La délicatesse de David Foenkinos
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 71 avis)
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Et ils vécurent heureux
C’est l’histoire banale de Nathalie. Elle perd son mari dans un accident de la route. Puis, elle est convoitée par deux hommes, son patron marié et un collègue de travail timide. C’est le contraste entre une première union coup de foudre et un second amour, cultivé lentement comme un jardin.
Heureusement, la prose jubilatoire de l’auteur est toujours au rendez-vous. Foenkinos est un maître des petits moments touchants, qui ensemble, font qu’une histoire toute simple devient merveilleuse. « Le livre était ainsi coupé en deux ; la première partie avait été lue du vivant de François. Et à la page 321, il était mort. Que fallait-il faire ? Peut-on poursuivre la lecture d’un livre interrompu par la mort de son mari ? »
Il y a aussi quelque chose de cinématographique dans la façon dont on suit les personnages, comme une caméra pointée sur le trio. D’ailleurs, une scène est écrite sous la forme du scénario.
Entre les chapitres de la trame, de petits apartés insignifiants, ajoutent une touche de fantaisie. Certains voudront s’en passer. Après tout, qu’est-ce que ça fout de savoir la date de sortie d’un film de Claude Lelouch ou le code d’accès de l’immeuble de Markus ? On aime les facéties du style ou on déteste. Pour ma part, je suis bon public quand vient le temps d’apprécier le tragi-comique, un peu fleur bleue. Ce qui est tendrement cynique ou romantiquement lucide.
Mais, à la fin on en sort déçu, de n’avoir eu que du divertissement sucré sans réelle substance.
Les éditions
-
La délicatesse [Texte imprimé], roman David Foenkinos
de Foenkinos, David
Gallimard
ISBN : 9782070126415 ; 17,50 € ; 20/08/2009 ; 208 p. ; Broché -
La délicatesse [Texte imprimé] David Foenkinos
de Foenkinos, David
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070440252 ; 1,00 € ; 13/01/2011 ; 209 p. ; Broché -
La délicatesse
de Foenkinos, David
Gallimard / Folio
ISBN : 9782072767548 ; EUR 7,40 ; 04/01/2018 ; 209 p. ; Poche -
La délicatesse
de Foenkinos, David
Gallimard / Folio
ISBN : 9782072422065 ; EUR 6,99 ; 04/01/2018 ; 209 p. ; Format Kindle -
La délicatesse
de Zidi, Malik (Acteur) Foenkinos, David
Gallimard
ISBN : B01DJS5X56 ; EUR 16,99 ; 26/05/2015 ; Livres audio Audible -
La délicatesse
de Zidi, Malik (Acteur) Foenkinos, David
Gallimard
ISBN : 9782070140077 ; EUR 21,90 ; 31/01/2013 ; CD MP3
Les livres liés
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Les critiques éclairs (70)
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il était une fois chez ikea
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 24 août 2019
"La délicatesse" : une guimauve aux allures de chef-d'oeuvre ?
Critique de Lettres it be (, Inscrit le 7 mai 2017, 30 ans) - 7 mai 2017
// « Oui il était marié. Il nageait dans ce qu’il appelait la vie conjucalme. » //
# La bande-annonce
Nathalie et François coulent des jours paisibles. Amour, bonheur, stabilité … Un couple parfait comme il en existe si souvent au travers des pages imprimées de nos ouvrages préférés. Un jour, François meurt dans un accident. Nathalie, désormais veuve de son état, s’emmure contre tous ceux qui tenteraient de lui offrir leurs sentiments. Tous, sauf le collègue Markus, un outsider de l’amour, un séducteur de Ligue 2 qui, maladroit et médiocre, envisage de séduire Nathalie après un baiser volé … Entre délicatesse et amour disparate.
// « Après leur dernier échange, il était parti lentement. Sans faire de bruit. Aussi discret qu'un point-virgule dans un roman de huit cents pages. » //
# L’avis de Lettres it Be !
Un style enlevé, un procédé d’écriture agréable et qui se déroule devant nos yeux sans réelles fioritures, une histoire saveur guimauve trop édulcorée mais qui nous tient tout de même en haleine jusqu’à un dénouement à peu près surprenant … Oui, c’est vrai : chez Lettres it be, la lecture de « La Délicatesse » n’a pas été un doux moment de bonheur littéraire mais plutôt une lente aversion aux romans d’amour modernes qui montait en nous. David Foenkinos, n’avait, jusqu’à présent, que très peu défrayé la chronique muni de sa plume. On ne se souvient que pas assez de ses précédents romans « En cas de bonheur », ou du non moins peu mémorable « Nos séparations ». C’est véritablement avec « La délicatesse » que l’auteur parisien perce le plafond de vers, celui qui sépare les auteurs méconnus des plumes à jackpot.
Juste pour dire...
Critique de Caroline D (, Inscrite le 30 octobre 2016, 42 ans) - 30 octobre 2016
* Au milieu, à la fin, un peu partout quoi… et j’ai ri, beaucoup même !
Entre élégance et inconsistance
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 30 mai 2016
Il y a tant et si peu.
