Le jeu de l'ange de Carlos Ruiz Zafón
(El juego del ángel)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 61 avis)
Cote pondérée : (3 560ème position).
Discussion(s) : 2 (Voir »)
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Le nouveau Ruiz Zafon se sera fait attendre...
Mais ça en valait la peine...
Le Jeu de l'Ange possède la même magie et la même ambiance mystérieuse et nostalgique que l'Ombre du vent, tout en offrant une histoire différente.
Le livre et plus court, on rentre plus vite dedans, mais l'histoire est plus sombre, avec plus d'ingrédients fantastiques. Les nombreux personnages sont tous terriblement bien modelés, l'histoire bien déroulée, et tout cela nous plonge totalement dans le livre, à tel point qu'il est difficile de le reposer pour faire autre chose! Un livre gothique comme on les aime, sur les livres, pour les livres, au nom des livres.
On retrouve avec bonheur la famille Sempere, une génération plus tôt, une Barcelone des années 20, toujours aussi envoûtante, pleine de fantômes et d'âmes errantes, et la fabuleuse bibliothèque du Cimetière des Livres oubliés qui fait rêver plus que de raison les amoureux des livres que nous sommes.
Le héros, David Martin, écrit des livres fantastiques et populaires se déroulant dans la Barcelone de l'époque, et éprouve pour la jeune et jolie Cristina un amour impossible qui lui ronge le coeur.
Un éditeur parisien le presse d'écrire pour lui un livre unique et grandiose qui lui apportera la fortune.
David hésite longtemps, puis se dit qu'il n'a rien à perdre à accepter, bien au contraire.
Ce en quoi il se trompe lourdement...
La fin est douloureuse, magnifique, triste et apaisante à la fois. Une fin qui nous permet de vivre avec le livre longtemps après l'avoir refermé.
Ruiz Zafon a un don très précieux, celui d'emporter son lecteur dans un monde unique, qu'il crée à la force de sa plume, et de lui faire vivre les aventures des héros comme s'il y était.
Il a un don incroyable de conteur et le Jeu de l'Ange restera, comme l'Ombre du vent, un livre culte, c'est certain.
Les éditions
-
Le jeu de l'ange [Texte imprimé], roman Carlos Ruiz Zafón traduit de l'espagnol par François Maspero
de Ruiz Zafón, Carlos Maspero, François (Traducteur)
R. Laffont
ISBN : 9782221111697 ; 2,98 € ; 08/11/2012 ; 536 p. ; Format Kindle -
Le jeu de l'ange [Texte imprimé] Carlos Ruiz Zafón traduit de l'espagnol par François Maspero
de Ruiz Zafón, Carlos Maspero, François (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266194235 ; 4,33 € ; 04/11/2010 ; 666 p. ; Poche -
Le jeu de l'ange
de Meaux, Frédéric (Acteur) Ruiz Zafón, Carlos Maspero, François (Traducteur)
Audiolib
ISBN : 9782356411983 ; 22,30 € ; 01/01/2009 ; MP3 CD
Les livres liés
- L'ombre du vent
- Le jeu de l'ange
- Le prisonnier du ciel
- Le labyrinthe des esprits
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Écriture magique
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 9 novembre 2023
C'est un retour en arrière sur l'histoire de l'Ombre du vent .
Dès les premières pages on est dans l'histoire. On n'en sort plus, on la dévore littéralement.
La plume de Carlos Ruiz Zafón est de toute beauté.
L'auteur fait évoluer ses personnages dans une ambiance où règnent le mystère et la poésie.
Très bon livre.
Aurait gagné à être beaucoup plus court !
Critique de Le magnifique (, Inscrit le 10 février 2016, 42 ans) - 14 janvier 2017
En effet, il n'y a principalement que du blabla interminable incrémenté de descriptions indigestes.
L'ombre du vent est bien meilleur.
déconcertant
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 26 mars 2015
Tout a été dit dans les commentaires donc je vais faire court : zafon arrive à trouver un équilibre parfait entre plusieurs genres littéraires. En effet, nous ne pourrions dire s'il s'agit d'un livre policier, d'un roman de science-fiction, d'un roman d'amour ou encore d'un roman d'initiation.... Zafon arrive à passer d'un style à l'autre avec une maestria incroyable. Du coup, le lecteur est plongé dans une sorte de rêve du début à la fin dans lequel le personnage principal devient écrivain mais vend son âme au diable pour un peu d'argent.
Ce livre mérite très clairement d'être lu et même si je le classerais un chouia moins bien que l'ombre du vent il n'en demeure pas moins un excellent roman. Cet auteur est décidément l'un des plus talentueux de son époque.
Impression mitigée
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 10 juillet 2014
Il y a des points positifs dans ce livre ; le style y est agréable, un peu suranné. Il dépeint merveilleusement l’ambiance du Barcelone des années 20. J’ai également beaucoup apprécié l’humour de David Martin, surtout quand il se conjuguait à celui d’Isabella.
Mais l’intrigue s’essouffle très rapidement. La trame est extrêmement classique puisqu’on y découvre une énième version du mythe de Faust, mélangée à une tonne de sous-intrigues qui finissent par faire de ce livre quelque chose d’assez indigeste.
A mon sens, ce roman aurait mérité une bonne coupe afin de maintenir l’intérêt. Il m’a paru interminable à de nombreuses reprises. Une longueur infernale … J’ai rarement mis autant de temps pour lire un livre et en règle générale, ça n’est pas très bon signe …
Trop de descriptions viennent engluer le récit et, je l’avoue, j’ai parfois lu en diagonale. Une impression assez mitigée donc, car j’ai comme l’impression que l’auteur s’est un peu perdu en route et moi avec …
Un jeu démoniaque... Et réussi !
