Veronika décide de mourir de Paulo Coelho
(Veronika decide morrer)
Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine
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Un chef-d'oeuvre de réflexion sur la différence
N'y avez-vous jamais songé ? Véronika, elle, y a pensé, l'a décidé et l'a fait .
Toutefois, si elle était parvenue à ses fins, Paulo Coelho n'aurait pu faire le procès de ce que l'on pense, de ce que l'on croit, de ce que l'on désigne et de ce que l'on définit comme étant " la folie ".
Dans ce livre, parfaitement " Coelhosien ", l'auteur nous offre une vision poétique et originale (et pourquoi pas réaliste ?) de ce phénomène et des personnes qui en sont la proie ou les auteurs.
Les éditions
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Veronika décide de mourir [Texte imprimé] Paulo Coelho trad. du portugais, Brésil, par Françoise Marchand-Sauvagnargues
de Coelho, Paulo Marchand-Sauvagnargues, Françoise (Traducteur)
A. Carrière
ISBN : 9782843370847 ; 2,10 € ; 01/01/2000 ; 288 p. ; Relié -
Veronika décide de mourir [Texte imprimé] Paulo Coelho trad. du portugais, Brésil, par Françoise Marchand-Sauvagnargues
de Coelho, Paulo Marchand-Sauvagnargues, Françoise (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253152279 ; 3,53 € ; 13/02/2002 ; 287 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (23)
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Soyons fous !
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 16 juillet 2021
Il s’inspire tout de même d’une histoire vraie, celle de Veronika, une jolie jeune femme qui après avoir commis une tentative de suicide se retrouve dans une institution psychiatrique dirigée par le docteur Igor, personnage assez trouble et imbu de ses certitudes.
Outre l’analyse de son propre cas, on y décrit les motifs qui ont conduit Maria, Eduard et Zedka à être également en traitement dans cet asile au nom étrange de Villete.
Le style de Paulo Coelho reste sombre et le lecteur est plongé dans une atmosphère d’inconfort et de mystère qui plane sur ces lieux dont les projets thérapeutiques restent incertains.
Est-on réellement libre de ses mouvements à Villete ? Doit-on réellement être atteint d’une forme de folie pour y entrer ou y demeurer ? Veronika va-t-elle bientôt mourir ou ne s’agit-il que d’une manipulation ?
Toutes ces questions sur l’évolution du récit s’accompagnent d’autres réflexions plus fondamentales sur ce que sont la folie, l’amour et le sens de la vie. On peut aussi très bien lire ce roman avec les perspectives de nos récents confinements, de l’isolement et des nouvelles phobies qui se révèlent suite à ces mois si particuliers que nous avons vécus.
En conclusion, sous réserve que personnellement je ne considère pas Paulo Coelho comme mon auteur favori, le roman permet de réfléchir sur des thèmes qui interpellent et le romancier a le mérite de ne pas d’enfoncer des portes ouvertes.
magnifique
Critique de Badboye2 (, Inscrit le 29 novembre 2012, 31 ans) - 1 décembre 2012
j'ai bien aimé tous les personnages de ce livre surtout celle de VERONIKA
ce livre m'a donné l'envie de vivre et vivre et vivre merci PAULO COELHO
Vitriol
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 15 mai 2010
Bref, j'ai trouvé ce livre déjà à-priori intéressant par son contexte, en milieu psychiatrique, et je m'attendais à un livre qui critique les traitements de la psychiatrie et ce qu'on a déjà vu sur le sujet, mais en fait non, pas tellement...
C'est à nouveau un livre qui fait réfléchir. Réfléchir sur la vie, sur la mort, et sur ce qu'il y a entre. J'aurais du mal à en parler ainsi, c'est un peu trop éparpillé et titanesque comme réflexion. Mais c'est un livre qui fait réfléchir sur la vie, oui. Sur notre condition d'être vivants, et sur la signification de ce mot. Sur la norme, la notion de normalité, qu'est-ce ? Qu'est-ce qu'être fou ? Etre malade ? Etre hors de cette norme ? Mais si la norme est folle, alors, qui es sain ?
Il semble que dans cet asile, personne ne l'est.
J'ai trouvé très intéressant l'avis du docteur, et son idée de Vitriol ; de maladie de l'Amertume qui empoisonne l'humanité. C'est bien sûr un parallèle avec la condition de chaque être humain vivant en société, ou son devenir, plus ou moins proche...
Mais qu'est-ce qui nous empêche de vivre alors ? Qu'est-ce qui provoque cet empoisonnement ? J'ai plusieurs fois pensé que j'aurais bien aimé lire cette thèse dont il parle, ce personnage fictif, sur le Vitriol. Veronika en parle. De sa mère, de son amour, de la haine qu'elle porte à cet amour ; cet amour inconditionnel ; c'est ça, la cause. Une route qu'on ne choisit pas, pour obéir à une pression familiale, sociale, qu'importe. Pas notre route. On s'égare et on perd la vie.