Argh !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 6 octobre 2015
L'histoire est jolie mais les rajouts du style -trafic de mozzarella ou conflit entre Martine Aubry et Ségolène Royal - sont mal digérés dans ma lecture.
Peut-être suis-je passé à côté ? mais ce type de livres me laisse un drôle d'arrière goût.
Oui, délicat...
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 11 août 2015
un roman-photo
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 4 mars 2015
J’ai été fort peu sensible à cette « love story « à tel point qu’à certains moments, je pensais lire … un roman-photo … Cela nous fait trois petites étoiles sur cinq, là.
Deux extraits qui sauvent :
- Être en délicatesse avec quelqu’un : être en froid, en mauvais terme avec quelqu’un.
- Elle aurait dû le retenir, l’empêcher de courir. N’est-ce pas le rôle d’une femme ?
ça fait du bien... un peu de délicatesse et de poésie.
Critique de Coper (, Inscrite le 2 octobre 2014, 41 ans) - 9 janvier 2015
J'ai l'impression d'avoir pris une bouffée d'air frais.
Que ça fait du bien un peu de romantisme, de délicatesse, d'humour fin et de bons mots dans ce début d'année trop sombre...
On prend son temps quant tout va toujours trop vite...
Alors oui : c'est léger, c'est une histoire d'amour, c'est amusant, tendre et poétique voire même mielleux, ça se lit un dimanche après-midi avec un thé et un gilet en laine dans un vieux rockingchair chair...
Mais, je persiste, "ça fait du bien"... de se mettre en pause de temps en temps et de se laisser bercer.
Comme le sucre : plaisant mais dispensable.
Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 30 septembre 2014
En résumé, notre Nathalie file le parfait amour avec son mari, et ... Paf le mari. Elle doit donc se reconstruire avec celui qui aura la délicatesse de la séduire.
Peut-être un peu trop bref
Critique de Camenowk (, Inscrite le 1 septembre 2011, 34 ans) - 23 février 2014
Cependant, je trouve qu'on ne rentre pas assez dans le vif ou dans de l'action.. Je ne saurais dire je trouve que l'histoire est juste survolée et on reste beaucoup sur sa faim.
Décevant
Critique de Choupchip (, Inscrite le 12 janvier 2014, 49 ans) - 12 janvier 2014
Décevant
Critique de Alexlichaa (, Inscrite le 2 janvier 2014, 26 ans) - 2 janvier 2014
Il ne se passe pas grand chose, je me demande même si cet ouvrage a un but... Assez léger ! Et pourtant, au début, j'ai été touchée par l'histoire de cette jeune veuve Nathalie j'ai trouvé le livre prometteur.
J'ai très vite déchanté. Ce roman ne fait absolument pas rêver, les personnages caricaturaux et pathétiques. On n'y croit pas tout simplement .... Cependant le style léger, fluide, aérien et spontané apporte un touche de fraicheur et de tendresse au roman sans toute fois toucher le lecteur ... Attirée par ce livre j'ai été assez déçue... L'intrigue du début est intéressante et le thème abordé change des autres livres que j'ai lus jusqu'à présent. Selon moi, il manque une fin. Je le conseille pour les lecteurs qui ont besoin de s'évader pendant les congés d'été ...
un roman délicat
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 28 octobre 2013
décevant
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 26 février 2013
Je l'ai trouvé fade, plat et sans relief.
Pour moi ce livre est froid comme la pierre et je n'ai pas ressenti d'émotion ...sûrement trop délicat pour moi..
Gentillet et oubliable
Critique de Opalescente (, Inscrite le 8 novembre 2005, 42 ans) - 8 septembre 2012
Si le thème semble grave (le veuvage) le livre reste incroyablement léger et superficiel et n'arrive pas à émouvoir. Nathalie la déesse inaccessible, ayant vécu un amour parfait semble impénétrable et bien peu attachante. Jamais je n'ai réussi à entrer en connexion avec elle.
Markus en revanche dans le rôle de l'antihéros sympathique est un peu plus fouillé et intéressant on espère sincèrement qu'il parviendra à ses fins!
En clair un roman divertissant certes, mais plutôt à conseiller sur une serviette de plage car il ne restera pas dans les mémoires...
fast book
Critique de Papyrus (Montperreux, Inscrite le 13 octobre 2006, 64 ans) - 7 septembre 2012
Délicat ! et délicieux
Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 7 septembre 2012
Mais, si le début m'a paru un peu laborieux, je suis entrée dans le charme loufoque de Foenkinos.
Il me semble qu'il n'y a pas de philosophie à tirer de ce livre. L'auteur se moque (intérieurement) de ses lecteurs.
Plus on avance et plus notre Danois est bizarre. Et puis j'adore le fait que Nathalie tombe dans un petit coup de folie. De timide, timorée, même, elle passe à effrontée. Moi, j'ai été contente pour elle. ;)
Un petit coup de folie, ça doit être tellement plaisant !
Lisez ce livre au 2ème ou 3ème degré, vous verrez, il est délicieux.
Plaisant
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 27 août 2012
Ce qui me gêne le plus, c'est le message de l'auteur. Où veut il nous emmener, vers quelle réflexion, quelle est l'idée majeure?