Critique de Stitch (, Inscrit le 18 octobre 2013, 36 ans) - 23 décembre 2013
2ème ouvrage paru dans le cycle du "Cimetière des livres oubliés", "Le jeu de l'ange" vient apporter ses précisions sur la ténébreuse Barcelone des années '50, dans l'aventure sanglante d'un écrivain en mal d'amour, en mal de vie, en mal de tout. Alternant le sentimental, le suspense, le policier et le surnaturel, Carlos RUIZ ZAFON nous offre une fois de plus une intrigue aussi macabre que captivante, un aller simple au coeur des ténèbres et de la folie.
Seul problème pour moi : cette succession de styles et de couleurs peut embrouiller l'esprit du lecteur, et pourrait rendre malgré elle l'histoire un peu floue...
Sinon, la série du "Cimetière des livres oubliés" confirme sa qualité avec 3 ouvrages très réussis, un univers à part entière qui prend au coeur et à l'âme. Vivement la sortie du quatrième opus !
Bonne lecture !
La magie n’opère plus
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 10 août 2013
Pour me faire un petit plaisir cet été, j’ai acheté dans le même univers que « L’ombre du vent » « Le jeu de l’ange » (ce n’est pas une suite puisque ça se passe avant).
On retrouve une Barcelone un peu sombre, des cimetières, de grandes maisons aux architectures biscornues, des personnages maléfiques, le policier à la retraite… Un peu aussi la même trame narrative où le héros enquête pour comprendre ce qui lui arrive et découvre un drame ancien pas complètement enterré. J’ai eu l’impression de relire un peu la même chose. Le suspense est là, les descriptions toujours aussi somptueuses mais la magie n’opère plus…
Je n’ai pas non plus aimé la fin : pourquoi le « méchant » devient-il « gentil » ? (désolé pour cette formulation simpliste destinée à éviter d’en dire trop à ceux qui n’ont pas encore lu le roman…). C’est totalement incohérent avec ses déclarations passées et on se demande si l’éditeur n’a pas forcé Zafon à reprendre la fin de son bouquin pour que ça se termine bien et ne pas décevoir (?) le lecteur.
Dommage que ces faiblesses viennent saper un scénario prometteur hérité des romans de Dickens et du mythe de Faust et viennent affaiblir un livre marqué par ailleurs par des personnages attachants (Sempere et fils) et complexes (Isabella).
Les démons d’un écrivain
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 21 juillet 2013
Zafon a un vrai talent de conteur. Grâce à un suspense finement dosé, il fait naître l’attente chez le lecteur. L’écriture est un peu maniérée et systématique mais reste très agréable et imaginative. La fin est un brin tarabiscotée et l’auteur peine à conclure. Autre reproche : le scénario ressemble trop à celui de L’ombre du vent (1er tome de la trilogie).
Trop de questions non résolues...
Critique de Luciole77 (, Inscrite le 12 mars 2007, 42 ans) - 12 avril 2013
Je ne comprends pas la finalité de ce roman ni le message que l'auteur veut passer. J'aime de manière générale les romans compliqués et torturés mais là le dénouement est d'une bizarrerie totale sans aucun sens.
déçu aussi
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 20 mars 2013
J'ai même eu l'impression que le style de Carlos Ruiz Zafon avait aussi pris un coup dans l'aile.
Mais il faut quand même reconnaître une intrigue intéressante et un bon moment de rêve.
une intrigue alambiquée décevante
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 1 mars 2013
Quelle déception que ce jeu de l'ange!
Si il est indéniable que ZAFON réussit à donner à son œuvre une atmosphère qui sent l'odeur des vieux livres, et de la poussière cela ne suffit pas pour faire de chaque roman, une bonne histoire.
Dans ce roman, l'auteur perd le lecteur au fur et à mesure des pages tant il oscille entre fantastique, policier et romanesque.
Malheureusement, il n'arrive pas à choisir sa voie et donne l'impression de remplacer les impasses de son histoire par des pirouettes sur fond de fantastique.
Je l'ai fini sans plaisir pour dire que je l'avais lu jusqu'au bout ....
Très sombre mais bien ficelé
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 29 décembre 2012
J'ai adoré l'atmosphère créée par l'auteur, il est très doué pour ça. Vive les métaphores filées!
chef d'oeuvre!
Critique de Linbaba (, Inscrit le 25 juillet 2012, 40 ans) - 29 octobre 2012
L'ambiance espagnole des années 20 est magique et crépusculaire. J'ai aimé tous ces personnages tellement charismatiques chacun à leur manière et surtout ce héros fascinant!
Et puis l'histoire sentimentale est tellement touchante sans tomber dans le gnangnan.
À coté de ça un mélange des genres très délicieux qui donne un rythme incroyable à l'histoire (fantastique, aventure, horreur, policier). Je ne me suis pas du tout ennuyé!
Je ne comprends pas les critiques négatives ( bien qu'en effet je n'ai pas lu "l'ombre du vent" pour pouvoir comparer). Mais l'histoire reste quand même de très haut niveau.
Et puis cette plume de Carlos, absolument magnifique...il n'y a pas d'autres mots.
À posséder d'urgence, c'est le paradis entre vos mains!
Pas mal mais peut mieux faire
Critique de RYM26 (, Inscrit le 4 septembre 2012, 84 ans) - 20 septembre 2012
En résumé, j’ai un sentiment d’ensemble plutôt mitigé sur ce livre. D’abord le positif: le style enlevé, même haletant par moments; les dialogues savoureux; les personnages bien campés, et parfois très attachants (comme celui d’Isabella); la critique acerbe et lucide de la société espagnole; les nombreux rebondissements qui vous tiennent en haleine. J’aime aussi l'idée de créer une nouvelle religion mais, malheureusement , cette idée n’est pas vraiment exploitée comme elle aurait pu l’être par Zafon.
Du côté négatif, je trouve l’histoire beaucoup trop compliquée, j’ai eu beaucoup de mal aussi à comprendre la motivation des personnages, à commencer par le héros de l’histoire, David Martin. D’ailleurs il n’a pas l’air de se comprendre lui-même. Je n’ai pas vraiment cru à son amour pour Cristina. Je n’ai pas compris non plus pourquoi elle a épousé Vidal si elle aimait vraiment David. Les aspects “gothiques” de l’histoire me paraissent parfaitement artificiels et inutiles, voire franchement agaçants. J’ai eu une overdose de maisons à l’abandon, de vieux cimetières en ruines, de tombes profanées, de squelettes qui tombent en poussière, de crucifix cassés, de statues d’ange brisées, de puanteurs insupportables, de cadavres en décomposition, de liquides noirâtres et gluants, de lumières glauques de fin du monde. Pitié, n’en jetez plus! Je trouve aussi que la fin du livre est un peu décevante.
En éteignant mon MP3, j’ai donc gardé le sentiment d’un ouvrage écrit par un auteur de talent, mais qui aurait pu mieux faire.
A la réflexion, je n’ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle entre le livre de Zafon et “La femme du Vème” de Douglas Kennedy, un autre livre que j’ai écouté récemment: Les deux auteurs ont, à mes yeux, un talent comparable, bien que Kennedy utilise mieux le sien, selon moi. Ses personnages sont plus crédibles et l’histoire est mieux enlevée. Dans les deux ouvrages les héros sont des écrivains qui sont dans de mauvais draps au départ, et qui ont tendance à en rajouter par la suite. Zafon comme Kennedy portent un regard critique intéressant sur la société qu’ils observent (sur la France et les États-Unis d’aujourd’hui chez Kennedy, sur la Barcelone des années 1910 chez Zafon). Dans les deux livres, il y a une série de meurtres atroces que la police ne peut expliquer, tout en soupçonnant le héros d’y avoir participé d’une façon ou d’une autre; l e policier de Kennedy étant quand même plus sympathique que celui de Zafon). Les deux auteurs font appel au surnaturel, comme moteur principal de l’intrigue. Mais heureusement, Kennedy, lui, ne fait pas dans le gothique!
Excellent malgré tout
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 24 août 2012
Le Jeu de l'Ange est, bien que de la même veine, plus embrouillé au point que beaucoup de questions restent sans réponse, d'où sans doute la frustration de certains lecteurs plus rationnels.
Ce roman reste malgré tout accrocheur, subtil et très bien écrit. Celui qui n'a pas compris qui était Andreas Corelli devrait relire ses classiques.
J'ai donc aussi beaucoup aimé et j'attends avec impatience la traduction française du troisième volet "Le Prisonnier du Ciel" qui risque, selon mes sources, de réconcilier tous les lecteurs de Ruiz Zafon.
Tentative gothique
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 11 août 2012
On fait un bref passage par le cimetière des livres oubliés du précédent roman afin que le narrateur y dépose son opus et que son nom ne disparaisse pas de la surface de la terre (ah vanité quand tu nous tiens !). Il y a Barcelone que l’on traverse de long en large, ce qui nous vaut autant de description nostalgiques d’un temps révolu du milieu du XXe siècle.
Tout cela forme une première partie consistante dont l’intérêt s’émousse au fil des meurtres, des histoires d’amour convenues, de l’amitié déçue et des diableries de la suite.
IF-0812-3927
Hum hum ....
Critique de Diddy (, Inscrite le 23 avril 2012, 41 ans) - 23 avril 2012
Incertaine
Critique de Yatsi (, Inscrite le 28 mars 2012, 45 ans) - 28 mars 2012
On y retourne avec plaisir mais ...
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 26 février 2012
Ce fameux livre mystérieux qui au centre de tout n'est pas facile à appréhender : son but, son contenu, son but ... pas très clair pour moi, mais bon ... L'intrigue heureusement est relancée régulièrement mais à chaque fois je me raccroche aux branches quand un tel n'était pas celui que l'on pensait... Mais je reste toujours sur cette impression d'histoire mal ficelée... Je suis restée sur ma faim également : ce n'est pas le meilleur moment pour moi.
La comparaison est inévitable (à tort ou à raison) avec "L'ombre du vent" : et là je trouve que l'histoire est compliquée, très compliquée. Les redites, elles, entre les deux romans (et il y en a !) ne m'ont pas posé de problèmes.
Bon vous allez croire que je suis très pessimiste mais j'ai quand même lu le livre sans beaucoup d'efforts et ai apprécié sa compagnie pendant quelques jours. Mais il est vrai que n'en garderai pas un grand souvenir !
Si l'on souhaite retrouver l'ambiance de l'Ombre du Vent
Critique de Pléiades (, Inscrite le 29 janvier 2012, 40 ans) - 30 janvier 2012
L'ambiance est tout de même bien rendue et les personnages crédibles, ainsi que la ville. Mais l'histoire est plus sombre que celle de l'Ombre du Vent et David Martin n'a pas la candeur attachante de Daniel Sempere, ce qui peut aussi contribuer lorsqu'on suit un personnage principal plus torturé dans une histoire déjà difficile, à en faire une histoire moins attachante.
Enfin, pas un mauvais roman, mais après L'Ombre du Vent, un peu déçue.
Aucun sens
Critique de Sikness (, Inscrit le 3 octobre 2011, 43 ans) - 1 décembre 2011
Un livre dont on ne décroche pas
Critique de IsabellaSavoie (Montréal, Inscrite le 31 octobre 2011, - ans) - 1 novembre 2011
Une histoire fascinante que j'aurais envie de relire.
