Pieronnelle

avatar 14/02/2025 @ 15:31:46
Cas d’espèce de désinformation
Un ton imprécateur pour attirer l’attention des lectrices et lecteurs, une sémantique radicale pour agir sur leur ressenti émotionnel, une partie d’arguments exacts pour leur faire croire à la véracité des autres commentaires volontairement biaisés, pour fausser in fine leurs jugements, déformer en toute bonne foi apparente leurs opinions. Le tour est joué.


Colen honnêtement je ne vois pas où se situe la désinformation ! Il s'agit d'une opinion qui vaut ce qu'elle vaut avec beaucoup de véhémence et de ressentiment et même d'insultes. Mais je n'approuve pas qu'on fasse des comparaisons avec d'autres sites de critiques, hautaines et méprisantes ! Ces accusations contre nous sont injustes mais ça ne justifie pas de se poser en modèle absolu de critiques ou de recensions (je déteste ce terme pédant)...Nous n'avons rien à y gagner...
Il faut savoir accepter des remarques même celles qui ne nous plaisent pas, et surtout se faire notre propre jugement.
Ce que je retire moi de ce cri de colère qui veut dénoncer c'est que à priori ce sont les auteurs qui sont victimes de cette "discrimination" selon leurs choix ou possibilités d'édition.

Feint

avatar 14/02/2025 @ 17:30:03

Ce que je retire moi de ce cri de colère qui veut dénoncer c'est que à priori ce sont les auteurs qui sont victimes de cette "discrimination" selon leurs choix ou possibilités d'édition.
Les auteurs se battent pour obtenir des contrats d'édition décents. Cautionner l'édition à compte d'auteur, c'est déconsidérer le travail des auteurs. Cette position va à l'encontre de tes idées, Pieronnelle. Payer pour que son livre soit publié et considéré comme n'importe quel livre, ça à peu près aussi moral que de payer pour obtenir un diplôme qu'on n'a pas réussi à obtenir. La seule excuse de la personne qui a lancé cette discussion, c'est qu'elle ne sait pas de quoi elle parle.

Pieronnelle

avatar 14/02/2025 @ 18:18:18

Ce que je retire moi de ce cri de colère qui veut dénoncer c'est que à priori ce sont les auteurs qui sont victimes de cette "discrimination" selon leurs choix ou possibilités d'édition.

Les auteurs se battent pour obtenir des contrats d'édition décents. Cautionner l'édition à compte d'auteur, c'est déconsidérer le travail des auteurs. Cette position va à l'encontre de tes idées, Pieronnelle. Payer pour que son livre soit publié et considéré comme n'importe quel livre, ça à peu près aussi moral que de payer pour obtenir un diplôme qu'on n'a pas réussi à obtenir. La seule excuse de la personne qui a lancé cette discussion, c'est qu'elle ne sait pas de quoi elle parle.

Mais je ne cautionne rien du tout Feint , je me mets à la place de ceux qui veulent faire connaître leurs écrits et qui ne peuvent l'obtenir de maisons d'édition reconnues. Jamais je ne paierai personnellement pour ça ,et je trouve ça anormal mais je ne veux pas juger ceux qui pensent de pas avoir d'autres solutions puisque de grands auteurs ont dû le faire ! Je suis entièrement d'accord avec la critique de ce système d'editions mais cela veut dire aussi que toi tu trouves que ne pas pouvoir être édités par des éditeurs ŕeconnus (importants ou pas) ça veut dire que tes écrits n'ont pas ni la qualité ni le droit d'être connus. C'est quand même injuste...

Feint

avatar 14/02/2025 @ 21:20:51
cela veut dire aussi que toi tu trouves que ne pas pouvoir être édités par des éditeurs ŕeconnus (importants ou pas) ça veut dire que tes écrits n'ont pas ni la qualité ni le droit d'être connus. C'est quand même injuste...
La plupart du temps, c'est le cas ; il n'y a pas tant de textes qui méritent la publication. Et alors ? ça n'a aucune importance. Et quand on a le sentiment que ça vaut la peine d'être publié, il faut persévérer à chercher un éditeur, car on dessert son propre texte en faisant appel au compte d'auteur. Pour l'Harmattan, par exemple, j'ai croisé plusieurs auteurs qui se mordaient les doigts d'avoir fait affaire avec eux, par ignorance. Alors le préciser, c'est juste une entreprise de salut public.

