Le suspendu de Conakry de Jean-Christophe Rufin
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Un petit coin de France en Afrique
Je suis bien étonnée que ce livre n'ait encore fait l'objet d'aucune critique. Alors, je me lance car ce livre mérite qu'on s'y attarde !
Je n'ai pas l'habitude de raconter l'histoire d'un livre, ni d'en dévoiler un tant soit peu le dénouement, donc juste dire que ce roman raconte l'histoire d'un consul roumain qui travaille pour la France à Conakry. Ce personnage, très attachant, est peu estimé au Consulat, c'est le moins qu'on puisse dire. Sa vie est banale jusqu'au jour où un Français est retrouvé suspendu à son mât dans le port de Conakry.
Notre Roumain va alors s'emparer de cet assassinat pour tenter de comprendre ce qui s'est passé, il va mener l'enquête.
Le style de Rufin ne m'a pas laissé indifférente, je me suis sentie portée par ce livre, par ce personnage si touchant. Dès les premières pages, on est plongé dans une ambiance "ex patrié" en Afrique. C'est plus l'atmosphère des lieux et le personnage si atypique du Roumain qui m'ont plu que l'intrigue, même si celle-ci est intéressante
Les éditions
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Le suspendu de Conakry
de Rufin, Jean-Christophe
Flammarion
ISBN : 9782081416932 ; EUR 13,99 ; 28/03/2018 ; 320 p. ; Format Kindle -
Le suspendu de Conakry
de de Boüard, Vincent (Acteur) Rufin, Jean-Christophe
Gallimard
ISBN : B07BGZ392Y ; EUR 18,99 ; 28/03/2018 ; Téléchargement audio -
Le suspendu de Conakry
de de Boüard, Vincent (Acteur) Rufin, Jean-Christophe
Gallimard
ISBN : 9782072722967 ; EUR 21,90 ; 26/04/2018 ; Cassette
Les livres liés
- Le suspendu de Conakry
- Les trois femmes du consul
- Le flambeur de la Caspienne
- La princesse au petit moi
- Notre otage à Acapulco
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Les critiques éclairs (10)
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Une lecture sympathique et distrayante
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 6 octobre 2022
Je dois avouer avoir été surpris par le ton de ce roman choisi presque par hasard, un ton beaucoup plus léger que les autres œuvres que j’avais lu précédemment de cet écrivain.
J’attendais de cette lecture un moment de détente, une parenthèse légère mais sans non plus tomber dans la niaiserie. Force est de constater que le contrat est rempli. Ce suspendu de Conakry a tenu son rôle : me divertir.
Polar affiché mais faux polar – vrai roman
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 20 février 2022
Le personnage est plutôt falot, méprisé et ostracisé par son supérieur qui le placardise, quasi au sens strict du mot. Il s’attife comme s’il était encore à Paris et dans les descriptions qui sont faites, Aurel Timescu m’évoque irrésistiblement (peut-être est-ce aussi la représentation sur la couverture ?) Michel Houellebecq !!
Mais Aurel Timescu a des ressources et lorsqu’un meurtre, peu banal, est commis dans le port de Conakry, il s’immisce discrètement dans l’enquête menée par une caricature de flic sûr de lui et plutôt suffisant, le commissaire Dupertuis. C’est qu’il n’a rien à faire de ses journées, le gars Aurel, et que les enquêtes ça l’a toujours passionné. Alors il la mène, pour son propre compte, et puis pour celui de Jocelyne Mayères, la sœur du défunt, qui se rend du coup de Paris à Conakry.
Le défunt ? Parlons-en ; Jacques Mayères, touriste en transit sur son voilier dans le port de Conakry. Il a été retrouvé pendu par les pieds, la tête en bas, en haut du mât de son voilier. Mort, bien entendu.
L’enquête est surtout un prétexte pour Jean-Christophe Rufin pour parler de ce qu’il connait bien ; l’Afrique, la fonction diplomatique, les petites mesquineries de la gent expatriée et c’est la première occasion d’installer le personnage d’Aurel Timescu, anti-héros s’il en est.
