Fortune de France, tome 1 de Robert Merle
Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques , Littérature => Francophone
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Un livre passionnant et des plus intéressants
Un roman historique qui se déroule en France du milieu du XVIe siècle, encore sous François Ier, au XVIIe de Louis XIII et Richelieu.
Il comprend douze volumes. La France est divisée de plusieurs façons. Il y a les provinces du sud qui ne s'entendent pas bien avec celles du nord, mais il y a surtout les querelles religieuses qui prennent une énorme importance. Les huguenots et les catholiques trouvent les moindres raisons pour s'opposer. Nous savons que ce conflit aura des hauts et des bas et provoquera le massacre des protestants lors de la Saint-Barthélemy sous Charles IX et Catherine de Médicis. Il provoquera aussi l’assassinat d'Henri IV, celui d'Henri III, le terrible siège de La Rochelle et se terminera par la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV. Une grande partie des huguenots quittera alors la France pour se rendre en Prusse ou ailleurs.
Notre héros, Pierre de Siorac, est tout jeune et part faire des études de médecine à Montpellier. Sa famille est du Périgord, de la région de Sarlat, et il est huguenot. La France est un territoire dévasté par les guerres intestines et la misère du monde paysan est grande. Les bandits détroussent les voyageurs et la justice n'est vraiment qu'une notion bien vague. Comme tout jeune de son âge, Pierre de Siorac mènera une vie trépidante et même aventureuse. C'est à travers lui et quelques grands personnages de son époque que nous voyons ce qu’était le Royaume de France pendant cette longue période.
Sur une base historique certaine, Robert Merle construit un roman des plus passionnants et agréables à lire. Ces livres sont vivants, enlevés et des plus instructifs.
Les éditions
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Fortune de France [Texte imprimé] Robert Merle
de Merle, Robert
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253135357 ; 7,90 € ; 01/01/1994 ; 447 p. ; Poche -
Fortune de France, volume I : Fortune de France ; En nos vertes années
de Merle, Robert
Éd. de Fallois
ISBN : 9782877061377 ; EUR 25,00 ; 12/02/1992 ; 1015 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (13)
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Dans l'ombre des rois maudits
Critique de Christagon (, Inscrit le 23 novembre 2021, 42 ans) - 23 novembre 2021
Mais je changerai peut-être d'avis dans les mois à venir après avoir lu les critiques positives des autres lecteurs qui ont manifestement apprécié la saga jusqu'au dernier tome.
Agréable.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 14 avril 2016
Une très agréable surprise et beaucoup de plaisir.
L'auteur reste très accessible, romanesque et respecte le contexte historique de l'époque.
Quand la France se déchirait
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 20 mars 2016
Difficile de ne pas faire de parallèle avec les Rois Maudits de Druon dans cette volonté de mêler la grande et la petite histoire, avec une écriture se voulant proche de celle d'alors. Avec le même talent de conteur et la même volonté de nous immerger grâce à une restitution minutieuse du quotidien de l'époque. Et enfin la satisfaction d'appréhender assez largement ce que fut la France de ce siècle.
Pour terminer, une remarque amusante : dans la préface de ce premier tome Robert Merle avoue ne pas exclure une suite à Fortune de France. Quand on sait ce qu'il en advint...
Ah, nom de Dieu…Hâtez-nous, d’être athée…
Critique de Pierrot (Villeurbanne, Inscrit le 14 décembre 2011, 73 ans) - 5 octobre 2015
En, le 16 novembre, les calvinistes de Cahors étaient assemblés pour célébrer leurs cultes dans la maison d’Orioles appartenant à Raymond de Gontaut, seigneur de Cabrerets. Le temps était fort doux pour la saison, les fenêtres de la maison d’Orioles se trouvaient ouvertes, et tandis que les religionnaires chantaient les psaumes de David, un enterrement suivi d’un grand concours de peuple, et précédé par le curé de Notre-Dame de Serbirou, vint à passer dans la rue, accompagné de chants funèbres.
