J'ai essayé : on peut! de San-Antonio
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers
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Amusant, mais...
...mais pas un des meilleurs romans de la série. "J'Ai Essayé : On Peut !" (titre amusant) comporte de bons moments, et son intrigue, qui mêle papauté, complot, intrigue amoureuse (San-A tombe lentement mais sûrement amoureux d'une jeune femme, Zoé, impliquée dans l'affaire : on retrouvera Zoé dans "Un Os Dans La Noce", dont le début est la suite de ce roman) et délires en tous genres. C'est assez soûlant de, très souvent, lire les délirades martiennes de l'auteur, qui prétexte dès le départ (c'est le principal délire de ce roman) que San-Antonio vient de Mars. A force d'à force, ça soûle assez, ces allusions débiles.
Malgré ça, on lit le roman avec plaisir pour peu qu'on soit fan. Bérurier y est déchaîné, de même que Pinaud, qui se retrouve momentanément en Paul VI. Amusant, mais pas un grand cru de San-Antonio.
Les éditions
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J'ai essayé, on peut ! [Texte imprimé] San-Antonio
de San-Antonio,
Fleuve noir / San-Antonio (Paris).
ISBN : 9782265069084 ; 5,34 € ; 04/01/2000 ; 254 p. ; Broché
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Un San Antonio à la peine…
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 17 janvier 2020
Attablés à une table d'un troquet parisien, San-Antonio et Bérurier reçoivent la visite d'une vieille connaissance de Béru, le cardinal Antonin Duplessis. Celui-ci annonce l'imminence d'un attentat à l'encontre le pape Paul VI lors de sa visite programmée à Paris la semaine prochaine. Malgré l'insistance des deux policiers, Duplessis ne peut dévoiler la source de cette information et prend congé d'eux. Etc …Etc …
La portière est délourdée. Une silhouette blanche, menue, fragile s’extirpe de la tire et virgule quelques solides bénédictions alentour. Les têtes s’inclinent. Une bonne espagnole, qui allait chercher des croassants pour ses maîtres, éclate en senglots. Un Israélite crie : « Vive le pape ! » Un manœuvre arabe demande : « Qui c’est la vieille dame en blanc ? » Des catholiques applaudissent. Des apostoliques s’agenouillent. Des athées se signent à tout hasard pour si des fois ils ferraient fausse route. Bref ? C’est la monstre ferveur, mon cher fils. Il se passe quelque chose de grand, de noble, de généreux. C’est presque aussi impressionnant que sous le maréchal de Gaulle quand il faisait sa tournée de Marseillaise. Comme le dit un grand malabar : « On se sent tout petit. » Les frissons vous glissent le long des stalactides.
Ah ! Pinaud ! Ne t’avais-je pas prémonié hier, à l’hosto, tandis que tu penchais sur mon lit ? Je t’ai vu pape, alors. Cher ? chère vieil enfant de la non moins Eglise chrétienne. Ta mission te transfigure. Ta soutane éclatante t’illumine, ton courage t’ennoblit.
Tu le verrais, Pinuche, en cet instant d’exception, tu chiales, recta.
Ce geste apaisant de la dextre, chéri ! Il brinde à la foule. Il salue. Il bénit. Courbe les tronches, allume les cœurs, attise la foi vacillante, fortifie les défaillants, inculque les grands principes. Beau, très beau. Fleur de coin ! Voilà le terme que je cherchais : Fleur de coin ! Un moment de l’humanité.
Je confirme, une enquête assez pompeuse et où l’humour est plutôt rare.
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