Le physique, on ne peut pas tout miser dessus, ça on savait ok. Chaque pot a son couvercle et chaque individu a des qualités et des sensibilités qui vont être reconnues par d'autres, ok. Pour autant, ici, c'est assez survolé pour rendre l'ensemble très léger, mais pas assez consistant pour creuser la réflexion, en tous cas, pas assez pour la mienne.
J'ai eu du mal a cerner le fil directeur, par manque d’approfondissement sans doute.
Le livre est donc léger, se veut comme tel, un peu plus de densité et de pages pour expliciter le message aurait été le bienvenu.
Légèreté ou superficialité ?
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 22 juin 2012
Pour ma part, je n’arrive pas encore à faire la lumière sur mes propres impressions.
Au cœur de l’histoire, l’héroïne, Nathalie, qui à peine mariée se retrouve veuve. Folle de chagrin, elle survit tant bien que mal entre sa collègue, Chloé, et son patron Charles, amoureux qu’elle éconduit. Sur ce, apparaît un autre collègue, l’incolore Markus dont on saura au bout des 200 pages de cet agréable roman s’il est digne ou non de capter l’attention définitive de Nathalie, sa supérieure hiérarchique !
Foenkinos livre ici un ouvrage aux phrases courtes dont l’action va bon train et dont l’analyse psychologique est tout à la fois fine mais limitée à l’essentiel. Avant d’avoir lu un autre de ses romans, j’hésite à savoir si Foenkinos peut aller plus loin que servir de gentilles bluettes …
10 PRIX pour ce livre, qui dit mieux ?
Critique de Nickie (, Inscrite le 14 mars 2004, 63 ans) - 27 mars 2012
J'exagère à peine, et j'avoue n'avoir lu qu'un tiers de ce livre; Il y a quelques livres ennuyeux qui sont ainsi : au fil de leur lecture je ne peux m’empêcher d'imaginer l'écrivain derrière son ordi; assis, mine concentrée, tapant son texte, et paf !!! le voilà qui jubile : la voilà cette phrase divine, celle sur laquelle il a dû quand même stationner un peu plus, et qui une fois finalisée a fini par le convaincre qu'il était un écrivain génial; Mais moi j'ai envie de lui dire : bof!! bof !! et rebof!!! mais non écrivain de génie!!! je veux t'oublier complètement, je veux que tu m'amènes dans ton histoire, je ne veux pas rester à côté de toi, je veux oublier ton style, ta petite phrase un petit peu plus recherchée, bref moi je reste à quai, avec le poids de ton livre entre les mains, je ne voyage nulle part, je m'ennuie, la fille du livre m'ennuie et elle s'ennuie aussi, c'est contagieux... Bref le style m'ennuie, enfin quel style???, je ne finirai pas ce livre, 8 euros de regrets... enfin d'ennui..
PS :ce livre aurait eu 10 prix, aucun n'est cité... pub mensongère???
il est une évidence (facile...) : les meilleurs livres n'ont, pour la plupart, pas de prix... (comme les oeuvres d'art...)
Délicatesse de l'écriture
Critique de SidonieLasalle (, Inscrite le 18 mars 2012, 50 ans) - 22 mars 2012
Comparer (comme je l'ai lu plus bas) un Marc Levy à David Foenkinos, c'est à mon sens prendre une meneuse de cabaret pour une danseuse étoile, mais peu importe.
Foenkinos nous offre une pause légère, fantaisiste, parfois grave, douce comme une aile de papillon, burlesque parfois... En un mot : délicate. Le sujet est banal, le style l'est un peu moins.
On lit ce livre d'une traite comme on avale un bonbon acidulé et sucré à la fois, cela se savoure rapidement et on en garde un goût agréable mais qui s'oubliera vite. Une jolie parenthèse enchanteresque, une petite tranche de vie.
Fraîcheur et romantisme
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 6 mars 2012
On sort des clichés des histoires d'amour et on se plonge dans le grand romantisme en s'écartant d'une vraisemblance,... mais les histoires réalistes auraient-elles une chance de faire une belle histoire ?
Pas étonnant non plus que la majorité des commentaires émanent de femmes,... il s'agit sans préjugés idiots, d'une histoire qui doit davantage plaire au genre féminin, plus romantique et plus ouvert à ce type de roman.
La délicatesse de l'amour
Critique de Mariefleur26 (Paris, Inscrite le 11 décembre 2011, 30 ans) - 5 mars 2012
Plutôt décue
Critique de Nathafi (SAINT-SOUPLET, Inscrite le 20 avril 2011, 57 ans) - 26 février 2012
Sur la forme, un livre bien écrit, avec de jolies formules, de belles descriptions...
Mais, dans l'ensemble, rien d'extraordinaire, j'en attendais beaucoup plus, et je reste un peu sur ma faim.
gnagnan
Critique de Fanou03 (*, Inscrit le 13 mars 2011, 49 ans) - 19 février 2012
C'est vrai que l'obtention des dix prix littéraires me laisse pantois, pour moi ça vaut juste un peu plus que Marc Lévy.
Dans le même style, pour ceux qui aiment la délicatesse, lisez donc "ma chère Lise" (même si je ne suis pas fan personnellement) de Vincent Almendros, vous verrez ce que c'est la délicatesse quand on a vraiment du talent, ou même, dans le style histoire romantique, les romans de Katarina Mazetti qui ont le mérite d'essayer d'être drôles.
Charme éphémère
Critique de Elle291 (, Inscrite le 26 septembre 2011, 33 ans) - 9 février 2012
On se laisse rapidement emporter par la Délicatesse du style, la pertinence des émotions décrites et la tendresse de l'humour ; mais une heure plus tard, on tourne la dernière page, un peu désappointé, avec l'impression d'avoir passé un agréable moment et d'être pourtant resté à côté de l'essentiel.
Une légèreté brillante, une délicieuse fluidité... mais qui laisse un petit goût d'inachevé. Une charmante illusion.
Pour finir, mention spéciale aux petits apartés qui rythment le récit et offrent autant de digressions originales, inutiles, absurdes... bref, terriblement poétiques !
Charmant
Critique de Loa (, Inscrite le 28 septembre 2011, 40 ans) - 24 janvier 2012
La délicatesse du Pez
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 23 janvier 2012
Nathalie, belle jeune femme vient de perdre son mari avec lequel elle formait le couple idéal, complémentaires, indispensables, toujours amoureux. Un accident qui laisse Nathalie anéantie.« Le vide sidéral de l'après-coup »
« Peut-on poursuivre la lecture d'un livre interrompu par la mort de son mari? »
Mais Nathalie va retrouver son poste dans la société; vivre les premiers jours d'étrangeté, où tous les gens qu'elles croisent vont lui rappeler son deuil.
Charles, son directeur amoureux et très présent va, par son indélicatesse , finalement l'aider inconsciemment en lui donnant un poste à responsabilité et surtout dans un étage et un bureau différent de celui qu'elle occupait avant le drame.
L'impensable va se produire tout, tout doucement.
« il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moments. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment » (pensée d'un philosophe polonais)
(Et je crois qu'il en est des gens comme des livres...)
Cette femme froide et professionnelle - « Au royaume des cœurs secs, vous seriez condamnée »- va prendre conscience qu'il existe une autre façon de vivre et surtout qu'elle peut continuer à vivre des moments heureux.
Et sans doute faut-il avoir vécu des drames (ou pour ma part avoir dépassé la cinquantaine) pour adhérer complètement à ces deux phrases:
« Des minutes que l'on grave au moment même où on les vit. Des secondes qui seront notre future nostalgie. »
Un roman plein de sentiments doux ou douloureux, l'amour bien sûr, mais aussi le chagrin, la tristesse, le respect, la jalousie... tout ceci dans une écriture et un humour aussi délicats que le titre, entrecoupé de minuscules digressions qui relient l'histoire au monde réel.
Fait curieux, j'avais souvent l'impression de lire un livre écrit par une femme...
Un livre que j'ai donc beaucoup apprécié et excusez les éventuelles répétitions, je n'ai que survolé les 43 précédents avis!
Agréable
Critique de Pussycat (, Inscrite le 17 janvier 2012, 68 ans) - 17 janvier 2012
Magnifique, j'aime j'aime j'aime...
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 2 janvier 2012
C'est une histoire de deuil et de renaissance, c'est une histoire d'amour. C'est l'histoire de toutes les petites choses importantes et pourtant infimes, de ces riens qui changent tout... Ces riens qui rendent le sourire à celle qui ne souriait plus, ces instants de grâce qui feront d'un parfait inconnu l'homme qu'on aime.
C'est l'histoire d'une douleur, d'une alchimie, d'une larme, d'un article de journal lu dans un café, d'une chanson, d'une coiffure, d'un souvenir d'enfance, d'un baiser.
C’est l’histoire de deux êtres humains qui s’apprivoisent et deviennent l’un pour l’autre uniques au monde, comme l’écrivait St Exupery dans “Le Petit Prince” .
“La délicatesse”, c’est une mélodie, c’est un poème, c’est tendre, douloureux, violent, doux. C'est une histoire de l'amour. Essentiel.
Je viens de le lire, je l'ai déjà oublié
Critique de Le_squasheur (Paris, Inscrit le 16 décembre 2011, 49 ans) - 16 décembre 2011
Malheureusement passé les premières pages, mon enthousiasme s'est un peu tari. Pas vraiment grave car le récit n'est pas beaucoup plus long qu'un article, ça se lit en deux heures. L'auteur a du s'en apercevoir parce qu'il rajoute toutes les dix pages des listes qui n'ont rien à voir avec le schmilblick. Par exemple, le protagoniste entend des résultats de sport à la radio et à la fin du chapitre on nous donne les résultats des matchs de foot de ce soir-là. Passionnant non ?
Bref, je recommande ce livre pour passer un moment tranquille dans un train pour Deauville par exemple. Sitôt arrivé, vous l'aurez oublié. Mais attention pour une destination plus lointaine, prévoir un 2e bouquin.
La mélodie du bonheur
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 10 décembre 2011
Quelques pages avant la fin, la chanson de Souchon «l’amour en fuite» que Nathalie aimait tant écouter avec François et dont on a lu les premières strophes quelque soixante dix pages avant, repasse à la radio tel un signe du destin et comme un leitmotiv, un hymne au bonheur qu’elle ne cherche plus à fuir. «C’était sa chanson, c’était sa vie. Et elle n’en revenait pas d’un tel hasard»
Le tout aboutit à un ensemble, certes, un peu inégal à mon sens, mais néanmoins très attachant.
Charmant, mais au dela ?
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 1 décembre 2011
Ce premier couple : on a du mal à y croire ... Trop mignon et consensuel pour être crédible !
Le deuil, par contre, est superbement étudié !
Et on retombe dans le roman photo : la boite qui accepte qu'une employée prenne le temps de faire son deuil, même si le gérant est amoureux ....Mouais ! (toute boite normale, accorde 3 jours de "congés" pour la perte du conjoint !)
L'héroïne, belle, bien gaulée, intelligente et super pro (ça gonfle, ce type de personnage ...), qui défaille un jour , comme ça ! pour un employé minable et moche : re mouais !
Et la belle finit avec la bête !
Pas de mauvaises ondes, de la sympathie, mais pas d'ondes géniales : un livre sympa pour se reposer entre deux ardus !
Et encore !
Bref, à part l'analyse, très belle, de la perte de l'autre, c'est mignon, sans plus !
très simple
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 30 novembre 2011
Une petite histoire à lire sur le pouce.
Une petite pause délicate
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 22 novembre 2011
Très poétique
Critique de Crapaud42 (Saint-etienne, Inscrite le 22 juillet 2008, 45 ans) - 21 novembre 2011
Un ouvrage délicatement délicat
Critique de Esblandin (colomiers, Inscrite le 11 novembre 2011, 43 ans) - 13 novembre 2011
Elle est au début inaccessible de par son bonheur avec son mari, puis tout s'effondre, il meurt dans un accident assez tragique et assez convenu.
Là on prend une respiration, tout comme elle abandonne le bouquin qu'elle est en train de lire on se demande si on ne glisse pas vers un mélodrame à deux francs six sous.
Mais elle se bat, elle refait surface et fait l'admiration de tous. Mais ce n'est pas son parcours qui nous donne envie de tourner les pages, c'est son courage. Celui de se lever chaque matin et de vivre. C'est aussi tous ces personnages qui gravitent autour d'elle tous plein d'une admiration plus ou moins saine.
Jusqu'à la rencontre tout à fait improbable avec Markus sorte d'ovni mi homme mi on ne sait pas trop quoi mais on sent bien que c'est pas l'homme de nos rêves. Cependant sa candeur, sa timidité, ses dérapages verbaux redonnent le sourire à Nathalie et tout ça amène son coeur à battre de nouveau pas uniquement pour un besoin organique mais pour la vie avec le bon et le mauvais, la vie quoi. Un roman qu'on a pas envie de lâcher, que j'aurais pu lire d'un seul coup. Bref la plume de l'auteur et l'histoire sont brillantes.
Une parenthèse cependant, j'ai vu qu'il était adapté à l'écran et je dois dire que j'avais tellement idéalisé les personnages que je suis affreusement déçue de la distribution.
10 Prix littéraires ?
Critique de Lucine (, Inscrite le 11 novembre 2011, 66 ans) - 12 novembre 2011
J'ai trouvé ce livre plat et ennuyeux.
Pudique et léger
Critique de Vika (, Inscrite le 23 octobre 2011, 33 ans) - 23 octobre 2011
J'ai décidé de lire certaines critiques sur ce livre, ce que j'évite de faire avant d'écrire la mienne, justement pour voir ce que les autres, les "normaux" en pensaient. J'ai lu que les procédés étaient faciles, que l'histoire était mièvre, que c'était un amalgame de pathos.
L'histoire que raconte Foenkinos est celle d'une jeune veuve qui n'a pas trente ans au décès soudain de son mari dans un accident de la circulation.
Justement, toute la réussite de La Délicatesse est d'être capable de suivre ce deuil avec simplicité (et avec délicatesse... seul point - d'ailleurs - du roman où le titre est approprié). On passe sur toute la période de choc, sur tous les moments de désespoir. On évite les interrogations sur la vie, les questionnements compliqués sur la mort, sur demain, et sur les jours d'après. En fait, Foenkinos passe court sur tout le travail de deuil. C'est sans doute ça qui a empêché les auteurs des critiques que j'ai lues d'apprécier tout cette délicatesse. Parce que cette peinture de la mort ne ressemblait pas à celle qu'ils attendent, celle plus théâtrale que la vraie, mais aussi, celle plus facile.
C'est avec finesse et pudeur que Foekinos parle, à peine, de ce deuil, qu'il replace dans ce qui prend le pas sur lui : le cours de la vie. On sait de Nathalie qu'elle ne vit pas - et ne vivra plus jamais - comme les autres gens. Mais elle vit. Elle se lève, elle travaille, et elle ne pleure pas. Ce qu'on peut retenir de Foekinos, c'est qu'il a toujours le bon mot pour tout ça, le mot léger, enlevé, délicat donc, et juste.
Le livre se concentre en fait plus sur la nouvelle histoire d'amour de Nathalie. Peut-être qu'elle est caricaturale. Je ne l'ai pas vraiment lue ni comprise. C'était d'autres thèmes qui retenaient mon attention. Mais de ce que j'en ai perçu, c'était joli. Mais plutôt que délicat, fin ou léger. D'ailleurs, j'aurais plus volontiers intitulé le livre La Finesse ou La Légèreté.
