Métamédecine - La guérison à votre portée de Claudia Rainville

Métamédecine - La guérison à votre portée de Claudia Rainville

Catégorie(s) : Arts, loisir, vie pratique => Santé et sport

Critiqué par Darius, le 16 octobre 2003 (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 7 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (15 492ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 8 464  (depuis Novembre 2007)

Le serment d’Hippocrate dénaturé

Ce livre risque d'en faire bondir plus d’un, notamment tous ceux qui ont une confiance aveugle dans la médecine conventionnelle et sa panoplie de médicaments largement sponsorisés par les trop puissants lobbies pharmaceutiques, tous ceux qui s'en remettent aveuglément au médecin, nécessairement guérisseur, parce qu'il a effectué des études de médecine, alors que nous savons tous que la médecine est loin d'être une science exacte..
Bref, à partir du moment où vous vous posez la question suivante "pourquoi suis-je tombé malade ?" au lieu de vous précipiter sur le premier antalgique ou premier médecin venu, ce livre est fait pour vous. A partir du moment où vous aurez compris qu’à l’Université, on enseigne uniquement l'art de la maladie ou comment la vaincre et non plus l'art de la santé ou comment l’éduquer et la conserver, cela parce que la médecine de la maladie est plus lucrative que la médecine de la santé, ce livre est fait pour vous.
Ce bouquin est loin d’être la panacée universelle. Il n’est que le fruit d'études, de constatations, de recherches d'une femme que le destin (?) a frappé cruellement.
Elle a tout connu : cancer, maux de dos chroniques, dépression nerveuse, multiples interventions chirurgicales. jusqu’à ce qu’elle décide de prendre elle-même sa guérison en mains et qu’elle se penche sur les raisons qui l'ont menées à cette situation de souffrances physiques.
Je ne vous citerai que quelques phrases relevées par l’auteur qui prouvent que notre société hypermédicalisée a complètement perdu le Nord et devrait se (re) pencher sur quelques concepts simples remontant à Hippocrate, complètement (et sciemment) ignorés.
"Si tu es malade, recherche d'abord ce que tu as fait pour le devenir" Hippocrate La maladie peut être la résultante d’un ensemble d’émotions accumulées.
La maladie peut exprimer "Ne voyez-vous donc pas que je souffre ?" La maladie peut s'avérer l’excuse pour ne plus faire une activité ou un travail qu’on n'aime plus ou pour dire le non qu’on se sent incapable de dire par crainte de ne pas être aimé ou rejeter. La maladie peut également être une occasion de fuir une situation dont on ne voit pas de solution. La maladie peut être un moyen de retenir l'attention des êtres que l'on aime. La maladie peut être un moyen de vouloir culpabiliser la personne que l’on tient responsable de notre souffrance.
"Qu'il ne soit venu à l'idée de personne que le cerveau, ordinateur de notre organisme, puisse être responsable de toutes les maladies, est tout de même étrange à l’ère de l'informatique" Dr Ryke Geerd Hamer
"Ce que nous appelons maladie est le stade terminal d’un désordre beaucoup plus profond et pour assurer un succès complet au traitement, il est évident qu'on ne saurait traiter la conséquence seule sans remonter à la cause fondamentale pour l'éliminer" Dr Edouard Bach
"Par notre manière de penser et nos attitudes, nous construisons notre bonheur ou notre malheur" Paul Verlaine
Personnellement, ce qui m’a le plus impressionné, c’est le cas de cette petite fille qui se blesse lors d’un accident de vélo, qui voit le vélo complètement démoli et qui se retrouve à l'hôpital. Pourquoi est-ce arrivé ? L'auteur n’y voit pas le fait du hasard, mais remonte le fil de l'histoire qui débute dès le moment où la petite fille enfourche son vélo.
Selon moi, ce livre constitue une mine d'informations pour tous ceux qui veulent comprendre le pourquoi et le comment de tout ce qui leur arrive au cours de leur vie. A consulter, à lire et à relire.

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Les éditions

  • Métamédecine [Texte imprimé], la guérison à votre portée Claudia Rainville
    de Rainville, Claudia
    Éd. FRJ
    ISBN : 9782980155864 ; 10,66 € ; 01/11/1995 ; 518 p. ; Broché
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Remettons les pendules à l'heure

10 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 3 novembre 2003

Lorsqu’on lance autant d’insultes, il faudrait d’abord savoir de quoi l'on parle : 1) Rosenblum est honnête au moins sur un point : elle n’a pas lu le livre. D'ailleurs, qui l'y oblige ? 2) Elle s’emmêle joyeusement les pinceaux entre médecine conventionnelle et traditionnelle, cette erreur fréquente décrédibilise directement la personne qui argumente 3) La personne dont elle parle n’avait, selon les médecins "conventionnels", plus que quelques années de sursis. Mais quel est donc le médecin suffisamment devin pour signifier scientifiquement le nombre de minutes à vivre pour chaque personne ? Tout médecin vous dira que la médecine n’est pas une science exacte. 4) Si elle est s'est tournée vers des médecines parallèles, c’est que c’était son choix. Pourquoi ?
Parce que la médecine conventionnelle ne lui offrait plus d'alternative. Elle a simplement voulu en connaître un peu plus sur ce mal qui la rongeait et tenter de s'éteindre le plus dignement possible, sans un acharnement thérapeutique qui la briserait encore plus. 5) Comme de toutes façons, elle était condamnée, j'estime extrêmement malhonnête de la part de personnes peu renseignées de qualifier "d'assassins" des gens qui ont eu une autre réflexion sur la maladie et de s'empresser illico de trouver un coupable ailleurs que dans leur sphère. 6) C'est sûr que Claudia Rainville n'est pas une scientifique "reconnue". Elle a simplement apporté quelques pistes de réflexion issues de son expérience personnelle. Vouloir faire du PQ avec ces 500 pages relève du même hystérisme que les sbires de Pinochet brûlant "le petit chaperon rouge".
7) Je terminerai par citer le scientifique David Servan-Schreiber, relevé dans son dernier livre critiqué par Kinbote:
"l'attitude passive du patient face à la maladie apparaît dans les années 40, l’époque de l’apparition des antibiotiques. C’est de ce fantastique succès qu’est née en Occident une nouvelle manière de pratiquer la médecine, inconnue auparavant : une approche du malade qui ne prend plus en compte son histoire, son contexte vital intérieur et sa capacité d’autoguérison"
Heu... Servan Schreiber cite l'acupuncture. Est-ce aussi à jeter aux orties ?

A vous de juger...

1 étoiles

Critique de Rosenblum Petit (Marcinelle, Inscrite le 22 novembre 2001, 50 ans) - 3 novembre 2003

Je n'ai pas lu ce livre et je n'ai pas l'intention de le lire! Vous l'aurez compris, je ne fais pas ici une critique. Laissez-moi juste vous raconter une petite histoire.
Il était une fois un homme dans la force de l'âge, marié, deux charmants bambins. Un travail, une famille, une vie heureuse. Mais voilà, comme dans toute histoire qui se passe bien, il y a une ombre au tableau, dans ce cas-ci, la maladie. Pas un rhume, pas une otite. Une leucémie. Lorsque le couperet tombe, c'est l'effondrement, le désespoir pour toute une famille qui est déjà en deuil d'un mari, d'un père, d'un grand-père et doit se replonger subitement et une nouvelle fois dans la souffrance. Bien sûr les premiers traitements sont arrivés et parfois les résultats étaient bons, souvent la maladie reprenait le dessus mais la vie était là et l'espoir avec elle.
Mais, les progrès de la médecine (qualifiée ici de traditionnelle) sont lents, très lents. Et l'homme voulait guérir, pour lui, pour sa femme, pour ses enfants. Pour pouvoir recommencer à travailler, rire, sortir, participer aux fêtes de famille et voir dans les yeux de ses deux frères l'amour et la joie et non plus l'inquiétude du médecin. Il a été attiré par les grands discours de ces médecines parallèles qui lui ont promis monts et merveilles mais surtout la guérison. Il a donc arrêté les chimio au profit des poudres de perlinpinpin et autres bracelets de survie prescrits par ces homéopates, urinoloques, iridologues, j'en passe et des meilleurs! Il est allé en France et en Italie pour les rencontrer. Le résultat ne s'est pas fait attendre! En 6 mois… ils l'ont tué! La médecine traditionnelle ne lui avait promis que quelques années de sursis, il en voulait plus. Il n'est plus là pour réclamer des comptes.
Essayez en votre âme et conscience de répondre aux deux questions suivantes: Peut-on reprocher à cet homme d'avoir voulu vaincre la maladie?
Peut-on reprocher à ces charlatans d'avoir abusé de la confiance et de la détresse d'un homme malade?
Vous avez maintenant mon point de vue sur ce genre de livre et d'auteur.
PS: j'ai mis une demi étoile parce qu'il est impossible d'en mettre zéro!