Bien que les psaumes de David et les cantiques des prêtres célébrassent le même Dieu, catholiques et réformés se sentirent les uns et les autres insultés par leur juxtaposition. Le réformés, par braverie, chantèrent plus fort. Les catholiques en firent autant. De la rue aux fenêtres on en vint aux insultes, les insultes laissèrent place aux menaces, et les menaces aux coups. Le populaire, accouru en masse et excité en sous-marin par d’acharnés catholiques, enfonça la porte de la maison d’Orioles, et courant sus aux « hérétiques » assemblés là pour ouïr la parole du diable, en massacra une trentaine."
J’ai choisi ce passage, car j’ignorais hélas, la genèse sur la guerre des religions dans notre douce France.
Mais il va sans dire que dans ce roman, nombre de paragraphes, que dis-je de pages ont attiré mon attention, mais aussi tout bonnement le plaisir de la lecture à travers toutes les péripéties savamment contées, sur tous nos filous de France.
Histoire de France
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 19 janvier 2011
roman très instructif
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 25 juin 2007
Peu importe que le bouc soit vieux….
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 16 août 2005
J’ai retrouvé la verve de Malevil, l’alchimie des mots dont la force évocatrice est toujours aussi captivante, mêlée à des tournures et du vocabulaire emprunté à cette époque qui pimentent ce texte sans du tout l’alourdir.
Il y aurait-il un lien entre parpal (sein) dont il est souvent question dans ce texte et le verbe parpaléger utilisé dans Malevil dont le sens demeure une énigme??
Chroniques du 16° siècle
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 16 mai 2005
On le lit aisément, on sourit beaucoup, mais ce qui m'a le plus impressionnée c'est la richesse de l'écriture, j'ai souligné plein d'expressions, de passages qui m'ont enchantée tout au long de ma lecture, comme :
In cauda venenum, soit dans le dernier mot le venin, clôturant une habile plaidoirie du héros envers son père.
ou "... le seul remède à l'ignorance, c'est le savoir _non le discours. Il n'y a si petit pédant qui, comme le corbeau sur notre tour, n'aime croasser de ce qu'il ignore. Mais que nous chaut ce vain croassement ? C'est de vérité que nous avons appétit."
Cependant, je ne me sens pas d'attaque pour lire à la suite les 13 tomes de la série, c'est une lecture qu'il faut intercaler dans le temps, chaque tome d'ailleurs se suffisant complètement à lui-même, pas d'effet de suspens en épilogue mais une ouverture vers le futur...
Pour être tout à fait honnête, je considère Fortune de France comme une lecture enrichissante, mais qui ne tient pas tout à fait ses promesses de divertissement.
De l'histoire avec un grand H.
Critique de Peinture (, Inscrit le 6 janvier 2005, 35 ans) - 6 janvier 2005
le début d'une saga familiale et historique passionnante
Critique de Marz (Aulnay sous bois, Inscrite le 1 juin 2004, 41 ans) - 1 juin 2004
Il ne me reste plus que le dernier volume de la saga à lire et j'avoue que j'ai hâte de me plonger dedans en déplorant toutefois que ce soit le dernier, cet immense auteur qu'était Robert Merle nous ayant récemment quittés.
L'histoire facile
Critique de Patrick (Paris, Inscrit(e) le 11 mai 2001, 64 ans) - 11 mai 2001
Passionnant
Critique de Manhud Yrogerg (Bruxelles, Inscrit le 24 avril 2001, 47 ans) - 10 mai 2001
La façon dont les scènes historiques sont rendue tel des reportage et les personnages s'imbriquent tellement bien qu'ils apportent un plus indéniable sans rien enlever à la vérité historique
quel apprentissage !
Critique de Passionnata (Hermalle, Inscrite le 21 février 2001, 60 ans) - 26 avril 2001
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