A quoi bon ?
Critique de Collophane (, Inscrit le 17 septembre 2011, 68 ans) - 17 septembre 2011
J'avoue qu'arrivé vaille que vaille à la page 280, j'ai décidé d'arrêter les frais, si j'ose dire. Cette lecture n'apporte rien et sur le plan littéraire, malheureusement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
Une bonne lecture!
Critique de Bouboule15 (, Inscrite le 12 juillet 2011, 35 ans) - 12 juillet 2011
Je l'ai aimé... Presque (et oui, presque...) autant que le premier, mais j'ai été un peu déçue de retrouver la description de personnages déjà fort bien connus après la lecture de L'ombre du vent.
Si je trouve que les romances écrites par Carlos Ruiz Zafòn se ressemblent dans la façon de les ressentir, le reste de l'histoire est quant à lui bien différent. Quand j'écris que les romances se ressemblent dans la façon de les ressentir, je veux dire par là que les sentiments des "héros" semblent identiques et que les scènes amoureuses sont toujours remplies de corps pâles, de courbes séduisantes etc. (Ce sont des termes qui reviennent à mon esprit lorsque je pense aux deux histoires).
L'imagination de l'auteur est cependant bien florissante et c'est quelque chose qui s'apprécie tout au long du livre, on ne s'attend pas à la fin tout simplement parce qu'on n'a jamais lu pareille histoire auparavant. C'est pour moi le gros point positif de ce livre!
Je dirais donc en conclusion que ce livre vaut la peine d'être lu et que si on aime le style Ruiz Zafòn, on ne peut qu'aimer l'ambiance de l'histoire!
Baroque et gothique.
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 juin 2011
« Le jeu de l’ange », qui vient en terme d’écriture après « L’ombre du vent », est en fait chronologiquement antérieur. Et Carlos Ruiz Zafon parsème intelligemment des jalons qui permettent à ceux qui ont déjà lu « L’ombre du vent » - et comment ne pas lire « Le jeu de l’ange » quand on a été happé par cette atmosphère particulière que sait installer le romancier ? – de voir comme des clins d’yeux, des petits signes amicaux.
C’est ainsi que la famille Sempere est déjà là (on y voit le Daniel Sempere très jeune, petit garçon). Que « Le Cimetière des Livres Oubliés » l’est aussi, et … Barcelone, sans qui Carlos Ruiz Zafon ne serait certainement pas tout à fait Carlos Ruiz Zafon. Car « Le jeu de l’ange » a de nombreuses clés de lecture, c’est vrai … mais l’une d’elles, et pas la moindre, c’est l’affection qu’éprouve l’auteur pour cette ville, la fascination qu’elle exerce sur lui. Ce n’est pas un vain mot. Barcelone est un personnage à elle toute seule (on parle dans ce roman de la Barcelone des années 20 – 30). Et son vieux quartier principalement (El Ciutat Viella ?) aux ruelles biscornues et aux façades penchées (l’affection qui suinte de la plume de Zafon pour Barcelone m’a évoqué celle, très prégnante aussi de Pierre Magnan pour, notamment, la ville de Sisteron), se comporte réellement comme un personnage à part entière.
Des personnages, s’agissant de « gothique », on dira qu’ils ont des zones d’ombre et de flou marquées. L’action elle-même comporte comme des trous d’air, des trous dans « le continuum spatio-temporel ». C’est que Carlos Ruiz Zafon ne rechigne pas à la poésie non plus. Pas la poésie explicite. Celle qui se dégage, qui s’impose d’elle-même. On est souvent limite fantastique, parfois « le pied » marche dedans … Comme dans un rêve, vous savez, ce genre de rêve dans lequel on est conscient de rêver mais duquel on ne veut pas réveiller !
Et puis l’on parle de la lecture, des livres, de cette belle idée qu’est « Le Cimetière des Livres Oubliés », de la problématique d’écrire, et puis d’amour aussi, et de haines, et de mort … Un vaste roman qui peut se lire totalement déconnecté de « L’ombre du vent ».
Lieux, personnes… Une arme efficace
Critique de Critikgaet (, Inscrit le 19 juin 2011, 36 ans) - 19 juin 2011
La vanité d’un écrivain n’a pas de limites ! C’est Carlos Ruiz Zafŏn qui le dit et il sait de quoi il parle. Il est malheureux avec une si bonne plume d’en faire trop de la sorte. Parce que si « Le jeu de l’ange » suivait un petit régime et perdait cent à cent-cinquante pages, il gagnerait en valeur. Les rebondissements dans l’enquête que réalise le protagoniste sont agréables un temps mais deviennent, en fin de compte, trop nombreux et lassants. Au point qu’on se demande si l’auteur espagnol n’a pas été payé au nombre de pages pour ce livre.
Mais Zafŏn est un maître des lieux et des personnages. Ce Cimetière des livres oubliés est un chef d’œuvre à lui tout seul ! Dès lors, on est en droit d’être déçu que cette création ne « vive » pas plus au travers du récit. De même, on reste sur notre faim vis-à-vis d’Andreas Corelli, le fantomatique éditeur : attiré par cet excellent personnage, on est poussé au voyeurisme et on attend donc une mise à nu total du personnage qui n’apparaît que trop timidement.
Pourtant, Carlos Ruiz Zafŏn mérite d’être lu par tout amateur de romans qui arriverait à ne pas tenir compte de sa réputation surcotée.
Légère déception
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 14 juin 2011
Ce roman se lit très bien, l'intrigue est haletante, bien que parfois je me sois perdu en route (la faute à quelques invraisemblances), les personnages attachants (le vieux Sempere, Isabela, Barcelo) ou détestables (mais c'est voulu) et l'impression générale plutôt bonne.