Réponse à Tophiv

10 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 18 octobre 2003

Bien que le bouquin n'aborde absolument pas le domaine de l'homéopathie, mais puisque tu soulèves le sujet, en utilisant le terme de charlatanisme, je tiens à informer les lecteurs, qu’en Belgique, du moins, ce sont des médecins qui prescrivent des comprimés homéopathiques.

D'autre part, ces comprimés sont en vente libre dans les pharmacies et quiconque, à l'aide d’un bon bouquin ou de sites internet spécialisés peut préparer ses propres ordonnances.
En ce qui concerne les prescriptions médicales rédigées par des médecins, les patients constateront qu'il s’agit en général de médecins "plus âgés" qui se sont tournés vers l'homéopathie parce que la médecine conventionnelle ne répondait pas (plus) à leurs attentes.
Et leurs patients se recrutent également parmi ceux qui ont constaté un jour que la médecine allopathique avait atteint ses limites en ce qui les concernait.

Ceci dit ...

5 étoiles

Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 17 octobre 2003

Le plus souvent, les médicaments sont beaucoup plus "testés" et les autorisations de commercialisation me semblent plus strictes et difficiles à obtenir en Europe qu'aux USA. Beaucoup de médicaments n'arrivent que plus tard en Europe du fait de tests plus poussés, pour avoir plus de "recul".
En ce qui concerne les médecines douces, si certains domaines sont sérieux (diététique ...), il existe aussi pas mal de charlatans dans ce domaine. Et certains domaines réputés sérieux par le passé vacillent devant les preuves scientifiques de leur efficacité douteuse. Je pense en particulier à l'homéopathie.

Ceci dit, tout à fait d'accord pour dire que le cerveau a un rôle extrêmement important dans le développement ou la guérison de maladie. D'ailleurs, je pense que pas mal de médecins l'ont bien compris. D'ou par exemple, l'usage de placebos ou l'apparition d'animateurs du style clown dans les hopitaux pour remonter le moral des enfants malades, favorisant les guérisons.
Ceci dit, le médecin généraliste qui s'occupe, pendant une dizaine d'heures dans la journée, de soigner des maladies qu'il faut bien traiter, peut difficilement trouver le temps de faire office de "psychiatre" et de "diététicien" auprès des patients bien portants.
Essayer de garder la santé n'est effectivement pas l'affaire du médecin, c'est pour moi une démarche nécessairement volontaire et personnelle (faire attention à son alimentation, gérer stress ou dépression ...) qui peut être aidée par d'autres corps de métiers (psy, diététicien, relaxation ...)
Et en finissant par enfoncer une dernière porte ouverte, il vaut donc toujours mieux prévenir et comprendre que guérir.
bon,euh ... par contre, j'ai pas lu le livre !

