Pieronnelle

avatar 02/02/2025 @ 01:15:00

@Feint
Ce livre ne dit rien de particulier sur les Antilles ni sur la Guadeloupe.
Il y a peu de descriptions du climat, ou de la nature, ou même de la vie au village où ça se passe. Les participants ont tous des liens entre eux mais l’autrice use beaucoup de clichés passe partout.


Il est clair que Maryse Condé ne fait pas un documentaire sur la Guadeloupe !
Dès le début avec la mort de Francis Sancher et la veillée funèbre, l'histoire du livre va se construire autour de lui et de tous ceux du village qui l'on connu ou cotoyé ; et ce village il ne se situe pas n'importe où mais en Guadeloupe ! Avec sa Nature et son histoire intimement ĺiées aux personnages à tel point qu'elles participent à leurs identités...Je ne vois absolument pas en ce qui me concerne où se situeraient des clichés ! La construction originale de ce roman, la situation de ce village dans la nature qui est tout sauf ordinaire avec des essences particulières et cette Mangrove où l'on se déplace souvent dans la boue , et toutes ces vies décrites comme des pensées qui virevoltent autour de ce mort tout en étant profondes et parfois dramatiques et touchantes.
On est bien dans un univers à part !

Pieronnelle

avatar 02/02/2025 @ 01:38:09
Concernant la remarque de Myrco sur les passages à la première personne. Je trouve que ça permet de rentrer immédiatement dans le personnage et de le suivre ensuite plus facilement dans l'histoire, comme quelqu'un qui a envie brusquement de prendre la parole...

Myrco

avatar 02/02/2025 @ 10:02:18
Concernant la remarque de Myrco sur les passages à la première personne. Je trouve que ça permet de rentrer immédiatement dans le personnage et de le suivre ensuite plus facilement dans l'histoire, comme quelqu'un qui a envie brusquement de prendre la parole...


Oui, mais alors la question est: pourquoi Maryse Condé n'utilise-t-elle pas le "je" pour les personnages masculins ?

Par ailleurs je suis plutôt d'accord avec toi Piero et je ne vois pas où sont les clichés...SJB ??

Pieronnelle

avatar 02/02/2025 @ 14:07:12
Concernant la remarque de Myrco sur les passages à la première personne. Je trouve que ça permet de rentrer immédiatement dans le personnage et de le suivre ensuite plus facilement dans l'histoire, comme quelqu'un qui a envie brusquement de prendre la parole...



Oui, mais alors la question est: pourquoi Maryse Condé n'utilise-t-elle pas le "je" pour les personnages masculins ?

Par ailleurs je suis plutôt d'accord avec toi Piero et je ne vois pas où sont les clichés...SJB ??

Le "je" n'est pas que pour les femmes, il y a souvent une petite introduction de cette sorte pour des hommes.
Moi j'aime bien, j'ai l'impression que les personnes m'interpellent pour rentrer plus vite dans leurs vies...

Au fait j'ai terminé le livre depuis longtemps mais ça me plaît bien de commenter au fur et à mesure de la lecture d'autres lecteurs ,comme toi...

Aaro-Benjamin G.

avatar 03/02/2025 @ 02:05:10
Voici la mise à jour :

Aaro: en cours
Koudoux: Terminé
Lobe: en cours
Ludmilla: en cours
Myrco: en cours
Pieronnelle: Terminé
SJB: en cours
Tistou: Terminé
Saule: en cours

Saule

avatar 03/02/2025 @ 12:30:31
Je l'ai terminé. Mon avis est assez mitigé. Arrivé à la moitié du livre j'ai décidé de reprendre au début car je m'étais embrouillé et je n'avais pas retenu grand chose de l'histoire. Mais la relecture n'a pas tellement aidé, j'avais toujours du mal `a fixer mon attention. Ensuite la deuxième partie m'a plus accroché, peut-être que j'étais dans une meilleure disposition d'esprit. Ou que les personnages étaient plus intéressant.

Sans que je puisse définir la raison, cette lecture m'a été un peu laborieuse, je ne m'impliquais pas dans le récit. Ca doit tenir à l'écriture car à priori j'etais fort intéressé de lire quelque chose sur la Guadeloupe. Je trouve aussi que le style de l'auteur n'est pas évocateur. Quand je lis un roman de Graham Greene, si il décrit une petite ville du Mexique, j'ai l'impression de voir la ville coloniale comme au cinéma, même chose pour la forêt tropicale dans les contrées exotiques qui servent de scène à ses romans, .. les images surgissent. Mais pas ici. Je ne sais pas à quoi ca tient.