Cependant, il me reste un petit goût d'inachevé, une légère déception une fois la lecture terminée.
La faute à quelques longueurs ? Une fin surprenante mais qui ne m'a pas convaincu ? Une impression parfois de tourner en rond ? Je ne sais pas... mais ce livre reste un bon souvenir...
l'inévitable déception
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 22 mai 2011
Après le magique et envoûtant "l'ombre du vent" je me suis plongé avec jubilation dans la lecture du "jeu de l'ange". Indiscutablement, le style lyrique de Zafon est toujours présent et le bonheur de lire ses phrases-morales reste un régal pour notre bonne conscience. Par contre j'ai trouvé trop de copier-coller provenant de "l'ombre du vent". Des similitudes entre les principaux protagonistes, l'histoire d'amour impossible, le confident du héros et le malheureux "cimetière des livres oubliés". Le mythe de Faust est certes revisité mais l'auteur parvient à conserver sa magie et son cynisme. Il tend par contre trop sur le polar lors des dernières pages où les cadavres s'accumulent par dizaines. De plus, beaucoup d'énigmes restent en suspens et ne trouvent pas d'explication malgré une fin plutôt réussie.
A lire donc mais très longtemps après "l'ombre du vent".
Une comparaison inévitable
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 27 février 2011
Trois années séparant la lecture de ces deux livres, je n'ai plus ensuite été gênée par les ressemblances entre les deux histoires.
J'ai regretté quelques passages confus, des invraisemblances non justifiées; par contre j'ai admiré le talent de l'auteur dans les passages sur la création d'une nouvelle religion; malgré un cynisme à faire froid dans le dos, je n'ai pu m'empêcher de reconnaître un certaine logique dans la vision du monde d'après Corelli,
« ...une religion, c'est avant tout un code moral qui s'exprime au travers de légendes, de mythes ou de tout autre genre de procédés littéraires, afin d'établir un système de croyances, de valeurs et de normes qui régissent une culture ou une société.
La foi est une réponse instinctive à des aspects de l'existence que nous ne pouvons expliquer autrement, que ce soit le vide moral que nous percevons dans l'univers, la certitude de a mort, le mystère des origines, le sens de notre propre vie ou son absence de sens. «
Et ces phrases , malheureusement d'une grande actualité:
« Rien ne nous induit plus à avoir la foi que la peur, la certitude d'être menacés. Quand nous nous sentons des victimes, toutes nos actions et nos croyances deviennent légitimes, même les plus contestables. Ceux qui s'opposent à nous, ou qui, simplement, sont nos voisins, cessent d'être nos semblables et deviennent des ennemis. Nous ne sommes plus des agresseurs, nous sommes des défenseurs....La peur est le premier pas vers une foi passionnée. Le mal, la menace sont, sont toujours chez l'autre.
Il est toujours plus facile de haïr quelqu'un à qui l'on peut donner un visage en le rendant responsable de tout ce qui nous dérange."
« N'acceptez jamais de de décorations qui ne soient pas imprimées au dos d'un chèque. Elles ne bénéficient qu'à ceux qui les décernent. »
Et puis une dernière citation pour le plaisir...
« Le jour où on permettra au femmes d'apprendre à lire et à écrire, le monde deviendra ingouvernable. »
L'auteur nous montre encore une fois son très grand talent, et c'est probablement le fait de sa trop grande ressemblance avec « L'ombre du vent » qui procure une légère déception.
livre maudit
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 27 février 2011
Trop de blabla...
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 17 février 2011
"L'ombre du vent" est pour ma part un livre culte comme on n'en écrit souvent qu'un dans une vie.
Un bon roman, mais pas à la hauteur de l'Ombre du vent
Critique de Miettedelune (, Inscrite le 24 janvier 2009, 35 ans) - 22 novembre 2010
Je n'en pouvais vraiment plus d'attendre le prochain Carlos Ruiz Zafon.
Il est vrai que je l'ai dévoré en deux jours à peine, car le romancier espagnol possède décidément cette plume magique qui nous fait tourner les pages encore, et encore, et encore.
J'ai cependant trouvé que l'histoire avait moins de saveur, que David Martin est un personnage beaucoup moins attachant que Daniel Sempere.
L'atmosphère sombre, limite oppressante que l'auteur a instauré tout au long de son récit m'a parfois mise vraiment mal à l'aise.
Vous me direz que dans son précédent roman il n'était pas non plus question de pâquerettes et de sucre d'orge, mais certains des protagonistes comme Fermin par exemple, adoucissaient l'ensemble et nous arrachaient même quelques sourires.
Le jeu de l'ange est un bon roman, mais il laisse trop de questions en suspens. Le pourquoi de ce livre que David doit écrire n'est jamais clairement abordé, et la scène où il découvre les pantins dans la cave de la maison qu'occupait "le patron" m'a vraiment laissée perplexe.
Ceci dit il était vraiment difficile voire impossible de faire mieux que le chef d'oeuvre que l'écrivain nous avait offert avec l'Ombre du vent.
J'achèterai sûrement le prochain livre avec un peu moins d'enthousiasme...
Hein quoi ?
Critique de Marilyn554 (Montréal, Inscrite le 17 août 2010, 36 ans) - 17 août 2010
Puis soudainement tout le monde meurt, mais nous ne comprenons pas vraiment pourquoi, malgré l'existence de certains liens et nous attendons avec impatience l'explication logique de ce carnage.
Et là, nous abandonnons le style de l'auteur pour entrer dans un roman policier américain, avec un héros qui nous fait penser à James Bond et nous fait vivre des aventures épiques et totalement rocambolesques.
Finalement la fin arrive et les explications tant attendues ne viennent pas. Le livre fini avec tant de questions qui restent sans réponse et une bonne dose de frustration.
comment je m'appelle déjà?
