de quoi en faire grand cas, pas de quoi le clouer au pilori non plus.
Antiseptique du salami
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 30 janvier 2002
Je crois aussi qu'il est temps qu'Amélie réagisse si elle ne veut pas sombrer dans le "série B". Elle vaut beaucoup mieux que ça.
Ne vous égarez pas!
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 29 janvier 2002
La culpabilité
Critique de Bienvenue à tous (Villers-la-Ville, Inscrit le 12 octobre 2001, 50 ans) - 6 novembre 2001
L'artifice règne dans ce roman, les traits sont forcés, jusqu'à fissurer le récit. S'écoule de la fêlure une eau noire, révélatrice : la culpabilité. De quoi l'auteur se sent-elle [est-elle] coupable ? Qu'est-ce qui la submerge au point que son écriture défaille ? La funambule en a assez de son fil et se laisse attirer par le gouffre. Pourquoi ? Ce long dialogue gagnerait probablement à être dit, joué, mis en scène [une critique, ci-dessus, évoque "Fight Club"]. Peut-être appréhenderions-nous mieux le propos. Le dégoût de soi pourrait naître de l'effet de miroir, comme l'auteur a palpé sa culpabilité en la couchant réplique après réplique sur papier.
Palper, mais pas encore triturer : de là ce trop peu, ce "laisser à notre faim". Et si on attendait le prochain ?
A court d'imagination ...
Critique de Néo-plume (Termes, Inscrite le 11 mars 2001, 42 ans) - 5 novembre 2001
Et un de plus...
Critique de Maître Vergès (Colfontaine, Inscrit le 4 novembre 2001, 42 ans) - 4 novembre 2001
Pas un goût de déjà connu ?...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 16 octobre 2001
Docteur Jekyll et Mister Hyde
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 16 octobre 2001
Amélie, ressaisis-toi!
Critique de Crazypig (Tubize, Inscrite le 20 février 2001, 40 ans) - 9 octobre 2001
Je dévore les romans de notre chère Amélie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Cette fois pourtant, il y avait cette impression de déjà vu...
Quelques parallèles avec "Hygiène" et une histoire qui s'essoufle et qui a du mal à reprendre vie. Bien sûr, ce dernier roman est court mais, il y avait cette trame qui me faisait penser à d'autres romans où l'on peut aisément deviner la suite, mais pas toujours la fin car au contraire de Gribouilleur, seule la fin m'a redonné espoir.
Je suis sûr qu'Amélie donnera naissance à un plus beau bébé la prochaine fois.
En tout cas, je l'espère! Aussi, je tiens à signaler à Leura que moi, Belge n'ai aucun complexe vis-à-vis de la littérature française, bien au contraire.
lecture
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 7 octobre 2001
Ca y est, je l'ai lu...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 7 octobre 2001
Ne soyons pas défaitiste, j'ai pris du plaisir à lire ce livre, vraiment. Les entrechats verbaux d'Amélie valent quand même le détour...
Très Amélie...
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 11 septembre 2001
Il serait notre conscience ... bouhhh rien que d'y penser j'en ai des frissons, j'espère que ma conscience c'est plutôt Mary Poppins ou quelque chose s'en approchant. Une lecture parfaite pour salles d'attente, aéroports ou autres distrayant et amusant et fait avec talent.
Très ennuyé !...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 10 septembre 2001
Par contre, différemment à d'autres, j'ai préféré à "La Metaphysique des tubes"...Je préfère Nothomb quand elle dépasse l'autobiographie.
Vraiment déboussolant mais pas si charmant
Critique de Archimède (LLN, Inscrite le 20 février 2001, 42 ans) - 10 septembre 2001
Bref on en sort après une heure trente, avec le ventre bien vide et juste une envie de penser à autre chose.
NB un divertissement quand-même!!!
Mais aussi...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 7 septembre 2001
De toute façon, depuis quand les critiques littéraires sont-ils source de vérité générale? A force de trop vouloir en dire, ils finissent souvent par passer à côté de ce qui importe vraiment...
Je me lance dans le débat...
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 7 septembre 2001
C'est une super-douée de la littérature, et j'avoue qu'à une ou deux exceptions près, tous ses livres m'ont emballé.
Quand donc les Belges abandonneront-ils leur complexe culturel vis à vis des Français, et salueront-ils enfin le talent incontestable d'Amélie Nothomb? Pourquoi faut-il que la valeur de nos artistes soit reconnue outre Quiévrain pour qu'on leur accorde un peu d'intérêt chez nous?
Chacun son style et les vaches seront bien gardées !
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 7 septembre 2001
je me lance aussi dans le débat
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 7 septembre 2001
j'engage le débat
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 7 septembre 2001
Etes vous d'accord avec les critiques?
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 7 septembre 2001
amélie victime de son succès ?
Critique de Renard du désert (Paris, Inscrit le 2 septembre 2001, 67 ans) - 2 septembre 2001
Un Génie
Critique de Alex2906 (Wépion, Inscrit le 24 août 2001, 46 ans) - 29 août 2001
Grandiose !
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 26 août 2001
moi ou toi?
Critique de Brunette (Crosne, Inscrite le 10 février 2001, 44 ans) - 26 août 2001
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