Eduard en est la parfaite illustration. J'ai beaucoup aimé la morale que sous-tend la fin. Bref, un très beau livre qui pousse à se poser des questions.
Enfin !!!!!!!!
Critique de Lepenseurfou (, Inscrit le 11 mars 2009, 36 ans) - 11 mars 2009
Un livre superbe qui m'a fait vivre...!!
Après plusieurs déceptions de Coelho, je commençais à perdre espoir!!! Mais là, j'avoue j'adore, j'aime!!!
Superbe!!!!
plaidoyer pour la folie
Critique de Jane056 (, Inscrite le 13 février 2007, 47 ans) - 29 mai 2007
Intéressante réflexion également sur notre société, et les stratagèmes développés par chacun pour s'y adapter, ou pour en échapper... Personnages enfermés dans un asile, mais finalement plus prisonniers d'eux-mêmes que de cette société dite aliénante...
Les personnages sont humains, lambdas... et chacun d'entre eux reflète une partie de notre iceberg... C'est bien là la force de Paulo Coelho : ses oeuvres nous touchent au plus profond car ses personnages nous ressemblent et font écho à nos peurs, nos doutes et nos interrogations. Peurs, doutes et interrogations qu'il est possible de surpasser, comme le prouve la rédemption de ses personnages... Paulo Coelho, au travers de Véronika et de ses "codétenus", nous montre la voie...
Finalement, comme il est dit dans le livre, "être fou, c'est vouloir ressembler aux autres".
A méditer...
de la réflexion et du rythme !!
Critique de Raphaelle521 (, Inscrite le 12 juin 2006, 34 ans) - 15 août 2006
Ce livre chargé de réflexion (confrontation folie/normalité très réussie) tient le lecteur en haleine.
Les grandes descriptions toujours présentes nous en apprennent plus sur les personnages et n'alourdissent pas du tout l'histoire !
Véronika ne se morfond pas, elle regarde autour d'elle puis se regarde elle-même.. Finalement ce livre est loin d'être triste.
La fin m'a déçue tout de même. Trop utopique. Trop rose. Trop dégoulinante. Un peu de réalisme tout de même !!
La lecture de Patryck Froissart
Critique de FROISSART (St Paul, Inscrit le 20 février 2006, 77 ans) - 13 juillet 2006
Auteur : Paulo Coelho
Editions Anne Carrière (Paris 2000)
Titre original : Veronika decide morrer
Traduit du portugais brésilien par Françoise Marchand-Sauvagnargues
ISBN : 2253152277
A Ljubljana, dans la Slovénie devenue indépendante après l’éclatement de la Yougoslavie, Veronika décide de mourir, en absorbant des médicaments, parce qu’il ne peut plus rien se passer de nouveau dans sa vie de jeune femme et qu’en continuant à vivre elle n’a plus rien d’autre à gagner que de vieillir, et aussi parce qu’autour d’elle, dans le monde, tout va de plus en plus mal sans qu’elle puisse rien y changer.
Elle se retrouve à l’asile psychiatrique de Villete, où on lui apprend que son cœur, sclérosé par les barbituriques, n’a plus que cinq ou six jours à battre.
Veronika redécouvre la peur de la mort, et rencontre successivement Zedka, internée pour dépression, qui, lors d’injections d’insuline, voyage dans d’autres mondes, puis Eduard, fils d’ambassadeur devenu schizophrène et autiste après avoir été contraint par ses parents de renoncer à faire des études de peinture, puis Maria, avocate, pensionnaire volontaire de l’asile où elle s’est fait admettre pour soigner un syndrome de panique.
Grâce à ces trois « malades », Veronika sort peu à peu de son personnage de jeune fille conforme et se met à faire ce que son éducation et ses préjugés moraux ne lui ont jamais permis de faire : gifler un homme en public, exécuter devant Eduard des gestes qui lui ont toujours, jusque là, semblé grossiers et obscènes, jouer du piano (sa vocation contrariée par sa famille) toute une nuit, de façon passionnelle, et, finalement, aimer Eduard jusqu’à s’enfuir avec lui pour vivre intensément les heures qui lui restent.
Dans ce roman violent, Paulo Coelho décrit de manière très clinique le parcours qui a amené chacun des quatre personnages à basculer dans l’anormalité, et conduit le lecteur à s’interroger sur ce qui fait, justement, que les uns sont considérés comme normaux et les autres comme fous.
La folie devient, à voir et écouter les protagonistes, toute relative, toute conventionnelle, dans cet hôpital où sont encore utilisées des méthodes barbares, où un groupe de gens « normaux », réunis sous l’appellation La Fraternité, a choisi de résider avec les « fous », par confort, pour ne pas avoir à affronter les tracas quotidiens, où, comme attendu, le médecin chef, le Dr Igor, vit sa propre folie mégalomane :
Qui sont les fous ? Qu’est-ce qu’un fou ? Les points de vue se croisent, se confrontent, se contredisent, et le concept de folie, au fil du livre, devient de plus en plus flou.
