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LE SALON LITTERAIRE DE VAUX LE PENIL
Cinq aventures culturelles et sociales inoubliables
Chaque année, de 2010 à 2014, un salon littéraire s’est tenu sous le chapiteau en toile de la Ferme des jeux.
Cette initiative citoyenne et bénévole a été portée par trois associations avec le soutien de la Municipalité de Vaux-le-Pénil et de son service cilturel
Pourquoi un salon littéraire ?
Nous aurions pu choisir comme nom : le salon du livre mais suite à un échange, les initiateurs ont choisi le qualificatif littéraire pas seulement pour se démarquer des autres initiatives du même titre mais pour souligner l’aspect recherche et échanges autour de la lecture !
La richesse culturelle d’un pays aussi dans l’existence et le développement d’un réseau dense d’éditeurs, souvent « petits » qui acceptent de prendre des risques en favorisant la sortie d’ouvrages émanant de nouveaux auteurs ou d’auteurs peu ou pas assez connus.
Bien souvent ignorés des grands circuits de diffusion, ces éditeurs et les talents qu’ils découvrent ou essayent de soutenir ont du mal à percer.
Le lecteur curieux et avide de découvrir de nouvelles œuvres se trouve souvent lésé.
Le salon littéraire doit permettre de faire connaître un panel ouvert d’auteurs et de faire se rencontrer les écrivains et leurs lecteurs actuels ou potentiels.
Vous avez envie d’écrire un livre et vous commencez à saisir votre manuscrit...
Le plus facile est fait, il vous faut maintenant trouver un éditeur qui soit intéressé....
Beaucoup d’auteurs abandonnent, d’autres choisissent la formule : « à comptes d’auteurs », ce qui fait hurler des libraires qui n’y trouvent pas leur compte.
Pourtant pour beaucoup d’auteurs, il s’agit là de la seule manière de sortir à moindre coût leur premier livre, voire les suivants
Il existe aussi de très nombreuses maisons d’éditions pas ou peu connus qui favorisent dans des conditions difficiles la diffusion de réelles nouveautés....
Cette volonté de démocratiser l’accès à la production et la diffusion culturelle a un prix et ces éditeurs qu’on appelle à tort les petits connaissent d’énormes difficultés.
Ils sont petits en taille, petits en capacité de financements, mais grands en ambition culturelle.
Revenons-en aux auteurs !
Il y en a de plus égaux que d’autres : certains arrivent à faire distribuer des essais qui ne sont que des articles de journaux un peu rallongés alors que d’autres qui soignent leur plume sont contraints d’organiser eux-mêmes la vente de leurs ouvrages...Ce qui limite à un cercle restreint le nombre de lecteurs potentiels.
L’accès aux grands médias réservés à quelques -uns construit une société culturelle duale.
Seules quelques initiatives citoyennes comme les médias citoyens, l’organisation de forums en lignes ou de salons différents peuvent contribuer à petite échelle- mais c’est un premier pas- à permettre de rectifier la donne.
C’est autour de ces réflexions qu’est née l’idée de bâtir un projet inter-associatif
Quatre associations se sont proposé d’organiser un salon du livre différent le 10/10/2010 à Vaux le Pénil, en Seine et Marne, à la ferme des jeux.
C’est autour de la Ferme des Jeux que l’association du même nom, indépendante met en œuvre des projets culturels comme le cinéclub , la grande dictée ou des « conférences »….
Les Familles laïques, depuis leur création organisent des séances de cinéma-débat, offertes aux enfants de la Ville et même à la population avec la présence du réalisateur ou d’un acteur.
Comme dans toutes les petites villes, les militants associatifs se connaissent et beaucoup ont des multi appartenances. Les deux associations ont ainsi décidé, d’oeuvrer ensemble
Revenons-en au projet en construction
Pendant une journée, des lecteurs pourront aller à la rencontre d’éditeurs et d’écrivains.
Cette action s’inscrit dans une démarche d’éducation populaire pure.
Il s’agit de favoriser l’accès à l’écriture et à la lecture, de donner envie aux personnes de se lancer et d’inciter au partage.
A terme chacun peut devenir auteur de la biographie de sa famille, d’une nouvelle.
Pourquoi l’écriture et l’édition seraient réservées à une « élite » ?
Aucun droit d’entrée ne sera demandé aux éditeurs présents, ni aux visiteurs !
Les premiers auront accès à un public attentif et passionné et les seconds découvriront des sujets, des titres dans des domaines aussi variés que le livre pour enfants, le « polar », le roman ou même l’essai.
Les organisateurs de cette rencontre ont choisi comme cadre la ferme des jeux, espace culturel fort apprécié des habitants de l’agglomération de Melun Val de Seine et connu au-delà des frontières du département
Un projet naît d’une idée, d’une opportunité, celui qui donnera naissance au premier salon littéraire est parti d’une proposition citoyenne
Le premier salon littéraire de Vaux-le-Pénil est né d’une convergence entre l’association la ferme des jeux, Familles laïques de Vaux-le Pénil , le service culturel de la Ville et une auteure indépendante.
Une écrivaine travaillant à Vaux-le-Pénil a interpellé les services de la Ville pour que lui soit prêtée une salle municipale afin d’organiser un salon des « petits éditeurs ».
Comme nous en avions l’habitude à Vaux-le-Pénil, nous avons rencontré cette femme pour lui dire que son idée était intéressante mais qu’il n’était pas dans les usages de la Ville de prêter une salle pour une initiative privée.
Une rencontre a eu lieu entre le service culturel , l’association la Ferme des Jeux, les Familles laïques de Vaux le Pénil afin de passer d’une initiative personnelle louable à un projet collectif.
L’auteure et son association ont été associées à la construction d’un salon littéraire sur la ville.
Il s’est agi de mettre en harmonie différents acteurs associatifs locaux avec le soutien de la Ville.
Le premier salon a été programmé pour le 10/10/ 10, c'est-à-dire pour le 10 octobre 2010, dans le manège sous toile de la ferme des jeux.
Voici comment la presse locale, ici le Parisien présente ce premier salon du 10/10/10
« La Ferme des Jeux, haut lieu à Vaux-le-Pénil du théâtre, du one-man-show, de la musique et du cinéma, se lance ce week-end dans la littérature. Un premier salon littéraire s'y tiendra dimanche toute la journée. Une quinzaine d'éditeurs sont attendus. Ils feront découvrir, aux visiteurs, toute la palette de la littérature, du roman aux sciences humaines, en passant par la poésie et les beaux-arts. Seront présents également une cinquantaine d'auteurs et d'illustrateurs qui se prêteront au jeu de la dédicace, de la discussion ou de l'atelier d'écriture. Parmi eux, Marc Kravetz, grand reporter et prix Albert Londres, Douglas Brosset, un jeune auteur de 12 ans, Guy Georges, ancien instituteur syndicaliste, et Philippe Sternis, le dessinateur melunais.
Ce salon sera ponctué d'animations diverses : ateliers d'activités manuelles pour les enfants, déjeuner-débat, diaporamas, conférences, séances de contes. »
Les différents salons se sont succédé avec une affluence variant selon les années mais montrant l’ancrage de ces rendez-vous dans le paysage local et même départemental.
De nombreux auteurs peu connus ont pu se faire connaître, d’autres , potentiels se sont lancés dans l’aventure de l’écriture et des écrivains connus sont venus à Vaux-le Pénil. C’est ainsi que le linguiste Alain Bentolila a animé un atelier autour de la lecture et l’historien marxiste mondialement connu, Jean Jacques Marie a parlé de la révolution russe.
A côté de « grands noms », d’autres, locaux notamment ont apporté leur pierre à l’édifice
Une rencontre avec Antoine , auteur seine et marnais a permis, outre un échange sur la nouvelle relation existant entre les jeunes et les textes via l'informatique, de montrer l'importance du livre et de l'action pédagogique menée par des enseignants à l'école.
Le deuxième sujet, passionnant aussi a été très largement abordé : celui de "l'accueil fait aux roms"
Qui sait que les Roms, qui ne sont pas des gens du voyage ne peuvent accepter que des CDI de 35 heures!?
Aucun employeur ne peut leur proposer des petits contrats et c'est ainsi que ces roms sont expulsables !? Il y a encore beaucoup à faire pour que notre République devienne SOLIDAIRE!