La prouesse de Foenkinos, c'est aussi son art pour la digression et sa passion pour l'anodin. Tous ces petits détails inutiles et savoureux qu'il insère au milieu de son récit (souvent dans les moments plus sombres) comme pour rappeler que ce sont par les petits riens qu'on reste suspendus à la vie, et que ces petits riens sont peut-être plus efficaces partenaires de deuil que les humains.
De Nathalie, on retient beaucoup plus sa fragilité que son malheur. Certes c'est le malheur qui en est la cause, mais l'auteur nous guide vers une vision d'elle non en tant qu'endeuillée, mais en tant que femme. Et Foenkinos exprime bien cette paradoxalité de la veuve qui ne veut plus qu'on la désire en tant que femme et à qui les regards masculins indélicats apparaissent souvent peut-être plus libidineux qu'ils ne le sont, et qui en même temps souffre de cette image de veuve, de personne que l'on ne peut regarder, à qui l'on ne peut parler, comme si la malédiction de ce qu'elle vit allait rejaillir sur son interlocuteur. Il entraîne le lecteur à regarder Nathalie en tant qu'être humain (plus qu'en tant que femme d'ailleurs), en tant qu'âme à aimer, tout en soulignant l'inappropriation des regards "bout de viande", comme celui de Charles, son supérieur hiérarchique, dont, du coup, toutes les avances échouent, alors que celles de Markus, avec toute son humanité et sa tendresse finissent par obtenir de Nathalie qu'elle lui laisse une chance.
La Délicatesse est donc, selon moi bien sûr, un livre très juste et qui n'a au contraire pas cédé à la facilité. Car traiter le deuil en restant léger, c'est là le douloureux exercice quotidien de tous les endeuillés, et Foekinos le traduit très joliment en mots.
Petite pause de plaisir
Critique de Fleur783 (, Inscrite le 8 décembre 2005, 72 ans) - 23 octobre 2011
Petites séquences ordinaires de vies ordinaires contées avec humour, et à déguster le sourire aux lèvres.
Pour une petite pause de plaisir, à lire… avec délicatesse !
(Ne pas fuir le bonheur, Cupidon veille….)
Quelques citations :
- Il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moment. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment.
- On peut finalement se demander si le hasard existe vraiment? Peut être que toutes les personnes que l'on croise marchent dans notre périmètre avec l'espoir incessant de nous rencontrer? En y repensant, c'est vrai qu'elles paraissent souvent essoufflées.
- Les bonnes idées viennent la nuit pendant que les mauvaises idées dorment.
- Les soirées peuvent être extraordinaires, les nuits inoubliables, et pourtant elles aboutissent toujours à des matins comme les autres
- Dans son lit, il sut qu'il ne serait pas capable de s'endormir : comment aller vers le rêve quand on vient de le quitter ?
- Pourquoi l'avait-il arrêtée elle ? Il s'agissait surtout de sa démarche. Il avait senti quelque chose de nouveau, comme une rhapsodie des rotules
- Elle avançait vers lui... elle était si belle... de cette beauté à mettre des points de suspension partout... Et puis, il pensa qu'il ne l'avait jamais vue le soir. Il était presque étonné qu'elle puisse exister à cette heure-ci.
Adorable
Critique de MEloVi (, Inscrite le 6 juillet 2011, 40 ans) - 17 octobre 2011
A ne pas conseiller!!
Critique de Nina2010 (Bordeaux, Inscrite le 12 septembre 2010, 47 ans) - 28 septembre 2011
J'ai très vite déchanté. Ce roman ne fait absolument pas rêver, le style est lourd, les personnages caricaturaux et pathétiques. On n'y croit pas une seconde. Pire, je n'ai même pas eu envie de connaître la fin. Ce roman a reçu dix prix littéraires...? C'est juste consternant!!!!
Éloge de l'insignifiance
Critique de Mumu (, Inscrite le 24 septembre 2011, 68 ans) - 24 septembre 2011
Délicatesse? Où ça?
Dans la foulée, il faut ouvrir le dernier Nothomb et on a fait le plein de lectures navrantes pour les 3 années qui suivent...
Désolée de vous déplaire mais.... J'aurais trouvé délicat que les médias me mettent en garde.
Je peux même pas l'offrir à mes amis, j'aurais honte.
Une bluette poétique et attachante
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 18 septembre 2011
Il m'a donne l'impression d'être à mi-chemin entre un roman de Francoise (avec cédille) Sagan et un scénario de Claude Lelouch.
Ce roman est agréable.
un bon moment de poésie
Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 12 septembre 2011
Ce livre est très agréable à lire, romantique sans jamais être trop fleur bleue et truffé de petites réflexions sur la vie quotidienne très savoureuses. L'histoire est belle mais pas paradisiaque et vraiment ce livre fait passer un moment où on s'échappe du temps et de l'espace dans lequel on se trouve.
En bref le titre du livre représente exactement la teneur du propos et on passe un merveilleux moment, peut-être trop court.
