Mal de pierres de Milena Agus
( Mal di pietre)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 30 avis)
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Histoire d'une malédiction
Nous sommes en Sardaigne. C'est par la voix de sa petite-fille que nous parvient le touchant récit de Grand-Mère, amoureuse de la vie et de l'amour. Une femme qui effraie ceux qu'elle aime et qui finit par épouser, en 1943, un veuf gentil qui la laisse tranquille et continue de fréquenter les maisons closes, jusqu'au jour où par souci d'économie, elle lui propose de faire elle-même ce que lui font ses femmes. La vie pourrait être belle si des enfants naissaient mais le mal des pierres est là, tapi dans l'ombre, interrompant toute grossesse. Alors la jeune femme part en cure thermale et c'est là qu'elle rencontre le Rescapé, à l'automne 1950. Le début d'une histoire belle et compliquée. Un enfant voit finalement le jour, il sera le père de la narratrice qui nous conte cette histoire d'amour sur fond de souffrance et d'espoirs sans fin, telle que lui a livrée sa grand-mère. C'est tendre et cruel à la fois, très sensible. L'histoire se poursuit dans le temps pour parvenir jusqu'à aujourd'hui et révéler d'autres histoires.
Un livre qui prend tout son sens une fois refermé, parce qu'il surprend et permet de considérer l'histoire avec un regard très différent, grâce aux dernières lignes.
L'écriture de Milena Agus est belle et élégante. Le lecteur se sent rapidement proche des personnages qui s'esquissent de page en page, c'est tout un décor et une vie qui prennent forme sous nos yeux. J'ai été séduite par ce procédé de construction par petites touches qui permet de s'immiscer en douceur, mais complètement, dans le récit. Un petit bijou de livre!
Les éditions
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Mal de pierres [Texte imprimé] Milena Agus traduit de l'italien par Dominique Vittoz
de Agus, Milena Vittoz, Dominique (Traducteur)
Liana Levi / LITTERATUR
ISBN : 9782867464331 ; 1,29 € ; 04/01/2007 ; 123 p. ; Broché -
Mal de pierres de Milena Agus
de Agus, Milena
le Livre de poche
ISBN : 9782253122845 ; 6,70 € ; 07/01/2009 ; 152 p. ; Broché -
Mal de pierres
de Willems, Sandrine (Acteur) Agus, Milena Vittoz, Dominique (Traducteur)
Audiolib
ISBN : B01CUXXQT6 ; EUR 11,70 ; 20/05/2008 ; Téléchargement audio -
Mal de pierres : Edition augmentée d'une nouvelle inédite et d'un dessin original de Pef
de Agus, Milena Pef, (Illustrateur) Vittoz, Dominique (Traducteur)
Liana Levi
ISBN : 9782867468391 ; 15,00 € ; 03/10/2016 ; 140 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (29)
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Par touches
Critique de Vinmont (, Inscrit le 12 août 2014, 50 ans) - 24 octobre 2019
Sa construction est très habile et se met bien au service d'une histoire finalement assez poignante.
Un bon auteur à découvrir.
la maladie d'amour…
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 25 août 2018
Mal de pierres, mal d'amour
Critique de Bndcdi (, Inscrite le 24 mars 2017, 57 ans) - 24 mars 2017
La Sardaigne, les années 50, l'histoire de Gabrielle, une jeune femme à la recherche de l'amour total, est racontée par sa petite fille. Sauvage et libre, à fleur de désir, partout où elle passe, elle embrase. Ses parents, inquiets, la marient à un homme taciturne et dévoué, Une relation sans amour mais sensuelle dont s’accommode Gabrielle. Elle souffre de calculs rénaux, le mal de pierres. Alors elle est envoyée en cure thermale. Elle tombe follement amoureuse d'un patient marié. La fin est ouverte... L'auteur décrit une femme qui s'adonne dans sa quête, refusant de voir la réalité, Mal d'amour- mal de pierres, On est pris par la description très charnelle des sentiments de l'héroïne avec aussi des pointes d'humour,
Dépaysement
Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 5 juillet 2015
Je me suis aussi bien dépaysée car même si ce n'est pas du tout un roman historique, les descriptions de cette Italie d'après guerre m'ont donné envie d'en savoir plus.
