Page 1 de 1
En général aller à
http://memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/…
Celle de Jules Leroux est à
http://memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/…
meurt le 16 juin 1915 à Rochincourt dans le Pas-de-Calais
http://memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/…
Celle de Jules Leroux est à
http://memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/…
meurt le 16 juin 1915 à Rochincourt dans le Pas-de-Calais
Le nom de Jules Leroux est inscrit sur le monument aux morts de
Villers-Semeuse
On a la photographie ici du monument et la liste des autres morts pour la France
http://memorial-genweb.org/~memorial2/html/…
Villers-Semeuse
On a la photographie ici du monument et la liste des autres morts pour la France
http://memorial-genweb.org/~memorial2/html/…
"M. Jules Leroux, lui aussi, est mort au champ d'honneur.
Son roman, Le pain et le blé, n'est peut-être pas à laisser entreles
mains de tout jeunes gens, du moins des tout jeunes « bourgeois
» des villes que pourrait choquer un peu, dans leur ignorance,
la crudité des choses de la campagne. A cette réserve près,
le livre est bon et sain.
Sa composition nous fait encore, plus regretter la mort prématurée de son auteur, d'un talent réel et original. Tel chapitre (« Poucette », pp. 32-53) révèle une vraie connaissance— encore qu'un peu rosse -— des moeurs rurales.
Les moeurs rurales, aux environs de Mézières-Charleviîle, forment
d'ailleurs le fond et le véritable intérêt du livre. L'histoire
du petit jeune homme que -la mort du père vient à ruiner mais
qui montre immédiatement de belles qualités de travailleur et de
chef ne lui sert que de cadre, ainsi que les fiançailles de cet
orphelin avec « une orpheline des hospices », Soeurette.
Regrettons seulement que la seule personne présentée comme
soucieuse de religion et de piété soit, par ailleurs, égoïste et
avare : désagréable coïncidence.S'il avait survécu à la guerre, où tant de vrais chrétiens ont montré quel secours ils puisaient dans leur foi, l'auteur aurait certainement modifié, par ci par là, quelques phrases, et nous aurait ainsi permis d'admirer sans réserve son étude..."
Critique du livre faite dans "Romans-revue", mensuel destiné à guider les lectures des catholiques. Citation de la page 723 du numéro 10 du 15/10/1923.
Son roman, Le pain et le blé, n'est peut-être pas à laisser entreles
mains de tout jeunes gens, du moins des tout jeunes « bourgeois
» des villes que pourrait choquer un peu, dans leur ignorance,
la crudité des choses de la campagne. A cette réserve près,
le livre est bon et sain.
Sa composition nous fait encore, plus regretter la mort prématurée de son auteur, d'un talent réel et original. Tel chapitre (« Poucette », pp. 32-53) révèle une vraie connaissance— encore qu'un peu rosse -— des moeurs rurales.
Les moeurs rurales, aux environs de Mézières-Charleviîle, forment
d'ailleurs le fond et le véritable intérêt du livre. L'histoire
du petit jeune homme que -la mort du père vient à ruiner mais
qui montre immédiatement de belles qualités de travailleur et de
chef ne lui sert que de cadre, ainsi que les fiançailles de cet
orphelin avec « une orpheline des hospices », Soeurette.
Regrettons seulement que la seule personne présentée comme
soucieuse de religion et de piété soit, par ailleurs, égoïste et
avare : désagréable coïncidence.S'il avait survécu à la guerre, où tant de vrais chrétiens ont montré quel secours ils puisaient dans leur foi, l'auteur aurait certainement modifié, par ci par là, quelques phrases, et nous aurait ainsi permis d'admirer sans réserve son étude..."
Critique du livre faite dans "Romans-revue", mensuel destiné à guider les lectures des catholiques. Citation de la page 723 du numéro 10 du 15/10/1923.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre