La< Ferme des Jeux a trente ans de Aurélien Boutet

La< Ferme des Jeux a trente ans de Aurélien Boutet

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Jemo, le 12 avril 2025 (Inscrit le 14 octobre 2021, 90 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (13 373ème position).
Visites : 580 

D'une culture ... à une autre!

Il était une fois une ferme sans fermier… Faute de repreneur pour son exploitation, un vieil agriculteur fit don à sa commune de Vaux-le-Pénil, à la lisière de Melun, en Seine-et-Marne, de ses bâtiments agricoles.
Le nouveau maire et l’un de ses adjoints eurent alors l’idée d’en faire un centre culturel. Le pari était audacieux mais nos deux édiles eurent bien vite l’appui de bénévoles bien décidés à profiter de l’occasion.
C’est ainsi que l’écrin du nouveau centre fut inauguré le 9 septembre1990 et qu’on installa d’abord une « structure » légère dans la cour.
Très vite, les premières manifestations y trouvèrent leur parfait écrin. Parallèlement fut créé le service culturel municipal. Via la municipalisation des trois équipements : bibliothèque, école de musique et ludothèque, il s’agissait d’affirmer un ambitieux nouveau projet culturel mettant en mouvement et faisant travailler ensemble tous les acteurs sous une direction commune. Il fallut alors convaincre, sécuriser les parcours professionnels, fonctionnariser... Mais la dynamique était lancée. Très vite, furent instaurés les premiers partenariats avec les écoles et l’on recruta des Dumistes (Diplômés Universitaires de Musiciens Intervenants).
Avec ses élèves, un samedi de juin, à l’occasion de la manifestation « Des peintres dans la rue » une institutrice y exposa les « chefs-d’œuvre » réalisés par ses élèves. C’était beau ! Et les Pénivauxois vinrent en nombre les admirer.
La Ferme a très vite pris le nom de « Ferme des Jeux ». Et ce fut un fourmillement d’idées ! Alors, on s’est structuré, les rôles se sont répartis. On a aménagé de nouveaux espaces…
La Ferme des Jeux a accueilli un ciné-club, des ateliers de théâtre, une chorale, des conférences, des concerts, un salon du livre… Elle est devenue le centre de la vie culturelle et communautaire de la commune, dont la notoriété est allée bien au-delà.
De nombreux habitants de la Vaux et des environs, jeunes et moins jeunes, y sont venus se distraire, s’instruire, partager. C’est leurs témoignages que Aurélien Boutet et trois de ses amis ont rassemblé dans ce petit livre illustré aux 23 rédacteurs qu’on feuillette avec plaisir – et un brin de nostalgie quand on a été un acteur de l’ « aventure » de la Ferme des Jeux..
Il reste à espérer que le lent déclin de ce lieu emblématique n’est que provisoire et qu’il finira par retrouver la place exceptionnelle qu’il a occupé dans la vie culturelle de la Seine-et-Marne.

Message de la modération : éditeur associatif . Contact Jean J. MOUROT

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9 étoiles

Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 77 ans) - 12 avril 2025

Les 23 rédacteurs de ce livre ont tous participé comme professionnels, bénévoles ou artistes à cette grande aventure collective.
Ce livre est passionnant , il relie l'avenir au passé et propose un regard croisé dans le cadre d'une volonté d'avancer vers la citoyenneté.
Le cinéma , avant hier municipal et aujourd'hui privé dans le cadre d'une convention partenariale doit redevenir un projet partagé.
Les associations doivent pouvoir s'approprier ce lieu, le manège et les "dépendances" pour faire émerger des projets collectifs.
Il faut redonner à la ferme des jeux un nouveau souffle en recréant un comité consultatif afin que des citoyens puissent y proposer des proposer.
Faire ensemble, c'est possible.
Le salon littéraire qui s'est tenu cinq années consécutives a permis que des militants associatifs, de "simples citoyens" et des auteurs agissent ensemble.
La ville et ses services étaient des partenaires codécideurs et non ceux qui décidaient et cadraient le tout..
Des associations culturelles devraient pouvoir s'approprier ce lieu pour préparer et faire vivre des projets.

Jean-François Chalot

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