La princesse au petit moi de Jean-Christophe Rufin
Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Policiers et thrillers
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pour une amourette qui passait par là…
Pour moi il s’agit du meilleur opus de la série des enquêtes du consul Aurel, après "Le suspendu de Conakry" bien entendu. Notre consul vient d’être parachuté auprès du mari de la princesse Hilda, souveraine d’une mystérieuse principauté située aux confins de la Suisse, de l’Autriche et de l’Allemagne. Ne cherchez pas sur la carte, le Starkenbach n’existe pas ou bien alors vous le confondrez, à tort, avec un de ces navrants paradis fiscaux qui font le bonheur des oligarques, ou bien encore avec la Syldavie chère à Hergé. La princesse a disparu, à l’aube d’une échéance importante pour le maintien de son règne, et il faut séance tenante que notre petit consul se mette en chasse sans compter à la dépense. Il va le faire avec son panache habituel, avec l’aide des poings solides de Shayna, une réfugiée syrienne à la carrure d’armoire à glace, très proche de la princesse, dont Aurel va rapidement s’amouracher. Un récit cocasse à souhait, puisant dans l’actualité les ingrédients d’une histoire abracadabrante qui, sans l’intervention décisive d’Aurel Timescu, aurait fait le bonheur de la presse people et précipité la chute de la monarchie starkenbachienne. On en pleure, rien qu’à l’évoquer…
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Les éditions
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La Princesse au petit moi
de Rufin, Jean-Christophe
Flammarion
ISBN : 9782080238047 ; 20,00 € ; 07/04/2021 ; 379 p. ; Broché
Les livres liés
Les énigmes d'Aurel le consul- Le suspendu de Conakry
- Les trois femmes du consul
- Le flambeur de la Caspienne
- La princesse au petit moi
- Notre otage à Acapulco
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4ème opus de la série Aurel le Consul
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 28 août 2024
Principauté de pacotille dirigée par le Prince Rupert, celui-ci est fort inquiet d’un potentiel énorme scandale à venir ; sa femme, la Princesse Hilda a disparu. La nouvelle ne s’est pas encore ébruitée mais il est urgent de la retrouver et de la faire revenir au bercail, il est question d’une Commission d’enquête à laquelle elle doit répondre.
Une connaissance commune, diplomate français, a recommandé au Prince Rupert – contre toute attente - Aurel Timescu, notre Consul français, comme étant l’homme de la situation.
Homme de la situation peut-être, mais Consul iconoclaste sûrement, au look et aux réactions des plus improbables. Il en sera de même ici, bien sûr, mais autant ses réactions sont improbables autant son efficacité est certaine, surtout épaulé comme il l’est par l’amie et femme de confiance de la Princesse, la réfugiée kurde syrienne Shayna Khalifa. Tant qu’à être improbable, soyons-le jusqu’au bout a dû se dire Jean-Christophe Rufin (je l’entends d’ici !). De fait …
Une enquête de recherche de personne qui va mener Aurel à Paris, en Corse, et bien sûr au Starkenbach, et qui sera menée avec succès. Mais on n’en doutait pas !
Il est question d’une nomination mal famée à la fin de l’ouvrage pour le Consul Aurel (oui, il n’est pas apprécié à sa juste valeur dans les hautes sphères de la diplomatie française !), on parle d’Obock, du côté de Djibouti. N’importe, Aurel le Consul a l’habitude, on lui fait confiance, nous, ses lecteurs !
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