Personnellement je n'ai pas trop de problèmes avec le fait que le texte soit remanié, il faut juste savoir que l'oeuvre traduite est une nouvelle oeuvre à laquelle participe le traducteur. D'ailleurs c'est ce qui rend son travail de traducteur si difficile et important. En plus dans le cas de Dostoïevsky il a le problème de l'époque (il suffit de voir qu'il y a deux mille ans qu'on discute sur la traduction de la Bible ! Et qu'on a supprimé les participes passés dans la traduction du "Le club des cinq !").
J'ai la traduction de Markowitc. C'est vraiment très différent, je suis tout à fait perturbé pour l'instant. La rencontre avec Marmeladov au début, qui est ivre et raconte son histoire à Raskolnikov par exemple; le texte est tout décousu chez Markowicz tandis que l'ancien traducteur l'avait rendu fluide.
J'ai la traduction de Markowitc. C'est vraiment très différent, je suis tout à fait perturbé pour l'instant. La rencontre avec Marmeladov au début, qui est ivre et raconte son histoire à Raskolnikov par exemple; le texte est tout décousu chez Markowicz tandis que l'ancien traducteur l'avait rendu fluide.
Je ne me souvenais que la lecture était si oppressante.
Question traduction, si je ne fais pas l'effort de m’arrêter pour comparer, je ne pense pas au fait que je lis Markowicz. Et comme le récit ne permet pas vraiment de s’arrêter, j'oublie complètement la traduction.
Voila une explication super intéressante de Marcowitz à propos de son travail, qui montre l'ampleur de la tache
http://larepubliquedeslivres.com/une-repentir-sur-…
Question traduction, si je ne fais pas l'effort de m’arrêter pour comparer, je ne pense pas au fait que je lis Markowicz. Et comme le récit ne permet pas vraiment de s’arrêter, j'oublie complètement la traduction.
Voila une explication super intéressante de Marcowitz à propos de son travail, qui montre l'ampleur de la tache
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Voila une explication super intéressante de Marcowitz à propos de son travail, qui montre l'ampleur de la tache
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Je n'ai lu de Dostoïevski à ce jour que "Crime et châtiment" (il y a bien longtemps) et "Humiliés et offensés" et je compte bien m'y remettre un de ces jours; mais je ne savais vers quelle traduction me tourner (peur malgré tout de ne pas être séduite par la traduction de Markowitz).
Mais quand je lis ce texte (Merci Saule), devant tant de passion, de réflexion approfondie et scrupuleuse, j'imagine mal que l'on puisse apporter plus de sérieux dans une traduction. C'est pesé, emballé, je me procurerai les traductions de ce monsieur le moment venu!
Voila une explication super intéressante de Marcowitz à propos de son travail, qui montre l'ampleur de la tache
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Je crois que c'est vraiment un grand traducteur. Comme il y a de grands auteurs.
On est à fond dans ce que Feint disait plus haut, qu'un bon traducteur doit savoir ce que le texte est vraiment. Ce qui demande une véritable exégèse. C'est passionnant quand il nous en fait profiter.
Ce qui m'intrigue quand même c'est de savoir jusque à quel point Dostoievski a consciemment travaillé son texte (ou pas). Est-ce qu'il l'a pensé en fonction de la symbolique de l'enfermement et la pesanteur (utilisation récurrente du terme "lourd", de la puanteur, etc.). Ou bien ça c'est fait de manière un peu "supra-consciente" (de par son génie pourrait-on-dire). Le processus d'écriture doit être fascinant en tout cas.
Je pense que les autres traducteurs connaissaient aussi assez bien le texte, en tout cas les préfaces de traducteurs que j'ai pu lire sont tout à fait intéressantes. Reste que je suis conquis par Marcowitz.