De nouvelles animations ont vu le jour au cours de ces salons avec les débats, des rencontres, des ateliers et un concours d’écriture pour les nouvelles plumes.
La ferme des jeunes a rempli sa fonction fédérative autour de la culture et la lecture avec l’implication d’associations ancrées sur le territoire et les services de la ville comme le service culturel et la bibliothèque municipale.
Ce sont des bénévoles qui ont permis que les salons littéraires soient de réels succès, toutes les petites mains ont été utiles pour la préparation, la communication, l’invitation des auteurs, la préparation de la salle, l’accueil des auteurs, l’animation sur place et le rangement de l’espace.
Ce rêve devenue réalité a pris fin en 2014, quand il a été décidé de mettre fin à l’aventure.
Ce fut tout d’abord le choix du maire de l’époque, Pierre Herrero qui s’est appuyé sur une fréquentation en baisse pour proposer que soit mis fin à ce rendez-vous annuel.
A la décharge du premier magistrat de la ville, une majorité d’initiateurs s’est rangée à son avis lors d’une réunion de bilan.
Quelques bénévoles dont l’auteur de ce texte auraient voulu que l’on continue à organiser des salons littéraires quitte à les espacer.
Fallait-il avoir de l’amertume et des regrets ?
Non ! Le salon littéraire est une première sur Vaux-le-Pénil et l’envie de faire ensemble a laissé des traces profondes, indélébiles.
D’autres projets collectifs ont vu le jour sur la ville, comme les « pénivauxois ont du talent » avec le Comité des fêtes et la tenue de journées champêtres inter-associatives.
Aujourd’hui, dix ans après la tenue du cinquième salon littéraire, de nombreux lecteurs-il y en a encore beaucoup sur cette ville- qui fréquentent la bibliothèque de notre ville et qui achètent leurs livres à la librairie « Vaux-livres » nous reparlent avec nostalgie du « temps des salons ».
Je souhaite comme beaucoup d’autres, passer du regret à la réalisation. Il y a place pour d’autres rendez-vous culturels et sociaux à la ferme des jeux autour de forums littéraires.
Passons du rêve à la co-construction d’un nouveau forum en nous donnant les moyens de nos ambitions.
Jean-François Chalot
Cinq aventures culturelles et sociales inoubliables
Chaque année, de 2010 à 2014, un salon littéraire s’est tenu sous le chapiteau en toile de la Ferme des jeux.
Cette initiative citoyenne et bénévole a été portée par trois associations avec le soutien de la Municipalité de Vaux-le-Pénil et de son service cilturel
Pourquoi un salon littéraire ?
Nous aurions pu choisir comme nom : le salon du livre mais suite à un échange, les initiateurs ont choisi le qualificatif littéraire pas seulement pour se démarquer des autres initiatives du même titre mais pour souligner l’aspect recherche et échanges autour de la lecture !
La richesse culturelle d’un pays aussi dans l’existence et le développement d’un réseau dense d’éditeurs, souvent « petits » qui acceptent de prendre des risques en favorisant la sortie d’ouvrages émanant de nouveaux auteurs ou d’auteurs peu ou pas assez connus.
Bien souvent ignorés des grands circuits de diffusion, ces éditeurs et les talents qu’ils découvrent ou essayent de soutenir ont du mal à percer.
Le lecteur curieux et avide de découvrir de nouvelles œuvres se trouve souvent lésé.
Le salon littéraire doit permettre de faire connaître un panel ouvert d’auteurs et de faire se rencontrer les écrivains et leurs lecteurs actuels ou potentiels.
Vous avez envie d’écrire un livre et vous commencez à saisir votre manuscrit...
Le plus facile est fait, il vous faut maintenant trouver un éditeur qui soit intéressé....
Beaucoup d’auteurs abandonnent, d’autres choisissent la formule : « à comptes d’auteurs », ce qui fait hurler des libraires qui n’y trouvent pas leur compte.
Pourtant pour beaucoup d’auteurs, il s’agit là de la seule manière de sortir à moindre coût leur premier livre, voire les suivants
Il existe aussi de très nombreuses maisons d’éditions pas ou peu connus qui favorisent dans des conditions difficiles la diffusion de réelles nouveautés....
Cette volonté de démocratiser l’accès à la production et la diffusion culturelle a un prix et ces éditeurs qu’on appelle à tort les petits connaissent d’énormes difficultés.