Bonne lecture
Dimonia! Dimonia!
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 10 juin 2015
Comme d’autres critiques j’ai moins aimé le côté décousu du roman notamment au niveau de la chronologie des événements racontés.
Quel intérêt aussi à la fin du roman de vouloir nous raconter l’histoire de la famille maternelle de la personne qui raconte le récit? Puisque, au départ c’est l’histoire de la grand-mère paternelle qui nous est contée.. Je ne comprends pas l'auteur ici, si ce n'est obtenir quelques dizaines de pages en plus pour "remplumer" un peu ce livre fort mince!
Passons aussi sur cette manie agaçante d’absolument vouloir mettre des phrases en dialecte sarde, pour faire plus "vrai", plus "authentique" dans le récit (et donc illisibles même pour un italien…), à part le côté folklorique de la chose je n’en vois pas trop l’utilité ! C’est un procédé vieux comme le monde, (voir « Le Parrain » (1969) de Mario PUZO), mais à part le fait que l’on se retrouve bêtement à lire les notes en bas de page…
Enfin, je me pose vraiment des questions sur l’accent mis par l’auteur et l’éditeur sur le côté « sarde » de ce roman. Disons tout d’abord que le roman aurait pu se passer n’importe où en Italie du Sud, et puis cela m’a vraiment l’air plus d’un argument marketing pour la de vente du livre qu’autre chose…
Il n’y a rien de vraiment et d’authentiquement « sarde » dans ce roman. Comment pourrait-il en être autrement, d'ailleurs, pour un livre écrit en 2006 dans un monde maintenant globalisé?
Pour ceux qui vraiment s’intéresseraient a la Sardaigne et à une écriture vraiment sarde, je ne peux que renvoyer au livres de Mme. Grazia DELEDDA (1871-1936, Prix Nobel de Littérature en 1926), qui, dans des récits comme « Elias Portolu » (1903), ou « Braises » (1904) a vraiment réussi à mettre en lumière la vie et les mœurs des habitants de la Sardaigne.
Malheureusement Milena
Critique de Yotoga (, Inscrite le 14 mai 2012, - ans) - 25 octobre 2012
Mais ce livre est difficile à suivre. Le récit saute sans dater les évènements, on ne comprend pas toujours ce qui s'est passé entre les chapitres.
Ensuite et toujours, je hais les traductions, mais alors là, c'est le summum... Des phrases entières ne sont pas traduites et au milieu du texte on trouve 5 lignes d'italien, la traduction en bas de page en note... Pourquoi se compliquer les vie ? Pour rester si proche du texte sûrement...
Ces paramètres font de ce petit livre un effort de concentration et le plaisir se noie.
Amour en Sardaigne
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 février 2012
Court roman mais compliquée histoire puisque la narratrice est la petite fille de l’héroïne et que Milena Agus nous embrouille à loisir entre les trois générations de femmes ; grand-mère, mère, fille. (Ca m’a d’ailleurs fait écho à « Ce que je sais de Vera Candida » de Véronique Ovalde)
Elle nous embrouille à loisir et elle pourrait pourtant faire plus simple sans que le roman perde en force, mais ainsi en avait décidé Milena Agus.
Histoire d’amour … encore que l’amour … C’est compliqué ! L’histoire d’amour n’est pas celle qui serait logique. Il y a du sordide, il y a du sublime. Le paradis côtoie l’enfer …
Mais histoire de différences aussi. Etre différent dans une société bloquée comme elle devait l’être en Sardaigne avant guerre, notamment pour les femmes. Or, la grand-mère de la narratrice était différente. Au point que sa famille la voit comme une folle quand elle n’est malheureusement que trop consciente, pas assez aliénée. Et puis elle souffre du « Mal de pierres », les calculs rénaux en langage plus classique …
« Les grands-tantes pouvaient définir la maladie de grand-mère comme une espèce de folie amoureuse, à savoir qu’il suffisait qu’un homme avenant franchisse leur porte et lui sourie ou seulement la regarde, et comme elle était vraiment belle ça pouvait arriver, pour qu’elle le considère comme un soupirant. Elle attendait alors une visite, une déclaration d’amour, une demande en mariage et elle écrivait sans arrêt dans ce maudit cahier qu’elles avaient cherché pour l’apporter au médecin de l’hôpital psychiatrique, mais qui était resté introuvable … »
Elle n’a pas eu de chance cette grand-mère. Ca, pour sûr. Un mari de raccroc, pas vraiment le top ! Mais une aventure, un éclair dans l’existence lors d’une cure pour soigner son mal. Une cure pendant laquelle, livrée à elle-même, elle connaîtra « Le Rescapé » (oui, ils ont tous de drôles de noms, n’est-ce pas ?). Le rescapé qui sera son histoire d’amour à elle. Atypique, comme sa vie.