Ce qui m'intrigue quand même c'est de savoir jusque à quel point Dostoievski a consciemment travaillé son texte (ou pas). Est-ce qu'il l'a pensé en fonction de la symbolique de l'enfermement et la pesanteur (utilisation récurrente du terme "lourd", de la puanteur, etc.). Ou bien ça c'est fait de manière un peu "supra-consciente" (de par son génie pourrait-on-dire). Le processus d'écriture doit être fascinant en tout cas.
Je pense que les autres traducteurs connaissaient aussi assez bien le texte, en tout cas les préfaces de traducteurs que j'ai pu lire sont tout à fait intéressantes. Reste que je suis conquis par Marcowitz.
Ce qui m'intrigue quand même c'est de savoir jusque à quel point Dostoievski a consciemment travaillé son texte (ou pas). Est-ce qu'il l'a pensé en fonction de la symbolique de l'enfermement et la pesanteur (utilisation récurrente du terme "lourd", de la puanteur, etc.). Ou bien ça c'est fait de manière un peu "supra-consciente" (de par son génie pourrait-on-dire). Le processus d'écriture doit être fascinant en tout cas.
Il y avait une réflexion assez intéressante de Jourde a propos de cette question qui traverse toute analyse stylistique de savoir a quel point l'écrivain a voulu les effets qui enrichissent son texte. Jourde fait une analogie avec la boxe mais pour toi et moi, parlons foot. Selon lui, c'est assez similaire a la façon dont Cristiano Ronaldo ou Pjanic frappent le ballon pour tirer un coup franc : aucun des deux ne fait de calculs de trajectoire en fonction de la physique, d'opération mathématiques, mais la répétition du geste leur fait placer le pied exactement ou il faut sur le ballon pour qu'il atterrisse en lucarne ; mais aucun d'eux ne pourrait te dire, pour envoyer le ballon ici, il faut faire cette opération en fonction de la force du pied, de la distance, de la résistance de l'air etc... C'est une sorte d'instinct acquis. Jourde considère que c'est la même chose pour l'écrivain et je ne suis pas loin de le suivre.
Il y a de ça, c'est sûr. Un développement de l'instinct, aussi, qui vient avec le travail.
Ce qui m'intrigue quand même c'est de savoir jusque à quel point Dostoievski a consciemment travaillé son texte (ou pas). Est-ce qu'il l'a pensé en fonction de la symbolique de l'enfermement et la pesanteur (utilisation récurrente du terme "lourd", de la puanteur, etc.). Ou bien ça c'est fait de manière un peu "supra-consciente" (de par son génie pourrait-on-dire). Le processus d'écriture doit être fascinant en tout cas.
Il y avait une réflexion assez intéressante de Jourde a propos de cette question qui traverse toute analyse stylistique de savoir a quel point l'écrivain a voulu les effets qui enrichissent son texte. Jourde fait une analogie avec la boxe mais pour toi et moi, parlons foot. Selon lui, c'est assez similaire a la façon dont Cristiano Ronaldo ou Pjanic frappent le ballon pour tirer un coup franc : aucun des deux ne fait de calculs de trajectoire en fonction de la physique, d'opération mathématiques, mais la répétition du geste leur fait placer le pied exactement ou il faut sur le ballon pour qu'il atterrisse en lucarne ; mais aucun d'eux ne pourrait te dire, pour envoyer le ballon ici, il faut faire cette opération en fonction de la force du pied, de la distance, de la résistance de l'air etc... C'est une sorte d'instinct acquis. Jourde considère que c'est la même chose pour l'écrivain et je ne suis pas loin de le suivre.
J'ai lu que Dostoïevski avait écrit Crime et Chatiment, puis qu'il avait tout brulé car il n'était pas content du résultat et il a recommencé. Même si il a écrit la version finale très vite, ça germait dans son esprit depuis très longtemps et c'est le résultat d'un très long travail.