Ils sont petits en taille, petits en capacité de financements, mais grands en ambition culturelle.
Revenons-en aux auteurs !
Il y en a de plus égaux que d’autres : certains arrivent à faire distribuer des essais qui ne sont que des articles de journaux un peu rallongés alors que d’autres qui soignent leur plume sont contraints d’organiser eux-mêmes la vente de leurs ouvrages...Ce qui limite à un cercle restreint le nombre de lecteurs potentiels.
L’accès aux grands médias réservés à quelques -uns construit une société culturelle duale.
Seules quelques initiatives citoyennes comme les médias citoyens, l’organisation de forums en lignes ou de salons différents peuvent contribuer à petite échelle- mais c’est un premier pas- à permettre de rectifier la donne.
C’est autour de ces réflexions qu’est née l’idée de bâtir un projet inter-associatif
Quatre associations se sont proposé d’organiser un salon du livre différent le 10/10/2010 à Vaux le Pénil, en Seine et Marne, à la ferme des jeux.
C’est autour de la Ferme des Jeux que l’association du même nom, indépendante met en œuvre des projets culturels comme le cinéclub , la grande dictée ou des « conférences »….
Les Familles laïques, depuis leur création organisent des séances de cinéma-débat, offertes aux enfants de la Ville et même à la population avec la présence du réalisateur ou d’un acteur.
Comme dans toutes les petites villes, les militants associatifs se connaissent et beaucoup ont des multi appartenances. Les deux associations ont ainsi décidé, d’oeuvrer ensemble
Revenons-en au projet en construction
Pendant une journée, des lecteurs pourront aller à la rencontre d’éditeurs et d’écrivains.
Cette action s’inscrit dans une démarche d’éducation populaire pure.
Il s’agit de favoriser l’accès à l’écriture et à la lecture, de donner envie aux personnes de se lancer et d’inciter au partage.
A terme chacun peut devenir auteur de la biographie de sa famille, d’une nouvelle.
Pourquoi l’écriture et l’édition seraient réservées à une « élite » ?
Aucun droit d’entrée ne sera demandé aux éditeurs présents, ni aux visiteurs !
Les premiers auront accès à un public attentif et passionné et les seconds découvriront des sujets, des titres dans des domaines aussi variés que le livre pour enfants, le « polar », le roman ou même l’essai.
Les organisateurs de cette rencontre ont choisi comme cadre la ferme des jeux, espace culturel fort apprécié des habitants de l’agglomération de Melun Val de Seine et connu au-delà des frontières du département
Un projet naît d’une idée, d’une opportunité, celui qui donnera naissance au premier salon littéraire est parti d’une proposition citoyenne
Le premier salon littéraire de Vaux-le-Pénil est né d’une convergence entre l’association la ferme des jeux, Familles laïques de Vaux-le Pénil , le service culturel de la Ville et une auteure indépendante.
Une écrivaine travaillant à Vaux-le-Pénil a interpellé les services de la Ville pour que lui soit prêtée une salle municipale afin d’organiser un salon des « petits éditeurs ».
Comme nous en avions l’habitude à Vaux-le-Pénil, nous avons rencontré cette femme pour lui dire que son idée était intéressante mais qu’il n’était pas dans les usages de la Ville de prêter une salle pour une initiative privée.
Une rencontre a eu lieu entre le service culturel , l’association la Ferme des Jeux, les Familles laïques de Vaux le Pénil afin de passer d’une initiative personnelle louable à un projet collectif.
L’auteure et son association ont été associées à la construction d’un salon littéraire sur la ville.
Il s’est agi de mettre en harmonie différents acteurs associatifs locaux avec le soutien de la Ville.
Le premier salon a été programmé pour le 10/10/ 10, c'est-à-dire pour le 10 octobre 2010, dans le manège sous toile de la ferme des jeux.
