Nelson - tome 22 : Super furax de Christophe Bertschy

Nelson - tome 22 : Super furax de Christophe Bertschy

Catégorie(s) : Bande dessinée => Humour

Critiqué par Septularisen, le 24 octobre 2020 (Inscrit le 7 août 2004, - ans)
La note : 6 étoiles
Visites : 3 014 

DIABLOTIN FURAX!

Qu’est-ce qu’un «problème existentiel» pour Nelson? (1). Comment Nelson fait-il pour passer pour un Saint aux yeux du Père Noël? (2). Comment Nelson fait-il pour se fabriquer à moindre coût un déguisement pour une soirée costumée ? (3) Comment Nelson fait-il pour faire du pop-corn ? (4) Pourquoi Julie ne se fâche pas et prend une photo de Nelson, quand elle le surprend au milieu de l’appartement en train de jongler avec des donuts, en équilibre sur un monocycle, tout en faisant du bruit avec une «Langue de belle-mère»? (5).

C’est un personnage de BD. Il est petit, orange, bagarreur, fainéant, et passe ses journées à dormir. Il est mondialement célèbre, a un égo sans limites, un appétit insatiable, un chien comme souffre-douleurs et adore pourrir la vie de son maître… Et non, non ce n’est pas Garfield! Mais… Nelson! Et oui, le diablotin à l'apparence tout à fait angélique, dont je vous présente maintenant les aventures depuis des années et qui n’a de cesse de pourrir, par ses bêtises, la vie de Julie la jeune et jolie brune célibataire, et de Floyd, son labrador un peu engourdi. Et le tout, pour le plus grand bonheur des lecteurs dont, vous l’aurez compris, je fais partie...

Personne je dis bien personne (et surtout pas les lecteurs d'ailleurs...), n’est jamais à l’abri d’une des bêtises de Nelson, avec bien sûr au premier chef Julie et Floyd, mais aussi en vrac: Le père Noël, ses rennes et ses lutins, Frodo et Spoutnik (les deux chiens amis de Floyd), Hubert (le collègue de Julie et qui est amoureux transi d’elle depuis des années…), les pompiers, les policiers, les médecins, les douaniers, les animaux de la forêt, les scouts, les dentistes, les psy, les employées des fast-food, les cygnes, les enfants, les écureuils, les poissons rouges et même les autres membres d’une thérapie de groupe appelée : «Les vilains de BD» (où pourtant on retrouve entre autres: Dark Vador, Cruella, Satanas et Diabolo, Brutus, le Joker…), c’est dire!

Alors bien sûr, les différents albums de Nelson se suivent et se ressemblent tous un peu. Et bien sûr, on y retrouvera le même humour un peu potache, qui s’il est efficace et distrayant, s’il permet au lecteur de passer un bon moment, ne laissera pas un souvenir impérissable… Et pourtant… Et pourtant, à chaque fois on se laisse prendre et on en redemande, et on se surprend à sourire, à rire, et même à franchement se marrer! Et n'est pas cela le plus important? Que dire de plus? Si ce n'est attendre avec impatience le prochain volume de notre diablotin préféré…

P.S. : Rappelons que le personnage de «Nelson» ayant été, au départ, créé en février 2001 par le suisse Christophe BERTSCHY (*1970), pour paraître dans le quotidien de Lausanne «Le Matin», ses gags se composent toujours de «strips» de une à quatre cases. Il n’y a donc pas lieu ici de parler des découpages de cette BD, puisque ce sont toujours les mêmes cases. Les dessins et couleurs sont ici «secondaires», comme on peut le voir sur la couverture de la BD, il n’y a quasiment jamais de décor, et l’arrière-plan est généralement d’une seule couleur-, l’accent étant mis sur le gag en lui-même!
Les dessins et les couleurs sont entièrement réalisés de manière électronique, à l’ordinateur, en utilisant la technique dite du «dessin vectoriel», ce qui parfois donne d’étranges résultats, notamment au niveau des yeux des personnages. Nelson est surtout une BD «Feel Good», avec un humour potache et bon enfant, qui vous aide à vous sentir bien et à passer un bon moment…

1 : Mettre plus de deux minutes pour faire couler du ketchup sur son hamburger (Pg 4). 2 : Il décroche le «O» de l’enseigne «Joyeux Noël» pour s’en faire une auréole! (Pg. 20). 3 : Il verse un déodorant WC «Bleu Lagon» dans la cuvette de WC, se plonge dedans, tire la chasse, et après avoir changé de couleur, il enfile un collant et un bonnet blanc pour ressembler à un… Stroumpf! (Pg. 25). 4 : Il cueille l’épi de maïs et le met directement dans le toaster. Le plus dur étant bien sûr de faire entrer l’épi dans le toaster! (Pg. 31). 5 : Parce qu’elle veut essayer de le vendre a un cirque! (Pg. 6).

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