Une bizarrerie de traduction : dans celle de Ergaz, un témoin (qui a failli se trouver face à face avec l'assassin), qui est sous l'émotion d'avoir échappé à la mort, veut faire célébrer un Te Deum. Chez Marcowitz ce Te Deum est devenu une "Messe russe".
Une bizarrerie de traduction : dans celle de Ergaz, un témoin (qui a failli se trouver face à face avec l'assassin), qui est sous l'émotion d'avoir échappé à la mort, veut faire célébrer un Te Deum. Chez Marcowitz ce Te Deum est devenu une "Messe russe".
Je lis dans mon journal les propos de Antoine Cazé qui dirige le master de traduction littéraire à l'université Paris-Diderot. (Je pense qu'il traduit surtout des livres américains).
« Le Dotstoïevski de André markowick ne fait pas l'unanimité tant le traducteur veut rendre justice aux aspérités de la langue mais il a le mérite de faire entendre une voix tue dans les anciennes versions qui étaient plus lisses.
(...) La traduction évolue vers un temps où seront enfin compris les plus grands mystères de la littérature étrangère. (...) Chaque époque traduit quelque chose de différent.
(...) Les traductions entre le XVIè et XVIIIè siècle, « les belles infidèles », comme on les appelait, faisaient peu de cas du texte original au nom du beau style. C'était un moyen de faire rayonner la langue et la littérature française. On n'hésitait pas à coloniser les cultures étrangères pour les adapter à la grandeur de la culture française.
(...) Les traductions d'autrefois n'étaient pas moins bonnes qu'aujourd'hui mais elles n'étaient pas faites sur les mêmes principes. Il s'agit d'une évolution, donc, d'avantage qu'un progrès ».
J'ai été réconforté de lire ceci parce que ça ne dévalorise pas les traductions anciennes qui étaient plus belles au point de vue littéraire. Je crois qu'une traduction, même très littérale, n'arrivera pas, malgré tout, à rendre le génie d'une langue aussi différente que le russe.
« Le Dotstoïevski de André markowick ne fait pas l'unanimité tant le traducteur veut rendre justice aux aspérités de la langue mais il a le mérite de faire entendre une voix tue dans les anciennes versions qui étaient plus lisses.
(...) La traduction évolue vers un temps où seront enfin compris les plus grands mystères de la littérature étrangère. (...) Chaque époque traduit quelque chose de différent.
(...) Les traductions entre le XVIè et XVIIIè siècle, « les belles infidèles », comme on les appelait, faisaient peu de cas du texte original au nom du beau style. C'était un moyen de faire rayonner la langue et la littérature française. On n'hésitait pas à coloniser les cultures étrangères pour les adapter à la grandeur de la culture française.
(...) Les traductions d'autrefois n'étaient pas moins bonnes qu'aujourd'hui mais elles n'étaient pas faites sur les mêmes principes. Il s'agit d'une évolution, donc, d'avantage qu'un progrès ».
J'ai été réconforté de lire ceci parce que ça ne dévalorise pas les traductions anciennes qui étaient plus belles au point de vue littéraire. Je crois qu'une traduction, même très littérale, n'arrivera pas, malgré tout, à rendre le génie d'une langue aussi différente que le russe.
Je crois qu'une traduction, même très littérale, n'arrivera pas, malgré tout, à rendre le génie d'une langue aussi différente que le russe.
Moi non plus. Et c'est un crève-coeur.
Le problème, c'est que, pour pallier à ce manque, deux solutions s'offrent à nous: soit on se met au russe, mais pour être à même de lire de la littérature je peux te dire qu'il va falloir un sacré paquet d'années (j'en ai fait un an, je savais tout juste l'alphabet et lire), soit on se prive de Dostoïevski, et c'est quand même rudement dommageable à la vie de lecteur.
Tu oublies la troisième solution, Sissi : lire toutes les traductions, chacune offrant une facette du texte original en l'approchant par un angle différent.
lire toutes les traductions,
Par exemple dans une édition multi-traduction.
Mouais, c'est un peu triste, mais on ne se prive pas de Dostoïevski tout à fait, on se prive du langage russe de Dostoïevski.
..., soit on se prive de Dostoïevski, et c'est quand même rudement dommageable à la vie de lecteur.
lire toutes les traductions,Bonne idée, tiens ça...
Par exemple dans une édition multi-traduction.
En même temps c'est une chance de pouvoir comparer les traductions. Je passe de l'une à l'autre, a priori je préfère celle de Markowitz mais c'est peut-être uniquement car l'édition Babel est plus agréable que la poche (caractères plus grands). Tout les passages ou apparaissent Sonia, je compare les deux versions (c'est chaque fois une épiphanie pour moi).
Mais je suis tellement pris par le texte que j'oublie tout à fait la traduction et je doute que l'effet puisse être plus fort en Russe que ça ne l'est déjà dans la traduction. C'est le seul livre (avec l'Idiot), je crois, qui peut me prendre aussi totalement.
C'est ma troisième lecture et je remarque plein de trucs qui m'avaient échappés (grâce aussi aux notes de Markowitz). SJB je te conseille quand même d'essayer Markowitz pour Crime et chatiment, ça se prête très bien au style dialogué du roman.
Je viens de remarquer une erreur de traduction, mais je ne sais pas de qui ! C'est au moment où Raskolnikov rencontre le policier Porphiri pour la première fois.
"[...] voilà de quoi il s'agit, l'essentiel est là ; en passant, l'autre jour, dans l'escalier...permettez : c'est entre sept et huit heures que vous y êtes allé ?
- Oui, répondit Raskolnikov qui s'entit d'une façon désagréable, à la même seconde, qu'il n'aurait pas pu ne pas dire cela.
" (Markowitz)
"Or voici ce que je voulais vous demander : en montant alors l'escalier... permettez, c'est entre sept et huit heures que vous y avez été, n'est-ce pas ?
- Entre sept et huit, oui, répondit Raskolonikov qui regretta aussitôt cette réponse inutile"
(D. Ergaz)
Alors une réponse inutile ou au contraire il n'aurait pas pu ne pas le dire ?
Mais je suis tellement pris par le texte que j'oublie tout à fait la traduction et je doute que l'effet puisse être plus fort en Russe que ça ne l'est déjà dans la traduction. C'est le seul livre (avec l'Idiot), je crois, qui peut me prendre aussi totalement.
C'est ma troisième lecture et je remarque plein de trucs qui m'avaient échappés (grâce aussi aux notes de Markowitz). SJB je te conseille quand même d'essayer Markowitz pour Crime et chatiment, ça se prête très bien au style dialogué du roman.
Je viens de remarquer une erreur de traduction, mais je ne sais pas de qui ! C'est au moment où Raskolnikov rencontre le policier Porphiri pour la première fois.
"[...] voilà de quoi il s'agit, l'essentiel est là ; en passant, l'autre jour, dans l'escalier...permettez : c'est entre sept et huit heures que vous y êtes allé ?
- Oui, répondit Raskolnikov qui s'entit d'une façon désagréable, à la même seconde, qu'il n'aurait pas pu ne pas dire cela.
" (Markowitz)
"Or voici ce que je voulais vous demander : en montant alors l'escalier... permettez, c'est entre sept et huit heures que vous y avez été, n'est-ce pas ?
- Entre sept et huit, oui, répondit Raskolonikov qui regretta aussitôt cette réponse inutile"
(D. Ergaz)
Alors une réponse inutile ou au contraire il n'aurait pas pu ne pas le dire ?
Je crois qu'une traduction, même très littérale, n'arrivera pas, malgré tout, à rendre le génie d'une langue aussi différente que le russe.Il me semble que, de toute façon, une traduction littérale (au pied de la lettre) est impossible, quelles que soient les deux langues concernées. Impossible par nature, du fait que les mêmes mots, les mêmes expressions et tournures n’existent pas systématiquement dans les deux langues.