Bravo!
L'intention est-elle vraiment délicate ?
Critique de Lu7 (Amiens, Inscrite le 29 janvier 2010, 38 ans) - 12 septembre 2011
C'est sans aucun doute un homme qui aime créer des formules loufoques pour illustrer à grands traits l'originalité de sa personnalité et de son oeuvre. Un peu comme Amélie Nothomb a ses chapeaux, David Foenkinos a ses bons mots, pour amuser le lecteur/le téléspectateur/l'auditeur quand il ne sait pas quoi dire.
Entre autres, il ressert à tout bout de champ ses considérations sur la Suisse, la soupe, la moquette, les talons aiguilles, la Suède en l'occurrence, les pavillons, ... C'est drôle, certes, mais manque cruellement de spontanéité, et donc de charme.
Peut-on dire que ce roman qui traite de délicatesse en fasse preuve, quand l'auteur semble vouloir marquer le texte plus par son empreinte décalée que par la sincérité et la profondeur du récit ?
C'est bête, je pense que je serais bien moins sévère si j'avais lu le livre sans avoir entendu parler de l'auteur.
Une pause dans la vie
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 30 août 2011
un air de déjà vu
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 26 août 2011
J'ai cependant apprécié les clins d'oeil de l'auteur à M. Barbery et S. Larsonn, pages 214 et 159 du livre de poche de chez Folio. C'est une attention touchante, empreinte de .... délicatesse.
Drôle, émouvant et si délicat
Critique de Pitchou (Morges - Suisse, Inscrite le 8 mai 2010, 35 ans) - 21 août 2011
Plein de moments drôles et émouvants. Idéal pour les vacances et pour se détendre car il se lit très facilement et même avec entrain.
On est tout triste de devoir quitter les personnages à la fin du roman... on en redemande encore et encore!
Délicat
Critique de Hamilcar (PARIS, Inscrit le 1 septembre 2010, 69 ans) - 16 août 2011
Sur son histoire, il n'y a rien à dire, elle est simple, touchante et oscille entre tristesse et humour savamment dosé. J’ai toutefois une petite déconvenue, car si on s'attache rapidement à Nathalie, si on accepte les faits tels qu'ils sont racontés, on finit par regretter cette trop grande simplicité car l'imagination reste un peu frustrée. Moi, mais je ne suis pas l'auteur, j'aurais aimé que le personnage de la fleuriste perdure dans le texte, quitte à l'orienter vers une fiction plus romancée. Là, on reste dans l'étude de personnages qui se rencontrent, dans l'accompagnement de leur présence, et puis rien d'autre que de la pure délicatesse, mais c'est déjà très bien, on en a tant besoin de nos jours.
Bien pour les vacances !
Critique de Kook (Lyon, Inscrite le 29 juillet 2011, 37 ans) - 29 juillet 2011
Un peu déçue
Critique de Kyra (Lyon, Inscrite le 23 février 2011, - ans) - 29 juillet 2011
Les interludes rocambolesques n'ont pas été pour me déplaire.
On attend un coup de théâtre, un rebondissement qui ne vient pas, mais peut être est-ce cela la vie ?! Dans ce cas de figure, c'est réussi !
Mais n'attendons-nous pas d'un livre qu'il nous sorte un peu de l'ordinaire ?
Délicat comme un crumble aux prunes
Critique de Garance62 (, Inscrite le 22 mars 2009, 62 ans) - 24 juillet 2011
Les traits d'humour de l'auteur m'ont fait penser à Jaenada, c'est moins caustique, plus.. délicat. J'ai une nette préférence pour Jaenada mais je reprendrais bien un peu de dessert tout de même.
Une autre fin...
Critique de Bebelle34 (, Inscrite le 26 octobre 2010, 32 ans) - 22 juillet 2011
Coup de coeur
Critique de Clara11 (, Inscrite le 6 février 2011, 33 ans) - 21 juillet 2011
Je vous l'ai dit, l'histoire est fort banale, mais on rit tellement et c'est tellement agréable à lire que ça nous rend joyeux ! Le sourire aux lèvres, ce livre est magique !
Pas top
Critique de Jiminy (Lyon (ou presque), Inscrite le 14 octobre 2009, 30 ans) - 30 juin 2011
Jubilatoire
Critique de Clara33 (, Inscrite le 29 septembre 2008, 77 ans) - 24 juin 2011
L’histoire de cette rencontre improbable entre Nathalie, cette jeune veuve, chef de service et Markus, un étrange subordonné, originaire de la Suède a de quoi surprendre. La belle jeune femme dans un acte gratuit et impulsif embrasse le bizarre suédois qui est aussitôt propulsé au 7ème ciel : « il était Armstrong sur la lune ».
Mine de rien, tout en distillant des apartés saugrenus mais bienvenus , Foenkinos avec un goût pour la fantaisie qui nous séduit, analyse les sentiments de ses personnages avec une sensibilité de psychologue. A travers le veuvage de Nathalie, Il nous livre une véritable étude sur le processus du deuil : « Elle ne se sentait pas le droit de faire quoi que ce soit de léger ». Il parle bien de cet état : « la douleur c’est peut-être ça, une façon permanente d’être déraciné de l’immédiat ».
De même, il étudie les comportements sociaux dans l’entreprise : le patron pressant, légèrement harceleur, la bonne copine, les bruits de couloir …
Enfin, il rend hommage à toutes ces femmes qui, comme Nathalie, ne s’arrêtent pas aux apparences chez un homme. Sachant apprécier la délicatesse et la sensibilité cachées d’un être physiquement dépourvu d’atouts, elles me font penser à cette citation de Saint Exupéry : « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Le lecteur est sous le charme.
Délicat ?
Critique de Insider (EYSINES, Inscrit le 25 avril 2011, 64 ans) - 25 avril 2011
Au rang des choses difficilement supportables, les effets de style un peu lourds, les sentences définitives dont on suppose que l'auteur est fier (formules et notamment toutes celles que cite LinSa), le "truc" des intercalaires en rapport lointain avec l'histoire (c'est super il y en a 117 et l'héroïne comptait jusqu'à 117 quand elle jouait à cache-cache !), le trait des personnages légèrement forcé, l'auteur est un vrai faiseur...
Reconnaissons lui - mais il s'en moque et il a raison - un réel talent pour dépeindre certains états d'âme ou la divagation amoureuse des pensées des personnages...c'est toujours cela de pris !
Mais au final tout à fait d'accord avec Lurette !!!! Je suppose que nous ne sommes ni l'un ni l'autre assez délicats...
La Délicatesse
Critique de LinSa (, Inscrite le 23 avril 2011, 49 ans) - 24 avril 2011
On passe aussi par tous les états de doute, d'angoisse, d'enthousiasme universellement partagés du sentiment amoureux naissant "il faut vraiment aimer une femme pour ne pas vouloir la voir", ou "on ne devrait jamais faire l'économie d'une douleur potentielle". Romantique à l'excès, souvent mièvre, le roman aurait probablement été fort ennuyeux sans les digressions de l'auteur qui donnent à mon sens un côté moderne et sympathique à un thème éculé. J'ai envie de le prêter à mes amies pour un dimanche après-midi calme et réconfortant sous un tilleul ou un cerisier. Un agréable moment en perspective.
émouvant
Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 18 avril 2011
Savoureux mais...
Critique de Lady Angel (, Inscrite le 12 juillet 2010, 56 ans) - 18 avril 2011
Ca a commencé à m'amuser et je me suis offert ce livre comme une friandise. Un bonbon posé sur une table pris à la dérobée.
La lecture fut de même, délicieuse et dévorée. Avalée en un instant.
Le seul regret : le style rapide, la légèreté de l'histoire, si elle n'en est que plus agréable à lire, risquent néanmoins de ne me laisser que peu de saveur.
A lire comme une virgule, un intermède entre deux ouvrages...
Va où le vent te pousse
Critique de Lurette (, Inscrite le 10 juillet 2010, 85 ans) - 12 avril 2011
A partir de là, on erre avec Nathalie, l'héroïne, qui ne sait que faire de sa vie. Les petits riens, un brin complaisants et creux qui émaillent ces 200 pages commencent à prendre beaucoup trop de place au détriment de l'histoire. L'auteur semble se demander ce qu'il va faire de ses personnages En attendant que l'inspiration lui vienne, il multiplie ses bulles. C'est vraiment navrant. Le titre aurait du être "L'insignifiance"
La délicatesse
Critique de Kalista (, Inscrite le 5 mars 2011, 64 ans) - 5 mars 2011
J'ai adoré le personnage de Markus..... l'écriture poétique de l'auteur que je ne connaissais pas. Une belle découverte pour l'éternelle rêveuse que je suis. Je vais m'empresser de lire les autres titres de Foenkinos.
Bof !
Critique de Marie33 (Le Médoc, Inscrite le 1 octobre 2010, 58 ans) - 18 février 2011
Bel élan, réception aléatoire
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 14 février 2011
J’ai adoré l’écriture de Foenkinos mais je suis un peu déçue du contenu. Le début est consistant et laisse présager une densité psychologique… qui s’épuise bien vite… Je resterai sur cette frustration : un style abouti, maîtrisé mais au service d’un scénario qui s’essouffle, comme une créativité qui a tout donné aux premières pages et qui se trouve fort dépourvue quand la bise fut venue…
4 Etoiles
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 17 août 2010
Un roman ponctué de petit encart qui n'ont rien à voir avec l'histoire, c'est très original. Qui peut me dire ce que viennent faire les résultats de Ligue 1 entre deux chapitres? Voila pourquoi ce roman est appréciable comme une récréation, comme un carré de chocolat qu'on se permet.
Une carte du Tendre pour les vraies gens
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 14 juillet 2010
Et c’est aussi vrai que des dates historiques, des numéros de téléphone surannés, des menus, des propos tenus, des livres écrits, des pensées de philosophe polonais, des chansons de Souchon et autres repères de la vie vraie….
très frais
Critique de Titia (, Inscrite le 17 mai 2010, 46 ans) - 17 mai 2010
Tiens, un livre ...
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 14 février 2010
Mais encore de la délicatesse
Critique de S.klein (Paris, Inscrit le 25 novembre 2009, 61 ans) - 25 novembre 2009
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