Le cycle du Ã, ou comment gaspiller trois fois cinquante francs.

LA FIN DU Ã (prononcez "non-A")
Gilbert Gosseyn Trois se réveille dans une capsule spatiale alors que Gosseyn Deux est encore vivant. Gosseyn III va faire la connaissance d'Enin, l'enfant-empereur des Dzans, sa mère, veuve, ainsi que le peuple des Troogs et un personnage reparaissant : Blayney, croisé dans le premier tome.

En refermant ce troisième volet, j'ai été très déçu par la saga, que je juge incomplète et sans équilibre. Le lecteur avance, page après page, pousse un soupir lorsqu'il ne comprend pas, un cri de joie quand il croit avoir compris une chose assez logique, puis repousse un soupir quand il comprend qu'il s'est trompé. Quand il croit avoir deviné quelque chose d'énorme, comme par hasard, le livre prend une tout autre direction, il se met en colère. Il est pris par une grosse envie d'écrire l'histoire lui-même, puisque cet intello de Van Vogt en semble incapable.
Je reconnais que van Vogt écrit plutôt bien (dois-je remercier plutôt Boris Vian ?), mais les personnages sont trompeurs - sans grande consistance. Le scénario, soyons francs, ne tient pas debout. Les aventures rocambolesques de Gosseyn nous passent complètement au-dessus du cigare. Bref je me demande pourquoi je donne autant d'étoiles à ce torchon.

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  La fin du a

  de Van Vogt, Alfred Elton Vian, Boris (Traducteur)
  J'ai lu
  ISBN : 9782290313145 ; 5,00 € ; 13/08/2001 ; 300 p. ; Poche

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