Un roman intéressant qui, je pense, aurait gagné à être traité plus simplement dans sa forme.
Un régal!
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 6 juillet 2011
A conseiller et à dévorer!
un souffle de poésie
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 9 avril 2011
Le roman mérite une deuxième lecture ne serait-ce que pour apprehender le texte une fois la fin connue et ...renversante.
Très beau, juste comme il faut
Critique de Lu7 (Amiens, Inscrite le 29 janvier 2010, 38 ans) - 13 juillet 2010
J'y ai retrouvé les paysages sardes, les femmes vieillies, la jeunesse perdue, la touchante folie, les secrets de famille.
Une constante encore: ces femmes qui donnent leur corps, à tort et à travers, pour l'amour d'un autre, des autres, ou ce qu'elles en attendent.
L'univers de Milena Agus est très féminin, poétique, les romans sont courts mais forts en émotions et en magie, ils laissent en celui qui les lit une trace, comme celle des pieds nus dans la poussière brûlante.
mal de tête
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 21 mars 2010
Mitigé...
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 2 décembre 2009
Au centre, l'héroïne: jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses". Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse: le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il... Milena Agus dit de sa famille qu'ils sont " sardes depuis le paléolithique ". Et c'est en Sardaigne que l'auteur de Mal de pierres a résolument choisi de vivre, d'enseigner et de situer son récit. Déjà remarquée par la presse italienne pour son premier roman, Milena Agus confirme ici son exceptionnel talent et sa liberté de ton.
Mon appréciation:
Je n'arrive pas a dire si j'ai aimé ou non. Je suis mitigée. J'ai aimé la cadence du texte, les petites expressions sardes qui ponctuent la lecture. J'ai aimé les descriptions. J'ai aimé la fin. Mais j'avoue que j'ai un petit je ne sais quoi qui m'empêche d'apprécier le roman. Peut être est ce que finalement je ne tire pas une histoire inoubliable du roman, que je n'y ai pas trouvé de but.
fiction roman réalité rôles sociétaux
Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 66 ans) - 17 septembre 2009
une pépite
Critique de Ninon (Namur, Inscrite le 11 avril 2004, 71 ans) - 19 juin 2009
J'ai été transportée par cette histoire familiale touchante et percutante.
L'écriture de Milena Agus bouleverse par sa précision et sa justesse.
Elle nous emmène avec beaucoup de finesse à travers un récit de vie, à la rencontre de personnages à la fois rudes et sensibles, mystérieux et touchants d'humanité....
Un livre et un auteur à découvrir absolument.
Mal de mer
Critique de Reginalda (lyon, Inscrite le 6 juin 2006, 57 ans) - 15 mai 2009
Le propos est donc assez niais et convenu, mais ce n’est pas tout. Milena Agus nous inflige une autre figure obligée de ce genre de prose : à toute femme sensible et souffrante, un artiste en guise de pommade. Le rejeton de l’héroïne sera donc pianiste ! A quoi s’ajoute pour garantir la valeur humaine des personnages et la sincérité de l’auteur leur commun enracinement sarde. Dans un court texte adjoint à « Mal de pierres » et intitulé « Comme une funambule », Milena Agus affirme l’idée que « la Sardaigne garde un caractère sauvage et mystérieux qui se reflète dans l’écriture ». J’avoue ne pas connaître cette île, mais si les adjectifs de « sauvage » et de « mystérieux » n’ont pas un sens typiquement sarde, ils me semblent alors tout à fait impropres pour qualifier une prose plutôt écœurante de mièvrerie.
Etrange, profond, bref
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 15 avril 2009
Un style très simple et brut qui permet d'aller rapidement à l'essentiel et de pouvoir balayer l'ensemble du récit en très peu de pages.
L'histoire est un peu étrange par moment mais toujours intéressante. Elle permet notamment de se plonger dans la Sardaigne du milieu XXème siècle et de découvrir les différents personnages d'une famille.
L'ensemble prend davantage de profondeur après réflexion à la fermeture du livre.
Même si j'en ai apprécié la lecture, ce livre ne m'a pas particulièrement touchée ou émue comme de nombreux lecteurs et critiques littéraires avaient pu le ressentir … peut-être trop court pour vraiment m'y investir et pouvoir ressentir de la compassion ou juste des thèmes qui ne me touchent pas de près ?
secrets de famille
Critique de AntoineBXL (Bruxelles, Inscrit le 9 août 2008, 45 ans) - 31 janvier 2009
Livre bref, critique brève!
Egalement disponible en livre audio
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 28 juin 2008
ISBN : 2356410023
Révélations sur la Sardaigne profonde
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 24 juin 2008
La narratrice est la petite fille du personnage central du roman, une Sarde hors des réalités, hors normes. Comme elle voit peu ses parents, son attachement se tourne vers sa grand-mère qu’elle fait revivre dans toutes les phases de sa vie : une vie tumultueuse en recherche d’un absolu jamais atteint, incompris. Autour de sa grand-mère gravitent son père, un pianiste renommé, sa mère, qui suit fidèlement son mari dans ses tournées, son grand-père aux mœurs plutôt particulières et « le rescapé » son véritable amour plutôt platonique. Le décor vaut également le détour : Milena Agus nous fait découvrir la Sardaigne, si loin de notre vie citadine, un environnement rêvé pour les vacances mais qui ne doit pas être drôle quand on y passe sa vie !
Le roman défile dans un espace temps éclaté : au fil des souvenirs les personnages apparaissent à des moments différents de leur existence dans une chronologie bousculée. Un peu comme nos souvenirs vagabondent de l’avant-hier à l’enfance en passant par le troisième âge tout en sautant à l’âge adulte. La manière d’écrire est également surprenante : le niveau de langue est plutôt enfantin mais non dénué de fraîcheur ; ce qui rend ce roman original et exceptionnel.
Quand l'amour ne s'appelle pas amour
Critique de Maria-rosa (Liège, Inscrite le 18 mai 2004, 69 ans) - 13 mai 2008
(La revue de presse Jean-Baptiste Marongiu - Libération du 4 janvier 2007)
Je trouve dommage que le livre ait été présenté comme étant la véritable histoire de la grand-mère de l'auteur. Je n'y crois pas. Je préfère l'idée d'un roman construit de façon magistrale même si ça et là, il peut y avoir des éléments réels. De plus, il serait amusant de penser que c'est (ou ce n'est) suivant les goûts, qu'une fiction, ce serait bien dans l'idée de la construction même du roman.
Ce roman n'a vraiment pas besoin de cette accroche pour plaire. Sa construction tortueuse, surprenante, sensible, m'a enchantée. C'est un petit (par son épaisseur) roman beau et cruel, fin et sensible.
Encore une fois, je trouve que la photo de couverture de l'édition française ne correspond pas du tout à son contenu. Elle est bien trop sophistiquée, bien trop "léchée". Je préfère la couverture de l'édition italienne qui laisse bien plus de place à l'imagination. J'imagine plutôt une femme à la beauté pas vraiment décelable au tout premier abord, qui ressemblerait à une Irène Papas jeune, farouche, passionnée, charnelle plutôt que sensuelle, incontrôlable. Elle est imprévisible et forcément considérée comme folle par son entourage, trop différente pour être acceptée dans le milieu fermé et rustique qui est le sien, milieu régi par des codes et par une connaissance précise de la façon dont il convient qu'une fille se conduise.
Un des personnages qui m'a le plus touchée est sans conteste le grand-père, une espèce de marionnettiste de l'ombre, qui a probablement tout compris, qui a les pieds bien ancrés dans la réalité et qui a la faculté d'aimer, tout simplement, sans vouloir changer celle qu'il aime.
Je l'ai lu en italien en savourant chaque ligne de chaque page.