Voici comment la presse locale, ici le Parisien présente ce premier salon du 10/10/10
« La Ferme des Jeux, haut lieu à Vaux-le-Pénil du théâtre, du one-man-show, de la musique et du cinéma, se lance ce week-end dans la littérature. Un premier salon littéraire s'y tiendra dimanche toute la journée. Une quinzaine d'éditeurs sont attendus. Ils feront découvrir, aux visiteurs, toute la palette de la littérature, du roman aux sciences humaines, en passant par la poésie et les beaux-arts. Seront présents également une cinquantaine d'auteurs et d'illustrateurs qui se prêteront au jeu de la dédicace, de la discussion ou de l'atelier d'écriture. Parmi eux, Marc Kravetz, grand reporter et prix Albert Londres, Douglas Brosset, un jeune auteur de 12 ans, Guy Georges, ancien instituteur syndicaliste, et Philippe Sternis, le dessinateur melunais.
Ce salon sera ponctué d'animations diverses : ateliers d'activités manuelles pour les enfants, déjeuner-débat, diaporamas, conférences, séances de contes. »
Les différents salons se sont succédé avec une affluence variant selon les années mais montrant l’ancrage de ces rendez-vous dans le paysage local et même départemental.
De nombreux auteurs peu connus ont pu se faire connaître, d’autres , potentiels se sont lancés dans l’aventure de l’écriture et des écrivains connus sont venus à Vaux-le Pénil. C’est ainsi que le linguiste Alain Bentolila a animé un atelier autour de la lecture et l’historien marxiste mondialement connu, Jean Jacques Marie a parlé de la révolution russe.
A côté de « grands noms », d’autres, locaux notamment ont apporté leur pierre à l’édifice
Une rencontre avec Antoine , auteur seine et marnais a permis, outre un échange sur la nouvelle relation existant entre les jeunes et les textes via l'informatique, de montrer l'importance du livre et de l'action pédagogique menée par des enseignants à l'école.
Le deuxième sujet, passionnant aussi a été très largement abordé : celui de "l'accueil fait aux roms"
Qui sait que les Roms, qui ne sont pas des gens du voyage ne peuvent accepter que des CDI de 35 heures!?
Aucun employeur ne peut leur proposer des petits contrats et c'est ainsi que ces roms sont expulsables !? Il y a encore beaucoup à faire pour que notre République devienne SOLIDAIRE!
De nouvelles animations ont vu le jour au cours de ces salons avec les débats, des rencontres, des ateliers et un concours d’écriture pour les nouvelles plumes.
La ferme des jeunes a rempli sa fonction fédérative autour de la culture et la lecture avec l’implication d’associations ancrées sur le territoire et les services de la ville comme le service culturel et la bibliothèque municipale.
Ce sont des bénévoles qui ont permis que les salons littéraires soient de réels succès, toutes les petites mains ont été utiles pour la préparation, la communication, l’invitation des auteurs, la préparation de la salle, l’accueil des auteurs, l’animation sur place et le rangement de l’espace.
Ce rêve devenue réalité a pris fin en 2014, quand il a été décidé de mettre fin à l’aventure.
Ce fut tout d’abord le choix du maire de l’époque, Pierre Herrero qui s’est appuyé sur une fréquentation en baisse pour proposer que soit mis fin à ce rendez-vous annuel.
A la décharge du premier magistrat de la ville, une majorité d’initiateurs s’est rangée à son avis lors d’une réunion de bilan.
Quelques bénévoles dont l’auteur de ce texte auraient voulu que l’on continue à organiser des salons littéraires quitte à les espacer.
Fallait-il avoir de l’amertume et des regrets ?
Non ! Le salon littéraire est une première sur Vaux-le-Pénil et l’envie de faire ensemble a laissé des traces profondes, indélébiles.
D’autres projets collectifs ont vu le jour sur la ville, comme les « pénivauxois ont du talent » avec le Comité des fêtes et la tenue de journées champêtres inter-associatives.
Aujourd’hui, dix ans après la tenue du cinquième salon littéraire, de nombreux lecteurs-il y en a encore beaucoup sur cette ville- qui fréquentent la bibliothèque de notre ville et qui achètent leurs livres à la librairie « Vaux-livres » nous reparlent avec nostalgie du « temps des salons ».
Je souhaite comme beaucoup d’autres, passer du regret à la réalisation. Il y a place pour d’autres rendez-vous culturels et sociaux à la ferme des jeux autour de forums littéraires.
Passons du rêve à la co-construction d’un nouveau forum en nous donnant les moyens de nos ambitions.
Jean-François Chalot
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