Eric Eliès
avatar 14/02/2025 @ 22:07:54

Payer pour que son livre soit publié et considéré comme n'importe quel livre, ça à peu près aussi moral que de payer pour obtenir un diplôme qu'on n'a pas réussi à obtenir.


@Feint : pour le coup, je pense, comme Pieronnelle, que ta comparaison est mal venue et trop méprisante car ce que tu affirmes presque explicitement c'est que le livre en question ne mérite pas d'exister par rapport aux "vrais" livres de l'édition classique. Or ce n'est pas aussi simple que ça (mais je pense que tu le sais bien) : il y a plein d'auteurs qui n'arrivent à accéder aux "vrais" éditeurs que par relation et copinage, et ce que tu trouves chez des éditeurs "classiques" est parfois plus mauvais que des textes édités à compte d'auteur ou en autoédition. Après, en te lisant, je comprends mieux le ton assez vindicatif de ton intervention car il me semble que tu te sens, en tant qu'auteur, personnellement fragilisé et menacé par l'existence et la "prospérité" de ce modèle.

Feint

avatar 14/02/2025 @ 23:06:38

il me semble que tu te sens, en tant qu'auteur, personnellement fragilisé et menacé par l'existence et la "prospérité" de ce modèle.
Fragilisé, franchement pas par ça. En revanche, quand on voit que des "éditeurs" qui font payer leurs auteurs peuvent se permettre de se payer un stand au salon du livre de Paris, bien trop cher pour de véritables éditeurs, je trouve ça lamentable.

Saule

avatar 15/02/2025 @ 01:21:30
Au fond mon ressenti est le même que Piero, ce message m'a toujours un peu choqué (mais je comprend pourquoi et je supporte tout à fait Ludmilla).

Finalement publier à compte d'auteur, ou payer Harmattan pour être publié n'a rien de dégradant ni de honteux, mais le fait qu'il y ait un message donne l'impression que CL dénigre ces livres. En plus ce ca il faut prendre en compte ce que Feint nous a expliqué : chaque éditeur ne se vaut pas, certains font un vrai travail d'éditeur et d'autres pas.

Mais il n'y a pas de meilleures solutions que celle de maintenant. On pourrait avoir un petit lien "Pourquoi cette mention ?" avec une note explicative et un lien vers nos discussions. Car finalement si Remi est si vindicatif c'est parce qu'il ne comprend pas et pense qu'on est méprisants... alors qu'on est tout au plus élitistes :-).

Eric Eliès
avatar 15/02/2025 @ 09:49:28
@Saule : comme le proposait plus haut Ludmilla, je pense qu'il faut changer l'appellation et l'uniformiser à tous les éditeurs ayant recours à cette pratique avec une mention "éditeur à compte très participatif", sans parler d'"abusif" qui est une interprétation (ensuite libre à chacun de juger).

@Feint : prends quelqu'un comme Alain Mabanckou, qui est maintenant directeur de collection chez Seuil. Il a publié ses premiers recueils de poèmes (trois ou quatre recueils) chez L'Harmattan, avant de les racheter pour les publier dans sa collection au Seuil. Je comprends tout ce que tu dénonces dans l'édition à compte d'auteur mais, en l'occurrence, est-ce que ça change quelque chose au texte en lui-même ? Ce sont les mêmes mots. Et c'est la raison pour laquelle je trouvais que ta comparaison avec le diplôme était mal venue et trop méprisante car il n'y a pas usurpation qui rendrait le livre en question indigne d'exister.

Feint

avatar 15/02/2025 @ 10:13:27

Finalement publier à compte d'auteur, ou payer Harmattan pour être publié n'a rien de dégradant ni de honteux, mais le fait qu'il y ait un message donne l'impression que CL dénigre ces livres. En plus ce ca il faut prendre en compte ce que Feint nous a expliqué : chaque éditeur ne se vaut pas, certains font un vrai travail d'éditeur et d'autres pas.
C'est surtout qu'un éditeur à compte d'auteur n'est pas un éditeur ; ce n'est qu'un prestataire de service. Même ta phrase est choquante, Saule "chaque éditeur ne se vaut pas". C'est comme si tu mettais sur le même plan, pour soigner le cancer, un médecin et un guérisseur autoproclamé. Ça n'a strictement rien à voir. (Car en réalité, évidemment, tous les vrais éditeurs ne se valent pas, tant s'en faut ; de même que tous les vrais médecins ne se valent pas non plus.)
Il y a un autre contresens dans la plupart des messages que je lis sur ce fil : c'est l'importance accordée à l'auteur. Or, dès lors qu'on parle de littérature, seul le texte compte. S'il ne vaut rien, c'est tout simple : il ne mérite pas la publication ; et les éditeurs authentiques qui le publient quand même parce qu'ils espèrent en tirer du bénéfice - c'est bien sûr très courant - commettent une faute contre la littérature. Dans le cas inverse, si le texte mérite d'être publié, l'auteur qui le fait paraître à compte d'auteur commet une faute envers son propre texte. En assumant lui-même la responsabilité de sa diffusion (certes improbable) auprès du public, il discrédite son propre texte - et lui prive toute chance d'accéder à un authentique lectorat, même réduit. Demandez donc à une dizaine d'auteurs publiés même à l'Harmattan (qui n'est pas exactement un éditeur à compte d'auteur) ce qu'ils en pensent. (Pour l'anecdote, l'essai que j'avais proposé à l'Harmattan - sans connaître leur pratique abusive - et pour lequel j'avais reçu un contrat par retour de courrier, j'estime, après relecture, qu'il ne méritait pas la publication. Tous les autres éditeurs sérieux auxquels je l'ai proposé me l'ont d'ailleurs refusé et, avec le recul, je m'en réjouis.)
L'auteur doit apprendre à se défaire de son texte ; le texte ne doit plus lui appartenir. La publication à compte d'auteur (sauf bien sûr dans le cas où elle est réservée à la famille et aux amis), c'est le stade anal de l'édition.
Comme je l'ai dit plus haut, il m'est arrivé de lire des textes autopubliés qui méritaient largement la publication. Mais à chaque fois, il n'y avait pas de tentative de commercialisation ; ça se limitait à un cercle privé. On peut à bon droit trouver que c'est dommage que ces textes ne soient pas lus ; je l'ai trouvé aussi et il m'est arrivé de réussir à ce que certains soient vraiment publiés.

Feint

avatar 15/02/2025 @ 10:27:53
@Feint : prends quelqu'un comme Alain Mabanckou, qui est maintenant directeur de collection chez Seuil. Il a publié ses premiers recueils de poèmes (trois ou quatre recueils) chez L'Harmattan, avant de les racheter pour les publier dans sa collection au Seuil.
Si c'est vrai, c'est juste lamentable. Le type s'autopublie dans sa propre collection avec l'argent du Seuil, et en plus il est payé pour ça ? (Après, au Seuil, tout le monde fait ça ; je suis bien placé pour le savoir. Chez Gallimard aussi, d'ailleurs... Ce système est vérolé de l'intérieur.)
Quant à l'Harmattan, j'invite chacun à faire sa petite enquête sur le sujet.

Saint Jean-Baptiste 15/02/2025 @ 12:04:44




Finalement publier à compte d'auteur,(...) mais le fait qu'il y ait un message donne l'impression que CL dénigre les livres.

Mais pas du tout ! Moi je trouve très bien qu’on nous signale les auto éditions. Ça veut dire qu’il s’agit d’un nouvel auteur qui n’a pas trouvé d’éditeur mais qui croit en ce qu’il fait. Je ne vois rien de dénigrant à ça. J’y verrais même le contraire.
Par contre, les éditeurs à compte d’auteur ou à compte très participatif, qui demandent à l’auteur une participation aux frais, sont des arnaqueurs qui « se payent sur la bête » et il faut les signaler comme le fait si bien Ludmilla.
Et si, comme le dit avec tant de hargne notre nouvel ami Remi Philippe, ça ne se passe que sur CL, c’est tout à l’honneur de notre site favori.

Saint Jean-Baptiste 15/02/2025 @ 12:06:50

Entre parenthèses, j’ai moi-même « édité » à mes frais un petit scribouillage réservé à la famille, qui a eu son petit succès mais, il est vrai que celui qui l’aurait mal critiqué savait que je l’aurais envoyé dans le coin.
;-))

Pieronnelle

avatar 15/02/2025 @ 12:43:57

Entre parenthèses, j’ai moi-même « édité » à mes frais un petit scribouillage réservé à la famille, qui a eu son petit succès mais, il est vrai que celui qui l’aurait mal critiqué savait que je l’aurais envoyé dans le coin.
;-))

Feint tes convictions sont profondes et vraiment respectables et à mon avis devraient faire partie d'une thématique sur CL concernant l'Edition .
Mais Le fait de ne pas tenir compte de l'auteur concernant la publication d'une oeuvre c'est TON opinion. Permets-moi de ne pas avoir la même ,comme beaucoup d'autres personnes lambda, tout simplement parce Moi j'accorde de l'importance à tout ce qui vient de l'intelligence, la sensibilite, le talent ,l'âme humaine. Une oeuvre pour moi ne vient pas de rien ,la limiter à une mode d'édition est en quelque sorte une idée matérialiste basée uniquement sur sa capacité à se projeter ou à se faire connaître ou accepter par le monde exterieur de lecteurs...
Tu sais à quel point j'apprécie tes écrits, tu es à part pour moi parce que tu es TOI et que je sens qu"ils te ressemblent.
Cela ne veut pas dire que je ne serais pas capable d'apprécier un texte d'un auteur inconnu et qu"on ne peut pas éditer quelqu'un qui ne veut pas se faire connaître selon son choix pour l'apprécier .
Je crois que tout vient de ce que chacun appelle et comprend la Littérature. Et moi je considère que c'est une opinion totalement personnelle car universelle....

Pieronnelle

avatar 15/02/2025 @ 12:45:19
Désolée j'ai mis le texte de SJB à la place de celui de Feint !!

Stavroguine 15/02/2025 @ 14:38:35
Il me semble que l'exemple de Mabanckou donné par Éric est quand même assez révélateur de ce que Feint dénonce. Au-delà du fait qu'il se republie dans sa collection (ce qui est au mieux risible), on peut penser que ces textes de jeunesse n'ont été finalement publiés par un éditeur sérieux que parce qu'entre temps, leur auteur est devenu bankable. C'est donc bien le nom de l'auteur et non pas la valeur du texte qui, dans cet exemple, permet la publication. Un peu comme quand un éditeur écume les fonds de tiroirs d'un auteur décédé et publie un inédit que l'auteur lui-même avait de son vivant jugé indigne de l'être.

Je connais moins bien le monde de l'édition que Feint, mais j'aurais quand même tendance à penser qu'il y a suffisamment d'éditeurs pour qu'un texte de qualité soit publié. Il faut sans doute parfois accepter que ce qu'on fait n'est pas si bon que ça. C'est pas grave. Ever try, ever fail etc.

Quant à CL, une solution pourrait être trouvée en 1/ supprimant les étoiles et 2/ n'accolant pas systématiquement cette mention infamante, mais uniquement quand une armée de trolls vient faire la promo du chef d'œuvre de leur pote. Mais je ne vois pas grand chose de blâmable dans le fait qu'un auteur ait envie de faire savoir que son livre auto-édité existe, dans la mesure où il le fait en toute transparence. Il est déjà le dindon de la farce qu'est ce business, pas la peine de l'humilier en plus.

PS : pas sur que la comparaison de Feint de l'autoedition avec un diplôme acheté soit si infamante à l'heure des écoles de commerce privées ;)

Stavroguine 15/02/2025 @ 14:45:25
En fait, il me semble que la racine du problème est double :

- d'abord, CL est un site dont la taille n'est en rien comparable à Babelio si bien qu'alors qu'un livre sera là-bas noyé dans la masse, il devient ici très visible dès lors qu'il reçoit 5 critiques ;
- ensuite, le système des étoiles contraint presque un auteur qui voudrait parler de son bouquin à lui mettre 5 étoiles, si bien qu'une information devient une autopromotion et que ça fait mauvais genre.

Pour la 2de cause, supprimons les étoiles.
Pour la 1re, peut-être faut-il convenir qu'une critique sur CL ne va pas changer la vie d'un auteur et laisser passer plutôt que d'attirer l'attention avec cette mention qui quoi qu'on en dise est tout de même humiliante.

Eric Eliès
avatar 15/02/2025 @ 21:09:53

mais ça ne justifie pas de se poser en modèle absolu de critiques ou de recensions (je déteste ce terme pédant)


@Piero : rien à voir avec le reste de la discussion sur le compte d'auteur mais je me permets juste d'essayer de réhabiliter à tes yeux le terme de "recension", car je n'ai rien contre le mot et j'ai même la prétention d'en avoir fait quelques-unes sur CL (pour des essais et des ouvrages scientifiques, pour lesquels j'ai fait des notes assez longues). Sauf si je fais erreur, il ne s'agit pas d'un terme pédant. Quand on fait une critique ou une note de lecture, on présente le livre et on donne son avis personnel. Quand on fait une recension, on en présente le contenu et la thèse, sans la trahir. On peut aussi la critiquer mais une recension est une présentation assez précise et exhaustive pour, en quelque sorte, donner à connaître la thèse du livre sans l'avoir lu.

Pieronnelle

avatar 16/02/2025 @ 01:02:43

mais ça ne justifie pas de se poser en modèle absolu de critiques ou de recensions (je déteste ce terme pédant)



@Piero : rien à voir avec le reste de la discussion sur le compte d'auteur mais je me permets juste d'essayer de réhabiliter à tes yeux le terme de "recension", car je n'ai rien contre le mot et j'ai même la prétention d'en avoir fait quelques-unes sur CL (pour des essais et des ouvrages scientifiques, pour lesquels j'ai fait des notes assez longues). Sauf si je fais erreur, il ne s'agit pas d'un terme pédant. Quand on fait une critique ou une note de lecture, on présente le livre et on donne son avis personnel. Quand on fait une recension, on en présente le contenu et la thèse, sans la trahir. On peut aussi la critiquer mais une recension est une présentation assez précise et exhaustive pour, en quelque sorte, donner à connaître la thèse du livre sans l'avoir lu.

Merci pour cette explication Eric. J'avoue que le terme pédant est uniquem Ah le pouvoir des mots !ent un ressenti sans raison valable parce le mot ne me plaît pas, je ne le trouve pas beau et c'est bête :-) Je comprends bien qu'il approfondit beaucoup plus le contenu , et d'ailleurs comme je l'ai déjà dît le mot de critique ne me convient pas vraiment non plus , même si je le trouve à priori plus explicite :-) Ah le pouvoir des mots !

Pieronnelle

avatar 16/02/2025 @ 01:04:53
Ah tout s'est melangé ! J'espère que c'est compréhensible !

Saule

avatar 16/02/2025 @ 05:42:19
En fait, il me semble que la racine du problème est double :

- d'abord, CL est un site dont la taille n'est en rien comparable à Babelio si bien qu'alors qu'un livre sera là-bas noyé dans la masse, il devient ici très visible dès lors qu'il reçoit 5 critiques ;
- ensuite, le système des étoiles contraint presque un auteur qui voudrait parler de son bouquin à lui mettre 5 étoiles, si bien qu'une information devient une autopromotion et que ça fait mauvais genre.

Pour la 2de cause, supprimons les étoiles.
Pour la 1re, peut-être faut-il convenir qu'une critique sur CL ne va pas changer la vie d'un auteur et laisser passer plutôt que d'attirer l'attention avec cette mention qui quoi qu'on en dise est tout de même humiliante.

Tu veux dire supprimer les étoiles pour tout les livres ? Ou bien pour les livres auto-promotionné. Il m'est arrivé de faire une critique d'un livre publié à l'Harmattan et donner des étoiles fait partie du truc, ce serait bizarre de ne pas pouvoir juste parce qu'il n'est pas édité par un éditeur.
Pour la première cause, il m'est arrivé d'acheter un livre suite à une critique dithyrambique et très bien troussée, pour être décu après et me rendre compte que ce n'était pas une critique honnête, juste une auto-promotion.

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