Chien de faïence de Andrea Camilleri
( Il cane di terracotta)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Mafia, mafieux ...
Sicile. La Sicile est à Camilleri ce que le Pérou est à Vargas Llosa ou Isola (New York) à McBain.
Et en Sicile, il y a une petite ville, imaginaire : Vigata. A Vigata il y a un commissaire, Montalbano, dont les soucis sont d’autant d’ordre policiers (élucider d’incroyables histoires, qui pourraient être vraies), que culinaires (Montalbano est un incurable gourmand et gourmet). Très sympathique, vraiment, ce Montalbano.
On reste dans l’humain, les pieds solidement arrimés à cette terre de Sicile et à son histoire et ses particularités.
Ici, l’histoire est un peu laborieuse, me semble-t-il. Il s’agirait du second épisode concernant le commissaire Montalbano. Références à l’histoire, aux religions, sur fond de déchirements et règlements de compte au sein de la mafia.
« Collines arides, tels de gigantesques tumulus, couvertes seulement de touffes jaunes d’herbes flétries, abandonnées par la main de l’homme vaincu par la sécheresse, la chaleur ou plus simplement la fatigue d’un combat perdu d’avance, interrompues de temps en temps par le gris d’aiguilles rocheuses, absurdement nées de rien ou peut-être tombées d’en haut, stalactites ou stalagmites de cette profonde grotte à ciel ouvert qu’était la Sicile. Es rares maisons, toutes sans étages, dammusi, cubes de pierres sèches, étaient posées de travers comme si elles avaient heureusement résisté à une violente ruade de la terre qui supportait pas de les sentir sur son dos. »
En Sicile, on peut se faire « descendre » parce qu’on s’est rendu à la police. C’est ce qui arrive à Tano u grecu, mafieux notoire qui s’est mis à la disposition de Montalbano. D’autres tomberont, telle une chaîne de dominos. Mais l’énigme qui préoccupera davantage Montalbano sera plus … culturelle, plus historique. Que diable signifiait la mise en scène des deux corps assassinés dans une grotte murée, veillés par un chien de faïence ?
Laissez-vous tenter ! Vous saliverez en outre à l’occasion des descriptions des plats que consomme à longueur d’enquête notre cher Montalbano !
Les éditions
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Chien de faïence [Texte imprimé] Andrea Camilleri trad. de l'italien, Sicile, par Serge Quadruppani avec l'aide de Maruzza Loria texte proposé par Serge Quadruppani
de Camilleri, Andrea Quadruppani, Serge (Traducteur)
Fleuve noir / Fleuve noir (Paris).
ISBN : 9782265063389 ; 7,93 € ; 10/03/1999 ; 352 p. ; Broché
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Enquête d’un commissaire au-dessus de tout soupçon.
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 13 mai 2016
(Après plusieurs autres coup de fil reçus, sur sa conférence de presse télévisée, ce dernier.)
-J’ai l’honneur de parler avec le célèbre commissaire Montalbano en personne, celui qui a tenu une conférence de presse ?
-Ne me cassez pas les couilles.
-Non, pas les couilles, sois tranquille, nous, ce qu’on veut, c’est te casser le cul.
-Qui est à l’appareil ?
-La to’ morti, ta mort. C’est ta mort qui te parle. Je veux te dire que tu t’en sortiras pas comme ça, cornard de comédien ! A qui tu croyais le faire avaler, tout ce théâtre que tu as fait avec ton ami Tano ? Et c’est pour ça que tu vas payer. Tu vas payer pour avoir cherché à nous baiser.
-Allô ? Allô ?
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Au secours Saule ou un admin ... | 2 | Tistou | 31 juillet 2007 @ 23:11 |