Un peu, beaucoup... pas du tout de Alice Munro
( Hateship, friendship, courtship, loveship, marriage)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Nouvelles
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Si vous aimez Laurie Colwin...
Un recueil de neuf nouvelles où des femmes parlent d’amour, de couple, de déceptions… Il ne se passe pas vraiment grand-chose mais c’est toute une atmosphère, une ambiance qui sont créées qui font que l’on s’attache aux personnages. Il y a comme un fond de mélancolie, c’est souvent l’échec de l’amour conjugal qui rejaillit, ou l’amour de jeunesse qui aurait pu être et qui n’a pas été, une épouse désemparée lorsque l’être aimé disparaît alors qu’ils avaient bien convenu qu’il se suiciderait lorsque la maladie deviendrait trop insupportable… rêve et lucidité, des histoires de femmes parfois touchantes et très bien écrites. Plus j’avançais dans ma lecture, et plus ce livre me rappelait un autre auteur, mais lequel ? Laurie Colwin, bien sûr ! Mêmes sentiments décortiqués, même atmosphère, l’humour en moins cependant. Et il m’a semblé alors me souvenir pourquoi j’avais noté ce titre d’Alice Munro en feuilletant une revue il y a quelques mois : la critique devait s’intituler : si vous aimez Laurie Colwin, alors vous aimerez… Un peu, beaucoup.. pas du tout. Essayez !
Les éditions
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Un peu, beaucoup, pas du tout [Texte imprimé] Alice Munro trad. de l'anglais (Canada) par Geneviève Doze
de Munro, Alice Doze, Geneviève (Traducteur)
Payot & Rivages / Collection Littérature étrangère
ISBN : 9782743613235 ; 5,97 € ; 05/11/2004 ; 340 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (2)
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Ce bonheur si fragile
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 27 février 2014
La vie de couple est souvent évoquée, souvent menacée par une troisième personne surgie du passé qu’on croyait perdue à jamais. Je pense à la pauvre Polly surgissant dans la vie de sa demi-sœur dont elle envie le mariage et les enfants alors qu’elle-même ne parvient pas à concrétiser ses rêves. Il y a aussi la mort brutale d’un ami d’enfance comme dans la nouvelle « Ce dont on se souvient ». Il y a les unions improbables déjouant toutes les prévisions et bouleversant les conventions sociales mais ce que je préfère, c’est lorsque l’auteure s’empare d’un personnage de femme mariée respectable et lui fait rencontrer le grand amour l’instant d’une journée comme dans la nouvelle intitulée "Les orties".
Bref, j’aime tout d’Alice Munro : l’écriture, les thèmes, son style élégant et raffiné, sa finesse d’analyse et sa propension à décrire des situations compliquées, des tourments psychologiques intérieurs, une souffrance muette, des pensées secrètes enfouies au plus profond de l’âme tourmentée de ses personnages. Un régal !
Des femmes et de l'amour
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 23 janvier 2006
L'écriture de Alice Munro n'est pas véritablement en cause dans mon éloignement du recueil, elle est fluide et élégante, teintée d'une humanité sensible, mais le sujet m'a peu à peu moins intéressée, le sentiment de trop de déjà vu et d'un trop plein de sentiments qui auraient fini par m'écoeurer.
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