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Entre nous, nous pouvons dire les choses clairement.
Les musulmans ne sont pas une race et les problèmes qu’ils posent ne sont pas d’ordre raciste.

Je pense que c’est très difficile pour un bon musulman d’être un bon citoyen belge ou français (ou européen). Les lois de l’Islam ne sont pas lois belges. Nous disons : tous les hommes sont égaux, les musulmans disent : tous les hommes sont égaux à l’exception des femmes. Les musulmans n’ont pas les mêmes jours de fête, leur ramadan les empêche d’accéder à certains métiers. Leur obligation de manger hallal les empêchent de fréquenter les mouvements de jeunesse et les isole dans les réfectoires des écoles et les cantines au travail, les filles doivent se couvrir tout le corps, porter le voile islamique, elles ne peuvent pas se baigner dans les piscines avec les garçons. Tout ça isole leur communauté et les incite à se regrouper « contre ».
L’idéal serait qu’une autorité religieuse rédige une adaptation du Coran à la façon de vivre en Occident. Mais hélas ! ce n’est pas possible puisque le Coran est la parole d’Allah.

Tout ça me fait penser qu’il faudra beaucoup de temps, plusieurs générations, pour qu’on finisse par s’entendre, pour « vivre ensemble ». Et le fait qu’il y ait beaucoup de mariage mixte est un bon signe, quoique le « mécréant » doive toujours se convertir à l’Islam…
Mais avec beaucoup de bonne volonté de part et d’autre on devrait finir par y arriver.

Ça me fait toujours râler qu’on nous traite de racistes.
Il y a un quartier à Bruxelles, le quartier Matongué, peuplé d’Africains, un autre quartier peuplé de Chinois ; dans ces quartiers les jeunes filles en tenue d’été peuvent se promener librement, le seul risque quelles encourent est de se faire complimenter… Dans d’autres quartiers, parce que la religion y fait la loi, elles prendraient d’autres risques. Mais ce constat n’est pas du racisme.

Après la guerre nous avons accueilli des centaines de milliers d’Italiens, Polonais, Sudètes, Hongrois, Roumains, Portugais, Espagnols…

Actuellement à Liège et dans le Hainaut un nom sur trois, si pas plus, est de consonance étrangère. Et il n’y a jamais eu de délinquance, d’insécurité, de quartiers à problèmes à cause des nouveaux arrivants.
Pourtant, à Liège il y avait après la guerre une énorme crise du logement. Un quart des maisons de la ville avaient été détruites par les robots. Exactement sur les 82700 maisons du centre-ville, 20500 devaient être reconstruites.
Malgré ça l’assimilation s’est faite sans problème mais… nous avions la même religion.

Le problème n'est-il pas justement d'avoir laissé de tels "quartiers" se développer, justement ?

Après la guerre nous avons accueilli des centaines de milliers d’Italiens, Polonais, Sudètes, Hongrois, Roumains, Portugais, Espagnols…

Comment expliques-tu que - même entre population d'une même communauté - dès que la condition sociale d'un habitant s'améliore, il s'empresse de fuir le quartier ?
J'ai la réponse mais elle ne va pas vous plaire....

Moi aussi, j'ai passé toute mon enfance dans un quartier ouvrier de l'Essonne avec une population portugaise, espagnole, italienne et ça ne posait aucun problème.
Ce même quartier est aujourd'hui qualifié de " difficile " mais la population immigrée n'est plus la même.

Après, on en tire les conclusions que l'on veut. Le diagnostic des Gauchistes est consternant et criminel mais ce sont des idéologues.

Ça me fait toujours râler qu’on nous traite de racistes.
Il y a un quartier à Bruxelles, le quartier Matongué, peuplé d’Africains,

Le problème n'est-il pas justement d'avoir laissé de tels "quartiers" se développer, justement ?

Encore une fois SJB, (...) tout ramener a la religion et uniquement à la religion est un raisonnement beaucoup trop réducteur!

Il y a par contre, d’autres quartiers à Bruxelles et dans les grandes villes, comme il en existe France, où se sont rassemblés des gens d’une autre origine et d’une autre religion, et où tout se passe mal.
Nous refusons absolument d’y voir une question de race ; alors, si ce n’est pas pour une question de religion, la question reste ouverte. Mais faute de trouver la cause du mal, le remède sera impossible.

Matongué est un quartier populaire de Kinshasa qui a donné son nom au quartier de Bruxelles peuplé majoritairement de Congolais. Ce quartier de Bruxelles est une bénédiction pour eux. Ces expatriés s’y retrouvent entre eux, ils ont leur galerie commerciale avec des tables et des chaises au milieu du passage ; on y fait la palabre comme en Afrique, et les femmes se font des tresses toute la journée. Ils ont leurs commerces où ils retrouvent les denrées de leur pays d’origine. Ceux qui habitent plus loin, en province, viennent volontiers passer le W-E au Matongué. Ce quartier était naguère un quartier assez central avec des commerces plutôt huppés et avec quelques bouquinistes très intéressants. Il s’est transformé en Matongué pour le plus grand bonheur de ses nouveaux occupants et ne cause aucun ennui.

Il y a par contre, d’autres quartiers à Bruxelles et dans les grandes villes, comme il en existe France, où se sont rassemblés des gens d’une autre origine et d’une autre religion, et où tout se passe mal.
Nous refusons absolument d’y voir une question de race ; alors, si ce n’est pas pour une question de religion, la question reste ouverte. Mais faute de trouver la cause du mal, le remède sera impossible.

La question serait surtout de savoir pourquoi on a laissé de tel quartiers se développer?