On peut aussi juger les textes et l'homme séparément, aimer le texte et détester l'auteur !
J'ail l'impression qu'un petit clivage hommes/femmes soit en train de se dégager sur cette question - du moins, au niveau du site et même si le Rat me fait mentir. Donc en fait, on ne peut rien en tirer du tout, j'extrapole et mon intervention n'a aucun sens. Mais je suis content d'être venu !
On peut aussi juger les textes et l'homme séparément, aimer le texte et détester l'auteur !
Oui, j'aime l'écrivain Céline pour ses romans, je déteste l'auteur Céline pour ses pamphlets, pour sa vie c'est plus nuancé. Comme le dit Saule:
Oé fait référence à un épisode relaté par Céline dans Rigodon, dans lequel on voit Céline prendre en charge (à contre-coeur mais quand même) une bande d'orphelins abandonnés en pleine débacle allemande et dont personne ne veut . Des orphelins que Céline appelle mi-affectueusement ses petits crétins mais qu'il ne lâchera pas. Dans Voyage au bout de la nuit Céline apparait aussi souvent plein d'humanité pour la misère humaine.
Comme quoi le meilleur et le pire peuvent se cotoyer dans le même homme.
Le noir et le blanc s'épousent souvent pour donner toutes les nuances du gris ! (J'ai l'impression de plagier Brel !)
Tout cela est tellement complexe, subtil et intime.
J'aime beaucoup l'idée de Débézed qui parle du noir et blanc qui donne du gris. J'y adhère car je crois qu'il y a du bon et du mauvais en chacun de nous. Je n'aime Céline ni sur ses idées, ni sur ce qu'il a écrit... Cela me facilite la tâche en ce qui le concerne. Aragon, est en revanche, un des auteurs français que j'exècre le plus pour ses idées et l’extrémisme totalitaire de ses propos et de son engagement. C'est pourtant lui qui est à l'origine de mes très rares émotions de lecture poétique... Je rejoins donc Débézed, Zagreus et ceux qui pensent qu'il est possible de dissocier une oeuvre de son auteur... Mais je comprends tellement ceux qui ne peuvent pas le faire !
J'aime beaucoup l'idée de Débézed qui parle du noir et blanc qui donne du gris. J'y adhère car je crois qu'il y a du bon et du mauvais en chacun de nous. Je n'aime Céline ni sur ses idées, ni sur ce qu'il a écrit... Cela me facilite la tâche en ce qui le concerne. Aragon, est en revanche, un des auteurs français que j'exècre le plus pour ses idées et l’extrémisme totalitaire de ses propos et de son engagement. C'est pourtant lui qui est à l'origine de mes très rares émotions de lecture poétique... Je rejoins donc Débézed, Zagreus et ceux qui pensent qu'il est possible de dissocier une oeuvre de son auteur... Mais je comprends tellement ceux qui ne peuvent pas le faire !
Qui vaut plus de l'homme ou de l'écrit ?
Pour moi, pas de doute.
Le rat, c'est bien de pouvoir lire les paroles de ce "p'tit chansonnier".
Le coeur avant les mots, choix perso.
Comme le dit Gnome, beaucoup de grands écrivains étaient des hommes peu recommandables. Pour moi un écrivain doit être jugé sur son oeuvre et non sa vie. Pour le cas Céline, il y a bien sûr ses pamphlets. Font-ils partie de son oeuvre littéraire ? Vaste débat...
Juger un écrivain ?
Aimer, gouter, écouter chanter, oui.
Découvrir, partager les idées, se retrouver, se trouver, oui.
Rejeter, se tenir à distance, ne pas ressentir, oui.
Juger ? Non, à moins de se croire autorisé.
Je ne le suis pas.
Qui peut l'être véritablement ?
« Plus on connaît quelqu’un, disait Camus, moins on le juge »
Juger un écrivain ?
Non, à moins de se croire autorisé.
(je crois qu’il disait ça dans une plus belle formule, mais le sens y est. Le temps où je lisais Camus est si loin…)
Je suis bien d’accord avec toi, Garance, on ne peut pas juger mais on peut détester un écrivain pour ce qu’il écrit et on peut ne pas être d’accord avec ses idées et le dire.
Ça ce n'est pas juger.
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