Le pic du Diable de Deon Meyer
( Infata / Devil's peak)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Super
On retrouve ici le personnage de Thobela qui, ayant perdu son fils, décidera de venger tous les enfants victimes de sévices; en abattant pédophiles et autres criminels du genre. Un policier alcoolique doit élucider l'enquête et un troisième personnage, une prostituée viendra mêler les cartes.
La construction de ce roman, en trois histoires qui se rejoindront au cours du roman est une force du livre. De plus, nous nous attachons aux personnages qui nous habitent et l'intrigue devient presque secondaire, quoique menée de main de maître avec une rigueur absolue et des rebondissements intéressants.
Et que dire du personnage de Thobela, aussi cruel que sentimental, d'une ambivalence attachante.
Du grand roman en Afrique du Sud, ça change.
Message de la modération : Prix CL 2010 catégorie Roman Policier ou Thriller
Les éditions
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Le pic du Diable [Texte imprimé], roman Deon Meyer traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Estelle Roudet
de Meyer, Deon Roudet, Estelle (Traducteur)
Seuil / Seuil policiers (Paris)
ISBN : 9782020885430 ; 3,10 € ; 11/06/2013 ; 478 p. ; Format Kindle -
Le pic du diable [Texte imprimé], roman Deon Meyer traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Estelle Roudet
de Meyer, Deon Roudet, Estelle (Traducteur)
Points / Points (Paris)
ISBN : 9782757810767 ; 2,98 € ; 02/10/2008 ; 524 p. ; Poche
Les livres liés
Les critiques éclairs (15)
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Pas mon truc !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 21 juillet 2015
Cela exige de l'écrivain une parfaite maîtrise et du lecteur une attention soutenue car on a vite perdu le fil. Mais l'exercice tient la route et attise le suspense.
Les thèmes sont aussi un mélange très "à la mode" : alcoolisme, pédophilie, prostitution...
Le livre a été bien accueilli par les critiques et fut un best seller.
Pour ma part je n'ai que très moyennement apprécié.
Garçon!!!! la même chose !!!
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 13 septembre 2013
J 'ai trouvé ce polar noir très bien rythmé mais les personnages pour attachants qu'ils soient manquent chacun de l'étincelle qui les rendrait crédible et mériteraient chacun d'être plus fouillé.
Malgré ça j'ai vraiment beaucoup aimé et je me laisserai bien tenter par un autre Deon Meyer
Alcool, Sexe, Drogue et Vengeance
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 3 août 2013
Parmi les Meyer!!!
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 7 avril 2012
Grâce à son écriture agréable et à la structure de son récit, l’auteur nous fait découvrir l'Afrique du Sud et son atmosphère, sans réel suspense mais avec beaucoup d’interrogations, qui nous attirent sans résistance jusqu’au bout. Un léger manque de rythme à certains moments pénalise un peu l'oeuvre mais le tout reste un polar/roman noir atypique qui en appelle d’autres…
Génial.
Critique de Gaeldorozario (, Inscrit le 14 décembre 2010, 45 ans) - 29 décembre 2010
Je le conseille vivement.
Cordialement.
Gael do Rozario.
Afrique du Sud et turpitudes
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 12 octobre 2010
L’Afrique du Sud est certainement comme on l’imagine d’après tout ce qu’on peut en entendre, à la fois dangereuse, électrique, en pleine mutation et d’une grande complexité. Si l’apartheid n’y règne plus, la séparation de fait semble réelle. Il y a de la schizophrénie dans ce pays là.
Les héros de Deon Meyer sont à l’image du pays, complexes, torturés, dangereux même, pourrait-on dire. Et sa manière de mener le récit peut dérouter tant il n’hésite pas à passer ex-abrupto d’une de ces trois histoires menés en parallèle, et qui convergeront évidemment, à l’autre, obligeant le lecteur à quelques contorsions inconfortables, au moins dans le premier tiers du roman.
Un policier alcoolique qui touche le fond, se fait virer de chez lui ; l’inspecteur Griessel. Une prostituée éperdue qui s’est fourrée dans un nid de frelons, Christine Van Rooyen, et un être solitaire, marginal comme peut l’être un « justicier », capable de tuer et qu’on a poussé à bout en tuant son fils, Thobela.
Rajouter le milieu de la grande criminalité ; trafiquants de drogue en liaison avec la Colombie, celui de la bassesse ordinaire entre collègues policiers d’un même service, secouer abondamment, découper en petites tranches, mélanger et vous aurez « le pic du diable ».
Personnellement je n’ai pu m’en détacher avant de l’avoir terminé (et il est long !). On est « bon public » ou on ne l’est pas !
« La ville était trop petite.
Impossible de reconnaître les lieux. Cet après-midi là, en descendant la grande rue incurvée en voiture, il avait senti des regards sur lui. Regards de métis devant les cafés, regards des pompistes noirs à la station-service avec ses deux pompes et sa caravane délabrée. Regards des quelques blancs d’Uniondale en train d’arroser leurs jardins desséchés.
Il n’avait qu’une seule chance pour trouver la maison, il le savait. Il ne pourrait pas chercher ; il ne pourrait pas faire d’allées et venues. Parce que tous ici étaient au courant du scandale Scholtz et qu’on se souviendrait d’un Noir au volant d’un pick-up – un Noir étrange dans un endroit où tout le monde connaissait tout le monde. »
Trop de longueurs
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 30 septembre 2010
L'univers sud-africain aurait sans doute pu compenser cela mais c'est trop déséquilibré, les larges digressions se heurtent à des considération pseudo-philosophiques qui ne m'emballent guère. Bref, pas mon truc.
Une construction engagée !
