La rivière de l'exil de Colum McCann
(Fishing the Sloe-Black River)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (25 717ème position).
Visites : 5 561 (depuis Novembre 2007)
Petite merveille
Alors bien sûr, ne nous leurrons pas, Colum McCann ne raconte pas des histoires pour faire rire, il fait plutôt dans le noir, dans les nébuleuses, dans la violence. Comment fait-il, dès lors, pour qu’avoir avoir fermé ce livre, le sentiment qui domine ne soit pas le pessimisme ? Parce que ces douze nouvelles ne sont pas glauques, et tout le monde sait que, comme en jardinage les plus belles fleurs sortent du compost, c’est-à-dire de la pourriture, c’est au milieu de situations pour le moins délicates que la poésie peut s’épanouir.
Curieusement, le livre porte le titre de la nouvelle que j’ai trouvé la plus quelconque. Je me demande encore quel est son intérêt. Mais les onze autres sont des petites merveilles, le ton est juste, l’émotion forte, la tendresse palpable. La dernière demande un petit effort de compréhension. J’ai dû reprendre les quelques dernières pages pour la comprendre. C’est sublime d’espoir et de beauté, sur fond d’injustice.
Même si le genre « nouvelle » ne vous séduit pas (ce qui est mon cas), je vous conseille de vous baigner un instant dans les eaux troubles et pourtant apaisantes de cette « Rivière de l’exil ».
Les éditions
-
La rivière de l'exil de Colum McCann
de McCann, Colum
10-18 / Domaine étranger
ISBN : 9782264045300 ; 7,10 € ; 13/10/2006 ; 205 p. ; Poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (1)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
12 nouvelles tendres et sensibles
Critique de Chene (Tours, Inscrit le 8 juillet 2009, 54 ans) - 25 juin 2014
Même si elles sont, de mon point de vue, de qualité inégale, on est saisi par la tendresse qui se dégage de ces histoires avec l’Irlande pour toile de fond.
Récits d’individus jetés dans la vie sans défenses et qui essayent de comprendre.
Sœurs (celle-ci frappe le lecteur d'entrée), un panier plein de papier peint, une enfance volée, la rivière de l’exil, complètement déjantée et le long du quai, ont particulièrement retenu mon attention.
À la lecture de ces nouvelles, on voit de suite, qu’un écrivain sensible est né.
Forums: La rivière de l'exil
Il n'y a pas encore de discussion autour de "La rivière de l'exil".