Ne me reste plus qu’à aller lire la suite de ses aventures …
Une déception
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 1 février 2020
Un bon polar
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 5 décembre 2019
Voila une jolie réussite, un enquêteur attachant, une affaire bien ficelée, une plongée dans l'Afrique des expatriés et des trafics qui rongent le continent. Tout est parfaitement maitrisé et à la justesse de celui qui connait son affaire. Une petite critique négative, la fin un peu "too much" presque une caricature.
Néanmoins c'est un très bon moment de lecture. Ce Rufin a décidément de la ressource. Je prends rendez vous avec Aurèl pour ses prochaines enquêtes.
C’est un curieux bonhomme
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 25 septembre 2019
J’ai retrouvé dans ce court roman la qualité de l’écriture qui me séduit chez l’auteur, ainsi que les thèmes qui lui sont chers, et qu’il connaît si bien.
Mais ce sont les seules choses que j’ai appréciées. Le héros ne m’a pas paru particulièrement sympathique et l’enquête policière en elle-même se révèle assez prévisible.
Je suis donc assez déçue par ce livre, dont le principal tort était de succéder à la lecture d’un excellent roman policier.
marinade
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 23 décembre 2018
Un polar d'atmosphère
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 5 août 2018
Aurel Timescu apparaît comme une sorte d'anti-héros, atypique mais savoureux « qui suscite les sourires en coin et des haussements d'épaule », en particulier par une dégaine et un accoutrement vestimentaire inattendu pour un vice-consul d'ambassade.
Il épanche son « oedème affectif » au piano et noie son blues blues d'ermite solitaire dans l'alcool. N'ayant pu encore exercer sa vocation « d'enquêteur contrarié », il trouve dans la découverte d'un corps suspendu au mât d'un bateau l'occasion de la pratiquer en marge de la police et à son seul profit.
Jean-Christophe Rufin s'essaie ici au polar d'atmosphère, qu'il a nourri de son expérience d'ambassadeur de France au Sénégal. On y perçoit l'ambiance des services de l'ambassade, l'absurdité de la bureaucratie de certains services, celle aussi des clubs où se rencontrent les expatriés . Tout cela sent le vécu.
On y sent aussi l'Afrique, la moiteur de sa chaleur, ses odeurs, ses bruits , ainsi que ses débrouilles, et le néocolonialisme qui imprègne encore les relations entre Blancs et Africains.
Un roman qui fait passer un agréable moment de lecture, qui devrait être suivi de deux autres tomes, mais qui peut paraître mineur par rapport à d'autres publications antérieures de l'auteur
Pas le meilleur roman de Rufin
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 15 juillet 2018
Ce roman n’est pas parmi les meilleurs de l’auteur et présente peu d’intérêt. Tout au plus Rufin essaie-t-il sans doute de démontrer que les apparences sont trompeuses (tant dans le chef du mort que dans celui du détective en herbe). L’intrigue reste entière jusqu’au bout, mais le style est linéaire et un peu plat.
Roman (...policier)
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 3 juin 2018
Mais l'enquête policière est fade et banale. Elle n'apporte rien au livre, qu'il vaut mieux considérer comme un roman « classique ».
JC Rufin se lance dans le polar ?
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 18 mai 2018
Tout d'abord le style est toujours d'une grande qualité et on lit ce roman avec plaisir. Ensuite le héros est original et très attachant : un Roumain qui a vécu la dictature de Ceaucescu, et ses geôles, avant d'être accueilli par la France, et de se retrouver, bizarrement dans le corps diplomatique et d'être nommé Consul de France à Conakry ; il y étonne par son accent et ses tenues vestimentaires et les fonctions qui lui sont confiées sont modestes mais il connaîtra le succès en résolvant un crime commis sur la personne d'un plaisancier dans la marina de la capitale guinéenne. Beaucoup d'humour et une fine observation des mœurs locales contribuent au plaisir du lecteur.
Ce livre se lit rapidement et avec plaisir
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