Hommage
Critique de Solange (, Inscrite le 28 avril 2005, 55 ans) - 16 mars 2008
Quel hommage émouvant que celui rendu par cette petite-fille à sa grand-mère, dans une langue attachante et chargée d'amour. Chaque personnage prend de plus en plus de place au fur et à mesure que l'histoire évolue, jusqu'à la toute fin. J'ai relu le livre (!!) pour considérer l'histoire autrement, à la lumière de ce que la fin apporte. Je vous le conseille!
Un bel hommage
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 15 mars 2008
Malgré la tristesse de cette histoire, elle m'a ému. J'ai trouvé ce roman rès beau.
Un tendre hommage
Critique de Pepe (, Inscrite le 18 février 2008, 43 ans) - 21 février 2008
En outre, il faut ajouter que la construction et l'écriture de ce témoignage sont originales et légères...on se laisse prendre par la main, guider, à travers la vie d'une femme (la grand-mère en question), pleine de rêves et d'angoisses et, dont les souffrances, les sacrifices et la folie, nous émeuvent au plus haut point. A lire!
Bijou, perle, cadeau précieux, à lire absolument !
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 31 août 2007
Sardaigne, seconde guerre mondiale, une beauté étrange et déjà trentenaire épouse par raison un veuf quarantenaire ; l’amour n’est pas là, et ne viendra jamais. Ce qui n’empêchera personne de vivre sa vie, lorsque les portes sont closes on ne connait jamais l’intimité profonde des foyers.
Et je n’en dis pas plus ! Dès les premières lignes, de toute façon, vous êtes piégés, il vous faudra tout lire, tout aimer, et relire encore et encore la lettre finale qui offre un éclairage –finalement très logique, mais – différent à ce que vous venez de lire.
Il y a tant dans ce roman, que je serais bien infoutue de mettre quoi que ce soit en lumière. On se laisse guider par l’atmosphère grisante, on aborde de front plusieurs sujets allant du grave au futile, tout a sa place, tout est juste et extraordinairement bien écrit.
C’est un coup de cœur, une petite merveille, et c’est si court, en plus, le temps d’une soirée à l’italienne : faites-moi confiance.
Ces quelques pages venues de Sardaigne pèsent beaucoup plus que leur poids !
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 8 août 2007
La narratrice nous relate l'histoire de sa grand-mère, mariée à la fin de la guerre, lorsque les allemands quittent la Sardaigne.
L'histoire ordinaire d'une grand-mère peu ordinaire.
[...]«Bonjour princesse.»
Et ma grand-mère riait, émue et heureuse :
«Princesse de quoi ?»
[...]«Une princesse. Vous vous comportez comme une princesse. Vous ne vous souciez pas du monde autour de vous, c'est le monde qui doit se soucier de vous. Votre seule tâche est d'exister. C'est bien ça ?»
On découvre au fil des pages des personnages de plus en plus riches, de plus en plus complexes : celui-ci ou celle-là que l'on avait catalogué comme ci ou comme ça, se découvre finalement bien plus subtil, bien plus humain et ainsi de suite jusqu'à la pirouette finale.
Tous ces êtres embarqués dans la vie sont dépeints avec une profonde humanité : l'auteure aime véritablement ses personnages et ça se lit à chaque page.
Mal de pierres
Critique de Antiphon77 (Hainaut, Inscrit le 11 janvier 2006, 47 ans) - 31 mars 2007
Histoire de familles !
Critique de Idelette (, Inscrite le 11 mars 2005, 61 ans) - 25 mars 2007
C'est très bien écrit, plus dans la suggestion que dans l'excès !
Très bel hommage.
Deux femmes en marge au destin attachant
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 18 mars 2007
Non seulement celle de la grand mère paternelle de la narratrice, personnage central du récit, mais aussi celle de la grand mère maternelle , personnage en creux, moins romanesque, mais tout aussi attachant car représentant d'une catégorie de femmes qui toute leur vie ont expié leur "faute" en silence et dans la dignité et dont on peut regretter le trop peu de place qui lui est accordé dans l'ouvrage .
à découvrir, pour la beauté de l'écriture, et pour la chute !
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 13 mars 2007
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Traduction = Trahison ? | 11 | Yotoga | 26 octobre 2012 @ 13:26 |