Retenue dans cet univers clos, oppressant, par le Dr Igor, qui fait d’elle un sujet expérimental destiné à illustrer la thèse à laquelle il travaille, Veronika s’en sort, une fois qu’elle a compris que son désir de suicide lui est venu du fait qu’elle a vécu de manière trop normée, pour faire plaisir à son entourage :
« J’aurais dû faire preuve de davantage de folie. »
L’amour d’Eduard fait le reste, et la fin du roman, pour eux, ainsi que pour Zedka et Maria, est heureuse, puisqu’elle les fait plus libres, face à la société, qu’ils n’étaient avant leur internement.
Une des leçons du livre, à retenir, tient dans ce constat terrible de l’évolution contemporaine des rapports humains, qui fait aujourd’hui la fortune des psys de tout poil :
« La folie, c’est l’incapacité de communiquer ses idées ».
Paulo Coelho, pour le moins, n’est pas atteint de cette folie-là…
Patryck Froissart, El Menzel, le 12 juillet 2006
quelle fadeur !
Critique de Queenie (, Inscrite le 14 mars 2006, 45 ans) - 4 juin 2006
Ici la mort, la peur de la mort, la relation aux autres, la fonction thérapeutique de l'art...
Mais alors quelle fadeur !! Des personnages insipides et caricaturaux saupoudrés d'une histoire quelque peu mélo... bref, vraiment ennuyant au final.
livre de vie
Critique de Tinkerbel (, Inscrit le 29 avril 2005, 63 ans) - 4 mai 2006
Bel ouvrage au parler vrai qui délivre un merveilleux message : " Il faut oser sa vie "
A conseiller vivement à qui aime la profondeur, le questionnement personnel .
Rodolphe
relativise
Critique de Pauline_56 (, Inscrite le 21 février 2006, 34 ans) - 21 février 2006
Mais cela nous fait énormément réfléchir et relativiser en se disant que dans notre vie on n'est pas trop mal finalement !
A mon goût, très bon livre qui mérite d'être lu !
Duel entre la vie et la mort
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 31 octobre 2005
Un livre qui donne l'espoir , et qui nous dit que chaque être peut nous donner quelque chose d'exceptionnel , que quelqu'un d'autre ne saurait nous donner pareillement .
C'est le premier Paulo Coelho que j'ai lu .
Vivre ou ne pas vivre
Critique de Christof13 (, Inscrit le 28 juillet 2004, 45 ans) - 29 juin 2005
Légèrement déçue
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 12 février 2005
Pourquoi ne pas mourir alors que tout va bien?
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 15 décembre 2004
La folie libère les esprits
Critique de Algo (Bruxelles, Inscrite le 6 septembre 2002, 42 ans) - 10 septembre 2002
J'ai mal choisi...
Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 9 septembre 2002
J'en suis désolée. J'ajouterai que j'ai peut-être mal choisi mon moment pour entamer un tel roman. Peut-être que, comme pour la poésie selon Jules, tout est une question d'instant et de ressenti personnel.
Voulant essayer Paulo Coelho, j'aurais peut-être dû en choisir un autre...
Peut-être. Peut-être. Peut-être...
Eloge de la folie
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 28 octobre 2001
Nous sommes tous fous dans un monde de fous....
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 9 octobre 2001
La mort, la vie
Critique de Tamia (Bruxelles, Inscrite le 23 août 2001, 48 ans) - 11 avril 2001
Bien sûr on retrouve Coelho dans son style, dans ses valeurs mais tout semble différent. Les critiques que je viens de lire sur "critiqueslibres" m'ont rappelé que ce livre parle de "folie et normalité"... Toutes celles entendues auparavant (via les médias) mettaient aussi ce détail en valeur.
Personnellement ce n'est pas ça que j'en ai retenu!!
Véronika décide de mourir... n'est-ce pas la mort qui est le thème principal de ce livre? Mais elle rate son suicide... Voilà que Coelho peut aussi parler de la vie!
Oui, mais il ne lui reste que 5 jours à vivre... Ah quel beau thème l'auteur aborde-t-il là:
L'importance de chaque minute, la valeur des choses simples, la fragilité du temps qui passe... Personnellement, j'en avais oublié la folie.
A tous, fou ou pas, Coelho nous dit "carpe diem"!!!! enfin, c'est celà que j'avais retenu de ce superbe livre!!
Le sommes-nous aussi?
Critique de Titi (Bruxelles, Inscrit le 20 février 2001, 50 ans) - 20 février 2001
Pourquoi pas?
Critique de Max (BRUXELLES, Inscrit le 15 février 2001, 36 ans) - 15 février 2001
Une réflexion sur les normes
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 29 janvier 2001
C'est une réflexion sur la folie et la normalité. Qui est fou et qui est normal? Et d'abord que signifient ces mots?
Selon l'auteur, un fou, c'est quelqu'un qui est là, qui comprend, mais qui souffre de ne pas pouvoir communiquer, un peu comme un étranger qui parlerait un autre langage. A lire absolument.
décevant...
Critique de Joujou (Bordeaux, Inscrite le 2 février 2001, 55 ans) - 27 décembre 2000
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