En d’autres termes, la pensée n’est pas complètement séparable de la langue utilisée, donc les problèmes de traduction sont inévitables..
Ce constat me ramène au projet d’Alima, qui essentiellement consiste à comparer deux traductions du même ouvrage ("Crime et Chatiment", Dostoïevski). En fait, je me demande quel est précisément son sujet de thèse. Je ne voudrais pas l’inquiéter bien sûr, ou la décourager en quoi que ce soit, mais il me semble que certains aspects de la comparaison nécessitent une grande familiarité avec les deux langues, celle de départ, mais aussi celle d’arrivée. Je donne pour exemple la très intéressante discussion des quelques pages qui précèdent..
..., soit on se prive de Dostoïevski, et c'est quand même rudement dommageable à la vie de lecteur.
Mouais, c'est un peu triste, mais on ne se prive pas de Dostoïevski tout à fait, on se prive du langage russe de Dostoïevski.
Ce que je voulais dire, c'est qu'à partir du moment où la traduction pose fatalement un problème (et de taille), on devrait, dans l'absolu, ne jamais lire un livre traduit. Parce qu'il est forcément, dans une plus ou moins grande mesure, dénaturé.
Mais pour ça, soit il faut être polyglotte, soit il faut renoncer aux livres dont on ne connaît pas la langue.
Belle idée Yokyok effectivement que d'avoir à portée de main toutes les traductions possibles...mais quel travail!
Tu oublies la troisième solution, Sissi : lire toutes les traductions, chacune offrant une facette du texte original en l'approchant par un angle différent.Toutes les traductions de tous les livres intéressants à lire ?? Plusieurs vies n'y suffiront pas.. :o)
Alors là, je ne suis pas d'accord... Mais comme la discussion porte sur le russe, je n'irai pas plus loin.
Je ne connais pas le russe, mais pour l'anglais, il est plus allergique aux longues phrases qu'aux virgules : c'est une langue de businessmen, de techniciens : il faut que les choses soit claires (et pour la même raison, ils n'accordent aucune importance aux répétitions successives d'un même mot). Du coup, il y a moins de virgules, mais il me semble que c'est plus une conséquence de la brièveté des phrases (il n'y a pas lieu d'en mettre) qu'un véritable parti pris.
Moi non plus.
Pour moi, les virgules sont moins fréquentes en anglais qu’en français (sinon les anglo-saxons de naissance ne sucreraient autant de virgules à mon texte quand ils ont l'occasion de reprendre mon mauvais anglais.. :o)
Une autre question que soulève Markowitz c'est la question des allégories. Avec la traduction c'est possible de perdre le langage allégorique, ou alors de le rendre trop visible (il donne un exemple avec le mot "issue" qui utilisé dans un contexte particulier par Dostoievski fait référence à un langage biblique. Mais si on traduit par exode, ça ne marche pas bien en français et en plus l'allégorie devient trop évidente).
Et c'est encore à supposer que le traducteur ait lui-même vu et compris l'allégorie.
Pour voir une merveilleuse traduction / exégèse d'un texte, il faut lire la traduction que Proust a fait de la Bible d'Amiens de Ruskin. C'est un travail phénoménal qui a nécessité une connaissance de toute l'oeuvre de Ruskin ainsi que des évangiles, de la philosophie, histoire de l'art,...et on se rend compte que Proust était un génie !
Et c'est encore à supposer que le traducteur ait lui-même vu et compris l'allégorie.
Pour voir une merveilleuse traduction / exégèse d'un texte, il faut lire la traduction que Proust a fait de la Bible d'Amiens de Ruskin. C'est un travail phénoménal qui a nécessité une connaissance de toute l'oeuvre de Ruskin ainsi que des évangiles, de la philosophie, histoire de l'art,...et on se rend compte que Proust était un génie !
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