Bye Bye Elvis de Caroline De Mulder
Catégorie(s) : Littérature => Francophone

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Elvis Presley en "come back"
Elvis, il n’y en a qu’un Elvis Presley, bien sûr ! Il a fait rêver plus d’une génération. Caroline De Mulder nous le fait revivre, à sa façon…
Le décès d’Elvis Presley est annoncé. Graceland est en ébullition. C’est un tsunami. Yvonne vient de perdre Maurice, l’amour de toute une vie. Elle trouve un emploi : gouvernante de John White.
Et puis, c’est le retour à la vie d’Elvis, de l’enfance à la disparition. En alternance avec celle d’Yvonne, des années auprès de John White.
The king Elvis est raconté avec des accents d’une telle vérité que l’on s’y croirait.
Le personnage de John White est tellement attachant que l’on comprend l’acharnement d’Yvonne à lui être aux petits soins.
Une fois de plus, Caroline De Mulder apporte le bonheur au lecteur. Une stylistique originale mais qui ne le tourmente pas. L’alternance entre l’univers d’Elvis et celui de John White donne un décalage intéressant. L’attention apportée à la description des caractères des personnages : la vie d’Elvis est redécouverte, le John White ajoute les points d’interrogation sur son parcours de déchéance.
Les éditions
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Bye bye Elvis [Texte imprimé], roman Caroline de Mulder
de De Mulder, Caroline
Actes Sud / Domaine français (Arles)
ISBN : 9782330035945 ; 20,00 € ; 20/08/2014 ; 284 p. ; Format Kindle -
Bye bye Elvis [Texte imprimé], roman
de De Mulder, Caroline
Espace Nord
ISBN : 9782875685902 ; 9,00 € ; 17/11/2023 ; 280 p. ; Poche
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Elvis the return

Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 9 février 2025
C'est la décrépitude que l'écrivaine dépeint. Les deux personnages ne semblent pas maîtres de leur destin et sont entourés par un ou plusieurs personnages qui exercent un certain pouvoir sur eux. Le vieillissement est vu comme une punition et les deux personnages décrits par l'écrivaine font tout pour cacher leur âge. Vient s'ajouter aussi la perte d'êtres chers. Caroline de Mulder aborde aussi les disparus, ceux qui meurent et ceux qui disparaissent socialement sans que l'on sache ce qui leur est advenu, alimentant ainsi les plus folles rumeurs. Combien de personnes encore pensent qu'Elvis est allé passer ses vieux jours dans un lieu reculé et anonyme ? Et ce John White que l'on suit 17 ans après la disparition d'Elvis, qui est-il ? Une sorte de double ?
Le roman se lit avec plaisir même s'il ne véhicule pas vraiment d'idées joyeuses, mais l'on prend un malin plaisir à vivre de l'intérieur la vie d'Elvis. On sent que l'écrivaine s'est bien documentée sur l'artiste sans pour autant nous noyer sous une somme de détails. On a parfois l'impression de faire du voyeurisme comme si ce récit était plus fiable que tous les autres romans ou films sur le sujet. Le lecteur a l'impression d'entrer dans les coulisses d'Elvis et découvrir la vérité sur lui.
Un roman agréable à lire même s'il m'a fallu un peu de temps avant d'entrer véritablement dans l'histoire.
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