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 8 août 2010
J'ai adoré l'ombre du vent, comme tout le monde, donc je me lance dans ce bouquin avec délectation. Le début commence bien, j'adhère! Puis vient ce "patron" et leurs discours me sont d'un ennui...pfiou! Je vois pas où il veut en venir. Il le fait, il le fait pas, il commence, il abandonne...
Puis je recommence à aimer et m'intéresser quand les meurtres commencent à s'enchainer et que je pense voir arriver un sens à tout cette énigme.
Et en fait non, j'ai pas de réponse, ça s'embrouille, ça devient trop "policier" à mon goût (non pas que j'aime pas, mais je ne m'y attendais pas venant de Carlos Ruiz Zafon!)
Enfin bref, j'en retire une opinion plus qu'instable, donc je mettrais juste la moyenne!
Prenant, mais...
Critique de Thierry13 (, Inscrit le 3 août 2010, 53 ans) - 5 août 2010
Drôle de titre tout de même pour un récit où tout est noir (les personnages, les lieux de Barcelone, l'absence d'espoir, l'amour impossible ...)
je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que l'auteur a voulu exprimer comme message (Pourquoi monsieur Corelli a-t-il demandé à Martin d'écrire ce livre? Dans quel but? Quel est le message concernant la fin de l'histoire?)
Malgré les nombreuses interrogations qu'apportent ce livre, c'est un bon livre avec un style agréable. Se lit avec plaisir.
Déception
Critique de Dahv (, Inscrite le 15 juillet 2009, 42 ans) - 28 juillet 2010
Pourtant l'intrigue commençait plutôt bien... Cependant et malheureusement, elle tourne vite en rond : on ne connait pas les motivations du personnage principal, ni ses choix, on ne comprend pas ce qui motive et anime les différents personnages, on ne comprend pas l'intérêt du surnaturel...
D'ailleurs, le surnaturel est trop souvent la solution trop facile, une ficelle qui permet d'expliquer et légitimer les choix du personnage.
Par ailleurs, il y a à mon sens trop de similitudes avec l'Ombre du Vent et même si retrouver Sempere & Fils et le Cimetière des livres oubliés a été un vrai plaisir, j'ai trouvé cela un peu facile. D'autant qu'on ne retrouve ni la magie ni l'atmosphère et l'univers de l'Ombre du Vent.
En somme, même si la force narrative de Carlos Ruiz Zafon ne peut pas être remise en cause, la trame de l'histoire est loin d'être à la hauteur... Peut-être avais-je trop d'attente...
Dommage.
3,5 étoiles !
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 21 juillet 2010
déception
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 19 juillet 2010
Quand les anges s'amusent via des livres
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 10 juin 2010
David Martín est un écrivain qu'un mystérieux éditeur français contacte pour écrire un livre puissant, au pouvoir de changer les gens et inspiré par les religions et le mysticisme. Il a un an pour s'acquitter de cette tâche ambitieuse. Pourquoi lui ? Pourquoi un tel livre ? Y a-t-il un lien avec la maison dans laquelle il vient d'emménager ? Je n'en dirai pas plus, ce serait gâcher la lecture d'un bouquin dont l'intrigue, comme dans "L'Ombre du Vent", se découvre au fil des pages jusqu'à la surprise finale.
L'ambiance, les personnages, l'histoire sombre et violente, tout est bien agencé sauf que : je me suis ennuyé. Long par moment, avec des pages inutiles au style roman de gare bâclé, trop linéaire, moins de rebondissements et de sous-intrigues que dans "L'Ombre du vent" -avec lequel on ne peut s'empêcher de faire des comparaisons et à côté duquel "Le Jeu de l'Ange" fait bien pâle figure- ma déception fut de taille. Franchement bof.
Légèrement en dessous, mais tout de même du haut vol
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 8 juin 2010
Zafon nous régale. Sans doute un peu moins que grâce à son ombre du vent (maintenant, on s’y attendait), mais toujours avec brio.
Et puis les allusions à son premier roman justement, dans ce Barcelone des années 20, sont de véritable pépites (surtout ce qui a trait à la librairie et l’immense bibliothèque).
Vivement un troisième, Senor Zafon !
curieux mais envoûtant
Critique de Pieronnelle (Dans le nord et le sud...Belgique/France, Inscrite le 7 mai 2010, 77 ans) - 14 mai 2010
La chute de l'ange...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 25 avril 2010
Dire que je me suis ennuyée serait faux mais je rejoins l'avis de certains de mes petites camarades de récréation littéraire: Zafon avait beau avoir les ingrédients de qualité, il a, cette fois, raté sa recette.
Le personnage principal n'est effectivement ni attachant, ni fascinant, ni intéressant à proprement parler. Il se met dans des situations périlleuses et prévisibles, il joue à merveille le poète maudit cynique (et on ne comprend pas comment des personnages respectables arrivent à dénicher grandeur d'âme et probité dans son caractère tant il est dressé à la louche), il a une culture générale fabuleuse et un vocabulaire parfait (alors qu'il a quitté l'école jeune sans savoir lire et écrire), il vit des chagrins d'amour romanesques et un brin grand guignol.
Hormis quelques réflexions sur la littérature qui peuvent stimuler les nôtres, les discours assez péremptoires du bouquin finissent souvent à plat.
Le recours au fantastique, moi, à la base, ça ne me dérange pas... sauf quand on sent qu'il survient pour éviter à l'auteur de se sentir à l'étroit dans les limites du réaliste.
Bref, je trouve que Zafon a un souffle narratif impossible à nier mais, pour le fond, cette fois, c'est mitigé. Pourquoi n'avoir pas tenté l'audace plutôt que ce besoin de rester collé à son premier succès? C'était d'autant plus risqué...