Ceci dit ca reste intéressant, de voir comme la race joue un rôle de caste, quoique pas autant que l'argent. C'est un monde finalement assez dur et sans pitié qui nous est dépeint

Pieronnelle

avatar 03/02/2025 @ 13:19:56
Je l'ai terminé. Mon avis est assez mitigé. Arrivé à la moitié du livre j'ai décidé de reprendre au début car je m'étais embrouillé et je n'avais pas retenu grand chose de l'histoire. Mais la relecture n'a pas tellement aidé, j'avais toujours du mal `a fixer mon attention. Ensuite la deuxième partie m'a plus accroché, peut-être que j'étais dans une meilleure disposition d'esprit. Ou que les personnages étaient plus intéressant.

Sans que je puisse définir la raison, cette lecture m'a été un peu laborieuse, je ne m'impliquais pas dans le récit. Ca doit tenir à l'écriture car à priori j'etais fort intéressé de lire quelque chose sur la Guadeloupe. Je trouve aussi que le style de l'auteur n'est pas évocateur. Quand je lis un roman de Graham Greene, si il décrit une petite ville du Mexique, j'ai l'impression de voir la ville coloniale comme au cinéma, même chose pour la forêt tropicale dans les contrées exotiques qui servent de scène à ses romans, .. les images surgissent. Mais pas ici. Je ne sais pas à quoi ca tient.

Ceci dit ca reste intéressant, de voir comme la race joue un rôle de caste, quoique pas autant que l'argent. C'est un monde finalement assez dur et sans pitié qui nous est dépeint

C'est curieux mais pour moi aller rechercher dans les chapitres précédents, voire dès le début, n'est pas pour moi un.obstacle au contraire ; en fait quand on lit un livre il y a tant de choses qui nous échappent et on s'en aperçoit dans les relectures rapides. Là j'ai terminé le livre assez vite car j'étais emportée dans cette histoire mais pour commenter sur les différents chapitres je me replonge dans les différents vies avec plaisir et redécouvre plein de détails en fait importants. Il me semble que c'est là l'intérêt d'une lecture commune non ?

Saint Jean-Baptiste 03/02/2025 @ 16:23:35
où sont les clichés...SJB ??
Me voilà au pied du mur ! ;-))
J’ai eu le tort de lire le livre avant le coup de départ parce que j’aurais pu faire les remarques au fur et à mesure.
Maintenant je vais devoir relire pour trouver des passages. De mémoire, je me souviens, par exemple, de cette fille sauvage qui se baigne dans la ravine après s’être chauffée au soleil toute la journée. Mais soit, je fais amende honorable, ce ne sont pas des clichés.

Mais ce que je peux dire c’est que les mini-biographies m’ont parues artificielles ; l’écriture est pittoresque pour le plaisir de faire du pittoresque, mais c’est au dépend de la vraisemblance. Ce qui est frappant, c’est que toutes ces vies sont malheureuses. Personne n’est heureux à la Guadeloupe ?

Dans un livre, j’attache beaucoup d’importance aux personnages. J’aime bien d’imaginer que j’aurais pu être celui-ci ou celui-là dans une autre vie. Ou qu’un tel que j’ai connu, c’est bien lui qui se trouve dans ce livre. Mais ici, franchement je trouve qu’aucun personnage n’a suffisamment d’épaisseur pour qu’on y croit.

Pieronnelle

avatar 03/02/2025 @ 17:50:35
où sont les clichés...SJB ??

l’écriture est pittoresque pour le plaisir de faire du pittoresque, mais c’est au dépend de la vraisemblance. Ce qui est frappant, c’est que toutes ces vies sont malheureuses. Personne n’est heureux à la Guadeloupe ?


Il me semble que tu as l'air d'oublier que Maryse Condé est Guadeloupéenne ! Dire que son écriture veut "faire du pittoresque" moi c'est ça qui me parait invraisemblable !! Connais-tu si bien cette île pour affirmer que ces vies (qui sont parfaitement décrites dans le cadre de ce village guadeloupéen dont on sait qu'il est bien connu de l'auteure) sont invraisemblables ? Quant au fait que ces "vies sont malheureuses" j'espère que tu ne lis pas que des livres où tout le monde est heureux :-) Personnellement je ne pense pas que tous les gens sont malheureux en Guadeloupe et je ne crois pas que ce soit l'intention de l'auteure. Mais le livre a été écrit en 89 je crois et dans le roman il est fait référence à des temps antérieurs. Maryse Condé est une écrivaine engagée qui n'a jamais caché dans ses oeuvres la critique du colonialisme (nourrie par Le Discourt sur le colonialisme du grand Aimé Césaire) et je pense que c'est bien ça qui te chagrine :-)) et son choix de l'indépendance de la Guadeloupe. La partie concernant Lucien Evariste, que j'ai personnellement appréciée, y fait référence : "Un poignant regret le prenait de la torpeur de cette terre stérile qui ne parvenait pas à accoucher de sa révolution" et les propos de son ami Carmélien Ramsaran "Ouvre les yeux mon cher Nous sommes déjà européens ! L'indépendance est une belle endormie qu'aucun Prince ne réveillera plus" .Référence aussi sur le fait qu'il a été journaliste ,comme Maryse Condé...

Saint Jean-Baptiste 04/02/2025 @ 11:24:44
Je finissais de relire un livre formidable qui se passe au Congo du temps de la colonie : La Termitière – de Daniel Gillès.

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/13068

Là on voit les Noirs, on vit leurs fêtes orgiaques, on les entend chanter aux sons des tam-tam. On est sur place, on vit avec ces coloniaux et avec les autochtones. C’est comme si on y était.

Quand j’ai lu « Pleure o mon Pays bien aimé » j’ai eu cette même sensation ; j’avais l’impression d’être en Afrique du Sud, à Johannesburg, puis dans les terres avec les paysans.

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/69067

Je m’attendais à vivre ces mêmes sensations dans ce roman qui se passait dans les Antilles. Alors je suis déçu. Mais c’est toujours comme ça quand on aborde un roman avec un à priori.

Ludmilla
avatar 04/02/2025 @ 11:28:21
Dans un livre, j’attache beaucoup d’importance aux personnages. J’aime bien d’imaginer que j’aurais pu être celui-ci ou celui-là dans une autre vie. Ou qu’un tel que j’ai connu, c’est bien lui qui se trouve dans ce livre. Mais ici, franchement je trouve qu’aucun personnage n’a suffisamment d’épaisseur pour qu’on y croit.
Je suis d'accord avec toi, SJB, d'autant qu'on ne suit pas un personnage, mais qu'il y en a un nouveau à chaque chapitre... du moins pour l'instant (j'en suis à "Carmélien" p173 en Folio)

Saint Jean-Baptiste 04/02/2025 @ 11:37:44


Il me semble que tu as l'air d'oublier que Maryse Condé est Guadeloupéenne (...)
Maryse Condé est une écrivaine engagée qui n'a jamais caché dans ses oeuvres la critique du colonialisme

@Pieronnelle
Maryse Condé ne parle pas d’elle dans son livre, on ne peut pas savoir qu’elle est Guadeloupéenne et elle n’a pas l’intention de faire la critique du colonialisme, ce n’est pas son sujet, du moins dans ce roman.
Et elle n’a pas choisi de faire sentir qu’on était à la Guadeloupe. C’est aussi son choix. J’avais évoqué cet aspect du livre pour Feint qui voulait le lire parce que ça se passait aux Antilles.

Feint

avatar 04/02/2025 @ 12:45:39

Et elle n’a pas choisi de faire sentir qu’on était à la Guadeloupe. C’est aussi son choix. J’avais évoqué cet aspect du livre pour Feint qui voulait le lire parce que ça se passait aux Antilles.
Je pense qu'elle n'a pas besoin de le faire sentir ; je reconnaîtrai forcément les Antilles.
Je suis allé voir mon héroïne récemment et j'en ai profité pour lui demander si elle avait lu Maryse Condé. Oui, mais il y a longtemps. C'était bien mais elle ne se souvient plus bien. Elle préfère Chamoiseau (je ne jurerais pas qu'il n'y ait pas là une pointe de chauvinisme - mais je me trompe peut-être).

Pieronnelle

avatar 04/02/2025 @ 18:01:32


Il me semble que tu as l'air d'oublier que Maryse Condé est Guadeloupéenne (...)
Maryse Condé est une écrivaine engagée qui n'a jamais caché dans ses oeuvres la critique du colonialisme


@Pieronnelle
Maryse Condé ne parle pas d’elle dans son livre, on ne peut pas savoir qu’elle est Guadeloupéenne et elle n’a pas l’intention de faire la critique du colonialisme, ce n’est pas son sujet, du moins dans ce roman.
Et elle n’a pas choisi de faire sentir qu’on était à la Guadeloupe. C’est aussi son choix. J’avais évoqué cet aspect du livre pour Feint qui voulait le lire parce que ça se passait aux Antilles.


" elle n’a pas choisi de faire sentir qu’on était à la Guadeloupe"
Tu plaisantes ! Et elle se situe où la Mangrove ? Tu vois, que tu n'aies pas aimé le livre parce que tu n'avais pas envie de le lire ne me dérange pas, mais franchement tes remarques font bien ressortir que tu ne l'as pas lu ; j'entends par là que tu l'as survolé avec "à priori" , c'est toi qui le dis, et ce n'est pas honnête surtout pour une lecture commune. Tous les personnages font partie de la Guadeloupe pour des aspects différents , on ne peut pas être ailleurs .
Bien sûr que ce n'est pas une critique de la Guadeloupe quel en serait l'intérêt ? Ce roman est bien trop original dans sa construction. Que l'on n'apprécie pas la présentation de plusieurs personnages sans histoire linéaire est un choix personnel de lecture ; pour moi c'est le contraire car chaque vie se rattache d'une façon plus subtile à un seul personnage pour en faire une seule histoire.
Encore une fois on peut ne pas aimer pour de bonnes raisons mais pas pour de mauvaises :-((



Pieronnelle

avatar 04/02/2025 @ 18:04:08
Je finissais de relire un livre formidable qui se passe au Congo du temps de la colonie : La Termitière – de Daniel Gillès.

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/13068

Là on voit les Noirs, on vit leurs fêtes orgiaques, on les entend chanter aux sons des tam-tam. On est sur place, on vit avec ces coloniaux et avec les autochtones. C’est comme si on y était.

Quand j’ai lu « Pleure o mon Pays bien aimé » j’ai eu cette même sensation ; j’avais l’impression d’être en Afrique du Sud, à Johannesburg, puis dans les terres avec les paysans.

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/69067

Je m’attendais à vivre ces mêmes sensations dans ce roman qui se passait dans les Antilles. Alors je suis déçu. Mais c’est toujours comme ça quand on aborde un roman avec un à priori.


Heureusement que tous les livres ne se ressemblent pas ....

Lobe
avatar 04/02/2025 @ 22:08:09
Je finirai dans le train de demain matin, je dois dire que c'était une lecture parfaite pour ce trajet pendulaire ! Les chapitres brefs et accrocheurs, l'ambiance des ravines, des sentes et des forêts, les intrigues familiales - plus que sentimentales, j'ai trouvé, les personnages féminins disent bien que ce qu'elles font est surtout motivé par la transgression - tout ça fait un cocktail qui accroche, servi par une écriture très agréable à dérouler, avec ce répertoire de mots créoles qui se retrouvent et deviennent presque familiers. Il y a l'un ou l'autre automatisme d'écriture qui m'ont fait tiquer (je ne retrouve plus l'expression exacte, mais en gros des comparaisons impliquant des jeunes filles rêtives, le genre de trucs qui ne me parle pas du tout), et j'ai trouvé artificiel mais pas désagréable cette façon de conclure les chapitres de chaque personnage pour souligner la façon dont la mort de F. marque pour elle/lui un nouveau départ. Je ne me suis pas sentie très investie émotionnellement, mais c'était un plaisir de lecture.

Saint Jean-Baptiste 05/02/2025 @ 11:31:19

Et elle n’a pas choisi de faire sentir qu’on était à la Guadeloupe.
(...) je reconnaîtrai forcément les Antilles.

Feint nous dit qu’il va forcément reconnaître les Antilles, alors tout va bien.

Feint

avatar 05/02/2025 @ 11:57:01

Et elle n’a pas choisi de faire sentir qu’on était à la Guadeloupe.
(...) je reconnaîtrai forcément les Antilles.


Feint nous dit qu’il va forcément reconnaître les Antilles, alors tout va bien.
Si tu lis un livre qui se passe à Bruxelles, d'un auteur bruxellois, il est probable que tu reconnaisses Bruxelles. Mais est-ce important ?

Saint Jean-Baptiste 05/02/2025 @ 12:15:33
une lecture parfaite pour ce trajet pendulaire ! Les chapitres brefs et accrocheurs, (...) - tout ça fait un cocktail qui accroche, servi par une écriture très agréable à dérouler, avec ce répertoire de mots créoles
(... ) Je ne me suis pas sentie très investie émotionnellement,
Je partage un peu cette façon de voir.
J’avais au départ trouvé cette lecture accrocheuse avec cette mangrove et ses ravines mystérieuses. J’ai aimé le style pittoresque avec ses mots créoles. Ça se lit facilement (parfait pour un transport en commun) et ça m’a donné un plaisir de lecture jusqu’à la fin.
Mais j’ai trouvé les mini biographies artificielles, trop brèves, en manque de profondeur pour susciter l'émotion.
Je m’attendais à de belles sensations avec cette mangrove, qui est probablement fabuleuse, et je suis resté sur ma faim.
Comme on dit au foot, un beau tir au but, mais raté.

Saint Jean-Baptiste 05/02/2025 @ 12:29:44


Si tu lis un livre qui se passe à Bruxelles, d'un auteur bruxellois, il est probable que tu reconnaisses Bruxelles. Mais est-ce important ?
@Feint
Non, ce n’est pas important. Mais si on s’attend à faire la connaissance de Bruxelles et qu’on se retrouve dans n’importe quelle ville, on risque d’être déçu. J’ai fait l’erreur d’entamer La Mangrove avec un à priori, je croyais découvrir la Guadeloupe et je suis resté sur ma faim. Mais finalement, d'accord, ça n'a pas tellement d'importance.

Début Précédente Page 5 de 9 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier