Le monde des à de Alfred Elton Van Vogt
(The World of Null-A)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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Ne vous y fiez pas, le titre est encore plus mystérieux après la lecture qu'avant.
Le MONDE DES Ã (prononcez "non-A")
XXVIe siècle. difficile de se faire une identité dans l'immensité anonyme de l'empire galactique... Surtout quand on est amnésique.
Car en prenant part aux jeux de la machine - qui permettent aux gagnants de rejoindre la caste des nantis sur Venus -, Gilbert Gosseyn découvre qu'il n'est pas l'homme qu'il a toujours cru être. Ses souvenirs ne sont pas les siens, sa femme qu'il croyait décédée n'est pas morte d'autant qu'elle n'a jamais été mariée ! Gosseyn entreprendra la plus fantastique quête qu'un homme puisse faire : celle de sa propre identité.
Il se découvrira une faculté mystérieuse, qui le fera ressusciter lorsqu'on atteint sa vie. Mais malgré cette aptitude à se réincarner, il comprend vite qu'il n'est qu'un pion au sein d'un vaste complot dont la finalité lui échappe. Un pion ou... la pièce maîtresse.
Prescott, Thorson, X, Patricia Hardie, le président, Crang, Lyttle, la Machine, la Ligue... chacun joue son jeu mais qui aura le dernier mot ?
Sincèrement, comme l'ont dit de nombreuses critiques avant moi, il ne faut pas commencer par ce livre quand on découvre le monde de la Science-Fiction. L'intrigue paraît très complexe, les personnages sont beaucoup plus creux qu'on essaie de nous le faire croire. Alors que l'on s'attend à découvrir des secrets bouleversants cachés derrière cette lettre - Ã - le lecteur trouve une philosophie non-aristotélicienne qui a peu de rapport avec l'histoire et dont les rouages lui échappent complètement. Il est aussi très vexé de ne pas tout comprendre et est littéralement dépassé par ces multiples personnages tellement intelligents.
Ce livre est, disons-le, assez brouillon. Les rebondissements sont inattendus parce qu'ils ne semblent pas vraiment correspondre avec l'histoire - du moins le peu qu'on en comprend. Van Vogt adresse-t-il cette oeuvre uniquement aux personnes ayant un QI supérieur à 160 ? Non, vraiment, je n'aime pas cet auteur qui semble tout faire pour se débarrasser de son lecteur dès le troisième chapitre - alors que le début est excellent.
Malgré ses grands défauts ce livre figure parmi les grands livres de SF donc essayons de le respecter.
Les éditions
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Le monde des non-A : Le cycle du non-A
de Van Vogt, Alfred Elton
J'ai lu
ISBN : 9782290312988 ; 7,79 € ; 25/04/2001 ; 300 p. ; Poche
Les livres liés
- Le cycle du Ã
- Le monde des Ã
- Les joueurs du Ã
- La fin du Ã
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Les critiques éclairs (5)
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Du génie...
Critique de Parsifal69 (lyon, Inscrit le 5 décembre 2024, 55 ans) - 10 décembre 2024
Le grand Boris VIAN en est le traducteur, de l'américain au français. .
Trou noir !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 24 juillet 2023
Le Monde des non-A (titre original : The World of Null-A), publié en français sous le titre Le Monde des Ā est un roman de science-fiction publié en 1945, traduit en français en 1953 par Boris Vian.
Œuvre majeure de van Vogt, ce roman est devenu un best-seller dont la notoriété a dépassé celle de son auteur, étant le seul de ses ouvrages connu des lecteurs non spécialisés en science-fiction. Il a donné lieu à deux suites : Les Joueurs du Ā (1956) et La Fin du Ā (1984), clôturant ainsi le Cycle du Ā.
Dans un futur plus ou moins lointain, le choix et le renouvellement des élites dirigeantes sont effectués par "la Machine des jeux", supercalculateur capable d'examiner à la loupe les capacités des postulants.
Gilbert Gosseyn s'est entrainé durement et est convaincu qu'il peut passer les épreuves avec succès.
Mais - à sa grande surprise - la Machine lui indique qu'il n'est pas celui qu'il prétend être (... )
S'engage alors une incroyable quête à la recherche de sa véritable identité.
250 pages qui se lisent facilement mais j'avoue ne pas avoir compris grand chose.
Entre conspirations intergalactiques; voyages sur Vénus , mort et résurrection , les messages philosophiques distillés par l'auteur m'ont très rapidement perdu .
Un roman sur l'identité et la mémoire auquel je suis resté hermétique....
A + non A = 0 (ou disons 1,5)
Critique de Hélian (, Inscrit le 11 novembre 2011, 43 ans) - 2 novembre 2014
Si le point de départ (la sémantique générale) apparaissait passionnant, force m'a été de constater que le livre est bien loin de tenir ce qu'il laissait espérer.
Le style est d'une platitude navrante. Rares sont les auteurs de SF à être reconnus et appréciés pour la beauté et la puissance d'évocation de leurs phrases mais là on touche vraiment le fond du fond. Au mieux, elles sont tout juste informelles, au pire on a droit à une accumulation de clichés.
L'intrigue est téléphonée et répétitive avec nombre d'éléments sous-utilisés, aussi vite oubliés que mentionnés, les personnages creux, purement fonctionnels, ce qui fait qu'on n'a absolument aucune empathie pour eux. Le personnage féminin principal est une caricature de "fausse ingénue-femme fatale-mais oh surprise c'est une gentille en fait" consternante. Quand au héros, son seul intérêt est son nom : Gosseyn (comprendre "Go sane", qui va sain d'esprit) et encore, faut aimer ce genre de jeux de mots un peu légers. Après avoir fini le livre, je ne dirai pas que je n'ai rien compris à ce que l'auteur racontait mais plutôt à pourquoi il le racontait et à comment il le racontait. Ce bouquin souffre d'un strabisme divergent : d'un côté il regarde vers un fond théorique original et profond (la sémantique générale), de l'autre vers ce qu'il se fait de pire comme potage policier-espionnage-anticipation sociale-space opera. Le mélange est indigeste et surtout artificiel et forcé.
Si le livre est mauvais, avec le recul on peut cependant lui trouver 1 qualité et de taille : l'introduction des questions en SF "qu'est-ce qui est réel ?", "qui suis-je ?" que Dick approfondira 1 à 2 décennies plus tard et de quelle manière !
A...ssez compliqué
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 16 mars 2014
Ce roman est, il faut le dire, difficile à lire, complexe au possible, il ne fait que 250 pages environ, mais ces 250 pages, tout en passant vite (chapitres nombreux - 35 - et courts, sens du rythme), sont, il est vrai, sur-remplies de complexité, c'est assez abscons, surtout au début, on a du mal à entrer dans l'histoire. Mais ce roman est aussi un classique absolu de la SF, donc, c'est à lire. Mais faut s'accrocher.
à Imbuvable
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 15 novembre 2012
On pourra se demander d'autre part comment ce genre de livre peut être ensencé, d'une manière ou d'une autre, par de bien suspects dévots, qui; comme si tout cela ne suffisait pas, confondent la définition propre des termes et adjectifs français. A mon avis leur empire a du souci à se faire pour son futur, en l'occurence ses partisans/partisanes tirent juste un peu trop le diable par la queue.
A éviter.
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