De plus, on sent ici trop le souci "cinématographique" du scénario, l'envie, peut-être, d'être adapté au cinéma?? (La scène de bagarre dans le téléphérique! Quel cliché ! Pitié!! Pas du James Bond, noooon!)
J'avais sans doute (beaucoup) trop d'attentes quant à ce livre...
quel dommage
Critique de Chico (, Inscrit le 30 janvier 2010, 40 ans) - 30 janvier 2010
On continue en pensant que l'on va bien finir par comprendre où l'auteur veut nous emmener et là encore on se perd dans des petites intrigues sans aboutissement.
On le termine pour "savoir la fin" et espérer un sursaut d'orgueil de l'auteur, et on trouve au lieu de ça une fin morbide sans réelle explication sur toutes les pistes ouvertes.
A moins d'appréhender ce livre à un tout autre degré de lecture, qui semble être loin des considérations de l'auteur, il laisse une impression d'inachèvement.
Tout comme le livre que l'acteur principal tente d'écrire (un auteur qui écrit au sujet d'un auteur, original... J. Irving a lui le mérite de le faire avec brio!), il semble ici que Zafon, en manque d'inspiration, se soit contenté d'écrire pour l'argent...
Un livre fade
Critique de Le tiennou (, Inscrit le 9 décembre 2009, 34 ans) - 28 janvier 2010
Ce livre est truffé de petites phrases, d'intrigues intéressantes, de début de sentiments, il y a plein de situations à exploiter mais c'est plus un roman policier fantastique qu'un chef-d'œuvre littéraire.
Quel livre !
Critique de Benito20 (, Inscrit le 26 janvier 2010, 45 ans) - 26 janvier 2010
J'avais adoré l'Ombre du vent et j'attendais un deuxième ouvrage que voici.
Nous replongeons dans un Barcelone que seul Carlos Luis Zaffon sait décrire et nous découvrons des personnages mystérieux qui ont le mérite d'être tous différents et peint à la manière Zaffon.
J'ai parcouru quelques critiques et non je ne me suis pas retrouvé dans l'ombre du vent en lisant le jeu de l'ange il peut y avoir quelques images qui reviennent en mémoire du fait des lieux (Barcelone) et des livres qui sont omniprésents. Mais ce livre est unique et je le conseille à tous ceux qui veulent lire un bon roman.
Faust frappe encore
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 11 janvier 2010
Une perle à rajouter à votre collier...
Critique de Fleur783 (, Inscrite le 8 décembre 2005, 72 ans) - 5 janvier 2010
Et, bien celle-ci je la garde et la range précieusement dans ma bibliothèque, bien évidemment à côté de l'ombre du vent.
J'ai dévoré ce livre en une journée, et même s'il n'est pas à la hauteur du précédent, il m'a plu de retrouver l'ambiance de Barcelone et le cimetière des livres oubliés. Mr Zafon sait nous embarquer dans un suspense étourdissant avec un récit truffé de rebondissements. Ces livres sont des hymnes à la lecture.
J'espère qu'il continuera longtemps à semer le vent pour en récolter le frisson !
Pffffffffffff
Critique de AntoineBXL (Bruxelles, Inscrit le 9 août 2008, 45 ans) - 4 janvier 2010
- quand on lit ce livre, on a trop souvent l'impression que l'auteur, en l'écrivant, s'est fixé pour objectif d'atteindre coûte que coûte le chiffre de 600 pages. Cela tire en longueur et cela casse le rythme de la narration;
- dans la conclusion du livre, l'auteur n'a pas cherché à exploiter à fond les énigmes qu'il a mis tant de pages à tisser tout au long du roman.
Belle déception! Trop d'attentes? Peut-être...
Un peu déçu
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 22 décembre 2009
Je suis un peu déçu par le contenu de l'histoire, je l'ai beaucoup moins aimé que le premier roman. Certes je ne devrais peut-être pas comparer les deux livres, mais après avoir lu un chef-d'oeuvre, je m'attendais à lire un livre d'aussi bonne qualité.
L'auteur est toujours bon, dans son style, mélangeant plusieurs histoires dans un seul récit. Mais ce dernier est très sombre, et trop amer à mon goût. Il manque un soupçon d'humour, un peu de fantaisie qui avait fait le charme du premier roman.
J'attendrai d'avoir l'occasion de lire un autre roman de cet auteur, mais je reste sur ma faim, pour l'instant. Je l'ai peut-être trop idéalisé, avec son premier livre, pour pouvoir porter une critique juste.
A ceux qui hésitent à lire ce roman, je leur conseillent de le lire pour se faire leur propre opinion, mais pour ceux qui veulent découvrir cet auteur lisez d'abord "l'ombre du vent".
L'auteur confirme
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 22 décembre 2009
Je trouve pour ma part que ce livre est passionnant, tant par l'histoire que par le style, et que l'auteur nous tient en haleine du début à la fin.
Bien sur, il faut accepter rapidement l'idée que la trame se joue dans le fantastique, et aussi digérer la noirceur diabolique, voire écœurante à force de répétition, surtout dans la deuxième moitié de l'ouvrage. Mais bon je suis âme à me satisfaire du marché conclu, pour peu que l'écriture soit belle, et elle l'est! L'intrigue aurait pu connaître à mon sens une pointe de gaité et d'humour supplémentaire. Barcelone y est encore une fois décrite admirablement. Zafon est-il un être torturé de l'intérieur? Très bonne lecture un peu en dessous de « l'ombre du vent » cependant.
Grande déception...