Plaidoyer pour une médecine de la santé

10 étoiles

Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 17 octobre 2003

La Patamédecine, c'est pas mal trouvé, merci Leura ! Question santé, tu en connais un bien plus long bout que moi, mais je vais cependant répondre à certains de tes arguments.
Je n'ignorais pas qu'un lecteur averti n'allait pas manquer l’occasion de relever la réflexion du Dr Hamer. Vu ses théories controversées, j'ai hésité à le citer, car pour certains, le seul fait d'y faire référence décrédibilise le reste de l’argumentation..
A mon avis, les médecins ne sont pas des escrocs, ils ignorent simplement une flopée de choses qu’on ne leur enseigne pas dans les universités. S’ils se fient uniquement à ce que la faculté de médecine enseigne au niveau des médicaments, ils se contenteront la plupart du temps de s'en remettre aux notices fournies gracieusement par l’industrie pharmaceutique.
Que les médicaments soient testés avant d’être mis sur le marché, je ne le nie pas, mais les effets à long terme sont souvent mal connus.
Un petit exemple : la ritaline, drogue donnée aux enfants qualifiés de "hyperactifs". C’est bourré d'effets nocifs, et pourtant, les pédiatres européens le prescrivent (c'est tellement plus facile pour les parents de donner un médicament plutôt que de se pencher sur les vraies causes de l’hyperactivité. Mais après tout, l’hyperactivité est-elle vraiment une maladie comme on tend à nous le faire gober ?) Paradoxalement, au Canada et aux USA, cette substance tend à ne plus être prescrite vu les plaintes à son encontre. Que fait la firme pharmaceutique pour écouler sa camelote ? Elle la déverse en Europe, encore naïve à ce sujet, ensuite ce sera le Tiers-Monde…
Je n'ai lu nulle part dans cet ouvrage, que les progrès de la médecine étaient vilipendés. L'auteure nous donne simplement quelques pistes de réflexion pour prendre sa santé en mains.
Quant à l’espérance de vie qui ne cesse d’augmenter et qu’on met sur le compte des progrès de la médecine, je la mettrais plutôt sur le compte de meilleures hygiènes de vie. Pour l'OMS, sorte de Ministère Mondial de la Santé, le droit à la santé signifie le droit à la médicalisation. Quand on sait que l'OMS est dirigée par l'ONU, l’organisme des financiers mondiaux, on a tout compris.
Franchement, lorsqu'on voit avec quel acharnement hystérique, les tenants de la médecine officielle ou conventionnelle se battent pour flinguer coûte que coûte les médecines douces, c'est qu'en plus des anguilles, il y a vraiment des mines d'or et de diamant sous la roche.

La patamédecine ?

5 étoiles

Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 17 octobre 2003

La médecine est-elle une chose trop sérieuse pour être confiée aux médecins? Ce livre n'est pas inintéressant, loin de là, il soulève des questions importantes, mais à trop vouloir répondre à des questions, on finit par pontifier, voire jouer au gourou. Présenter les médecins comme des débiles ou des escrocs prêts à avaler toutes les couleuvres de l'inductrie pharmaceutique est ridicule et très éloigné de la réalité. Les médicaments, avant d'être mis sur le marché sont l'objet de nombreuses études in vitro et in vivo, ainsi que d'études cliniques rigoureusement menées et contrôlées. Bien sûr, la puissance de ces multinationales du médicament est inquiétante, bien sûr, leur but premier est de faire du bénéfice. Cependant, depuis l'affaire du Softénon, on sait qu'une firme peut être coulée définitivement quand le risque l'emporte sur les bénéfices thérapeutiques escomptés, et il n'est de l'intérêt de personne d'introduire un produit suspect dans nos pharmacies.
Le vieux soixante-huitard que je suis rêverait que la recherche médicale soit subsidiée correctement par l'Etat, ce qui lui permettrait de contrôler aussi la délivrance à des prix corrects, mais hélas, il faut bien constater que le privé a envahi le terrain laissé libre par le public et en tirer les conséquences.
Je me méfie des discours manquant de nuances, du type "toutes les maladies sont dues à un problème au niveau de notre ordinateur, le cerveau". Dans tous les domaines, une règle générale est généralement fausse vu la multiplicité des exceptions, et la médecine ne fait pas défaut.
Cependant, Hamer n'a pas tout à fait tort, notre organisme peut créer lui-même sa maladie parce que notre cerveau peut estimer dans certaines circonstances précises que cette maladie peut être une réponse adaptée à un certain mal de vivre. De plus, nos comportements alimentaires, l'alcool, le tabac, le stress, notre mode de vie sont bien souvent suicidaires, et malgré tout il faut constater que l'espérance de vie ne cesse d'augmenter, ce qui est paradoxal, et ne peut à mon sens s'expliquer que par les progrès de la médecine vilipendée dans cet ouvrage.
Néanmoins, les réflexions de l'auteur sont pertinentes sur un plan préventif, la meilleure façon d'éviter les maladies est d'acquérir un équilibre du corps et de l'esprit. Même si la cause d'une maladie est dans notre esprit, elle est là, et il faut la combattre énergiquement. Personnellement, j'adhère sans réserves à la phrase de Bach citée par notre amie Darius : traiter la conséquence sans toucher à la cause est absurde et peu efficace, mais la réciproque n'est-elle pas vraie aussi? Une fois qu'un processus délétère est enclenché, si on se contente d'essayer de guérir le trouble mental causal, ça n'empêchera pas la maladie d'évoluer.

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