Critique de Chabouchi (, Inscrite le 14 avril 2010, 48 ans) - 17 juin 2010
L'Afrique du Sud, chargée d'histoire, se révèle être bien plus qu'une toile de fond : Meyer nous raconte l'origine du contexte social dans lequel il place ses personnages.
Un vrai plaisir de s'instruire sur la vie en Afrique du Sud, tout en découvrant les méandres psychologiques de l'alcoolisme ainsi qu'un nouveau visage de la prostitution, humain et touchant.
Bonne lecture !
Thobela, meurtrier ou justicier
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 60 ans) - 15 juin 2010
Il nous relate à travers son histoire policière, les inégalités, les violences, la drogue, la prostitution, la corruption... en Afrique du Sud.
Il nous fait aussi réfléchir sur la punition et la vengeance.
Doit-on laisser faire Thobela, après tout il punit des meurtriers?
Doit-on laisser faire le système judiciaire et souffrir de son incompétence?
Un bon polar.
Que justice soit faite !
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 17 avril 2010
- L’histoire de Thobela, un mercenaire noir formé en Allemagne de l’Est et en URSS au bon temps de la guerre froide et de l’apartheid, qui assiste, lors d’un braquage d’une station-service où il prenait de l’essence, à la mort du fils de sa femme qu’il a adopté après la mort prématurée de celle-ci. Les assassins ayant faussé compagnie à la justice, il se met en chasse et, par la même occasion, à la poursuite de tous ceux qui ont pu nuire aux enfants sans être suffisamment punis, notamment les pédophiles.
- L’histoire de Christine, une jolie blondinette dont le père devenu mystique a bridé les envies d’émancipation et les appétits charnels et qui s’est prostituée pour élever la petite fille qu’elle a eue au hasard d’une aventure sans suite, qui raconte son parcours à un ecclésiastique comme une dernière confession avant de passer à une autre vie.
- L’histoire de Benny, flic de talent mais ivrogne invétéré qui n’a été conservé par son administration qu’au titre de la discrimination positive mais que sa femme a mis à la porte après avoir été tabassée une fois de trop.
Ainsi, apparait peu à peu une vaste fresque de l’Afrique du Sud d’après l’apartheid où se mêlent le meurtre sous toutes ses formes ou presque, la prostitution, le trafic de drogue, la pédophilie, la corruption, la violence au quotidien, l’insécurité chronique, l’alcoolisme, la vengeance primaire, le reclassement des combattants de la liberté et des mercenaires, … les soubresauts d’une société qui se meurt et les convulsions d’une nation qui essaie de naître. Trop de choses peut-être pour un seul pays, trop de choses certainement pour une seule intrigue qui étreint mal à vouloir trop embrasser. Cette grande aventure qui pourrait être un peu celle d’une société multiethnique qui émerge en Afrique du Sud, est un peu longue pour une seule lecture, l’intrigue et les personnages prennent beaucoup de temps pour se mettre en place et le lecteur tend un peu à se lasser des digressions et autres considérations qui ne sont souvent que des truismes largement véhiculés ailleurs. Toutefois, le processus narratif utilisé qui fait alterner des paragraphes ou des chapitres courts, passant sans transition d’une intrigue à l’autre, donne un certain rythme au récit mais pas suffisamment pour faire oublier les longueurs dans la première moitié du livre.
Mais ce roman reprend aussi l’éternelle dissertation sur la faute, la culpabilité, le châtiment, voire l’auto punition, et le pardon. Quant à la rédemption, peut-elle être envisagée dans un tel contexte où les institutions sont encore bien fragiles devant toutes ces violences qu’il faut pardonner, toutes ces injustices qu’il faut réparer, toutes frustrations qu’il faut oublier, …, tout ce qui a été et qui ne devrait plus être ? Et, ce roman peut-être un peu gros, certainement un peu bavard, témoigne de la naissance d’une nouvelle société dans une véritable douleur où la justice des hommes n’est peut-être encore que celle qu’on prend en charge soi-même. Mais, quand la vengeance devient justice la partie n’est pas encore forcément gagnée.
Une persévérance récompensée
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 4 avril 2010
La première moitié mêle les histoires des trois personnages, Benny, Tobhela et Christine, sans changer de chapitre, sans quelquefois aucune indication nous permettant de nous y retrouver.
L'histoire des deux hommes ne se croisent qu'à la moitié du livre mais à partir de là, difficile de poser le livre.
Jusqu'au bout, il y aura du suspense et des surprises.
Gênée par la traduction de certains passages, je ne regrette cependant pas d'être allée au bout de cet excellent policier.
Vices et vengeance
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 11 janvier 2010
Rythme et structure
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 16 février 2009
La structure sert le rythme : lent au début, au point de n'avoir accroché véritablement qu'à partir de la 150ème page, tout s'accélère par la suite où l'on commence à deviner les liens unissant ces 3 histoires, pour un final suffocant, quoiqu'un peu rapide à mon goût.
Meyer nous accroche par ses personnages faillibles, sur la brèche en permanence, mais si humains que la crédibilité s'en trouve décuplée.
A bientôt Meyer, à coup sûr.
Un bon témoignage sur l'Afrique du Sud
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 23 mai 2008
Mais, pour moi, ce qui compte le plus, c'est l'évocation de cette Afrique du Sud qui se (re)construit. Je reconnais ce que j'y avais vu, superficiellement certes, il y a maintenant plus de quinze ans. Le témoignage d'un tel roman, fût-il mineur, me paraît plus authentique que les leçons habituelles de nos germanopratins médiatiques.
Encore un chef d'oeuvre de Meyer !
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 19 avril 2008
La réussite de l'auteur s'est de nous faire découvrir des univers différents, celui de la prostitution, celui de l'alcoolisme et celui de la culture Sud-Africaine. Il arrive à captiver le lecteur jusqu'à la dernière ligne.
A lire absolument...
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