Critique de Arnaud (Andenne, Inscrit le 29 novembre 2004, 44 ans) - 8 décembre 2009
Je l'aurais sans doute mieux apprécié en n'ayant pas lu "L'Ombre du Vent" auparavant, mais si vous avez également été charmé par ce livre, ne vous arrêtez pas à celui-ci.
A ce jeu, le lecteur est perdant ….
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 6 novembre 2009
Réactualisant le mythe de Faust, Zafon reprend les ingrédients de la recette à succès de L’OMBRE DU VENT , il y rajoute une forte pincée de fantastique, de gothique, de gore et nous sert un plat qui s’il ne manque pas de piquant , est bien pesant . Je me suis laissée embarquer sans déplaisir dans la première moitié du récit et plus j’ai avancé dans la lecture , plus le roman m’a semblé indigeste et décevant . Si Zafan possède une grande aisance d’écriture, il use trop souvent de son talent pour tirer à la ligne , notamment dans les descriptions qui finissent pas toutes se ressembler tant la dose de glauque est lourde . Le style ampoulé qu’il adopte rappelle , certes, celui des feuilletons à la mode à la fin du 19e siècle, mais le lecteur moderne n’y est plus guère habitué .
Autant la lecture de L’OMBRE DU VENT m’avait semblé jubilatoire (cf ma critique) car pimentée par une bonne dose d’humour et basée sur une intrigue à rebondissements bien ficelée qui satisfaisait la curiosité du lecteur , autant celle du JEU DE L’ANGE m’a laissée sur ma faim .
Du potentiel
Critique de Sosa263 (, Inscrit le 21 février 2009, 45 ans) - 20 octobre 2009
Une déception
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 15 octobre 2009
Globalement je me dis que Zafon a vraiment une imagination incroyable. Mais, en même temps, je me dis qu'il en abuse et aussi qu'à quelques occasions ses trouvailles me semblent par trop tirées par les cheveux.
Il se sert, beaucoup trop à mon goût, du surnaturel, de l'extraordinaire. Ce livre m'a parfois semblé interminable ! Sans soucis il aurait pu se passer d'un beau paquet de pages.
La fin m'a particulièrement semblé tirée par les cheveux.
A part le vieux Tempere, et surtout Isabella, je n'ai accroché à aucun personnage de ce livre.
Non ! Vraiment rien à voir avec "A l'Ombre du Vent".
Troublant
Critique de Golfo66 (Perpignan, Inscrit le 19 août 2009, 60 ans) - 8 octobre 2009
Enfer et damnation :-(
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 5 octobre 2009
Les redites par rapport à son livre précédent ne m’ont pas dérangée. Que le contexte soit similaire, que certains lieux reviennent, je n’ai pas trouvé cela même dommage. Ce n’est pas ce que je lui reproche.
Par contre, on dirait que sa puissance créatrice s’est tarie. Il exploite le filon du surnaturel de la manière la plus facile qui soit, sans même terminer son livre par une explication digne de ce nom des phénomènes bizarres dont il nous a pourtant abreuvés jusqu’à plus soif. Et pourquoi tout ce sang ? C’était totalement inutile. Même les objets ou les lumières rouges sont affublés de qualificatifs en référence aux fameux globules. Non mais franchement ! J’imagine que le but était de rendre l’atmospère tendue mais il existe des moyens plus subtils, il me semble… Et je ne parle pas des incohérences…
Tout n’est pas à jeter, bien sûr. Lorsque David mentionne son enfance, par exemple, nous avons droit à de belles pages de Zafon. L’amitié de David avec le vieux libraire est également un bijou aux multiples reflets. Certains passages sont très bons, mais trop rares. On a l’impression d’une histoire tirée en longueur mais on peut se poser la question : fallait-il nécessairement dépasser les 500 pages ? A quel prix ? Ne dit-on pas que le mieux nuit au bien ?...
Encore plus de fantastique...
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 22 septembre 2009
Une seule recommandation: relire le premier après la lecture du second pour découvrir des parallèles intéressants entre les auteurs maudits (David Martìn et Julian Carax) des deux romans, et puis surtout pour le plaisir d'une belle histoire.
Un livre à lire.
PAS DEUX FOIS.. TROP ATTENDU..
Critique de Pauline3340 (BORDEAUX, Inscrite le 2 août 2008, 56 ans) - 17 septembre 2009
Déçue. Pourtant il a essayé je ne le lirai plus
Je garde l’ombre du vent sous mon oreiller. Je le relirai
Bonne lecture à tous et toutes
Polar fantastique glauque
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 16 septembre 2009
L'ensemble demeure intéressant, l'intrigue est forte et bien tenue, malgré le soufre et la forte odeur de sang qui en émane. Il faut avoir le coeur bien acroché.
Tragédie
Critique de Bragon (, Inscrit le 11 novembre 2005, 66 ans) - 7 septembre 2009
Le jeu de l'ange est une immense déception. On ne retrouve en rien la magie du précédent roman. Rien n'est convaincant, ni l'histoire, ni les personnages, ni les lieux si magnifiques dans L'Ombre du vent (mais que vient faire ce cimetière des livres oubliés? Ecrit en rouge en 4ème de couverture, il n'a aucun poids, aucun intérêt dans l'histoire si ce n'est faire vendre un livre en faisant croire qu'il est aussi génial que le précédent)
Une tragédie...
MAGNIFIQUE
Critique de Pixelle (, Inscrite le 22 mai 2008, 34 ans) - 31 août 2009
672 pages lues en 3 jours, quoi de plus explicite pour dire que ce livre est tout simplement un Bijou. A Lire au plus vite si ce n'est déjà fait!!
A mettre dans toute les bonnes bibliothèques, à coté de "l'ombre du vent" bien sûr.
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Le jeu de l'ange : EXPLICATION DU LIVRE | 0 | Graveg | 30 août 2013 @ 18:45 | |
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