Ma mère, cette inconnue de Philippe Labro

Ma mère, cette inconnue de Philippe Labro

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Veneziano, le 30 juin 2017 (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (41 971ème position).
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Les souvenirs et silences d'une mère

Philippe Labro retrace l'histoire de sa mère, elle-même fille bâtarde d'un aristocrate polonais, qui a traversé la seconde guerre avec ses secrets et douleurs. Cette femme discrète a su conserver et communiquer sa bonne humeur, tout en se montrant aimante. Il est retracé la douceur de son éducation, sa joie, alors qu'elle est restée une femme décidée. La traversée de la Seconde guerre mondiale et leur rôle avec son mari en ont fait de belles personnalités, comme l'amour qui les a unis. Cet ouvrage s'avère assez court, son style reste sobre, presque sec, mais son contenu tout autant chargé en émotions assumées et non contenus. Il constitue un bel hommage.

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Les éditions

  • Ma mère, cette inconnue [Texte imprimé], récit Philippe Labro
    de Labro, Philippe
    Gallimard
    ISBN : 9782072727528 ; EUR 17,00 ; 30/03/2017 ; 192 p. ; Broché
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Peu intéressant

5 étoiles

Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 6 mars 2018

L'auteur tente de reconstituer l'enfance et la jeunesse de sa maman, qui n'aime pas en parler et reste très secrète sur elle-même. Ce récit est très bien écrit, mais se base sur très peu de faits précis.
Sa maman, Netka, et son frère ont été abandonnés par leur mère qui les a confiés à la garde d'une amie en Suisse. Leur père, qu'ils n'ont pas connu, était un aristocrate polonais marié. Après quelques années, ils ont dû quitter leur foyer...
Par pudeur ou pour ne pas réveiller de vieux démons, Netka refuse de se replonger dans son passé et de l'évoquer. Je retrouve dans la personnalité de Netka un peu de l'éducation à l'ancienne où l'on ne pouvait pas se plaindre et où l'introspection n'était pas de mise.
L'auteur termine en se posant la question : "Ai-je assez aimé ma mère ? Aimons-nous assez ceux que nous aimons ?" C'est la question que nous nous posons tous lorsque nous perdons un être cher. "En ai-je fait assez ?"
Le livre ne laissera probablement pas beaucoup de souvenirs chez moi.

bof bof

4 étoiles

Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 63 ans) - 1 février 2018

Bonjour les lecteurs ...
Dans ce court récit, Philippe Labro rend hommage à la femme la plus importante de sa vie : sa mère.
Netka, malgré les épreuves subie, a été une mère aimante, présente et généreuse.. une mère idéale ?
L'auteur essaye de partir à la recherche des origines de cette mère mais se heurte très vite à un mur de paroles et il a trop peu d'indices matériels pour avancer dans sa quête ... alors, il piétine, et ne peut qu'imaginer, supputer ...
Ce livre ne m'a pas passionnée , je l'ai trouvé très brouillon et avec des répétitions à n'en plus finir.
J'ai eu du mal à finir cette petite centaine de pages .

Confidence intime

8 étoiles

Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 13 septembre 2017

Comment aimer, peut-on aimer quelqu'un que l'on ne connaît pas? Philippe Labro, dont on a adoré les livres initiatiques, retrace ici dans des pages aérées, l'histoire secrète de la vie de sa mère Netka, fille "naturelle" non reconnue d'un père polonais mort enterré par les Bolcheviques, anciennement propriétaire terrien et aristocrate richissime. Elle est fille de sa maîtresse française, femme légère et peu responsable.

Peut-on pardonner? Par petites touches, Philippe Labro tente avec pudeur, délicatesse et respect filial de rassembler les éléments cachés de la vie de sa mère et de son jeune frère. Celle-ci s'est jurée de ne jamais révéler ses origines à ses enfants ni d'évoquer ses douloureuses tribulations d'enfant sérieuse.

Dans la fratrie, il explique se sentir le mieux placé en tant qu'écrivain, pour recueillir les confidences involontaires de sa mère, une femme âgée toujours séduisante, brillante, et non conformiste qui a passé sa vie à reconstruire l'idéal d'une image maternelle positive, elle qui, mutine, maligne, malicieuse et sévère, fut jetée à la rue par sa parentèle indigne. L'amour de ses proches est son tonique. Son caractère trempé lui a donné les moyens de reconstruire un univers d'amour étonnamment puissant dont le mot clé est résilience: la capacité vitale à amortir les coups du destin.

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